Stuka sur Kronstadt
Stuka sur Kronstadt
#1Bonjour à tous,
Il y a un moment que je ne suis pas venu, discrétion quand tu nous tiens
Au printemps j’avais réalisé une petite série de 4 missions en Stuka dans le but de faire découvrir le Stuka et de travailler l’utilisation des différentes formations et attaques (dans le cadre de missions COOP) le tout dans un environnement historique
Ce projet arrivé à terme en tant que réalisation, n’a jamais été joué . Son premier objectif n'étant pas atteint (celui de l'avoir joué) son 2e arrive en le rendant disponible à la communauté.
La dernière mission est gourmande en fps, je l’ai fait tourner sur une petit config avec des fps de 16 (36 de fps moyen sur the black death). Cependant aucune de ces missions furent jouées en ligne.
Les Squad qui chercheront à jouer ces missions peuvent bien évidemment les retravailler à souhait.
Je me permets de vous présenter le contexte historique, provenant d’un n° de ''Batailles aériennes'' à l’exception d’un chapitre.
********************
Contexte historique
L’avancée Allemande sur Leningrad
L’avancée Allemande jusqu’au 8 Aout.
Au lancement de l’opération Barbarossa les Allemands progressent rapidement, les Soviétiques ne parviennent pas à les stopper en dépit de l’utilisation des rivières pour former des lignes de défense. Le 10 Juillet les Allemands se sont enfoncés de plus de 500km, pénètrent dans l’ancien district de Leningrad et pensent pouvoir prendre Leningrad en moins d’un mois. Après l’effet de surprise passé, la VVS a su faire face avec ses moyens en parvenant à occasionner des pertes aux Allemands, les contraignant à ralentir voir à stopper dans certains cas.
Mi Juillet les Allemands buttent sur Luga où les Soviétiques ont formé une ligne de défense.
Les Allemands sont sujets à des difficultés d’approvisionnement. De nombreuses offensives échouent. Alors qu’ils préparent une nouvelle offensive, le commandement Allemands en accord avec les ordres de adolf ordonne à la Luftwaffe de frapper la ville de Leningrad.
Du 20 Juillet à fin juillet plusieurs raids de la Luftwaffe ont été lancés mais repoussés par l’action de la défense aérienne. Seulement 9 bombardiers Allemands sur les 904 envoyés parviennent à survoler la ville mais sans infliger de dégâts. Les chasseurs Soviétiques et la DCA revendiquent 41 appareils détruits du 20 au 31 Juillet, en dépit de l’inefficacité des radars RUS-1 repositionnés pour défendre la ville et l’organisation des postes de guet ne pouvant contribuer à une action rapide de la chasse.
Au Sud Ouest de Leningrad, tout se calme ou presque vers la fin Juillet. Ayant subi des lourdes pertes, tant en hommes qu’en matériel, les Allemands stoppent leur offensive en direction de Kingisepp, le lac Ilmen et Luga. Les troupes Soviétiques se sont repliées prés de la ville de Luga et sur la rive droite de la rivière du même nom ; le front se stabilise jusqu’au 8 Aout.
Le 8 Aout, l’assaut Allemand sur Leningrad
Début Août, les Allemands finissent de regrouper leurs forces comprenant quelques 29 divisions, complète à 80-90% de leur effectif en vue de l’offensive sur Leningrad. Ces forces sont réparties en 3 groupes. Le plus puissant comprend le 41e corps motorisé et le 38e corps d’Armée. La Luftflotte I est chargée de soutenir la progression de ce groupe en direction de Kingisepp. Le groupe de Luga comprend les 2 divisions motorisées du 56e corps d’Armées ; il doit avancer sur Leningrad depuis le long de la route principale de Luga. Le groupe Sud , 28e et 1er corps d’Armées, doit percer en direction de Novgorod-Chudovo. Le Luftkorp VIII est chargé de soutenir les offensives des groupes Luga et Sud car ces unités ne sont quasiment pas équipées de blindés. La VVS est maintenant inférieure numériquement à la Luftwaffe.
Le 8 Aout, les unités Allemandes s’ébranlent dans le secteur de Kingisepp, en dépit de leur supériorité numérique, les Allemands n’avancent que de quelques km. La VVS se déploie sur un large front et intervient durement, les bombardements russes et surtout les missions d’assaut ralentissent les Allemands, il faudra 3 jours aux Allemands pour percer les défenses Soviétiques.
Le 11 Août, sous le danger d’une percée via le plateau de Kopor, des renforts VVS sont envoyés pour attaquer des objectifs au sol. Ce même jour en fin de journée, les Allemands capturent plusieurs villages atteignant la ligne de chemin de fer Leningrad-Narva. Plusieurs groupes des forces Soviétiques sont menacées d’encerclement. Les 1ère division blindé et 1ère division populaire de la garde parviennent à contenir les Allemands, la 48e Armée Soviétique doit battre en retraite, voyant cela le maréchal Von Leeb réaffecte le 56e corps motorisé sur le secteur de Kingisepp, mais sa décision est prématurée et les unités demeurent près du lac Ilmen. En fait les 11e et 34e Armée Soviétique du front Nord lancent une contre offensive le 12 Aout. Au soir du 14 Aout, la 34e Armée a avancé de 40 à 60 km, atteignant le flanc et l’arrière du groupe Novgorod Allemand. Cette offensive contraint les Allemands à transférer certaines troupes. Il faut la force du 56e corps motorisé et l’appui du VIII Luftkorps pour arrêter les Soviétiques dont les forces subissent alors de très lourdes pertes. La 34e Armée se replie en désordre perdant 60% de son personnel et 80% de son matériel. Le plus gros des pertes est infligé par les Stuka, la VVS du front Nord n’est pas en état d’apporter un quelconque soutien à l’Armée. Le 15 Aout la 8IAD de réserve se déploie au Nord Est de Novgorod.
La situation dans les cieux de Luga n’est guère différente. La VVS se fait repousser au dessus des champs de bataille. Le 12 Aout la 2 SAD prend le relais à la 41 BAD qui n’a plus beaucoup d’appareil. La VVS parvient à ralentir l’avance de l’infanterie motorisée Allemande et de la couper des unités blindées. Ainsi les unités blindées de la 8. Panzerdivision doivent s’arrêter. La VVS subit encore de très lourdes pertes, la Luftwaffe dans des proportions bien moins importantes.
Pendant ce temps de durs combats terrestres se déroulent dans l’axe Kingisepp-Krasnogvareysk. Le 13 Aout, les Allemands coupent la ligne ferroviaire à l’Est de Kingisepp, mais la tentative d’encerclement des forces Soviétiques hors de Narva échoue. Le 15 Aout, la pression Allemande augmente pour la capture de l’importante gare de Volosovo ; cette dernière est prise le lendemain mais les combats donnent le temps aux Soviétiques de renforcer le secteur fortifié de Krasnogvareysk. Ces troupes non entraînées reçoivent quelques 150 canons anti aérien transformés anti-char. Kingisepp est prise le même jour et Narva le lendemain. Le 19 Aout, les unités Allemandes les plus avancées arrivent au contact du secteur fortifié de Krasnogvareysk, atteignant le lendemain la ligne ferroviaire de Luga-Gatchina près de Tolmachevo. Les troupes Allemandes arrêtent leur avance, ayant subi de lourdes pertes ; ses divisions blindées doivent souffler un peu.
L’action de l’aviation durant ces combats est très difficile et confuse pour les 2 camps car la ligne de front change rapidement, des tirs fratricides Allemands se produisent. Quand à la VVS elle intensifie ses attaques vers Krasnogvareysk et plus au Nord sur le Golf de Finlande. Jusqu’au 25 Aout, la VVS de Leningrad se bat contre les forces Allemandes au Nord.
Les 2 aviations font preuve de courage dans leurs combats. Le 9 Aout, la Luftwaffe débute, avec succès, une série d’attaques contre les terrains VVS afin de chercher à la museler. La VVS réagit en protégeant ses terrains permettant de rendre le combat moins inégal. Excédant les Soviétiques, ces derniers rendent la monnaie de la pièce aux Allemands en en faisant de même du 25 au 28 Aout. Les nombreux dégâts occasionnés par les attaques de la VVS obligent les Allemands à redéployer leurs appareils sur des terrains moins exposés.
Leningrad assiégé par les Allemands
Pendant ce temps, un danger inattendu menace la ville depuis le Sud-Est. Dès le 15 Aout, adolf voyant l’offensive sur Leningrad piétiner, il ordonne au 39e corps motorisé (3. Panzergruppe) de se repositionner de Smolensk sur Novgorod. La manœuvre débute dès le lendemain, les unités débutant les combats le 19. Les Allemands acquièrent ainsi peu à peu une supériorité totale, tant au sol que dans les airs. Le 39e corps se taille alors un chemin dans la XLVIIIe Armée Soviétique, une armée déjà bien éprouvée dont il ne reste que 10000 hommes et peu de matériel lourd. Le 19 Aout, les Allemands capturent Novgorod, puis l’importante gare de Chudovo le lendemain, coupant ainsi la ligne Moscou-Leningrad. Les Allemands poursuivent leur avance le long de la voie de chemin de fer, capturant Luban le 25 Aout. Les restes de la WLVIIIe Armée ne peuvent contenir l’ennemi et se replient sur Kirishi et Pushkin. 3 jours après, c’est Tosno qui est investi ; Leningrad est alors à moins de 50 km.
Le commandement Soviétique prend des mesures afin d’essayer de prévenir le désastre. Le front Nord est divisé en 2 fronts le 23 Aout : le front de Leningrad puis celui de Carélie.
