Yesssssssssssssssssss !!!!!
#1
Il a enfin pu hoster !!! :jumpy:
Donc, à l'occase, serez :welcome: pour une chtite partie !!!
Donc, à l'occase, serez :welcome: pour une chtite partie !!!
Lorsque le sage lui montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt
#2
Bon... compte rendu de la mission...
Gaev et moi (Clostermann et Remlinger, si vous préférez...) sommes détachés à Scapa Flow...
On est là depuis quelques jours, et faut bien dire qu'il ne se passe pas grand-chose... en ce début 1944, les Teutons n'osent pas trop se pointer par ici.
Alors on passe le temps comme on peut...
12h20... le planton nous informe que la soupe est prête... on se prépare à partir au mess en s'envoyant une dernière vanne lorsque tout à coup, la sirène d'alarme se met à beugler comme c'est pas permis !!!
Pas le temps de discuter, faut foncer... on se précipite vers nos zincs... même que j'ai failli glisser sur l'aile en grimpant dessus !!! Ah là là... manque de souplesse, mézigues... enfin... je me cale dans mon siège, ajuste mon masque en vitesse pendant que mon brave mécano m'aide à boucler mon harnais. Du coin de l'oeil, j'aperçois la même scène à 20 mètres de moi avec l'avion de mon camarade...
je mets en route et n'attend même pas que mon moulin ait chauffé pour commencer à rouler vers la tête de la piste... il chauffera en chemin...
Tout en roulant, je demande des instructions au contrôle. Un zinc probablement allemand est signalé à très haute altitude. 12-13000 mètres d'après la station radar de la base navale...
Crénom... va encore falloir faire gaffe aux moteurs et ne pas les casser en grimpant !!! C'est pas du gâteau !!!
On décolle en quatrième vitesse... mon camarade m'a précédé dans la manoeuvre... je lui dis de faire un cercle et de se regrouper sur moi... tout va bien... on commence à grimper en cerclant très large au-dessus de la base... à l'altitude où il vole, ce sera difficile de repérer ce corniaud...
Arrivé à 2000 m., je réduis la puissance pour ménager mon moulin... faut dire que mon camarade a un peu de peine à me suivre et me demande de ralentir un peu. Il a raison : au rythme où j'y vais, pas sûr que ça tienne...
La grimpée continue, assez monotone...
Après un moment, mon camarade m'informe qu'il est attaqué par l'intrus !!!
Aussitôt, je vire en direction des "évènements" et voit Gaev en plaine bagarre avec un appareil inconnu... un chasseur, apparemment... Je me rapproche alors que l'ennemi est sur les 6 de mon camarade... pas le temps de causer... de la DCA partout... les navires tirent comme des fous !!! Je suis loin de l'ennemi, mais je pique à fond de train, plus de 700 km/h au badin, et tire quand même une rafale de toutes mes armes, histoire de faire lâcher prise à l'intrus en distrayant son attention... et ça marche !!! Il lâche un peu prise... profitant de ce répit, et après quelques manoeuvres, mon camarade arrive à se glisser sur ses 6, et moi-même, après avoir cassé ma vitesse, je les suis... je vois le spit du copain se rapprocher de la cible et tirer... je m'approche moi-même de l'intrus, largement par dessous Gaev, et avoine aussi le Teuton... aussitôt, il se met à cracher une épaisse fumée noire, et se précipite en piqué vers la mer, 2500 m. plus bas... est-ce mes coups qui ont provoqué ce panache de fumée ??? Ceux de mon pote ??? je n'en sais rien, mais je suis le germain dans son piqué... j'informe en même temps mon ailier que je connais quelques ennuis moteur... j'ai dû trop forcer dans la montée tout à l'heure, ou piquer trop vite, je ne sais pas trop... enfin... je regarde l'avion de notre collègue d'en face (heureusement pour lui, il a pu s'extraire de la carcase fumante de son zinc, je crois) s'abîmer dans la rade, et vire en direction de ma base. Chemin faisant, j'essuis des tirs de DCA !!! DE NOTRE PROPRE DCA !!! Ces corniauds d'artilleurs vont m'aligner en essayant de descendre le malheureux gars au bout de son parachute !!! Quelle bande de crétins !!! Il va de toute façon finir la journée à la police militaire et partir faire des vacances forcées dans un camp de prisonniers au Canada... alors qu'ils lui foutent la paix, au pauvre type...
Et en plus, ces andouilles tirent juste : mon zinc commence à avoir des réactions bizarres... en vue de la base, j'actionne mes volets et mon train. Mais... bizarre... rien ne se passe... ces imbéciles heureux ont fusillé mon circuit hydraulique, probablement... ah là là... je vais encore aller aux vaches... c'est mon mécano qui va faire la gueule... enfin... faut bien se poser, non ???
