Chasse en Corée
Chasse en Corée
#1J'ai fait quelques missions avec les différents jets ( F80-F84-F86-F9F et le mig15 ) de la guerre de Corée et je trouve qu'il faut "vachement" s'accrocher pour faire face au mig15 lorsque l'on vole côté US.
Celui-ci grimpe comme une chévre en montage, laissant tout derrière lui.
Je savais que dans la réalité il conservera ce paramètre pour lui jusqu'a la fin, mais là je trouve que dans IL2, il y va fort !!!o_O
Les différents documents que j'ai, ne montre pas ( me semble-t-il) une telle différence.
Est-ce que j'ai tout faux ?
Quelqu'un a une explication qui ce tienne ?
Merci d''avance.
Celui-ci grimpe comme une chévre en montage, laissant tout derrière lui.
Je savais que dans la réalité il conservera ce paramètre pour lui jusqu'a la fin, mais là je trouve que dans IL2, il y va fort !!!o_O
Les différents documents que j'ai, ne montre pas ( me semble-t-il) une telle différence.
Est-ce que j'ai tout faux ?
Quelqu'un a une explication qui ce tienne ?
Merci d''avance.
#2
Déjà évoqué quelque part ici...
Le modèle de vol du MIG-15 est .......comment dire..............
Un peu " sur évalué" dirons nous
Le modèle de vol du MIG-15 est .......comment dire..............
Un peu " sur évalué" dirons nous
La grande leçon de l'histoire est que l'homme ne tire presque jamais de leçons de l'histoire.
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#3
Tu vols avec le Mod Histomod ou Check six ? sinon pour ce qui est du Mig 15 et bien tout dépend ce que tu lui mets en opposition.
Contre le meilleurs chasseur allié le F86 A et E Sabre, le Mig est large supérieur en taux de monté (allant jusqu'a 2 fois celui du sabre en altitude élevé) Par contre a basse et moyenne altitude la différence est moindre mais toujours a son avantage. Par contre avec un F86 F ça change tout, ce dernier peu le suivre sans problemes dans ses évolutions verticales il y a juste un très faible avantage pour le Mig.
Dans tous les cas :
- Le taux de roulis du Sabre est large supérieur au Mig (180°/Seconde)
- Un sabre vire plus sec (Surtout avec ses AF engagés)
- En piqué le sabre est supersonique pas le Mig
Le meilleurs moyen de dégagé d'un Mig 15 au cul :
- 1 / Split S
- 2 / Ciseaux
- 3 / Spirale descendante a 4G puis retournement avec AF déployés
Si le Mig est assez con pour suivre, il overshoot et se fait descendre Ou s'il est malin il n'insiste pas et reprend de l'altitude. Dans tous les cas le Sabre a sauvé son cul.
Contre tout le reste le Mig 15 est le roi incontesté sauf au radada. historiquement tous les Mig 15 qui ont été descendu par des F9F Panther, l'ont été a basse altitude parceque les pilotes peu expérimenté ont fait le jeu des appareils US en rentrant en dogfight.
Voilà si tu veux plus de précisions je ne peux que te conseiller le Livre du Major Frederick "Boots" Blesse No Guts No Glory.
Contre le meilleurs chasseur allié le F86 A et E Sabre, le Mig est large supérieur en taux de monté (allant jusqu'a 2 fois celui du sabre en altitude élevé) Par contre a basse et moyenne altitude la différence est moindre mais toujours a son avantage. Par contre avec un F86 F ça change tout, ce dernier peu le suivre sans problemes dans ses évolutions verticales il y a juste un très faible avantage pour le Mig.
Dans tous les cas :
- Le taux de roulis du Sabre est large supérieur au Mig (180°/Seconde)
- Un sabre vire plus sec (Surtout avec ses AF engagés)
- En piqué le sabre est supersonique pas le Mig
Le meilleurs moyen de dégagé d'un Mig 15 au cul :
- 1 / Split S
- 2 / Ciseaux
- 3 / Spirale descendante a 4G puis retournement avec AF déployés
Si le Mig est assez con pour suivre, il overshoot et se fait descendre Ou s'il est malin il n'insiste pas et reprend de l'altitude. Dans tous les cas le Sabre a sauvé son cul.
