Apres le F15, le 787 !
Apres le F15, le 787 !
#1Apres la victoire du F15 sur le Rafale, c'est la Lot qui commande huit 787. Bon, fallait pas trop rever...
#2
Euh si on detaille tout les contrats civils on en as pour un moment, je penses que rester sur le militaire, c'est deja pas mal. 
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raoul volfoni
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#4
Sans compter le contrat des ravitos US pour EADS / Northrop
PARIS (AFP) - Le groupe européen d'aéronautique et de défense EADS a enfin scellé un accord avec Northrop Grumman (NYSE: NOC - actualité) pour tenter de ravir à Boeing (NYSE: BA - actualité) un contrat d'avions ravitailleurs destinés à l'armée américaine et accéder ainsi au juteux marché militaire des Etats-Unis.
"Notre association avec Northrop Grumman pour le programme du ravitailleur KC-30 est une étape significative dans notre stratégie de pénétration du marché américain de la défense", a souligné mercredi le président des activités d'EADS en Amérique du Nord, Ralph Crosby, cité dans un communiqué.
Ce contrat pour le remplacement d'une centaine de ravitailleurs vieillissants, qui devait revenir à Boeing, avait été suspendu l'an dernier en raison d'irrégularités dans le processus d'attribution. Depuis, le Pentagone a promis de lancer un nouvel appel d'offres.
EADS projetait depuis longtemps de s'allier au groupe de défense américain Northrop, pour essayer de ravir ce contrat de plusieurs milliards de dollars à leur rival Boeing. L'européen ne pouvait espérer rafler la mise sans être adossé à un constructeur national.
Mais l'annonce du partenariat, attendue au Salon du Bourget en juin 2005, avait finalement été remise à plus tard, sur fond de tensions transatlantiques.
Un rapport de la Chambre des représentants américaine, publié en mai, préconisait d'interdire au Pentagone de se fournir auprès d'EADS, et plus généralement "avec une entité étrangère ayant reçu une subvention d'un gouvernement membre de l'OMC" faisant l'objet d'un recours américain.
Une allusion directe au conflit en cours à l'OMC entre les Etats-Unis et l'Union européenne concernant les aides publiques remboursables dont bénéficie Airbus, filiale d'EADS et grande rivale de Boeing.
Depuis, l'affaire semble s'être tassée. Le Congrès américain a examiné le rapport, sans donner suite pour l'instant.
Une aubaine pour EADS, qui ne ménage pas ses efforts pour mettre un pied sur le premier marché militaire mondial.
Soucieux de ménager les sensibilités, l'européen a laissé la tête du consortium fraîchement conclu à son partenaire américain Northrop.
En amont, EADS a recruté un ancien général de l'armée de l'air américaine à la direction des ventes de ravitailleurs de sa filiale nord-américaine. Le président de celle-ci, M. Crosby, est quant à lui un ancien dirigeant de Northrop Grumman.
Le groupe s'est enfin engagé à assembler les ravitailleurs sur le territoire américain, s'il décroche le contrat. EADS a choisi la ville de Mobile, en Alabama (sud), pour y implanter son site, qui sera opérationnel début 2006.