Je dépasse donc la base en coupant mes gaz et me mettant en légère montée pour casser ma vitesse, puis je vire sur l'aile droite. Pour ne pas gêner mon collègue, je m'aligne (plus ou moins...) sur un taxiway, et fait une approche le plus plate possible. le contact avec le sol est rude et je vois mon avion glisser en direction des réservoirs de carburant bordant le parking !!! Nom de sort !!! C'est pas le moment de me laisser aller !!! Je veux quand même pas que ma brave maman reçoive un de ces télégrammes... j'écrase à fond le palonnier à droite et sens mon zinc qui dévie tout tout doucement dans cette direction... OUF !!!
Il s'arrête dans un crissement de tôle... à peine arrêté, j'ouvre la verrière, arrache mon masque à oxygène... bon sang... ce que c'est bon d'être vivant après un aussi mauvais atterrissage...
Et en plus on l'a descendu à deux !!! Que demande le peuple ???
Je m'extrais du cockpit, glisse négligemment la main dans la poche de ma veste, et en extais mon paquet de cigarettes... je l'allume et regarde mon pote se poser...
Une fois qu'il sera parqué, il sera temps d'aller se sustenter !!! Mais c'était chaud...
Cette mission était une adaptation sans waypoints de la mission "Combat dans la stratosphère", contée "à la Gaston".
Gaev et moi (Clostermann et Remlinger, si vous préférez...) sommes détachés à Scapa Flow...
On est là depuis quelques jours, et faut bien dire qu'il ne se passe pas grand-chose... en ce début 1944, les Teutons n'osent pas trop se pointer par ici.
Alors on passe le temps comme on peut...
12h20... le planton nous informe que la soupe est prête... on se prépare à partir au mess en s'envoyant une dernière vanne lorsque tout à coup, la sirène d'alarme se met à beugler comme c'est pas permis !!!
Pas le temps de discuter, faut foncer... on se précipite vers nos zincs... même que j'ai failli glisser sur l'aile en grimpant dessus !!! Ah là là... manque de souplesse, mézigues... enfin... je me cale dans mon siège, ajuste mon masque en vitesse pendant que mon brave mécano m'aide à boucler mon harnais. Du coin de l'oeil, j'aperçois la même scène à 20 mètres de moi avec l'avion de mon camarade...
je mets en route et n'attend même pas que mon moulin ait chauffé pour commencer à rouler vers la tête de la piste... il chauffera en chemin...
Tout en roulant, je demande des instructions au contrôle. Un zinc probablement allemand est signalé à très haute altitude. 12-13000 mètres d'après la station radar de la base navale...
Crénom... va encore falloir faire gaffe aux moteurs et ne pas les casser en grimpant !!! C'est pas du gâteau !!!
On décolle en quatrième vitesse... mon camarade m'a précédé dans la manoeuvre... je lui dis de faire un cercle et de se regrouper sur moi... tout va bien... on commence à grimper en cerclant très large au-dessus de la base... à l'altitude où il vole, ce sera difficile de repérer ce corniaud...
Arrivé à 2000 m., je réduis la puissance pour ménager mon moulin... faut dire que mon camarade a un peu de peine à me suivre et me demande de ralentir un peu. Il a raison : au rythme où j'y vais, pas sûr que ça tienne...
La grimpée continue, assez monotone...
Après un moment, mon camarade m'informe qu'il est attaqué par l'intrus !!!
Aussitôt, je vire en direction des "évènements" et voit Gaev en plaine bagarre avec un appareil inconnu... un chasseur, apparemment... Je me rapproche alors que l'ennemi est sur les 6 de mon camarade... pas le temps de causer... de la DCA partout... les navires tirent comme des fous !!! Je suis loin de l'ennemi, mais je pique à fond de train, plus de 700 km/h au badin, et tire quand même une rafale de toutes mes armes, histoire de faire lâcher prise à l'intrus en distrayant son attention... et ça marche !!! Il lâche un peu prise... profitant de ce répit, et après quelques manoeuvres, mon camarade arrive à se glisser sur ses 6, et moi-même, après avoir cassé ma vitesse, je les suis... je vois le spit du copain se rapprocher de la cible et tirer... je m'approche moi-même de l'intrus, largement par dessous Gaev, et avoine aussi le Teuton... aussitôt, il se met à cracher une épaisse fumée noire, et se précipite en piqué vers la mer, 2500 m. plus bas... est-ce mes coups qui ont provoqué ce panache de fumée ??? Ceux de mon pote ??? je n'en sais rien, mais je suis le germain dans son piqué... j'informe en même temps mon ailier que je connais quelques ennuis moteur... j'ai dû trop forcer dans la montée tout à l'heure, ou piquer trop vite, je ne sais pas trop... enfin... je regarde l'avion de notre collègue d'en face (heureusement pour lui, il a pu s'extraire de la carcase fumante de son zinc, je crois) s'abîmer dans la rade, et vire en direction de ma base. Chemin faisant, j'essuis des tirs de DCA !!! DE NOTRE PROPRE DCA !!! Ces corniauds d'artilleurs vont m'aligner en essayant de descendre le malheureux gars au bout de son parachute !!! Quelle bande de crétins !!! Il va de toute façon finir la journée à la police militaire et partir faire des vacances forcées dans un camp de prisonniers au Canada... alors qu'ils lui foutent la paix, au pauvre type...