Contre tout le reste le Mig 15 est le roi incontesté sauf au radada. historiquement tous les Mig 15 qui ont été descendu par des F9F Panther, l'ont été a basse altitude parceque les pilotes peu expérimenté ont fait le jeu des appareils US en rentrant en dogfight.
Voilà si tu veux plus de précisions je ne peux que te conseiller le Livre du Major Frederick "Boots" Blesse No Guts No Glory.
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#5
Merci pour vos réponses.
Je vol en mod C6.
Effecivement, le F86 est bien le seul à tirer son épingle du jeu.
Je dois encore travailler pour bien maîtriser l'engin...
Je vol en mod C6.
Effecivement, le F86 est bien le seul à tirer son épingle du jeu.
Je dois encore travailler pour bien maîtriser l'engin...
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#6
J'avais en tête que les premiers Mig-15 abattus l'avaient été à haute altitude, un peu par chance, pas loin des PA US. Les Migs montaient pour intercepter les F9F qui couvraient la flotte, ceux-ci leur sont tombés dessus, et baoum. Faudrait que je retrouve la revue qui en parle, me semble que c'était un AJ.78FG_Gunter a écrit :Contre tout le reste le Mig 15 est le roi incontesté sauf au radada. historiquement tous les Mig 15 qui ont été descendu par des F9F Panther, l'ont été a basse altitude parceque les pilotes peu expérimenté ont fait le jeu des appareils US en rentrant en dogfight.
Edit: trouvé l'article sur Google, ce n'étaient pas les premiers Mig-15 abattus, mais des Panther de la VF-781 ont interceptés plusieurs Migs soviétiques qui venaient renifler l'USS Oriskany d'un peu trop près le 18 novembre 1952. L'interception s'est déroulée autour de 25.000 pieds. Deux des Migs ont été descendus, et un troisième comptabilisé comme sérieusement endommagé.
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#7
Attention pour l'époque 25.000 pieds c'est rien Les combats Sabre contre Mig étaient de l'ordre de 35 000 - 40 000 pieds voir plus
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#8
cela en fait des paires de chaussures
"les cons cela osent tout et c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait" M.AUDIARD
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no guts .....
#13merci pour le lien Gunter.78FG_Gunter a écrit :PS le lien pour No Guts No Glory : http://www.simhq.com/_air/PDF/NGNG.pdf
Fighter pilots make movies, bomber pilots make history
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http://histomodforum.forumactif.net/
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#15
Petit récit d'un pilote soviétique durant la guerre de Corée.
Citation de RIA Novosti
(Le récit du pilote de guerre soviétique Evgueni Pepeliaev)
Citation: C'était au début des années 1950, dans le ciel coréen, lorsque les pilotes soviétiques et américains sont devenus pour la première fois des adversaires.
"Dans le secret absolu nous avons été expédiés en Corée, pays en pleine guerre à l'époque, se souvient Evgueni Pepeliaev. - Nous nous sommes engagés dans les opérations le 1er avril 1951. Je commandais le 196e régiment de chasse.
A l'époque, les Américains contrôlaient entièrement le ciel. Même leurs bombardiers ne craignaient pas d'opérer de jour. Avant notre arrivée, les pilotes américains chassaient non seulement des véhicules sur les routes mais aussi les civils, Coréens et Chinois, en tirant sur eux. Deux mois après, nous avons mis un terme à leur supériorité. Leurs bombardiers ont arrêté de voler en plein jour. Les Américains se sont mis à équiper leurs unités par le très récent chasseur F-86 Sabre. Nous, on a volé sur des MiG-15.