Face à cette avancée Allemande proche de Leningrad, le général Voroshilov sous la pression de Staline, ne parvient pas à redresser la situation, principalement à cause de la supériorité ennemie, aussi numérique que tactique et matériel qui trouve facilement les failles du système de défense Soviétique. Le 29 Aout, des unités du 39e corps motorisé approchent de Kolpino, depuis le Sud Est, faisant leur jonction avec le 41e corps. Le groupe de défense de Luga est ainsi menacé d’encerclement. Le commandement autorise ce groupe à quitter Luga et à se frayer un chemin vers Malaya Vishera, afin de rejoindre le gros des forces Soviétiques. Le lendemain, les Allemands capturent la gare de Mga, coupant ainsi la dernière liaison ferroviaire entre Leningrad et le reste du pays et atteignant la rivière Neva. Le 4 Septembre, l’artillerie à longue portée Allemande bombarde pour la première fois la grande ville, alors que plusieurs tentatives Allemandes de traverser la Neva échouent. Mais le 8 Septembre, les Allemands capturent la ville de Shlisselburg, encerclant ainsi complètement Leningrad sur terre. Un siège de 900 jours commence !!!
Staline exaspéré, relève le général Voroshilov de son commandement. Le général Joukov alors commandant le front de réserve, qui vient de colmater la brèche du saillant d’Elnya, est nommé pour prendre ce commandement. Le mauvais temps ne lui permet pas de s’envoler pour Leningrad avant le 11 Septembre. A son arrivée il apprend que le groupe d’Armée Nord est arrivé devant la ville par le Sud Est avec 2 divisions blindées, une motorisée et 5 d’infanterie.
Les Allemands pensent déjà à célébrer la victoire. Dès le 5 Septembre, adolf confirme que les objectifs fixés par l’offensive contre Leningrad sont désormais atteints, la capture de la ville elle-même étant secondaire. Un tel changement a bien sur une explication : la conquête de Moscou qui va drainer des forces considérables, dont une partie de celles se trouvant en face de Leningrad. Le redéploiement des unités blindés devant être terminé pour le 15 Septembre, Von Leeb a donc jusqu’à cette date pour prendre la ville, dont la périphérie se trouve à trentaine de km des positions Allemandes. Mais les Allemands ne progressent que lentement, buttant contre les défenses de la ville ; ils parviennent à s’approcher jusqu’aux hauteurs de Pulkovo, remportant là leur dernier grand succès.
Joukov à Leningrad réagit
En prenant son commandement, Joukov prend des mesures sur la nature des combats menés par ses forces. Il ordonne notamment d’effectuer d’incessantes contre attaques. Beaucoup de ses subordonnés, comme les Allemands d’ailleurs, demeurent perplexes car les forces disponibles ne sont déjà pas nombreuses pour la défense alors qu’en est il en attaque ? Mais cette tactique semble se justifier. Au lieu de concentrer des forces dans un secteur donné, Von Leeb est alors forcé de repousser des attaques Soviétiques sur tout le front. Du 14 au 16 Septembre, les troupes Soviétiques capturent Volodarskiy et Uritsk plusieurs fois, même si elles finissent par se replier sous la pression Allemande. L’artillerie côtière et les canons des navires de la flotte de la Baltique jouent un rôle important dans la défense de la ville, repoussant quelques attaques ennemies de leur feu.
De durs combats aériens se déroulent le 10 Septembre. Quelques 200 blindés Allemands soutenus par 300 appareils opèrent alors sur un secteur de 15km de large. Les bombardiers Allemands escortés par d’importants groupes de chasseurs, pilonnent les unités Soviétiques et les voies de communication. Les appareils devant défendre Leningrad sont très souvent affectés à des missions de soutien des troupes au sol. Il est difficile de déterminer le degré d’efficacité de telles missions car l’aviation du front de Leningrad ne dispose quasiment plus d’aucun avion d’assaut à cette époque.
Les rescapés de la flotte de la Baltique
Juste avant le début de Barbarossa la Kriegsmarine commença cette campagne contre les Forces Navales Soviétiques en plaçant des champs de mines afin de protéger ses routes commerciales avec la Suède. Cette marine Soviétique puissante fut l’objet d’attaques aériennes de la Luftwaffe.
Avec l’avancée des troupes Allemandes, les Soviétiques se voient perdre leurs ports les uns après les autres. En Lettonie, Liepaya et Ventspils furent évacués le 27 Juin 1941, Daugavgriva et Riga entre les 27 Juin et 4 Juillet, Parnu en Estonie fut évacué le 3 Juillet. La perte de Liepaya était importante pour les Soviétiques car il contenait les infrastructures pour assurer les besoins de la mer Baltique. Durant ces évacuations de nombreux navires Soviétiques furent perdus.
Durant le mois d’Aout, il devint clair aux yeux des Soviétiques que Tallin devra aussi être évacué. Son évacuation se fit le 26 Aout, mais les Allemands firent le maximum pour l’empêcher et cherchèrent à obtenir le plus gros succès naval de cette année 1941. A cette date les Soviétiques avaient près de 200 navires civils et militaires rassemblés dans ce port. Pour empêcher cette évacuation, les Allemands avaient miné massivement les approches du port. Le 28 Aout, alors que les Allemands entraient dans le district de Tallin, à 11h18 un premier convoi naval de 32 navires quitte Tallin, suivi à 13h25 par un 2e de 17 navires, 13h50 par un 3e de 22 navires, 14h52 le plus puissant militairement avec 9 navires. La Luftwaffe intervint avec l’action combinée des champs de mines et des sous marins Allemands et Finnois. Les attaques par les navires de surfaces furent vite repoussées par la puissance de feu des navires Soviétiques. Les mines et l’intervention de la Luftwaffe eurent un meilleur succès dans l’interdiction de cette évacuation, 48 navires coulés et 14000 morts. Les rescapés rejoignirent les ports de Kronstadt et Leningrad.
Kronstadt, est un port militaire important, fortifié et bien défendu sur une île interdisant l’approche de Leningrad. Il servit de base à de nombreux navires de guerre utilisant avec une grande efficacité leur artillerie puissante et précise pour supporter les troupes en difficulté à l’Ouest de Leningrad. Cette flotte Soviétique, mi Septembre 1941, comprenait encore de nombreux navires puissants, comme : 2 cuirassers (Marat et Oktyabraskaya Revolustiya), 2 croiseurs (Kirov et Maksim Gorkiy), une quinzaine de destroyers …
Aout / Septembre 1941, la situation aérienne de Leningrad
En Août 1941, la Luftwaffe n’a guère réussi à toucher Leningrad, son effort se portant essentiellement sur l’appui des forces terrestres. Seuls 19 des 690 bombardiers Allemands signalés par les postes de VNOS parviennent à rompre les défenses et à larguer leurs bombes sur la ville elle-même. Les attaques sont alors dirigées contre les sites ferroviaires ou les bases des chasseurs. Cette situation change début Septembre durant l’accalmie, juste avant le début de l’offensive Allemande du 9 Septembre.
La défense aérienne de Leningrad
A ce moment là, d’importants changements ont eu lieu au sein du 2e corps de défense aérienne et du 7 IAK-PVO. Seulement 62 postes de guet subsistent encore, dont certains placés à l’intérieur même de la ville. De même, 5 postes radar RUS-2 sont déployés à Toksovo, Agalatovo, Irinovka, Volkoyo Kladbishche et Bolshaya Izhora ; 2 d’entre eux sont du type fixe, les autres étant mobiles. La DCA comprend alors 500 canons de calibres moyen et 40 à 45 de petit calibre ainsi que 175 à 200 mitrailleuses. Toutefois, la pénurie chronique d’obus de 85mm, produits en dehors de la ville assiégée, demeure un gros problème.
L’aviation de chasse de Leningrad a subi de très lourdes pertes durant les combats d’Août et de Septembre et le nombre de pilotes expérimentés a beaucoup diminué. Le 1er Septembre, le 7 IAK-PVO ne dispose alors que 112 pilotes, chiffre qui s’établi à 47 un mois plus tard, dont 5 capables d’opérer de nuit. Le 1er Septembre, 47 % des chasseurs sont modernes, pourcentage atteignant 56% un mois après. La progression des troupes Allemandes a pour effet de réduire à 4 le nombre des terrains du 7 IAK en Septembre 1941 : Levashovo, Uglovo, Manushkino et Komendanstsliy. Ce dernier terrain est situé dans le rayon d’action des canons Allemands et les unités qui s’y trouvent déménagent bientôt sur le nouveau terrain de Smolnaya. Cette situation précaire des terrains d’aviation demeure constante tout au long du siège.
A partir de Septembre 1941, le nombre des patrouilles au dessus de la ville est réduit. Les radars sont plus efficaces, permettant de faire décoller les chasseurs selon le besoin. Alors qu’au début de la guerre, seuls de petits groupes de chasseurs décollent depuis plusieurs terrains, sur alerte, en Septembre, ce sont des régiments entiers que l’on envoie contrer les raids aériens ; d’importantes formations de chasse, emmenés par les plus capables des pilotes, sont envoyées au combat. Ainsi, la défense aérienne de Leningrad est relativement puissante. Des problèmes altèrent cependant son efficacité.
Le bombardement de Leningrad
A partir du 4 Septembre, les Allemands commencent à utiliser des canons à longue portée pour bombarder la ville quotidiennement. Dans la nuit du 6 Septembre, la Luftwaffe parvient à bombarder des quartiers résidentiels pour la première fois. C’était alors la 129e alerte aérienne depuis le début de la guerre. Plus tard, les alertes sont plus fréquentes pour devenir systématiques ; les habitants entrent alors dans l’une des périodes les plus pénibles du siège, les bombardements ayant lieu presque chaque nuit. La première attaque diurne efficace de la Luftwaffe a lieu le 8 Septembre 1941, vers 19h00 ; un groupe de 23 Ju88 largue des bombes incendiaires et explosives sur la ville à 4000m d’altitude, entraînant le déclenchement de 178 feux. Les bombardements se poursuivant de nuit, à 6000m, bénéficiant de la lumière des incendies précédents. Le désastre en plus des civils tués, est celui de 3000t de farine et de 2500t de sucre brûlés dans les entrepôts alimentaires de Badaevo qui entraînera un rapide épuisement des ressources alimentaires et une mortalité de plusieurs milliers d’habitants de Leningrad durant l’hiver 1941-42.
