Recrutement sous officier: Bac, de préférence scientifique
Avancement: à un rythme normal de sous-officier, la spécialié est peu nombreuse (118 au dernier recensement) et donc il n'y a pas de frein de ce côté là (si ce n'est d'être bon dans son métier)
Rénumération: ben, liée aux grades et aux qualifications de sous-officier, mais trèèèèèès loin d'une rémunération pour ce métier dans le civil...
A l'issue du CAM à Rochefort (classes militaires), direction Salon de Provence pour un stage ATPL théorique (partiel), puis direction l'EPAA de Cognac pour un tronc commun: étude de la mécanique du vol, procédures AMV, radiotéléphonie, anglais aéronautique, règlementation de la circulation aérienne, météorologie, etc... En parallèle, application pratique au simulateur de vol, en binôme, l'un faisant office d'élève pilote dans le simu pendant que l'autre se forme à la pédagogie au pupitre du dit simu. A cet égard, il doit être capable de jouer à la fois le rôle de moniteur, de contrôleur aérien, voire de copilote (tout en débriefant la mission, oui, je sais, il va manquer un bras...)
A l'issue de ce stage, direction Tours pour le tronc Chasse: cours au sol pour l'étude de l'Alphajet (EETIS -> étude de tous les circuits, électriques, pneumatiques, hydrauliques, carburant, les performances de l'appareil, etc...) à l'issue, application pratique au simulateur de vol alphajet dans les mêmes conditions qu'à Cognac.
Ce stage fini, direction Avord pour le tronc Transport. Grosso-modo, le même programme qu'à Tours, mais orienté transport avec un approfondissement de l'étude des avions de transport, leurs missions, leurs performances, la préparation et la réalisation d'une navigation IFR, les procédures de navigation et atterrissage aux instruments dans le respect de la règlementation civile et militaire.
Pour terminer, retour à Cognac pour l'amphi où seront attribuées les places et notifiées les mutations.
Durant tous ces stages, des vols sur avion réel sont programmés au profit des stagiaires TB30, Grobb, Alphajet, EMB 121 Xingu pour mieux leur faire comprendre la théorie qu'ils étudient.
Pour faire simple, la formation d'un moniteur simulateur est comparable à celle d'un élève pilote, à la différence que tout ce que l'élève pilote effectuera en vol, l'élève moniteur simulateur l'effectuera au simulateur...
Pour les qualités: ben aimer l'aéraunautique, avoir envie d'en apprendre toujours plus, et de faire partager son savoir. Une bonne maîtrise de l'anglais est indispensable puisque les missions d'instruction se font principalement en anglais (formation internationale oblige...)
Ha! J'allais oublier....il faut aussi cultiver et entretenir un début de schizophrénie car à jouer tous ces rôles différents en cours de séance, il est parfois difficile de se regrouper à la fin
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