Du point de vue des performances, les deux appareils étaient presque à égalité, mais chacun avait, évidemment, ses avantages. Le MiG-15 était supérieur dans le combat vertical, grâce à un plafond plus élevé. Le chasseur américain, grâce à une meilleure aérodynamique, était plus man�uvrable horizontalement. La différence de vitesses maximales était négligeable.
Le MiG-15 avait une supériorité écrasante en puissance de feu sur tout chasseur américain de l'époque. Le Sabre avait des armes très médiocres par rapport au MiG, mais son viseur automatique était sans égal.
Le MiG-15 dépassait aussi le chasseur américain en viabilité. Je me souviens que des pilotes se posaient en rentrant de missions avec une quarantaine de trous dans leurs appareils! A deux reprises, mon avion a été touché.
Les pilotes de mon régiment ont accompli près de 4.000 missions au total. A leur actif, 108 avions ennemis abattus. Nos pertes s'élevaient à 10 MiG. Quatre de mes pilotes sont morts, six ont réussi à s'éjecter. Autrement dit, mon 196e régiment, dans les combats aériens avec l'US Air Force, avait un score de victoires de 1 à 10 en notre faveur.
D'ordinaire, entre douze et trente-cinq chasseurs soviétiques prenaient part aux combats aériens contre des Sabres. Les Américains tenaient à rétablir leur supériorité aérienne. Mais, réagissant douloureusement aux pertes, ils abandonnaient souvent le combat.
Mon carnet contient des notes sur 108 missions et 39 combats aériens. Au total, j'ai abattu 23 avions. A leur nombre, deux F-94 Starfire, un F-80 Shooting Star, un F-84 Thunderjet, et le reste c'étaient des F-86 Sabre. Tous ces avions appartenaient à l'US Air Force.
Tout pilote de guerre garde en règle générale dans sa mémoire les combats où il a failli être abattu lui-même. Un combat se déroule à des vitesses très élevées et avec des surcharges colossales, les pilotes en souffrent de troubles de la vue et perdent connaissance. C'est une fois au sol qu'on se souvient de certains épisodes d'un duel aérien.
C'était un matin de juillet 1951. Huit avions de reconnaissance F-94 regagnaient leur aérodrome en deux quatre, à une altitude de 8.000 mètres. Nous nous avons décollé et, d'emblée, après un virage de combat, nous avons engagé un rapprochement. Je les ai rattrapés 4 minutes après l'envol, prenant la décision d'attaquer avec un groupe de quatre avions sous mes ordres les quatre F-94 de derrière. Au commandant de la deuxième escadrille, j'ai donné l'ordre d'attaquer les quatre de devant. J'ai bien vu mes obus atteindre le ventre d'un F-94, des fragments de son revêtement se détacher l'un après l'autre dans les explosions. Un autre F-94 qui volait sur ma gauche, est entré dans une spirale profonde. Je l'ai poursuivi. Je me souviens très bien qu'en spirale, à une distance de 100 mètres ou même légèrement plus, je lui ai envoyé une rafale moyenne, de manière à arracher son empennage de queue. A pleine vitesse, je suis entré dans des débris. Heureusement que j'ai baissé la tête, ils ne m'ont pas touché.
A titre de preuve de nos victoires, on amenait sur l'aérodrome des éléments des avions que nous abattions. Cet empennage d'un F-94 a été lui aussi déposé.
Je me rappelle avoir abattu le 6 octobre 1951 un Sabre qui a dû par la suite se poser d'urgence sur le territoire de la Corée du Nord. J'ai pratiqué une man�uvre de diversion que j'avais bien élaborée en temps de paix. Elle m'a toujours réussi. En cap de collision, je montrais à l'adversaire que j'engageais un virage de combat ascensionnel à gauche, mais en réalité je partais à droite. Ainsi, après un virage, un F-86 s'est retrouvé en face de moi, à une distance de 80 à 100 mètres. Après ma man�uvre, j'ai vu le Sabre dans mon collimateur. J'ai envoyé une rafale dans sa direction. J'ai vu tout de suite un de mes obus toucher l'avion derrière la verrière de la cabine. L'avion est tombé mais le pilote a su le poser sur une rive. Ce Sabre a été conduit sur notre aérodrome d'où il a été envoyé à Moscou. Mes pilotes et moi nous avons pu monter dans sa cabine qui était restée intacte.
