Dernier catapultage de F-14
#26
Booly, c'est vrai que j'avais oublié les liens étroits et capitalistiques qui liaient Dick Cheney et Boeing. Au niveau moral, politique et légal, c'est très limite en tant que Sécrétaire du Gouvernement US de prendre une décision militaire (obliger l'arrêt des chaines de Tomcat pour ne pas gêner le F-18) sous l'influence d'une entreprise dans laquelle on a ou a eu des intérêts (actions,...)
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre
#27
Doc> C'est plus que je n'avais pas connaissance de ce genre d'infos. Maintenant que tu le dis, c'est vrai que ça saute un peu aux yeux... (comme quoi on peut avoir les infos pour saisir un truc, et ne pas se rendre compte que le truc en question nous bouffe le nez tant il est évident )
Resistance is futile, you will be assimilated... and we have a plan! Hasta la vista, Baby!
#28
Existe aussi en version française, cf la répartition des missions en BosnieCertains accusaient ouvertement Chuck Horner, général USAF et grand ordonnateur du manège aérien, de donner le beau rôle à l'USAF.
#29
La situation était encore plus complexe en Bosnie puisque la France, agissant dans le strict cadre d'intervention fixé par l'OTAN, ne disposait pas de la même liste d'objectifs que les Etats-Unis. Pour faire court, les Américains avaient unilatéralement créer une liste d'objectifs interdits et/ou réservés aux seuls avions US. Comme la France est généralement isolée dans l'OTAN, cette décision était passée comme une lettre à la poste parmi les exécutifs de l'Organisation et les militaires devaient faire avec.Hood a écrit :Existe aussi en version française, cf la répartition des missions en Bosnie
Le résultat, c'est que la frappe de certains objectifs, potentiellement utile à un moment M, ne se réalisait pas car ils étaient sur la fameuse liste "US only". A cela s'ajoute une certaine confusion dans la création du "road book" quotidien, une coordination parfois défaillante des AWACS ou des ravitailleurs, la création de zones exclusives de survol, des altitudes-plancher curieuses et des accrocs dans la diffusion des "infos intelligentes".
Bref, les Américains ont simplement fait l'inverse de ce qu'on doit faire quand on exige un commandement intégré...
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Avatar : Andrew Bawidamann, SS Naughty, 2003 (recadrage)
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#30
ce que tu dis est exact Sergio (comme d'hab ) mais je parlais de l'attribution en interne des missions entre AdlA et Aeronavale, sachant que le correspondant de français vis à vis de l'OTAN était AdlA...
#31
Au temps pour moi, tu me l'apprends !Hood a écrit :je parlais de l'attribution en interne des missions entre AdlA et Aeronavale, sachant que le correspondant de français vis à vis de l'OTAN était AdlA...
Va falloir que je consulte quelques amis de l'aéronautique navale pour en savoir plus, tiens. Ca m'intéresse, cette histoire.
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