Un revêtement absorbant les ondes radar (RAM) dans le radôme du Mig 29 ?
Un revêtement absorbant les ondes radar (RAM) dans le radôme du Mig 29 ?
#1Ce n'est peut-être pas une révélation, mais il semble que les Russes travaillent à réduire la composante RCS issue de l'antenne radar.
Un tout petit article sur le sujet :
http://www.aviationweek.com/...
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#2
en gros, faut laisser passer les ondes de son propre radar, tout en bouffant celles des autres... je sens que ça va être marrant à fabriquer, ce truc
#3
Le GoreTex des radômes...
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#4
D'après ce que j'ai compris, ce n'est pas sur le radome qu'est appliqué le RAM, mais juste derrière l'antenne (partie noire sur la photo). Il n'y a donc pas ce problème de "laisser passer ses propres ondes radars" puisque l'antenne se situe devant ce matériau.en gros, faut laisser passer les ondes de son propre radar, tout en bouffant celles des autres... je sens que ça va être marrant à fabriquer, ce truc
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#6
Bah ! Plus de problème avec une antenne active...
C'est juste bon pour les vieilleries à antenne à balayage mécanique...
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#7
Hello
Titre topic édité (RMA => RAM)
Y'a bien une histoire de matériau qui laisse passer les ondes du radar embarqué, mais pas celles venant d'une autre source. F-22 ? Rafale ? Ché plus, m'enfin c'est pas la première fois que je lis ça.
PGC, tu ne peux pas directement opposer antenne active et balayage mécanique, ce sont deux notions différentes : le RBE-2 actuel c'est antenne passive, mais balayage électronique
++
Az'
Titre topic édité (RMA => RAM)
Y'a bien une histoire de matériau qui laisse passer les ondes du radar embarqué, mais pas celles venant d'une autre source. F-22 ? Rafale ? Ché plus, m'enfin c'est pas la première fois que je lis ça.
PGC, tu ne peux pas directement opposer antenne active et balayage mécanique, ce sont deux notions différentes : le RBE-2 actuel c'est antenne passive, mais balayage électronique
++
Az'
#8
J'ai entendu ça pour le F22, on imagine bien que ça a pas du être une partie de plaisir.Azrayen a écrit : Y'a bien une histoire de matériau qui laisse passer les ondes du radar embarqué, mais pas celles venant d'une autre source. F-22 ? Rafale ? Ché plus, m'enfin c'est pas la première fois que je lis ça.
Quand les andouilles voleront, je serais chef d'escadrille.
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#9
On est d'accord !Azrayen a écrit :...PGC, tu ne peux pas directement opposer antenne active et balayage mécanique, ce sont deux notions différentes : le RBE-2 actuel c'est antenne passive, mais balayage électronique
Je faisait la remarque que si le matériaux "RAM" était placé derrière l'antenne (comme on semble le voir sur la photo), sur un antenne à balayage électronique (active ou passive) il n'y avait plus de "derrière" !! (comme elle n'a pas à avoir de débattement mécanique, elle couvre le maximum de surface)
Sinon, pour ne pas avoir une antenne qui fait "miroir", j'avais cru comprendre qu'ils (les ingés) les inclinaient légèrement pour que les ondes réfléchies soient dirigées vers le sol, et plus vers l'émetteur !!??
#10
A ma connaissance c'est uniquement appliqué sur l'APG-79 du Super Hornet, et l'antenne est inclinée vers le haut.
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#11
En fait un radar "voit" la première surface conductrice qu'il rencontre. Donc le rayonnement du radar adverse passe à travers le radôme et se réfléchit sur la cloison métallique plane qui est juste derrière le radar, et habituellement pile à 90° du rayonnement incident. C'est la bonne recette pour créer sur un avion ce qu'on appelle un "point brillant", comme des "yeux de chat dans les phares". Dans l'amélioration de la SER d'un avion c'est une des priorités: mettre en place une cloison absorbante juste en avant du "cadre zéro".
Sur un avion pensé SER depuis le départ comme le F 22, cette cloison a d'ailleurs dès le début été dessinée en oblique, de façon à "renvoyer le rayonnement radar vers le ciel".
Ensuite il y a l'antenne elle-même, donc une autre surface métallique de la même taille ou presque que la cloison. Mais là cette antenne est mobile et comme elle émet rarement (si l'avion émet, il n'est plus furtif ni discret) elle est souvent mise en "position de repos" à l'horizontale et non plus perpendiculairement au vol.
L'emploi de matériaux absorbants à l'intérieur du radôme remonte à avant l'introduction de la furtivité: la présence de pièces métalliques et anguleuses peut créer des réflexions parasites et il y a eu depuis longtemps dans les "cavités radar" des traitements en matériaux absorbants dans l'intérêt même du bon fonctionnement du radar embarqué.
Historiquement, d'ailleurs, les premiers absorbants radars sont presque aussi vieux que le radar, car leur nécéssité est vite apparue pour recouvrir les mâts métalliques portant les premiers radars, pour éviter les réflexions. Il paraît que les premiers matériaux étaient à base de crins de chevaux...
Sur une installation au sol la place ne manque pas et le poids et l'aérodynamique n'ont pas d'importance. Sur un avion c'est plus pointu: il faut faire la même chose avec des matériaux sans épaisseur et avec une densité proche de zéro !
Claude
Sur un avion pensé SER depuis le départ comme le F 22, cette cloison a d'ailleurs dès le début été dessinée en oblique, de façon à "renvoyer le rayonnement radar vers le ciel".
Ensuite il y a l'antenne elle-même, donc une autre surface métallique de la même taille ou presque que la cloison. Mais là cette antenne est mobile et comme elle émet rarement (si l'avion émet, il n'est plus furtif ni discret) elle est souvent mise en "position de repos" à l'horizontale et non plus perpendiculairement au vol.
L'emploi de matériaux absorbants à l'intérieur du radôme remonte à avant l'introduction de la furtivité: la présence de pièces métalliques et anguleuses peut créer des réflexions parasites et il y a eu depuis longtemps dans les "cavités radar" des traitements en matériaux absorbants dans l'intérêt même du bon fonctionnement du radar embarqué.
Historiquement, d'ailleurs, les premiers absorbants radars sont presque aussi vieux que le radar, car leur nécéssité est vite apparue pour recouvrir les mâts métalliques portant les premiers radars, pour éviter les réflexions. Il paraît que les premiers matériaux étaient à base de crins de chevaux...
Sur une installation au sol la place ne manque pas et le poids et l'aérodynamique n'ont pas d'importance. Sur un avion c'est plus pointu: il faut faire la même chose avec des matériaux sans épaisseur et avec une densité proche de zéro !
Claude
#12
Un truc comme ça?
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#14
Euh, un MLU Belge...
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#16
C'est pas faux!
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