Et là, c'est le drame ...
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Topic author - Jeune Pilote
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Et là, c'est le drame ...
#1http://www.usatoday.com/news/military/2 ... ones_N.htm
En résumé : l'année prochaine, pour la première fois l'USAF entrainera plus d'opérateur de drone que de pilote de chasse
En résumé : l'année prochaine, pour la première fois l'USAF entrainera plus d'opérateur de drone que de pilote de chasse
Chat collé au plafond, tires le manche à fond !
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#3
Mais non c est génial le drone, le pilote commande son raptor en afghanistan depuis une base des états - unis et il rentre à domicile comme un simple employé.Don Diego 2000 a écrit :http://www.usatoday.com/news/military/2 ... ones_N.htm
En résumé : l'année prochaine, pour la première fois l'USAF entrainera plus d'opérateur de drone que de pilote de chasse
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#6
Ca a été ma réaction au premier abord. Mais l'histoire de l'aviation en a connu, des ères finalement révolues un jour ou l'autre. Qu'on pût mourir en pleine nuit d'un missile qu'on n'a pas vu venir perturba pas mal de monde aux début du BVR...Kerdougan a écrit :Mouais enfin ca sent le début d'une ére et le début de la fin d'une autre, aïe quand même
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#7
ca ne me choque pas , j'aime les avions pour ce qu'ils sont . Prendre le risque de perdres des hommes quand cela peut etre evité à moindre frais est une logique qui va dans le mauvais sens . Certe le panache du pilote est attrayant mais n'oublions pas que l'on parle plus de systeme d'armes qu'autres choses .
#8
Au surplus, j'ajouterai que les drones ne se contentent pas de remplacer le vecteur piloté. Dans pas mal de cas, ils se permettent des choses auxquelles on réfléchit à deux fois avant de les confier à un équipage humain.
Le risque de perdre du matériel en temps de guerre est évidemment assumé. Mais humainement et politiquement, la perte (décès, disparition ou capture) de personnels est autrement pénible que la perte d'un Predator...
Le risque de perdre du matériel en temps de guerre est évidemment assumé. Mais humainement et politiquement, la perte (décès, disparition ou capture) de personnels est autrement pénible que la perte d'un Predator...
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#9
mouais, enfin il semblerait qu'embaucher peinard le matin à 8h au coeur du middle west, de boire son café à la machine avec les collègues puis de dégommer quelques talibans avec son prédator avant de passer chercher ses enfants à l'école pose quelques pb psychologiques aux pilotes de drones américains...warbird2000 a écrit :Mais non c est génial le drone, le pilote commande son raptor en afghanistan depuis une base des états - unis et il rentre à domicile comme un simple employé.
étonnant, non ?
Malheureusement, j'ai peur que la dématérialisation de la mort posent moins de problèmes aux générations qui ont grandi avec counter strike ou serious sam...
my 2 cents...
fanch (très fort en psychologie de comptoir ce soir !)
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#11
C était du second degré de ma part mais certains dirigeants y verront des avantages. Déployer quelqu un sur un front exterieur coute cher et il y a le risque de fatigue lié au voyage.fanch a écrit :mouais, enfin il semblerait qu'embaucher peinard le matin à 8h au coeur du middle west, de boire son café à la machine avec les collègues puis de dégommer quelques talibans avec son prédator avant de passer chercher ses enfants à l'école pose quelques pb psychologiques aux pilotes de drones américains...
étonnant, non ?
Malheureusement, j'ai peur que la dématérialisation de la mort posent moins de problèmes aux générations qui ont grandi avec counter strike ou serious sam...
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#12
En même temps, quand il faut déjà envoyer du personnel pour entretenir les drones, du personnel pour entretenir les moyens de communication, du personnel pour les armements, et enfin tout le personnel qui va autour pour que cette équipe puisse tourner, je crois qu'on n'est plus à envoyer le pilote près.
#13
d'ailleurs au bourget cette année première démonstration en auto d'un drone d'hélico en public. lu dans l'air et cosmos spécial bourget, le camcopter a eu son autorisation récemment par la dgac.