Ce Sabre nous a rendu un grand service. Les Américains avaient des combinaisons pressurisées qui leur permettaient de supporter bien plus facilement les surcharges et d'être moins fatigués. A l'époque, nous n'avions pas encore de tels vêtements, par contre, ceux des trophées ne manquaient déjà pas. Mais nous n'avions pas le régulateur de pression qui était resté dans l'avion abattu.
"Mon" Sabre possédait un horizon gyroscopique parfait. Les MiG étaient à l'époque équipés d'un mauvais appareil. Au pilote, il ne permettait pas de faire une bande de plus de 40°. On avait en effet du mal à s'orienter, en faisant de gros angles de montée et de descente.
Quant à nos ingénieurs, ce Sabre leur a fourni matière à réflexion. Sur le MiG-17, on avait déjà un horizon gyroscopique normal et un bon viseur. L'étude du moteur du Sabre a été aussi d'une grande utilité.
Le colonel Evgueni Pepeliaev, Héros de l'Union soviétique, 89 ans, vit à Moscou. Il est connu comme l'auteur d'un livre à succès, "Les Mig contre les Sabres", sur la guerre aérienne en Corée (1950-1953).
Propos recueillis par Iouri Ploutenko.
Citation de RIA Novosti
(Le récit du pilote de guerre soviétique Evgueni Pepeliaev)
Citation: C'était au début des années 1950, dans le ciel coréen, lorsque les pilotes soviétiques et américains sont devenus pour la première fois des adversaires.
"Dans le secret absolu nous avons été expédiés en Corée, pays en pleine guerre à l'époque, se souvient Evgueni Pepeliaev. - Nous nous sommes engagés dans les opérations le 1er avril 1951. Je commandais le 196e régiment de chasse.
A l'époque, les Américains contrôlaient entièrement le ciel. Même leurs bombardiers ne craignaient pas d'opérer de jour. Avant notre arrivée, les pilotes américains chassaient non seulement des véhicules sur les routes mais aussi les civils, Coréens et Chinois, en tirant sur eux. Deux mois après, nous avons mis un terme à leur supériorité. Leurs bombardiers ont arrêté de voler en plein jour. Les Américains se sont mis à équiper leurs unités par le très récent chasseur F-86 Sabre. Nous, on a volé sur des MiG-15.
Du point de vue des performances, les deux appareils étaient presque à égalité, mais chacun avait, évidemment, ses avantages. Le MiG-15 était supérieur dans le combat vertical, grâce à un plafond plus élevé. Le chasseur américain, grâce à une meilleure aérodynamique, était plus man�uvrable horizontalement. La différence de vitesses maximales était négligeable.
Le MiG-15 avait une supériorité écrasante en puissance de feu sur tout chasseur américain de l'époque. Le Sabre avait des armes très médiocres par rapport au MiG, mais son viseur automatique était sans égal.
Le MiG-15 dépassait aussi le chasseur américain en viabilité. Je me souviens que des pilotes se posaient en rentrant de missions avec une quarantaine de trous dans leurs appareils! A deux reprises, mon avion a été touché.
Les pilotes de mon régiment ont accompli près de 4.000 missions au total. A leur actif, 108 avions ennemis abattus. Nos pertes s'élevaient à 10 MiG. Quatre de mes pilotes sont morts, six ont réussi à s'éjecter. Autrement dit, mon 196e régiment, dans les combats aériens avec l'US Air Force, avait un score de victoires de 1 à 10 en notre faveur.