D’importants bombardements ont lieu les jours suivants, même si au sol, les combats ont ralenti. Ces bombardements, terrestres et aériens, n’ont d’autre but que de miner le moral des habitants et d’amener la ville à capituler rapidement. Le 9 Septembre, la Luftwaffe largue 1800 bombes incendiaires sur la ville, occasionnant 18 incendies. Les pilotes du 7IAK interceptent les raids à partir du 10 Septembre. Ce 10 Septembre les installations de l’usine Kirov, qui produit les chars lourds KV, sont atteintes par 14 bombes explosives et 627 incendiaires. Les habitations sont aussi durement touchées.
Rencontrant une forte résistance, les Allemands essaient donc de détruire le potentiel du 7 IAK sur ses bases durant le restant du mois de Septembre à l’aide de son aviation (bombardement, straffing) et de son artillerie.
A partir du 17 Septembre, les combats terrestres s’éloignent quelque peu mais, paradoxalement, cela a des effets négatifs pour la population. Sachant que le VIII Luftkorps doit être redéployé pour l’assaut sur Moscou, le général Keller, commandant de la Luftflotte I, en accord avec Von Leeb, décide d’intensifier les bombardements dans l’objectif de la destruction de Leningrad. Leur décision anticipe le souhait d’adolf, publié dans sa directive n° [a]601/41 concernant l’avenir de ville et datée du 22 Septembre 1941. A noter que lors du début de l’offensive de Barbarossa, Leningrad (la ville des tzars) était un objectif qui devait être pris rapidement, la perte de cette ville symbole devait fortement affecter le moral des Soviétiques.
Le 19 Septembre marque le début anticipé de l’exécution de ce plan. De 8h14 à 23h00, la Luftwaffe effectue 6 attaques sur Leningrad. Les 264 appareils qui franchissent le barrage d’artillerie, larguent 528 bombes explosives et 2870 incendiaires, endommageant sérieusement plusieurs entrepôts et usines. 5 hôpitaux sont également endommagés et le bâtiment de l’opéra est détruit. Pendant la 4e attaque, les 52 appareils Allemands visent les quartiers résidentiels ; les civils sont en alertes 7h34min ce jour là. La ville subit un bombardement d’artillerie qui dure 18h00, de 01h00 à 19h00. 20 immeubles sont détruits, principalement dans les districts Oktyabrskiy et Volodarskiy, 254 civils sont tués et 1485 autres blessés.
La Luftwaffe sur Kronstadt
Le 19 Septembre, un groupe de He111 attaque pour la première fois la base navale de Kronstadt mais les dégâts sont insignifiants. L’artillerie des navires de guerres Soviétiques interférant contre l’avancée Allemande, Keller décide de concentrer des attaques aériennes sur la base navale. Des attaques sont prévues par les Ju87 Stuka, suite à l’inefficacité des bombardements à moyenne altitude et l’abondance de la DCA.
L’attaque aérienne débute le 21 Septembre à 11h44. Selon les sources Allemandes, un groupe de 25 Ju87 du III/StG2, escorté par les Bf109, effectue la première attaque, suivi par 15 Ju88 un peu plus tard. Dans un premier temps, les Stuka suivent la route Strelna-Leningrad mais ils changent à l’Est de Petergof et attaquent les navires de guerre. Les avions Allemands se partagent en 2 groupes puis les avions piquent sur leurs objectifs 2 par 2.
Le second raid débute à 15h31 et selon les guetteurs de la NVOS, totalise 42 Ju88 et 8 chasseurs ; ils sont suivis de 35 Ju88 prenant part à la troisième attaque qui débute à 17h14, et de 46 autres à la quatrième qui commence à 18h25. Un cinquième raid e lieu en fin de journée mais les nuages contraignent les pilotes à larguer au travers des nuages.
La DCA, mal disposée, ne réagit que faiblement et les bombes touchent le cuirassé Oktyabrskaya Revolyutsiya sur l’avant. Un peu plus tard, une dizaine d’avions s’en prend au contre-torpilleur Steregushchiy ; 3 des quelques soixante projectiles touchent le navire, 3 autres explosant assez près, endommageant la coque. Vers 12h00, 15 minutes après avoir été touché, le bateau chavire et coule. Le même jour, plusieurs navires subissent des dégâts : le croiseur Kirov, le drageur de mines Marti, les torpilleurs Gordiy et Slavniy, la canonnière Pioner. 3 transports sont également coulés ainsi que 3 barges.
Kronstadt est également endommagé ; l’hôpital de la Marine est durement touché. Une centaine de personnes sont tuées et un nombre identique blessées. Selon les rapports de la flotte de la Baltique, la DCA abat 7 avions ennemis ; les Allemands confirment que 2 chasseurs du III/JG27 sont abattus mais leurs pilotes parviennent à sauter et ils sont récupérés par des hydravions He59.
Le lendemain, de nouvelles attaques ont lieu sur la base navale. Cette fois, la DCA n’est pas surprise mais son tir ne peut empêcher de nouvelles pertes. La première attaque se déroule à 14h40, par l’action de 17 Ju88, 7 Ju87 et 6 Bf109 (selon les postes de la VNOS) ; en même temps, l’artillerie Allemande ouvre le feu. Le patrouilleur Vikhr, en réparation le long de l’arsenal, et le contre-torpilleur Silniy sont les premières victimes, le premier coulant. Le contre-torpilleur Grozyashchiy encaisse une bombe alors qu’il est cale sèche ; plusieurs autres navires sont touchés tout comme des ateliers et une partie de l’arsenal. La second attaque a lieu à partir de 16h35 ; cette fois, 9 chasseurs Russes sont en l’air et ils interceptent le raid, revendiquant 1 Ju88 et 1 Ju87, la DCA réclamant 3 autres avions ennemis. Pendant ce temps, plusieurs avions attaquent la ville de Leningrad et un grand magasin est touché, tuant 98 personnes et blessant 148 autres.
L’attaque la plus réussie se déroule le 23 Septembre 1941, les Allemands attaquant en 6 vagues. A 10h00, un important groupe de Ju87 et de Ju88 ne parvient pas à toucher les navires. A 11h30, un groupe de 30 Ju87 parvient à passer le barrage de DCA. 2 avions se détachent du groupe et piquent vers les navires de guerre. Le premier avion est piloté par le capitaine Siegfried Steen (commandant le III/StG2) dont c’est la 300e mission de guerre et qui a décidé de « marquer le coup ». Le second appareil est aux mains du lieutenant Hans Ulrich Rudel. Les 2 Stuka larguent leur bombe d’une tonne à seulement 300m de l’objectif et si celle de Steen manque le but, celle de Rudel touche le cuirassé Marat qui est littéralement coupé en 2. L’explosion provoque une onde d’environ 500m, secouant durement les 2 Ju87 en pleine ressource. Selon les sources Soviétiques, le navire est touché par 2 bombes de 500kg explosant quasiment en même temps, l’une sur la proue et l’autre derrière le mât. Elles font exploser les munitions de la tourelle principale avant qui est projetée en l’air avant de retomber dans la brèche ; la partie avant du bateau se couche sur l’eau, suivie par des plaques de blindage et une cheminée. Le commandant, le capitaine de frégate P.K. Ivanov, le second V.S. Chufistov et 324 marins sont tués. Les survivants de l’équipage essaient de colmater les brèches et d’empêcher l’eau de noyer le navire mais les dégâts sont tels que la tâche est impossible. Après que les compartiments aient été inondés l’un après l’autre, la partie arrière du Marat et ses 10000t d’eau se posent sur le fond, 11m plus bas. L’équipage doit abandonner le navire. Plus tard, les tourelles encore récupérables sont réparées et utilisées comme batteries flottantes pendant toute la durée du siège.
Destruction du cuirassé Marat dans le port de Kronstadt, la fumée de l'explosion monte à 400m.
4 autres raids sont effectués sur Kronstadt le même jour. Le III/StG2 est très actif et après la fructueuse attaque du matin, le groupe redécolle pour un autre raid. Mais au décollage, le train d’atterrissage du Stuka de Steen heurt un obstacle et l’avion se retourne ; Steen court alors vers l’avion de Rudel à qui il ordonne de descendre puis il prend sa place. Mais le capitaine n’a pas de chance ce jour là. En effet, un obus de la DCA du croiseur Kirov touche l’appareil de Steen en piqué ; le pilote essaie de maintenir son avion qui devient cependant incontrôlable et largue sa bombe de 1000kg qui tombe non loin du navire, avant de s’écraser un peu plus loin. Le Kirov aurait probablement été détruit si la bombe l’avait touché, mais de toute façon il est sérieusement endommagé par d’autres projectiles ; 2 bombes de 250kg le touchent mais seulement une explose, après avoir traversé le pont principal et endommagé les réservoirs de carburant. Les pilotes Allemands touchent également le cuirassé Oktyabrskaya Revolyutsiya qui encaisse 2 bombes de 250kg ; l’une d’elles perce une tourelle principale et le navire échappe à la destruction par miracle. Plusieurs autres sont endommagés ; le Marti, le Silniy, les sous-marin Shch-305 et P-3. Le conducteur de flottille Minsk, qui manœuvre pour échapper aux bombes, en encaisse 3 de 100kg, tuant 7 marins et en blessant 35 autres. Le navire s’échoue et il doit être remorqué vers le port de Voennaya. Malheureusement, le bateau s’échoue une seconde fois lorsqu’une bombe explose à 40m et crée une grosse vague qui le noie littéralement ; il se couche et coule à 21h30. En Août 1942, le Minsk est renfloué et livré à l’arsenal qui met 2 ans pour le réparer.
En plus des navires de guerre, les diverses installations de la grande base navale subissent de sérieux dommages. La ville est bombardée une seule fois. La Luftflotte admet la perte de 2 Ju87, 2 Ju88, 1 Bf109 et 1 Bf110.
Du 24 au 26 Septembre, la Luftwaffe n’effectue que de petites attaques sur la ville et les navires, soutenant l’action des troupes au sol qui se trouve en difficulté plus à l’Est près du lac Lagoda. En effet, le 20 Septembre, la LVe Armée Soviétique a traversé la Neva et le 26 Septembre, la LIVe Armée (en réserve) lance sa propre offensive en direction de la LVe. Les Allemands ont donc beaucoup de difficultés à tenir leurs positions.