#14
Oui je l'ai lu dans le hors série Aviation 2009 de sciences et vie .jojo a écrit :Intéressant ça, tu as des liens ou des sources à citer:detective
Autre chose à laquelle je n'avais pas pensée, il semblerait que lorsque les opérateurs de drones délivrent de l'armement, les différents moyens de guidage et cameras des drones permettent de constater de manière très crue les résultats de l'explosion, d'où encore plus de difficulté à refaire le lien avec l'environnement de bureau où ils se trouvent.
fanch
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#15
Attention un équipage de reaper c est deux personnes et les missions de reaper sont rtrès longues. L autonomie de ce truc est de 5900 km pour une vitesse de pointe de 480 km/h ( source air international ) et selon la raf, une mission typique dure 10 à 12 heures avec des pointes de 17 heureseutoposWildcat a écrit :En même temps, quand il faut déjà envoyer du personnel pour entretenir les drones, du personnel pour entretenir les moyens de communication, du personnel pour les armements, et enfin tout le personnel qui va autour pour que cette équipe puisse tourner, je crois qu'on n'est plus à envoyer le pilote près.
Et comme l objectif est une permanence de 24 heures ,cela consomme donc pas mal d équipages
Question personnel sur place, 20 personnes suffisent pour les deux REapers de la RAF à kandahar
Ceci dit les drones question persistance ne sont pas non plus la panacée, le squadron de la RAF qui a commencé en octobre 2007 en afghanistan n a pas sut voler quarante jours à cause du mauvais temps
http://www.raf.mod.uk/news/archive.cfm? ... 83271791B0
http://www.youtube.com/watch?v=t36HpU1fSz8
#16
Avant qu'il n'arrive à son but, il a près de 36 heures de vol quand même...Warlordimi a écrit :A quand un hacker qui prend le contrôle d'un Predator pour aller faire un carnage sur son école?
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre
#17
Leur envoyer une JDAM à travers les nuages depuis un vecteur piloté ne favorise pas spécialement le contact humain ni les échanges culturels avec les civilisations méconnues. Tout juste un transfert de technologies en mode très dégradé. Doit-on pour autant restaurer le glaive et le pilum effectivement moins axés "jeu vidéo"?fanch a écrit :mouais, enfin il semblerait qu'embaucher peinard le matin à 8h au coeur du middle west, de boire son café à la machine avec les collègues puis de dégommer quelques talibans avec son prédator avant de passer chercher ses enfants à l'école pose quelques pb psychologiques aux pilotes de drones américains...
#18
Les predators font plutôt usage de Hellfire et de GBU-12 (guidage laser), volant donc pas forcément si haut que ça et avec des zooms très performants, j'imagine qu'ils doivent voir quelques détails.
Maintenant est-ce qu'ils préfereraient le confort "douillet" d'une FOB et le "bonheur" des patrouilles en HUMVEE sur des axes routiers piégés d'IED?
Mais là on risque vite de glisser hors charte.
Maintenant est-ce qu'ils préfereraient le confort "douillet" d'une FOB et le "bonheur" des patrouilles en HUMVEE sur des axes routiers piégés d'IED?
Mais là on risque vite de glisser hors charte.
#19
Je capte absolument pas??
C'est quoi le problème?? O__O
Que les opérateurs soient aux USA ou qu'ils soient à Kandahar ou Bagram ne change quasiment rien.
Un pilote doit toujours jongler entre 2 mondes, celui de la guerre quand il est en vol pendant 6heures et le retour sur terre ou il peut prendre un café bien chaud, prendre une douche et dormir sur une couchette dans un milieu quasi pacifié voir totalement pacifié quand il s'agit des opérateurs de drones basé aux USA.
Le troufion (pas péjoratif, ne me tapez pas dessus SVP^^) de base quand à lui doit se taper des missions de plusieurs jour voir plusieurs semaines, sans pause au plus proche de l'action.
Déjà Closterman en parle dans le Grand cirque et je suis sûr que bien avant lui des pilotes ont fait part de ce problème de double réalité.
Pilote/opérateur et soldat ne vivent pas la guerre de la même façon, et ils subissent des stress différents à cause de rythmes différents, d'apréhensions différentes, je ne pense donc pas qu'on puisse avoir des préférences.
C'est quoi le problème?? O__O
Que les opérateurs soient aux USA ou qu'ils soient à Kandahar ou Bagram ne change quasiment rien.
Un pilote doit toujours jongler entre 2 mondes, celui de la guerre quand il est en vol pendant 6heures et le retour sur terre ou il peut prendre un café bien chaud, prendre une douche et dormir sur une couchette dans un milieu quasi pacifié voir totalement pacifié quand il s'agit des opérateurs de drones basé aux USA.
Le troufion (pas péjoratif, ne me tapez pas dessus SVP^^) de base quand à lui doit se taper des missions de plusieurs jour voir plusieurs semaines, sans pause au plus proche de l'action.
