Voici un petit texte fictif que j'ai ecris sous forme de lettre :
Ma chère Clotilde,
Quel bonheur de pouvoir enfin t’écrire, d’autant plus que j’ai une grande nouvelle à t’annoncer.
Te souviens- tu du temps où, enfant, je regardai comme fasciné les évolutions de Monsieur Duplantier et de ses amis à bord de leurs aéroplanes ? Tu as toujours été terrorisé à l’idée qu’un jour, moi aussi, je devienne l’un d’eux.
C’est aujourd’hui chose faite, ma mutation de mon régiment de cavalerie vers un escadron dit « de chasse » a été acceptée par l’Etat-major. Je vais enfin pouvoir rejoindre notre cousin Pierre-Jean qui a été incorporé il y a quelques semaines.
Ne dis rien à ma mère pour le moment, je ne veux pas l’inquiéter car je sais que pareille nouvelle ne manquerait pas de la perturber. Je sais que toi aussi, en lisant mes mots tu seras angoissé mais je pense sincèrement que l’on est plus en sécurité dans le ciel que partout ailleurs en ces temps troublés. La seule pensée qui m’effraie, c’est l’idée de voir la guerre d’en haut…quel spectacle macabre cela doit être tu ne penses pas ? J’ai déjà vu tellement d’horreur depuis mes débuts de soldat, j’espère que mon avenir de pilote me réserve des horizons autres que de voir les hommes se déchirer…
Ma formation devrait débuter d’ici peu, je vais surement devoir apprendre tout ce qui compose un aéroplane ainsi que de la technique de pilotage. Dans une lettre, Pierre-Jean m’as confié que bien que l’apprentissage était rude, il redoublerait d’efforts afin de faire honneur à notre famille et à notre Patrie. Je lui fais confiance, je sais qu’il est très doué. Je relis sans cesse sa lettre où il me raconte son premier envol à bord d’un aéroplane à deux ailes que l’on appelle « biplan », j’ai particulièrement aimé ses mots lorsqu’il m’a expliqué son excitation quand sa machine a pris de la vitesse, et le frisson qui l’as parcouru dans tout le corps lorsque qu’il s’est senti s’alléger, et pour la première fois, voler.
Afin de combler mon impatience, j’ai profité d’une permission pour parcourir les librairies de Paris dans le but de me documenter sur l’Aviation, mais je ne trouve guère de bouquins sur le sujet mis à part quelques nouvelles.
Comment se porte ta sœur ? Je regrette de ne pas avoir pu me joindre à son mariage, je suis sur qu’elle était très belle. Assure-lui que toutes mes pensées vont vers elle en ce moment de bonheur.
Je vous embrasse bien tendrement et j’espère pouvoir t’écrire prochainement en te racontant mes premiers pas de pilote.
Ton cousin,
René
J'espere que cela vous plaira, si c'est le cas, j'essaierai de faire une suite.
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Zuma
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