Le 27 Septembre est le dernier jour du VIII Luftkorp dans le secteur (la III/StG2 dépendant de ce Luftkorp quittera le secteur le 2 Octobre 1941), Keller et Richtofen décident donc de lancer la plus importante attaque diurne contre Leningrad. D’autres attaques ont lieu sur Kronstadt, entraînant des dégâts supplémentaires sur le cuirassé Oktyabrakaya Revolyutsiya ; l’un des projectiles explose près de la tourelle centrale, derrière la passerelle, mais en dépit de tout cela, le navire est toujours opérationnel.
Dès que j'ai un peu de temps je poursuis avec un complément de l’environnement aux pilotes du III/StG2 (les joueurs)
Il y a un moment que je ne suis pas venu, discrétion quand tu nous tiens
Au printemps j’avais réalisé une petite série de 4 missions en Stuka dans le but de faire découvrir le Stuka et de travailler l’utilisation des différentes formations et attaques (dans le cadre de missions COOP) le tout dans un environnement historique
Ce projet arrivé à terme en tant que réalisation, n’a jamais été joué . Son premier objectif n'étant pas atteint (celui de l'avoir joué) son 2e arrive en le rendant disponible à la communauté.
La dernière mission est gourmande en fps, je l’ai fait tourner sur une petit config avec des fps de 16 (36 de fps moyen sur the black death). Cependant aucune de ces missions furent jouées en ligne.
Les Squad qui chercheront à jouer ces missions peuvent bien évidemment les retravailler à souhait.
Je me permets de vous présenter le contexte historique, provenant d’un n° de ''Batailles aériennes'' à l’exception d’un chapitre.
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Contexte historique
L’avancée Allemande sur Leningrad
L’avancée Allemande jusqu’au 8 Aout.
Au lancement de l’opération Barbarossa les Allemands progressent rapidement, les Soviétiques ne parviennent pas à les stopper en dépit de l’utilisation des rivières pour former des lignes de défense. Le 10 Juillet les Allemands se sont enfoncés de plus de 500km, pénètrent dans l’ancien district de Leningrad et pensent pouvoir prendre Leningrad en moins d’un mois. Après l’effet de surprise passé, la VVS a su faire face avec ses moyens en parvenant à occasionner des pertes aux Allemands, les contraignant à ralentir voir à stopper dans certains cas.
Mi Juillet les Allemands buttent sur Luga où les Soviétiques ont formé une ligne de défense.
Les Allemands sont sujets à des difficultés d’approvisionnement. De nombreuses offensives échouent. Alors qu’ils préparent une nouvelle offensive, le commandement Allemands en accord avec les ordres de adolf ordonne à la Luftwaffe de frapper la ville de Leningrad.
Du 20 Juillet à fin juillet plusieurs raids de la Luftwaffe ont été lancés mais repoussés par l’action de la défense aérienne. Seulement 9 bombardiers Allemands sur les 904 envoyés parviennent à survoler la ville mais sans infliger de dégâts. Les chasseurs Soviétiques et la DCA revendiquent 41 appareils détruits du 20 au 31 Juillet, en dépit de l’inefficacité des radars RUS-1 repositionnés pour défendre la ville et l’organisation des postes de guet ne pouvant contribuer à une action rapide de la chasse.
Au Sud Ouest de Leningrad, tout se calme ou presque vers la fin Juillet. Ayant subi des lourdes pertes, tant en hommes qu’en matériel, les Allemands stoppent leur offensive en direction de Kingisepp, le lac Ilmen et Luga. Les troupes Soviétiques se sont repliées prés de la ville de Luga et sur la rive droite de la rivière du même nom ; le front se stabilise jusqu’au 8 Aout.
Le 8 Aout, l’assaut Allemand sur Leningrad
Début Août, les Allemands finissent de regrouper leurs forces comprenant quelques 29 divisions, complète à 80-90% de leur effectif en vue de l’offensive sur Leningrad. Ces forces sont réparties en 3 groupes. Le plus puissant comprend le 41e corps motorisé et le 38e corps d’Armée. La Luftflotte I est chargée de soutenir la progression de ce groupe en direction de Kingisepp. Le groupe de Luga comprend les 2 divisions motorisées du 56e corps d’Armées ; il doit avancer sur Leningrad depuis le long de la route principale de Luga. Le groupe Sud , 28e et 1er corps d’Armées, doit percer en direction de Novgorod-Chudovo. Le Luftkorp VIII est chargé de soutenir les offensives des groupes Luga et Sud car ces unités ne sont quasiment pas équipées de blindés. La VVS est maintenant inférieure numériquement à la Luftwaffe.
Le 8 Aout, les unités Allemandes s’ébranlent dans le secteur de Kingisepp, en dépit de leur supériorité numérique, les Allemands n’avancent que de quelques km. La VVS se déploie sur un large front et intervient durement, les bombardements russes et surtout les missions d’assaut ralentissent les Allemands, il faudra 3 jours aux Allemands pour percer les défenses Soviétiques.
Le 11 Août, sous le danger d’une percée via le plateau de Kopor, des renforts VVS sont envoyés pour attaquer des objectifs au sol. Ce même jour en fin de journée, les Allemands capturent plusieurs villages atteignant la ligne de chemin de fer Leningrad-Narva. Plusieurs groupes des forces Soviétiques sont menacées d’encerclement. Les 1ère division blindé et 1ère division populaire de la garde parviennent à contenir les Allemands, la 48e Armée Soviétique doit battre en retraite, voyant cela le maréchal Von Leeb réaffecte le 56e corps motorisé sur le secteur de Kingisepp, mais sa décision est prématurée et les unités demeurent près du lac Ilmen. En fait les 11e et 34e Armée Soviétique du front Nord lancent une contre offensive le 12 Aout. Au soir du 14 Aout, la 34e Armée a avancé de 40 à 60 km, atteignant le flanc et l’arrière du groupe Novgorod Allemand. Cette offensive contraint les Allemands à transférer certaines troupes. Il faut la force du 56e corps motorisé et l’appui du VIII Luftkorps pour arrêter les Soviétiques dont les forces subissent alors de très lourdes pertes. La 34e Armée se replie en désordre perdant 60% de son personnel et 80% de son matériel. Le plus gros des pertes est infligé par les Stuka, la VVS du front Nord n’est pas en état d’apporter un quelconque soutien à l’Armée. Le 15 Aout la 8IAD de réserve se déploie au Nord Est de Novgorod.
La situation dans les cieux de Luga n’est guère différente. La VVS se fait repousser au dessus des champs de bataille. Le 12 Aout la 2 SAD prend le relais à la 41 BAD qui n’a plus beaucoup d’appareil. La VVS parvient à ralentir l’avance de l’infanterie motorisée Allemande et de la couper des unités blindées. Ainsi les unités blindées de la 8. Panzerdivision doivent s’arrêter. La VVS subit encore de très lourdes pertes, la Luftwaffe dans des proportions bien moins importantes.
Pendant ce temps de durs combats terrestres se déroulent dans l’axe Kingisepp-Krasnogvareysk. Le 13 Aout, les Allemands coupent la ligne ferroviaire à l’Est de Kingisepp, mais la tentative d’encerclement des forces Soviétiques hors de Narva échoue. Le 15 Aout, la pression Allemande augmente pour la capture de l’importante gare de Volosovo ; cette dernière est prise le lendemain mais les combats donnent le temps aux Soviétiques de renforcer le secteur fortifié de Krasnogvareysk. Ces troupes non entraînées reçoivent quelques 150 canons anti aérien transformés anti-char. Kingisepp est prise le même jour et Narva le lendemain. Le 19 Aout, les unités Allemandes les plus avancées arrivent au contact du secteur fortifié de Krasnogvareysk, atteignant le lendemain la ligne ferroviaire de Luga-Gatchina près de Tolmachevo. Les troupes Allemandes arrêtent leur avance, ayant subi de lourdes pertes ; ses divisions blindées doivent souffler un peu.
L’action de l’aviation durant ces combats est très difficile et confuse pour les 2 camps car la ligne de front change rapidement, des tirs fratricides Allemands se produisent. Quand à la VVS elle intensifie ses attaques vers Krasnogvareysk et plus au Nord sur le Golf de Finlande. Jusqu’au 25 Aout, la VVS de Leningrad se bat contre les forces Allemandes au Nord.
Les 2 aviations font preuve de courage dans leurs combats. Le 9 Aout, la Luftwaffe débute, avec succès, une série d’attaques contre les terrains VVS afin de chercher à la museler. La VVS réagit en protégeant ses terrains permettant de rendre le combat moins inégal. Excédant les Soviétiques, ces derniers rendent la monnaie de la pièce aux Allemands en en faisant de même du 25 au 28 Aout. Les nombreux dégâts occasionnés par les attaques de la VVS obligent les Allemands à redéployer leurs appareils sur des terrains moins exposés.
Leningrad assiégé par les Allemands
Pendant ce temps, un danger inattendu menace la ville depuis le Sud-Est. Dès le 15 Aout, adolf voyant l’offensive sur Leningrad piétiner, il ordonne au 39e corps motorisé (3. Panzergruppe) de se repositionner de Smolensk sur Novgorod. La manœuvre débute dès le lendemain, les unités débutant les combats le 19. Les Allemands acquièrent ainsi peu à peu une supériorité totale, tant au sol que dans les airs. Le 39e corps se taille alors un chemin dans la XLVIIIe Armée Soviétique, une armée déjà bien éprouvée dont il ne reste que 10000 hommes et peu de matériel lourd. Le 19 Aout, les Allemands capturent Novgorod, puis l’importante gare de Chudovo le lendemain, coupant ainsi la ligne Moscou-Leningrad. Les Allemands poursuivent leur avance le long de la voie de chemin de fer, capturant Luban le 25 Aout. Les restes de la WLVIIIe Armée ne peuvent contenir l’ennemi et se replient sur Kirishi et Pushkin. 3 jours après, c’est Tosno qui est investi ; Leningrad est alors à moins de 50 km.
Le commandement Soviétique prend des mesures afin d’essayer de prévenir le désastre. Le front Nord est divisé en 2 fronts le 23 Aout : le front de Leningrad puis celui de Carélie.
Face à cette avancée Allemande proche de Leningrad, le général Voroshilov sous la pression de Staline, ne parvient pas à redresser la situation, principalement à cause de la supériorité ennemie, aussi numérique que tactique et matériel qui trouve facilement les failles du système de défense Soviétique. Le 29 Aout, des unités du 39e corps motorisé approchent de Kolpino, depuis le Sud Est, faisant leur jonction avec le 41e corps. Le groupe de défense de Luga est ainsi menacé d’encerclement. Le commandement autorise ce groupe à quitter Luga et à se frayer un chemin vers Malaya Vishera, afin de rejoindre le gros des forces Soviétiques. Le lendemain, les Allemands capturent la gare de Mga, coupant ainsi la dernière liaison ferroviaire entre Leningrad et le reste du pays et atteignant la rivière Neva. Le 4 Septembre, l’artillerie à longue portée Allemande bombarde pour la première fois la grande ville, alors que plusieurs tentatives Allemandes de traverser la Neva échouent. Mais le 8 Septembre, les Allemands capturent la ville de Shlisselburg, encerclant ainsi complètement Leningrad sur terre. Un siège de 900 jours commence !!!
Staline exaspéré, relève le général Voroshilov de son commandement. Le général Joukov alors commandant le front de réserve, qui vient de colmater la brèche du saillant d’Elnya, est nommé pour prendre ce commandement. Le mauvais temps ne lui permet pas de s’envoler pour Leningrad avant le 11 Septembre. A son arrivée il apprend que le groupe d’Armée Nord est arrivé devant la ville par le Sud Est avec 2 divisions blindées, une motorisée et 5 d’infanterie.
Les Allemands pensent déjà à célébrer la victoire. Dès le 5 Septembre, adolf confirme que les objectifs fixés par l’offensive contre Leningrad sont désormais atteints, la capture de la ville elle-même étant secondaire. Un tel changement a bien sur une explication : la conquête de Moscou qui va drainer des forces considérables, dont une partie de celles se trouvant en face de Leningrad. Le redéploiement des unités blindés devant être terminé pour le 15 Septembre, Von Leeb a donc jusqu’à cette date pour prendre la ville, dont la périphérie se trouve à trentaine de km des positions Allemandes. Mais les Allemands ne progressent que lentement, buttant contre les défenses de la ville ; ils parviennent à s’approcher jusqu’aux hauteurs de Pulkovo, remportant là leur dernier grand succès.
Joukov à Leningrad réagit
En prenant son commandement, Joukov prend des mesures sur la nature des combats menés par ses forces. Il ordonne notamment d’effectuer d’incessantes contre attaques. Beaucoup de ses subordonnés, comme les Allemands d’ailleurs, demeurent perplexes car les forces disponibles ne sont déjà pas nombreuses pour la défense alors qu’en est il en attaque ? Mais cette tactique semble se justifier. Au lieu de concentrer des forces dans un secteur donné, Von Leeb est alors forcé de repousser des attaques Soviétiques sur tout le front. Du 14 au 16 Septembre, les troupes Soviétiques capturent Volodarskiy et Uritsk plusieurs fois, même si elles finissent par se replier sous la pression Allemande. L’artillerie côtière et les canons des navires de la flotte de la Baltique jouent un rôle important dans la défense de la ville, repoussant quelques attaques ennemies de leur feu.
De durs combats aériens se déroulent le 10 Septembre. Quelques 200 blindés Allemands soutenus par 300 appareils opèrent alors sur un secteur de 15km de large. Les bombardiers Allemands escortés par d’importants groupes de chasseurs, pilonnent les unités Soviétiques et les voies de communication. Les appareils devant défendre Leningrad sont très souvent affectés à des missions de soutien des troupes au sol. Il est difficile de déterminer le degré d’efficacité de telles missions car l’aviation du front de Leningrad ne dispose quasiment plus d’aucun avion d’assaut à cette époque.
Les rescapés de la flotte de la Baltique
Juste avant le début de Barbarossa la Kriegsmarine commença cette campagne contre les Forces Navales Soviétiques en plaçant des champs de mines afin de protéger ses routes commerciales avec la Suède. Cette marine Soviétique puissante fut l’objet d’attaques aériennes de la Luftwaffe.
Avec l’avancée des troupes Allemandes, les Soviétiques se voient perdre leurs ports les uns après les autres. En Lettonie, Liepaya et Ventspils furent évacués le 27 Juin 1941, Daugavgriva et Riga entre les 27 Juin et 4 Juillet, Parnu en Estonie fut évacué le 3 Juillet. La perte de Liepaya était importante pour les Soviétiques car il contenait les infrastructures pour assurer les besoins de la mer Baltique. Durant ces évacuations de nombreux navires Soviétiques furent perdus.
Durant le mois d’Aout, il devint clair aux yeux des Soviétiques que Tallin devra aussi être évacué. Son évacuation se fit le 26 Aout, mais les Allemands firent le maximum pour l’empêcher et cherchèrent à obtenir le plus gros succès naval de cette année 1941. A cette date les Soviétiques avaient près de 200 navires civils et militaires rassemblés dans ce port. Pour empêcher cette évacuation, les Allemands avaient miné massivement les approches du port. Le 28 Aout, alors que les Allemands entraient dans le district de Tallin, à 11h18 un premier convoi naval de 32 navires quitte Tallin, suivi à 13h25 par un 2e de 17 navires, 13h50 par un 3e de 22 navires, 14h52 le plus puissant militairement avec 9 navires. La Luftwaffe intervint avec l’action combinée des champs de mines et des sous marins Allemands et Finnois. Les attaques par les navires de surfaces furent vite repoussées par la puissance de feu des navires Soviétiques. Les mines et l’intervention de la Luftwaffe eurent un meilleur succès dans l’interdiction de cette évacuation, 48 navires coulés et 14000 morts. Les rescapés rejoignirent les ports de Kronstadt et Leningrad.
Kronstadt, est un port militaire important, fortifié et bien défendu sur une île interdisant l’approche de Leningrad. Il servit de base à de nombreux navires de guerre utilisant avec une grande efficacité leur artillerie puissante et précise pour supporter les troupes en difficulté à l’Ouest de Leningrad. Cette flotte Soviétique, mi Septembre 1941, comprenait encore de nombreux navires puissants, comme : 2 cuirassers (Marat et Oktyabraskaya Revolustiya), 2 croiseurs (Kirov et Maksim Gorkiy), une quinzaine de destroyers …
Aout / Septembre 1941, la situation aérienne de Leningrad
En Août 1941, la Luftwaffe n’a guère réussi à toucher Leningrad, son effort se portant essentiellement sur l’appui des forces terrestres. Seuls 19 des 690 bombardiers Allemands signalés par les postes de VNOS parviennent à rompre les défenses et à larguer leurs bombes sur la ville elle-même. Les attaques sont alors dirigées contre les sites ferroviaires ou les bases des chasseurs. Cette situation change début Septembre durant l’accalmie, juste avant le début de l’offensive Allemande du 9 Septembre.
La défense aérienne de Leningrad
A ce moment là, d’importants changements ont eu lieu au sein du 2e corps de défense aérienne et du 7 IAK-PVO. Seulement 62 postes de guet subsistent encore, dont certains placés à l’intérieur même de la ville. De même, 5 postes radar RUS-2 sont déployés à Toksovo, Agalatovo, Irinovka, Volkoyo Kladbishche et Bolshaya Izhora ; 2 d’entre eux sont du type fixe, les autres étant mobiles. La DCA comprend alors 500 canons de calibres moyen et 40 à 45 de petit calibre ainsi que 175 à 200 mitrailleuses. Toutefois, la pénurie chronique d’obus de 85mm, produits en dehors de la ville assiégée, demeure un gros problème.
L’aviation de chasse de Leningrad a subi de très lourdes pertes durant les combats d’Août et de Septembre et le nombre de pilotes expérimentés a beaucoup diminué. Le 1er Septembre, le 7 IAK-PVO ne dispose alors que 112 pilotes, chiffre qui s’établi à 47 un mois plus tard, dont 5 capables d’opérer de nuit. Le 1er Septembre, 47 % des chasseurs sont modernes, pourcentage atteignant 56% un mois après. La progression des troupes Allemandes a pour effet de réduire à 4 le nombre des terrains du 7 IAK en Septembre 1941 : Levashovo, Uglovo, Manushkino et Komendanstsliy. Ce dernier terrain est situé dans le rayon d’action des canons Allemands et les unités qui s’y trouvent déménagent bientôt sur le nouveau terrain de Smolnaya. Cette situation précaire des terrains d’aviation demeure constante tout au long du siège.
A partir de Septembre 1941, le nombre des patrouilles au dessus de la ville est réduit. Les radars sont plus efficaces, permettant de faire décoller les chasseurs selon le besoin. Alors qu’au début de la guerre, seuls de petits groupes de chasseurs décollent depuis plusieurs terrains, sur alerte, en Septembre, ce sont des régiments entiers que l’on envoie contrer les raids aériens ; d’importantes formations de chasse, emmenés par les plus capables des pilotes, sont envoyées au combat. Ainsi, la défense aérienne de Leningrad est relativement puissante. Des problèmes altèrent cependant son efficacité.
Le bombardement de Leningrad
A partir du 4 Septembre, les Allemands commencent à utiliser des canons à longue portée pour bombarder la ville quotidiennement. Dans la nuit du 6 Septembre, la Luftwaffe parvient à bombarder des quartiers résidentiels pour la première fois. C’était alors la 129e alerte aérienne depuis le début de la guerre. Plus tard, les alertes sont plus fréquentes pour devenir systématiques ; les habitants entrent alors dans l’une des périodes les plus pénibles du siège, les bombardements ayant lieu presque chaque nuit. La première attaque diurne efficace de la Luftwaffe a lieu le 8 Septembre 1941, vers 19h00 ; un groupe de 23 Ju88 largue des bombes incendiaires et explosives sur la ville à 4000m d’altitude, entraînant le déclenchement de 178 feux. Les bombardements se poursuivant de nuit, à 6000m, bénéficiant de la lumière des incendies précédents. Le désastre en plus des civils tués, est celui de 3000t de farine et de 2500t de sucre brûlés dans les entrepôts alimentaires de Badaevo qui entraînera un rapide épuisement des ressources alimentaires et une mortalité de plusieurs milliers d’habitants de Leningrad durant l’hiver 1941-42.
D’importants bombardements ont lieu les jours suivants, même si au sol, les combats ont ralenti. Ces bombardements, terrestres et aériens, n’ont d’autre but que de miner le moral des habitants et d’amener la ville à capituler rapidement. Le 9 Septembre, la Luftwaffe largue 1800 bombes incendiaires sur la ville, occasionnant 18 incendies. Les pilotes du 7IAK interceptent les raids à partir du 10 Septembre. Ce 10 Septembre les installations de l’usine Kirov, qui produit les chars lourds KV, sont atteintes par 14 bombes explosives et 627 incendiaires. Les habitations sont aussi durement touchées.
Rencontrant une forte résistance, les Allemands essaient donc de détruire le potentiel du 7 IAK sur ses bases durant le restant du mois de Septembre à l’aide de son aviation (bombardement, straffing) et de son artillerie.
A partir du 17 Septembre, les combats terrestres s’éloignent quelque peu mais, paradoxalement, cela a des effets négatifs pour la population. Sachant que le VIII Luftkorps doit être redéployé pour l’assaut sur Moscou, le général Keller, commandant de la Luftflotte I, en accord avec Von Leeb, décide d’intensifier les bombardements dans l’objectif de la destruction de Leningrad. Leur décision anticipe le souhait d’adolf, publié dans sa directive n° [a]601/41 concernant l’avenir de ville et datée du 22 Septembre 1941. A noter que lors du début de l’offensive de Barbarossa, Leningrad (la ville des tzars) était un objectif qui devait être pris rapidement, la perte de cette ville symbole devait fortement affecter le moral des Soviétiques.
Le 19 Septembre marque le début anticipé de l’exécution de ce plan. De 8h14 à 23h00, la Luftwaffe effectue 6 attaques sur Leningrad. Les 264 appareils qui franchissent le barrage d’artillerie, larguent 528 bombes explosives et 2870 incendiaires, endommageant sérieusement plusieurs entrepôts et usines. 5 hôpitaux sont également endommagés et le bâtiment de l’opéra est détruit. Pendant la 4e attaque, les 52 appareils Allemands visent les quartiers résidentiels ; les civils sont en alertes 7h34min ce jour là. La ville subit un bombardement d’artillerie qui dure 18h00, de 01h00 à 19h00. 20 immeubles sont détruits, principalement dans les districts Oktyabrskiy et Volodarskiy, 254 civils sont tués et 1485 autres blessés.
La Luftwaffe sur Kronstadt
Le 19 Septembre, un groupe de He111 attaque pour la première fois la base navale de Kronstadt mais les dégâts sont insignifiants. L’artillerie des navires de guerres Soviétiques interférant contre l’avancée Allemande, Keller décide de concentrer des attaques aériennes sur la base navale. Des attaques sont prévues par les Ju87 Stuka, suite à l’inefficacité des bombardements à moyenne altitude et l’abondance de la DCA.
L’attaque aérienne débute le 21 Septembre à 11h44. Selon les sources Allemandes, un groupe de 25 Ju87 du III/StG2, escorté par les Bf109, effectue la première attaque, suivi par 15 Ju88 un peu plus tard. Dans un premier temps, les Stuka suivent la route Strelna-Leningrad mais ils changent à l’Est de Petergof et attaquent les navires de guerre. Les avions Allemands se partagent en 2 groupes puis les avions piquent sur leurs objectifs 2 par 2.
Le second raid débute à 15h31 et selon les guetteurs de la NVOS, totalise 42 Ju88 et 8 chasseurs ; ils sont suivis de 35 Ju88 prenant part à la troisième attaque qui débute à 17h14, et de 46 autres à la quatrième qui commence à 18h25. Un cinquième raid e lieu en fin de journée mais les nuages contraignent les pilotes à larguer au travers des nuages.
La DCA, mal disposée, ne réagit que faiblement et les bombes touchent le cuirassé Oktyabrskaya Revolyutsiya sur l’avant. Un peu plus tard, une dizaine d’avions s’en prend au contre-torpilleur Steregushchiy ; 3 des quelques soixante projectiles touchent le navire, 3 autres explosant assez près, endommageant la coque. Vers 12h00, 15 minutes après avoir été touché, le bateau chavire et coule. Le même jour, plusieurs navires subissent des dégâts : le croiseur Kirov, le drageur de mines Marti, les torpilleurs Gordiy et Slavniy, la canonnière Pioner. 3 transports sont également coulés ainsi que 3 barges.
Kronstadt est également endommagé ; l’hôpital de la Marine est durement touché. Une centaine de personnes sont tuées et un nombre identique blessées. Selon les rapports de la flotte de la Baltique, la DCA abat 7 avions ennemis ; les Allemands confirment que 2 chasseurs du III/JG27 sont abattus mais leurs pilotes parviennent à sauter et ils sont récupérés par des hydravions He59.
Le lendemain, de nouvelles attaques ont lieu sur la base navale. Cette fois, la DCA n’est pas surprise mais son tir ne peut empêcher de nouvelles pertes. La première attaque se déroule à 14h40, par l’action de 17 Ju88, 7 Ju87 et 6 Bf109 (selon les postes de la VNOS) ; en même temps, l’artillerie Allemande ouvre le feu. Le patrouilleur Vikhr, en réparation le long de l’arsenal, et le contre-torpilleur Silniy sont les premières victimes, le premier coulant. Le contre-torpilleur Grozyashchiy encaisse une bombe alors qu’il est cale sèche ; plusieurs autres navires sont touchés tout comme des ateliers et une partie de l’arsenal. La second attaque a lieu à partir de 16h35 ; cette fois, 9 chasseurs Russes sont en l’air et ils interceptent le raid, revendiquant 1 Ju88 et 1 Ju87, la DCA réclamant 3 autres avions ennemis. Pendant ce temps, plusieurs avions attaquent la ville de Leningrad et un grand magasin est touché, tuant 98 personnes et blessant 148 autres.
L’attaque la plus réussie se déroule le 23 Septembre 1941, les Allemands attaquant en 6 vagues. A 10h00, un important groupe de Ju87 et de Ju88 ne parvient pas à toucher les navires. A 11h30, un groupe de 30 Ju87 parvient à passer le barrage de DCA. 2 avions se détachent du groupe et piquent vers les navires de guerre. Le premier avion est piloté par le capitaine Siegfried Steen (commandant le III/StG2) dont c’est la 300e mission de guerre et qui a décidé de « marquer le coup ». Le second appareil est aux mains du lieutenant Hans Ulrich Rudel. Les 2 Stuka larguent leur bombe d’une tonne à seulement 300m de l’objectif et si celle de Steen manque le but, celle de Rudel touche le cuirassé Marat qui est littéralement coupé en 2. L’explosion provoque une onde d’environ 500m, secouant durement les 2 Ju87 en pleine ressource. Selon les sources Soviétiques, le navire est touché par 2 bombes de 500kg explosant quasiment en même temps, l’une sur la proue et l’autre derrière le mât. Elles font exploser les munitions de la tourelle principale avant qui est projetée en l’air avant de retomber dans la brèche ; la partie avant du bateau se couche sur l’eau, suivie par des plaques de blindage et une cheminée. Le commandant, le capitaine de frégate P.K. Ivanov, le second V.S. Chufistov et 324 marins sont tués. Les survivants de l’équipage essaient de colmater les brèches et d’empêcher l’eau de noyer le navire mais les dégâts sont tels que la tâche est impossible. Après que les compartiments aient été inondés l’un après l’autre, la partie arrière du Marat et ses 10000t d’eau se posent sur le fond, 11m plus bas. L’équipage doit abandonner le navire. Plus tard, les tourelles encore récupérables sont réparées et utilisées comme batteries flottantes pendant toute la durée du siège.
Destruction du cuirassé Marat dans le port de Kronstadt, la fumée de l'explosion monte à 400m.
4 autres raids sont effectués sur Kronstadt le même jour. Le III/StG2 est très actif et après la fructueuse attaque du matin, le groupe redécolle pour un autre raid. Mais au décollage, le train d’atterrissage du Stuka de Steen heurt un obstacle et l’avion se retourne ; Steen court alors vers l’avion de Rudel à qui il ordonne de descendre puis il prend sa place. Mais le capitaine n’a pas de chance ce jour là. En effet, un obus de la DCA du croiseur Kirov touche l’appareil de Steen en piqué ; le pilote essaie de maintenir son avion qui devient cependant incontrôlable et largue sa bombe de 1000kg qui tombe non loin du navire, avant de s’écraser un peu plus loin. Le Kirov aurait probablement été détruit si la bombe l’avait touché, mais de toute façon il est sérieusement endommagé par d’autres projectiles ; 2 bombes de 250kg le touchent mais seulement une explose, après avoir traversé le pont principal et endommagé les réservoirs de carburant. Les pilotes Allemands touchent également le cuirassé Oktyabrskaya Revolyutsiya qui encaisse 2 bombes de 250kg ; l’une d’elles perce une tourelle principale et le navire échappe à la destruction par miracle. Plusieurs autres sont endommagés ; le Marti, le Silniy, les sous-marin Shch-305 et P-3. Le conducteur de flottille Minsk, qui manœuvre pour échapper aux bombes, en encaisse 3 de 100kg, tuant 7 marins et en blessant 35 autres. Le navire s’échoue et il doit être remorqué vers le port de Voennaya. Malheureusement, le bateau s’échoue une seconde fois lorsqu’une bombe explose à 40m et crée une grosse vague qui le noie littéralement ; il se couche et coule à 21h30. En Août 1942, le Minsk est renfloué et livré à l’arsenal qui met 2 ans pour le réparer.
En plus des navires de guerre, les diverses installations de la grande base navale subissent de sérieux dommages. La ville est bombardée une seule fois. La Luftflotte admet la perte de 2 Ju87, 2 Ju88, 1 Bf109 et 1 Bf110.
Du 24 au 26 Septembre, la Luftwaffe n’effectue que de petites attaques sur la ville et les navires, soutenant l’action des troupes au sol qui se trouve en difficulté plus à l’Est près du lac Lagoda. En effet, le 20 Septembre, la LVe Armée Soviétique a traversé la Neva et le 26 Septembre, la LIVe Armée (en réserve) lance sa propre offensive en direction de la LVe. Les Allemands ont donc beaucoup de difficultés à tenir leurs positions.
Le 27 Septembre est le dernier jour du VIII Luftkorp dans le secteur (la III/StG2 dépendant de ce Luftkorp quittera le secteur le 2 Octobre 1941), Keller et Richtofen décident donc de lancer la plus importante attaque diurne contre Leningrad. D’autres attaques ont lieu sur Kronstadt, entraînant des dégâts supplémentaires sur le cuirassé Oktyabrakaya Revolyutsiya ; l’un des projectiles explose près de la tourelle centrale, derrière la passerelle, mais en dépit de tout cela, le navire est toujours opérationnel.
Dès que j'ai un peu de temps je poursuis avec un complément de l’environnement aux pilotes du III/StG2 (les joueurs)
#2
Voici le complément de l’environnement aux pilotes du III/StG2
Le 16 Septembre, arrivé sur cette zone du front, le Hauptmann Steen nous apprend à notre grande surprise que nos futures missions ne seront pas en support direct contre des objectifs terrestres au profit de nos troupes comme nous sommes habitués mais contre la flotte de la Baltique.
(Base joueurs positionnée en 30.12°E/59.38°N au lieu de Tyrkowo au Sud de Luga en dehors de la carte disponible dans le jeu)
Cette flotte Soviétique est basée dans le grand port militaire de Kronstadt situé à une vingtaine de km à l’Ouest de Leningrad. Au Sud à l'Ouest de la ville de Peterhof sont concentrées dans une bande côtière de largeur d’une bonne dizaine de km des forces Soviétiques bien équipées.
Cette flotte harcèle lourdement nos troupes en se déplaçant le long des côtes. Cependant les deux plus gros bâtiments, des cuirassés, évitent de quitter le chenal plus profond entre Kronstadt et Leningrad. (voir carte fin XIXe Siècle)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... %2900.jpeg
Celle ci se compose principalement des 2 cuirassés le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya ainsi que de 2 gros croiseurs le Kirov et le Maksim Gorki.
Cuirassés classe Gangut : Marat et Oktyabraskaya Revolustiya
Déplacement : 27200 tonne
Longueur : 185 m
Armement : 12 x 305mm / 10 x 120mm / 6 x 76.2mm / 14 x 37mm / 10 x 12.7mm
Croiseurs classe Kirov : Kirov et Maksim Gorki
Déplacement : 9400 tonne
Longueur : 191 m
Armement : 3 x 3 x 180mm / 6 x 100mm / 6 x 45mm / 4 x 12.7mm
A ces derniers s’ajoutent plusieurs autres croiseurs et destroyers de taille moins importante et d’autres navires plus petits.
Le port de Kronstadt, la bande côtière tenue par les Soviétiques ainsi que Leningrad sont fortement équipés en DCA.
De plus, les Soviétiques sembleraient être équipés de radars, car en dépit de leur faible potentiel opérationnel estimé à 250/300 appareils, depuis peu la VVS n’intervient plus par de faibles patrouilles au hasard de leurs positions mais en éléments plus nombreux en avant de nos formations contre Leningrad.
La VVS semble avoir principalement des chasseurs, très peu d’appareils d’assaut sont aperçus, les chasseurs interviennent même directement en attaque sol. Les chasseurs de la VVS dans ce secteur sont principalement des MiG-3, I-16 et leurs désuets I-153, de rares LAGG-3 et Yak1 ont été signalés.
Plus tard, viendront quelques screenshots + les briefings des 4 missions, puis enfin les missions (il me reste à faire le point sur les skins)
Le 16 Septembre, arrivé sur cette zone du front, le Hauptmann Steen nous apprend à notre grande surprise que nos futures missions ne seront pas en support direct contre des objectifs terrestres au profit de nos troupes comme nous sommes habitués mais contre la flotte de la Baltique.
(Base joueurs positionnée en 30.12°E/59.38°N au lieu de Tyrkowo au Sud de Luga en dehors de la carte disponible dans le jeu)
Cette flotte Soviétique est basée dans le grand port militaire de Kronstadt situé à une vingtaine de km à l’Ouest de Leningrad. Au Sud à l'Ouest de la ville de Peterhof sont concentrées dans une bande côtière de largeur d’une bonne dizaine de km des forces Soviétiques bien équipées.
Cette flotte harcèle lourdement nos troupes en se déplaçant le long des côtes. Cependant les deux plus gros bâtiments, des cuirassés, évitent de quitter le chenal plus profond entre Kronstadt et Leningrad. (voir carte fin XIXe Siècle)
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... %2900.jpeg
Celle ci se compose principalement des 2 cuirassés le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya ainsi que de 2 gros croiseurs le Kirov et le Maksim Gorki.
Cuirassés classe Gangut : Marat et Oktyabraskaya Revolustiya
Déplacement : 27200 tonne
Longueur : 185 m
Armement : 12 x 305mm / 10 x 120mm / 6 x 76.2mm / 14 x 37mm / 10 x 12.7mm
Croiseurs classe Kirov : Kirov et Maksim Gorki
Déplacement : 9400 tonne
Longueur : 191 m
Armement : 3 x 3 x 180mm / 6 x 100mm / 6 x 45mm / 4 x 12.7mm
A ces derniers s’ajoutent plusieurs autres croiseurs et destroyers de taille moins importante et d’autres navires plus petits.
Le port de Kronstadt, la bande côtière tenue par les Soviétiques ainsi que Leningrad sont fortement équipés en DCA.
De plus, les Soviétiques sembleraient être équipés de radars, car en dépit de leur faible potentiel opérationnel estimé à 250/300 appareils, depuis peu la VVS n’intervient plus par de faibles patrouilles au hasard de leurs positions mais en éléments plus nombreux en avant de nos formations contre Leningrad.
La VVS semble avoir principalement des chasseurs, très peu d’appareils d’assaut sont aperçus, les chasseurs interviennent même directement en attaque sol. Les chasseurs de la VVS dans ce secteur sont principalement des MiG-3, I-16 et leurs désuets I-153, de rares LAGG-3 et Yak1 ont été signalés.
Plus tard, viendront quelques screenshots + les briefings des 4 missions, puis enfin les missions (il me reste à faire le point sur les skins)
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#3
Pas si vite
on arrive pas à finir de lire que tu en remets une couche
Prolixe le Belly
on arrive pas à finir de lire que tu en remets une couche
Prolixe le Belly
"les cons cela osent tout et c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait" M.AUDIARD
#4
Hello...
Encore ! Encore...
Et vivement les missions !!! (J'en ai l'eau à la bouche...)
Définitivement, l'immersion promet d'être maximale...
Encore ! Encore...
Et vivement les missions !!! (J'en ai l'eau à la bouche...)
Définitivement, l'immersion promet d'être maximale...
"Un foie? Deux reins? Trois bonnes raisons d'utiliser la baïonnette!"
#5
J'ai réalisé ma version de ces missions pour le multi, et on a réussit avec 10/12 joueurs et une DCA plutot chargé a jouer avec des fps convenables.
Escadrille 352 "les Gladiateurs"
"z'avez le meme rouge ? Je suis fan de Schumacher "
Manfred Von Richthofen
"z'avez le meme rouge ? Je suis fan de Schumacher "
Manfred Von Richthofen
#6
Bon voilà la partie screens Je suis désolé de la qualité des screens, le PC était loin d'être une bête de puissance
Initialement j’avais prévu de faire une petite présentation de cette thèma avec une série de screenshots suivant des passages du livre "Pilote de Stuka". Depuis j’avais décidé de ne pas le faire afin d’éviter de dévoiler une mission
Du coup je m’étais reporté sur une présentation plus "basique" avec des screens pris dans diverses missions.
Appareils de la 9./StG2 (joueurs) prêts à démarrer le moteur pour un départ en mission.
D’autres appareils de la 9./StG2, dans la même situation, nous voyons au loin 3 Stuka d’une autre Staffel sur le seuil de piste, prêts à décoller
Un Ju87 du 8./StG2 au dessus de la base, alors en regroupement de mise en place des Staffel. (Nous voyons aussi au loin des appareils d'autres Staffel)
Une fois les unités formées, cette formation du StG2 prend de l’altitude en direction de l’objectif ; Le port de Kronstadt.
Sous le regard attentif d’un Gruppe de la JG54, sur Kronstadt les Stuka piquent à travers une DCA initialement mal organisée, mais qui saura vite se ré adapter.
Dégagement de la zone de bombardement, les Stuka cherchent à se regrouper.
Kronstadt et sa désolation suite à l’action des Stuka …
Initialement j’avais prévu de faire une petite présentation de cette thèma avec une série de screenshots suivant des passages du livre "Pilote de Stuka". Depuis j’avais décidé de ne pas le faire afin d’éviter de dévoiler une mission
Du coup je m’étais reporté sur une présentation plus "basique" avec des screens pris dans diverses missions.
Appareils de la 9./StG2 (joueurs) prêts à démarrer le moteur pour un départ en mission.
D’autres appareils de la 9./StG2, dans la même situation, nous voyons au loin 3 Stuka d’une autre Staffel sur le seuil de piste, prêts à décoller
Un Ju87 du 8./StG2 au dessus de la base, alors en regroupement de mise en place des Staffel. (Nous voyons aussi au loin des appareils d'autres Staffel)
Une fois les unités formées, cette formation du StG2 prend de l’altitude en direction de l’objectif ; Le port de Kronstadt.
Sous le regard attentif d’un Gruppe de la JG54, sur Kronstadt les Stuka piquent à travers une DCA initialement mal organisée, mais qui saura vite se ré adapter.
Dégagement de la zone de bombardement, les Stuka cherchent à se regrouper.