Déjà Closterman en parle dans le Grand cirque et je suis sûr que bien avant lui des pilotes ont fait part de ce problème de double réalité.
Pilote/opérateur et soldat ne vivent pas la guerre de la même façon, et ils subissent des stress différents à cause de rythmes différents, d'apréhensions différentes, je ne pense donc pas qu'on puisse avoir des préférences.
Quand les andouilles voleront, je serais chef d'escadrille.
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#20
Hors charte, je ne sais pas, ça dépend de la tournure que ça prendra.
Toujours est-il qu'on est sur un site orienté vers l'aviation militaire. A ce titre, il faut être conscient que le rôle des forces armées est de faire mal à l'ennemi tout en évitant au maximum que l'ennemi leur fasse mal. C'est là la principale motivation qui conduit les militaires à s'intéresser aux drones.
Les problèmes humanistes sur la prise de conscience de la valeur de la vie humaine appliqués à la chose militaire, c'est souvent du "prêt à penser" mal ficelé (je ne dis pas ça pour toi, Fanch). Tout personnel appelé à appliquer des feux doit, au préalable, être sélectionné selon des critères stricts d'équilibre physique, mental et de motivation. Et formé non seulement sur les côtés techniques de la chose, mais aussi sur les aspects juridiques et éthiques. Dans le cas contraire, on n'a pas affaire à un soldat mais à un cow boy. Je doute fort que les opérateurs de drones n'aient pas conscience de ce qu'ils font quand ils appliquent des feux, d'autant qu'ils ne voient pas leur cible moins bien que s'ils étaient dans un avion ou un hélico. Ils la voient en tout cas mieux que le chassou qui fait du CAS JDAM en aveugle, comme dit plus haut.
Pendant la seconde guerre mondiale, il est avéré qu'un pourcentage considérable de GIs tiraient sans chercher à toucher, même quand la cible (humaine) était visible (ce qui exclut des comptes les tirs de suppression pour "faire baisser la tête" à l'ennemi). On peut se réjouir de cela en se disant que les p'tits gars ont bien assimilé le cinquième commandement du décalogue. Mais un état major responsables aura plutôt à coeur d'accroître la sinistralité de ses feux en minimisant les risques. Que les opérateurs de drones aient un sentiment de malaise après avoir appliqué des feux et observé leurs conséquences, ça les classe parmi les types normaux qui ont bien compris ce qu'ils font. Si ce sentiment est insupportable, le marché de l'emploi comporte des offres où ce genre de désagrément est exclu.
Toujours est-il qu'on est sur un site orienté vers l'aviation militaire. A ce titre, il faut être conscient que le rôle des forces armées est de faire mal à l'ennemi tout en évitant au maximum que l'ennemi leur fasse mal. C'est là la principale motivation qui conduit les militaires à s'intéresser aux drones.
Les problèmes humanistes sur la prise de conscience de la valeur de la vie humaine appliqués à la chose militaire, c'est souvent du "prêt à penser" mal ficelé (je ne dis pas ça pour toi, Fanch). Tout personnel appelé à appliquer des feux doit, au préalable, être sélectionné selon des critères stricts d'équilibre physique, mental et de motivation. Et formé non seulement sur les côtés techniques de la chose, mais aussi sur les aspects juridiques et éthiques. Dans le cas contraire, on n'a pas affaire à un soldat mais à un cow boy. Je doute fort que les opérateurs de drones n'aient pas conscience de ce qu'ils font quand ils appliquent des feux, d'autant qu'ils ne voient pas leur cible moins bien que s'ils étaient dans un avion ou un hélico. Ils la voient en tout cas mieux que le chassou qui fait du CAS JDAM en aveugle, comme dit plus haut.
Pendant la seconde guerre mondiale, il est avéré qu'un pourcentage considérable de GIs tiraient sans chercher à toucher, même quand la cible (humaine) était visible (ce qui exclut des comptes les tirs de suppression pour "faire baisser la tête" à l'ennemi). On peut se réjouir de cela en se disant que les p'tits gars ont bien assimilé le cinquième commandement du décalogue. Mais un état major responsables aura plutôt à coeur d'accroître la sinistralité de ses feux en minimisant les risques. Que les opérateurs de drones aient un sentiment de malaise après avoir appliqué des feux et observé leurs conséquences, ça les classe parmi les types normaux qui ont bien compris ce qu'ils font. Si ce sentiment est insupportable, le marché de l'emploi comporte des offres où ce genre de désagrément est exclu.
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#21
petite question qui me vient en tête :
Par quel moyen le pilote contrôle le drone ? liaison satellite ?
