Je met ci-dessous la première partie d'un truc que je commence à écrire....



Bon je vous préviens c'est pas du haut niveau, pour tout vous dire je l'ai faite au boulot et à la va-vite faudrait que je me repenche dessus pour gommer des erreurs grossières

Bon assez parlé je vous laisse seul juge de ce récit et toutes vos critiques sont les bienvenues



Amicalement,
Sandro
P.S. C'est de la pure fiction... niveau politique c'est pas du tout ça, mais j'essaie de créer une situation géopolitique pour mon histoire et pour la personaliser....
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Combats dans les airs
Ce fut dans des conditions de chaleur extrêmes que j'émergea de mon lourd sommeil. Je ne me rappelai plus très bien la soirée de la veille au mess des officiers de l'escadrille 17, mais le seul détail qui me revint, c'est qu'elle fut terriblement arrosée.
Je sortis de mon lit, revêtu d'un simple caleçon, et me mis en quête d'une aspirine pour tenter de calmer mon mal de tête. Nous étions arrivés hier avec mon escadrille 17 en provenance de Payerne. Le vol d'une durée de 6 heures nous avait pas mal cassé surtout la finale avec appontage sur le Théodore Roosevelt, qui croisait en mer indienne, dans le golfe d’Oman. Nous profitions d'un échange entre pilotes suisses et américains et c'est la raison pour laquelle nous avions entraîné pendant des semaines les procédures aéronavales, essentiellement les appontages. Le premier contact avec les autres pilotes américains ne s'était pas très bien passés et j'avais déjà dû calmer deux ou trois de mes pilotes qui avaient légérement disjoncté face à cet accueil glacial. Ca allait pas être façile surtout lors des missions conjointes que nous n'allions pas tarder à aborder, je pense ce matin déjà.
Le gouvernement suisse avait mal digéré le fait que la Confédération prenne indirectement part à un conflit. Le fait de faire passer la pillule sous couvert de coopération international n'avait surtout pas plus à la droite conservatrice qui s'était empressée de faire circuler un referundum. La votation fut serrée mais au final il fut balayé.
- Espèce de souillasse, si tu te grouilles pas, on va être en retard pour la planification de mission, me dit mon backseater, le capitaine Rapaz en se marrant. « Vaut mieux te dire que les ricains rigole pas quand il s'agit d'être à l'heure, surtout si c'est nous qui débordons ! », dit-il plus sérieusement maintenant.
- Tu sais ce que je leur dit à ces enfoirés ? Ils peuvent aller se faire voir ! Franchement nous accueillir comme ils l'ont fait... ça mériterai un Sidewinder dans les fesses à la prochaine mission conjointe ! Vont voir ce qu'on a dans les tripes ces pôv ricains !, lança le cadet de l'escadrille et mon ailier dans les airs, le lieutenant Fipoz.
- Ferme-là, Fipoz on est pas là pour se faire des ennemis... Je te promets qu'à la prochaine infraction, je te fous aux arrêts !, lui dis-je de mon ton le plus condescendant. « Allez on se bouge en salle d'ops... on aura peut-être le temps de bouffer un morceau avant de rejoindre nos avions. »
Le briefing ne dura pas long. L'officier nous servit l'habituel (c'est-à-dire ennuyeux et long) et l'on pu gagner le mess pour croquer un croissant. Tout le monde tirait un peu la gueule parce qu'on avait la mission que personne ne voulait : Vol CAP au dessus du 32ème parallèle et soutien de la patrouille callsign "Trapper 1" qui opérait une mission de bombardement sur une usine d'armes chimiques. Vu que l'aviation irakienne était quasi inexistante, le seul truc qu'on aurait à intercepter serait les petits avions de l'aérodrome privé voisin qui tenteraient de franchir la zone de sécurité. Super ! En resumé, on se retapait le rôle de flics du ciel comme en Suisse.
Tout le monde se dirigea vers les vestiaires pour revêtir sa combinaison de vol. J'enfilais mon harnais et ma life west quand Fipoz recommença à râler :
- C'est rageant, on se croirait de retour à Payerne avec ses missions à deux balles...
- Soit déjà content, on aura peut-être l'occasion de tâter de l'ennemi, lui répondit le lieutenant-colonel Roots. « On en a jamais été aussi proche en tout cas ! »
- Parce que tu considères un Cessna comme ennemi, toi ?, lança le capitaine Roulin avec aigreur.
- Ca suffit, bordel, on va pas recommencer comme hier, lançai-je. « Tâchez d'accomplir votre mission avec rigueur et on aura peut-être quelque chose de mieux après... allez on se bouge maintenant ! »
Roots, Rapaz, Fipoz et moi-même montâmes sur le pont du PA pour rejoindre nos zincs... Roulin, ainsi que les deux derniers pilotes suisses, Vesin et Huses rejoignirent la salle d'alerte pour une Alerte + 5, ce qui signifiait qu'en cas de grabuge pour nous, ils devraient être capable de décoller en emergency dans les cinq minutes.
Je me dirigeai vers mon avion, un F/A-18 D Hornet immatriculé J-5232, en compagnie de mon backseater Rapaz. Le plane captain me présenta les charges de l'avion avec les différentes munitions bonne de guerre. Nous étions équipés de l'armement air-air standard, c'est-à-dire 6 AIM-120 AMRAAM (missile air-air à détection radar, moyenne portée) et deux AIM-9X Siwa en bout d'aile. Je signai la planche que me tendait le mécano et je grimpai par l'échelle dans mon cockpit. Rappaz fit de même et deux plane vinrent nous harnacher à nos sièges Martin Baker. Je branchai mon masque à oxygène sur la conduite et j'entrepris de faire les checks d'avant démarrage des réacteurs. Les sécurités étaient toutes enlevées dans le cockpit. Rappaz ferma la verrière et le plane captain sur le pont du PA commença la procèdure de checks. J'activai la batterie et enclenchai l'APU (prononcer hey-pi-you). Je basculais le switch d'allumage du réacteur droit et un grondement soudain envahit la cabine. Dès l'extinction de l'APU, je branchais le réacteur gauche. La check-list s'égrenna « as usual » et le plane captain m'autorisa le départ jusqu'à la catapulte quatre. Deux armuriers enlevèrent les sécurités des armes et nous voilà prêts au départ. Pendant ce temps, Rapaz établit les divers contacts radio. Dès que le préposé pont me donna l’autorisation, je débloquai les freins, donnai un peu de gaz et poussa le palonnier à fond. Le test frein fait, je me dirigeai vers la catapulte en saluant le plane. Ca y'était, première mission de guerre pour mon contingent et moi-même !
A suivre...