D'ordinaire, entre douze et trente-cinq chasseurs soviétiques prenaient part aux combats aériens contre des Sabres. Les Américains tenaient à rétablir leur supériorité aérienne. Mais, réagissant douloureusement aux pertes, ils abandonnaient souvent le combat.
Mon carnet contient des notes sur 108 missions et 39 combats aériens. Au total, j'ai abattu 23 avions. A leur nombre, deux F-94 Starfire, un F-80 Shooting Star, un F-84 Thunderjet, et le reste c'étaient des F-86 Sabre. Tous ces avions appartenaient à l'US Air Force.
Tout pilote de guerre garde en règle générale dans sa mémoire les combats où il a failli être abattu lui-même. Un combat se déroule à des vitesses très élevées et avec des surcharges colossales, les pilotes en souffrent de troubles de la vue et perdent connaissance. C'est une fois au sol qu'on se souvient de certains épisodes d'un duel aérien.
C'était un matin de juillet 1951. Huit avions de reconnaissance F-94 regagnaient leur aérodrome en deux quatre, à une altitude de 8.000 mètres. Nous nous avons décollé et, d'emblée, après un virage de combat, nous avons engagé un rapprochement. Je les ai rattrapés 4 minutes après l'envol, prenant la décision d'attaquer avec un groupe de quatre avions sous mes ordres les quatre F-94 de derrière. Au commandant de la deuxième escadrille, j'ai donné l'ordre d'attaquer les quatre de devant. J'ai bien vu mes obus atteindre le ventre d'un F-94, des fragments de son revêtement se détacher l'un après l'autre dans les explosions. Un autre F-94 qui volait sur ma gauche, est entré dans une spirale profonde. Je l'ai poursuivi. Je me souviens très bien qu'en spirale, à une distance de 100 mètres ou même légèrement plus, je lui ai envoyé une rafale moyenne, de manière à arracher son empennage de queue. A pleine vitesse, je suis entré dans des débris. Heureusement que j'ai baissé la tête, ils ne m'ont pas touché.
A titre de preuve de nos victoires, on amenait sur l'aérodrome des éléments des avions que nous abattions. Cet empennage d'un F-94 a été lui aussi déposé.
Je me rappelle avoir abattu le 6 octobre 1951 un Sabre qui a dû par la suite se poser d'urgence sur le territoire de la Corée du Nord. J'ai pratiqué une man�uvre de diversion que j'avais bien élaborée en temps de paix. Elle m'a toujours réussi. En cap de collision, je montrais à l'adversaire que j'engageais un virage de combat ascensionnel à gauche, mais en réalité je partais à droite. Ainsi, après un virage, un F-86 s'est retrouvé en face de moi, à une distance de 80 à 100 mètres. Après ma man�uvre, j'ai vu le Sabre dans mon collimateur. J'ai envoyé une rafale dans sa direction. J'ai vu tout de suite un de mes obus toucher l'avion derrière la verrière de la cabine. L'avion est tombé mais le pilote a su le poser sur une rive. Ce Sabre a été conduit sur notre aérodrome d'où il a été envoyé à Moscou. Mes pilotes et moi nous avons pu monter dans sa cabine qui était restée intacte.
Ce Sabre nous a rendu un grand service. Les Américains avaient des combinaisons pressurisées qui leur permettaient de supporter bien plus facilement les surcharges et d'être moins fatigués. A l'époque, nous n'avions pas encore de tels vêtements, par contre, ceux des trophées ne manquaient déjà pas. Mais nous n'avions pas le régulateur de pression qui était resté dans l'avion abattu.
"Mon" Sabre possédait un horizon gyroscopique parfait. Les MiG étaient à l'époque équipés d'un mauvais appareil. Au pilote, il ne permettait pas de faire une bande de plus de 40°. On avait en effet du mal à s'orienter, en faisant de gros angles de montée et de descente.
Quant à nos ingénieurs, ce Sabre leur a fourni matière à réflexion. Sur le MiG-17, on avait déjà un horizon gyroscopique normal et un bon viseur. L'étude du moteur du Sabre a été aussi d'une grande utilité.