Et en plus, ces andouilles tirent juste : mon zinc commence à avoir des réactions bizarres... en vue de la base, j'actionne mes volets et mon train. Mais... bizarre... rien ne se passe... ces imbéciles heureux ont fusillé mon circuit hydraulique, probablement... ah là là... je vais encore aller aux vaches... c'est mon mécano qui va faire la gueule... enfin... faut bien se poser, non ???
Je dépasse donc la base en coupant mes gaz et me mettant en légère montée pour casser ma vitesse, puis je vire sur l'aile droite. Pour ne pas gêner mon collègue, je m'aligne (plus ou moins...) sur un taxiway, et fait une approche le plus plate possible. le contact avec le sol est rude et je vois mon avion glisser en direction des réservoirs de carburant bordant le parking !!! Nom de sort !!! C'est pas le moment de me laisser aller !!! Je veux quand même pas que ma brave maman reçoive un de ces télégrammes... j'écrase à fond le palonnier à droite et sens mon zinc qui dévie tout tout doucement dans cette direction... OUF !!!
Il s'arrête dans un crissement de tôle... à peine arrêté, j'ouvre la verrière, arrache mon masque à oxygène... bon sang... ce que c'est bon d'être vivant après un aussi mauvais atterrissage...
Et en plus on l'a descendu à deux !!! Que demande le peuple ???
Je m'extrais du cockpit, glisse négligemment la main dans la poche de ma veste, et en extais mon paquet de cigarettes... je l'allume et regarde mon pote se poser...
Une fois qu'il sera parqué, il sera temps d'aller se sustenter !!! Mais c'était chaud...
Cette mission était une adaptation sans waypoints de la mission "Combat dans la stratosphère", contée "à la Gaston".
Lorsque le sage lui montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt
#4
Boarf... mon ailier en a plus fait que moi... c'est quand même lui qui se l'est pris sur le paletot en premier !!!
Lorsque le sage lui montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt
#7
affirmatif ce fut une belle mission....La première hoster par l'ami Gaston....quand je lui ai dit au téléphone "connection réussie"....j'ai cru que son cri m'avait arraché les tympans....et pis quand je l'ai vu plonger derrière le 109 me suis vraiment dit que Gaston avait peur de rien....me disais "tain y va s'arracher les ailes"..mais non ça a tenu..sacré spit..aurions-nous du prendre des P51??? <_< Bon, je sors
*NNGC1-Azdack
#8
Si tous les debriefing pour avoir autant de pouvoir que le tiens, ce serait un regale.
En le lisant je m'imaginait les images dans ma tete, je sais pas si tu cherchais a faire ca mais c'est reussi, chapeau, ca change un peu des posts gluants de ces derniers temps, c'est un vrai regale.Merci encore!
En le lisant je m'imaginait les images dans ma tete, je sais pas si tu cherchais a faire ca mais c'est reussi, chapeau, ca change un peu des posts gluants de ces derniers temps, c'est un vrai regale.Merci encore!
#9
Ben... peut-être que s'il était comme 4a, c'est parce que je l'ai fait "à chaud", en ayant l'esprit encore tout embrouillé par ce qui s'est passé...
Mais j'ai relu le chapitre correspondant du Grand Cirque... j'ai pas le talent de l'auteur, mais c'est un peu ça... à part que je me fais endommager par ma propre DCA navale !!! Faut croire que la mission est plutôt bien construite !!!
Mais j'ai relu le chapitre correspondant du Grand Cirque... j'ai pas le talent de l'auteur, mais c'est un peu ça... à part que je me fais endommager par ma propre DCA navale !!! Faut croire que la mission est plutôt bien construite !!!
Lorsque le sage lui montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt