Cette manie aussi de considérer que si un frappadingue doit lancer des missiles pour une raison stupide ce sera forcément dans le camp d'en face... Et puis les ICBMs, ça ne se lance pas seul. En 1983 quand Stanislas Petrov a vu sur ses écrans le lancement d'un minuteman vers l'URSS, il l'a correctement interprété comme une fausse alarme et n'a pas transmis d'alerte.
Parce qu'il savait que si les US attaquaient ce serait massivement. Et à l'époque les relations entre les USA et l'URSS étaient très très tendues avec un nobrain à la maison blanche. Ils pensaient vraiment risquer de se prendre une attaque nucléaire surprise.
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Les moyens d'alerte missiles français sont limités mais en voie d'amélioration. La France est un des rares pays au spectre militaire à peu près complet (développant des technos dans tous les domaines), mais le budget (et ses restrictions monstrueuses ces dernières années) ne permet évidement pas d'être aussi exhaustif que les États-Unis. En particulier, les programmes militaires spatiaux étaient il y a quelques années réduits à une portion congrue avec le financement de démonstrateurs qui, une fois lancés, devenaient des outils opérationnel parce qu'il n'y avait pas de budget pour mettre en place le système "de série" (c'est le cas de SPIRALE, ESSAIM et ELISA). Les choses s'arrangent cependant.
Sur la dissuasion, cette dernière repose en partie sur le point d'interrogation sur le type de riposte selon l'agression (s'il y avait une graduation officiellement déclarée de la riposte , l'adversaire pourrait en profiter pour dimensionner son agression en connaissance de cause).
Sur les moyens d'interception, je ne résiste pas à au plaisir de ressortir la vieille vidéo propagande du space & missile defence command. Elle a le mérite de présenter tous les types de système (même si certains, comme la laser aéroporté, ont été abandonné par les américains).