Le colonel Evgueni Pepeliaev, Héros de l'Union soviétique, 89 ans, vit à Moscou. Il est connu comme l'auteur d'un livre à succès, "Les Mig contre les Sabres", sur la guerre aérienne en Corée (1950-1953).
Propos recueillis par Iouri Ploutenko.
Escadre de combat DCS Cold War
https://discord.gg/f7VgApBqHT
Config: Rog strix b550-f gaming/Nvidia 3080Ti/AMD Ryzen 7 5850X3DX/2X16GB RAM 3200Mhz/Alim Corsair HX1000W/2X1T Samsung 870 Evo/nvme Samsung 980 1T/Hotas Warthog/Palo Saitek Pro Flight Rudder/Quest 2
Jeux du moment: DCS/MFS/Helldiver 2/Squad/Squad 44/U-Boat/HOI4
Bêta testeur RedWings FS2020
https://redwing-copter.com/
https://discord.gg/f7VgApBqHT
Config: Rog strix b550-f gaming/Nvidia 3080Ti/AMD Ryzen 7 5850X3DX/2X16GB RAM 3200Mhz/Alim Corsair HX1000W/2X1T Samsung 870 Evo/nvme Samsung 980 1T/Hotas Warthog/Palo Saitek Pro Flight Rudder/Quest 2
Jeux du moment: DCS/MFS/Helldiver 2/Squad/Squad 44/U-Boat/HOI4
Bêta testeur RedWings FS2020
https://redwing-copter.com/
#16
Merci pour tout ce récit !
J'ai aussi lu que les américains préférés au début où le F86 à été envoyé en Corée, voler vers Mach 0,62 et entre 8000 et 10000m de sorte que les assaillant arrivant au dessus soient visible à des kilomètres.
Le premier combat a failli couter chère aux pilotes de Sabre qui ont repéré des MiG arrivant par le bas et montant vers eux (sa aurait été l'inverse ils auraient été mal)
Après les pilote de Sabre arrivèrent généralement vers Mach 0,82 ou Mach 0,86 et opérerent en 4 flight de 4 en formation de finger tip.
Vala my two cents !
J'ai aussi lu que les américains préférés au début où le F86 à été envoyé en Corée, voler vers Mach 0,62 et entre 8000 et 10000m de sorte que les assaillant arrivant au dessus soient visible à des kilomètres.
Le premier combat a failli couter chère aux pilotes de Sabre qui ont repéré des MiG arrivant par le bas et montant vers eux (sa aurait été l'inverse ils auraient été mal)
Après les pilote de Sabre arrivèrent généralement vers Mach 0,82 ou Mach 0,86 et opérerent en 4 flight de 4 en formation de finger tip.
Vala my two cents !
PC : Sapphire R9 290X Tri-X , Core i5 4670K @ 4,4Ghz, MSI Z87-G45 Gaming, Kit Corsair 2x4Go Veangence LP 1600Mhz Cas 9 , SSD Samsung 840 120Go / Caviar Blue 1To , boitier NZXT Switch 810, Alimentation Corsair TX850w, Windows 10 64bits
PC² : R7 250X, AMD FX8320 @ 3,5Ghz, Asus Sabertooth 990FX, Kit G.Skill 2x4Go Pi 2200Mhz Cas 6, SSD Crucial M4 128Go / Caviar Blue 500Go, Boîtier Antec Three Hundred, Alimentation Seasonic M12-II 500watts, Windows Seven Ultimate 64bits
PC² : R7 250X, AMD FX8320 @ 3,5Ghz, Asus Sabertooth 990FX, Kit G.Skill 2x4Go Pi 2200Mhz Cas 6, SSD Crucial M4 128Go / Caviar Blue 500Go, Boîtier Antec Three Hundred, Alimentation Seasonic M12-II 500watts, Windows Seven Ultimate 64bits