Si c'est le cas est ce qu'il existe un moyen de brouillage de cette communication ?
Par quel moyen le pilote contrôle le drone ? liaison satellite ?
Si c'est le cas est ce qu'il existe un moyen de brouillage de cette communication ?
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#22
Ce à quoi s'ajoutent les types pour garder le périmètre, la blanchisserie, la bouffe, et toute la logistique pour amener le matériel, les personnes et le ravitaillement régulier à des milliers de kilomètres. Au total, même pour un drone, ça va faire beaucoup de monde, au-delà du nombre qui soutient très directement le déploiement des appareils sur place, c'est-à-dire la vingtaine dont tu parles. C'est pour cette raison que, vraiment, envoyer 5 ou 6 pilotes en plus, c'est un détail. En soi, que les pilotes puissent piloter leurs drones depuis le territoire nationale, ça n'a un impact financier réellement que tout à fait mineur.warbird2000 a écrit : Question personnel sur place, 20 personnes suffisent pour les deux REapers de la RAF à kandahar
C'est toute la clef du déploiement des drones en nombre. D'une part, il faut un réseau de communications solide, c'est-à-dire fiable et offrant d'énormes débits sécurisés, et d'autre part on peut se demander quelle serait l'emploi de ces appareils face à un adversaire bien équipé (lire: capable de brouiller des communications à large échelle).Merbull a écrit :Si c'est le cas est ce qu'il existe un moyen de brouillage de cette communication ?
En tous les cas, la force aérienne aujourd'hui la plus impliquée dans l'utilisation des drones télé-opérés -- l'USAF -- semble pour le moment ne privilégier leur emploi que dans des conflits limités, là où le risque de voir l'activité du drone contrée par un brouillage sévère de l'ennemi est a priori faible.
C'est aussi pour cette raison qu'on travaille à faire acquérir une plus grande autonomie aux drones qui seraient utilisés pour frapper un ennemi bien équipé.
#23
Pour l'instant je m'emeut pas encore. Il y a à peine plus de personnes formées sur Predator que sur jet selon l'article, sur l'année en question. Ce n'est pas (encore) un arrêt brutal de l'aviation telle qu'on la connait. Peut être l'années suivante, le ratio sera encore différent, peut être en faveur des pilotes?
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#24
J admet que l économie uniquement sur les pilotes est mineurse mais je voulais faire simplement remarquer que faire voler des drones 24 H/ 24 H necessite quand même pas mal de pilotes.Ce à quoi s'ajoutent les types pour garder le périmètre, la blanchisserie, la bouffe, et toute la logistique pour amener le matériel, les personnes et le ravitaillement régulier à des milliers de kilomètres. Au total, même pour un drone, ça va faire beaucoup de monde, au-delà du nombre qui soutient très directement le déploiement des appareils sur place, c'est-à-dire la vingtaine dont tu parles. C'est pour cette raison que, vraiment, envoyer 5 ou 6 pilotes en plus, c'est un détail. En soi, que les pilotes puissent piloter leurs drones depuis le territoire nationale, ça n'a un impact financier réellement que tout à fait mineur.
A kandahar il n y a pas que les anglais et si j ai mis ces chiffres c est parce que l économié en déploiement de personnel me semble quand même significative . Je n ai plus les chiffres sous la main mais le déploiement d une unité de tornado ou de harrier nécessitait de l ordre dé 200 Personnes .
Dans l article en question , la RAF préférait garder ses jaguars car cet avion nécessitait deux fois moins de personnel pour le déploiement. Preuve que c est un argument qui est pris en compte pour une force aérienne.
Autre argument aussi vers la fin du vietnam, on ne comptait plus le nombre de pilote de B-52 qui se faisaient porter malade ou prétextait les problèmes techniques pour ne pas accomplir la mission. Je ne pense pas que touts étaient des objecteurs de conscience. Oui un B-52 n est pas un drone mais ce problème touchait pas mal de services à la fin de la guerre
Si le pilote reste aux états -unis , cela pose pas tout ces problèmes
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Topic author - Jeune Pilote
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#25
Sans parler même de tout ça, je ne sais pas quel avion remplace le Predator, mais le coût horaire doit être sacrément moindre (par exemple une heure de Mirage 2000 se chiffre en dizaine de millier d'euros, il me semble). On supprime également la formation ultra couteuse d'un pilote pour la remplacer par celle d'un opérateur qu'à pas besoin de voler 200h par an sur un jet pour maintenir son niveau ...
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