Kronstadt et sa désolation suite à l’action des Stuka …
#7
Et maintenant, voici les briefings que vous aurez pour les missions proposées
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MISSION 1
Le 16 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
La Wehrmart poursuit ses action contre Leningrad transformée en forteresse. La situation de la ville entre le golf de Finlande et le lac Ladoga favorise considérablement les défenseurs dans le sens que la zone d’attaque est réduite dans une étroite bande. Nos troupes ont de la difficulté pour avancer, elles semblent même piétiner. Actuellement, nous cherchons à l’isoler.
A peine arrivé sur ce secteur, le Hauptman Steen nous réunit pour nous expliquer la situation militaire dans ce secteur : L’un des principaux obstacles à notre avance est constitué par le reste de la flotte Soviétique de la Baltique qui patrouille à une certaine distance de la côte, et dont l’artillerie extrêmement puissante, intervient sans cesse contre nos unités. La base de cette flotte se trouve à Kronstadt, un grand port de guerre Soviétique édifié sur une île du golf de Finlande. A quelques 20km plus loin vers l’Est s’ouvre le port de Leningrad ; vers le Sud à l’Ouest de la ville de Peterhof, sont concentrées dans une bande côtière large d’une dizaine de km, de nombreuses forces Soviétiques parfaitement équipées. D’importants combats ont lieu aujourd’hui proche du littoral entre Leningrad et cette bande côtière. Le Hauptman Steen nous demande de porter toutes ces indications sur nos cartes afin de connaître d’un seul coup d’œil le tracé du front.
Bien entendu nous supposons que nos prochaines attaques seront dirigées contre des concentrations de troupes, mais notre surprise revient sur le problème posé par cette flotte Soviétique. Celle ci se compose principalement de 2 cuirassés de 27000 tonnes, le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya, de 2 croiseurs, le Maksim Gorki et le Kirov et de plusieurs destroyers … Suivant l’endroit où l’infanterie Soviétique réclame l’appui de leur artillerie terriblement précise, ces navires se déplacent le long de la côte. Cependant les 2 cuirassés évitent autant que possible de quitter le chenal Morskoi plus profond entre Kronstadt et Leningrad.
Les bombes ordinaires, munies de détonateurs normaux sont tout aussi impuissantes car elles feraient explosion sur le premier pont blindé ; c’est à dire qu’elles démoliraient certainement une partie des superstructures mais n’arriveraient jamais à couler le navire. Nous allons recevoir, pour cette mission des bombes de 1000kg, munies de détonateurs à retardement ; ces projectiles pourront pénétrer profondément dans la coque pour faire explosion seulement après avoir atteint les zones vives.
Quelques heures plus tard, alors que le temps vraiment infecte semble nous condamner à une inactivité totale, nous recevons brusquement l’ordre d’attaquer immédiatement un cuirassé, probablement le Marat, qui vient d’être signalé par nos appareils de reconnaissance le long du chenal Morskoi entre Kronstadt et Leningrad. Tous les appareils de la Geschwader déjà équipés pour partir en mission partiront, tant pis pour les autres. Alors que sur la papier nous en avons 80, seulement 30 décolleront.
La météo est peu encourageante, mauvais temps jusqu’à 30 km au Sud de Leningrad et au dessus du golf de Finlande avec entre 5/10 et 7/10 de nuages, limite de couche inférieure à 800m. Au dessus de notre terrain visibilité de 4km sous la couche, l’épaisseur de cette dernière est d’environs 2000m. Les appareils se répartiront par Gruppe, la 9.StG2 (joueurs) se placeront en dernier.
Début de décollage à 1325, notre Sturzkampfgeschwader décollera avec une formation par Gruppe dans leur ordre de numérotation, étant la 9.StG2 nous seront la dernière unité en formant le dernier groupe. Suite au rassemblement vertical base de Siverskaya, suivant l’ordre des formations, la Geschwader prendra un CAP360 pour traverser la couche nuageuse. Au Nord de Krasnogvardelsk, un Jagdgruppe de la JG54 commencera à assurer notre couverture pour notre mission. Nous progresserons certainement vers une altitude de 3000m en fonction de l’épaisseur de la couche nuageuse. Nous poursuivrons notre vol CAP360 jusqu’au littoral vers Strelna (30.4°E/59.85°N) où nous prendrons un CAP vers le chenal Morskoi entre Kronstadt et Leningrad. A ce moment notre Geschwader se déploiera en V pour accroître sa vision. Le groupe de tête sera la pointe, celui du milieu se décalera vers la droite, le dernier (la 9.StG2, les joueurs) vers la gauche. Il ne sera pas simple de trouver ce Marat, espérons qu’il y ait de nombreux trous dans cette couche nuageuse pour le trouver, cependant cette dernière nous cachera de la DCA durant notre approche. Dans le cas où les 3 groupes parviennent à pouvoir réaliser leur bombardement, ce dernier se fera dans l’ordre des groupes. Pour le retour, chaque unité doit chercher à rester groupée, l’approche difficile et la DCA risque de nous éparpiller.
En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à nous cacher dans la couche nuageuse, de plus sur Strelna (30.4°E/59.85°N) nous avons des unités de Flak.
Malheureusement nos bombes de 1000kg ne sont toujours pas arrivées, notre Staffel emportera une SC500 sous chaque appareil.
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m, vent 20km CAP 120. Température au sol 9°C
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
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MISSION 2
Le 21 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
La Wehrmart poursuit ses action contre Leningrad transformée en forteresse. La situation de la ville entre le golf de Finlande et le lac Ladoga favorise considérablement les défenseurs dans le sens que la zone d’attaque est réduite dans une étroite bande. Nos troupes ont de la difficulté pour avancer, elles semblent même piétiner. Actuellement, nous cherchons à l’isoler. Il y a 5 jours nos troupes ont réussi à prendre Petergof (29.94°E/59.88°N) sur la bande côtière. De dur combats se sont déroulés sur les hauteurs de Pulkovo, nos troupes n’ont guère progressé mais ont tout de même pris Pushkin. Il y a 4 jours le 4. Panzergruppe a reçu son ordre de transfert pour le secteur de Moscou. Notre secteur est maintenant démuni d’unités blindées.
Il y a 2 jours un Kampfgruppe de He111 du KG4 attaqua pour la première fois ce port de Kronstadt. L’inefficacité du bombardement à moyenne altitude contre ces navires dûe à la présentation de cibles de petites tailles et trop mobiles pour certaines additionné à l’abondance de la DCA, décida l’emploi de bombardiers en piqué. Nous avons reçu l’ordre d’attaquer cette flotte.
Notre attaque du 16 Septembre, a permis d’endommager le Marat probablement, mais depuis nous ne savons pas où il se trouve.
Début de décollage à 1115, notre Sturzkampfgruppe décollera avec les Staffel dans leur ordre de numérotation, nous sommes la 3e Staffel du Gruppe. Suite au rassemblement vertical base de Siverskaya, suivant l’ordre de numérotation des Staffel, le Gruppe prendra un CAP360. Au Nord de Krasnogvardelsk, un Jagdgruppe commencera à assurer notre couverture pour notre mission. Nous progresserons à une altitude de 3000m. Nous poursuivrons notre vol CAP360 jusqu’au littoral vers Strelna (30.4°E/59.85°N) où nous prendrons un CAP vers l’île de Kronstadt. En approche de Kronstadt la 3e Staffel s’écartera des 2 premières afin de bombarder 1 min après. Pour le retour, chaque Staffel doit chercher à rester groupée, la DCA risque de nous éparpiller.
Nos objectifs sont les navires de guerre majeurs de la flotte Soviétique, tels que les 2 cuirassés de 27000 tonnes, le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya et les 2 croiseurs, le Maksim Gorki et le Kirov. Nos derniers vol de reconnaissance sur Kronstadt ne nous signalent aucun de ces navires de guerre. Dans la mesure où certains de ceux là ne sont pas revenus vous bombarderez les destroyers présents.
Lors du précédent bombardement d’un Kampfgruppe du KG4, il y a 2 jours, aucun appareil de la VVS ne fut aperçu. En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à vous rassembler sur Strelna (30.4°E/59.85°N) où plusieurs unités de Flak sont présentes.
Malheureusement nos bombes de 1000kg ne sont toujours pas arrivées, notre Staffel emportera une SC500 sous chaque appareil.
Météo favorable avec plafond nuageux de 1/10 à 1500m, visibilité 20km +, vent 7km CAP 110. Température au sol 10°C
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m.
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
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MISSION 3
Le 22 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
Hier la première journée d’action sur Kronstadt est significative. La Luftwaffe a lancé 5 vagues de bombardement sur le port. Notre premier raid à 11h45 sur Kronstadt s’est conclu principalement avec une bombe de 500kg sur le Marat probablement et 3 bombes sur un contre torpilleur qui finit par sombrer. Notre raid fut suivi par 15 Ju88. Puis 3 autres raids furent conduit sur le port de Kronstadt du milieu à la fin de l’après midi totalisant environ 120 sorties de Ju88. Un dernier raid en fin de journée ne fut pas efficace car les nuages contraignirent les pilotes à larguer à travers les nuages.
Il semblerait que la défense Soviétique ait été surprise car contrairement à nos craintes la DCA ne fit pas trop de dégâts sur nos bombardiers. Des bombes ont également touché le Kirov probablement, 2 torpilleurs, de plus 3 navires de transport ont coulé. Il a été aussi noté que quelques bâtiments proches du port seraient aussi touchés.
Nos pertes s’élèvent à seulement 2 chasseurs de la III/JG27 abattus par la DCA, les pilotes qui ont réussi à sauter furent récupérés par des hydravions He59.
Aujourd’hui nous allons poursuivre les raids contre Kronstadt, les vols de reconnaissance de la matinée ne nous ont pas permis de localiser nos principaux objectifs tels le Marat, le Oktyabraskaya Revolustiya ou des croiseurs de la classe Kirov.
En dépit de cette forte déception nous allons participer à un raid cette après midi en coordination avec 2 Staffel de Ju88.
Décollage à 1420, notre Staffel sera la seule de notre Sturzkampfgruppe à participer à cette mission. Nous devons être sur Kronstadt pour un bombardement à 14h40. Les Ju88 qui approcheront par la même zone que nous Hanni supérieur à 3000m via Strelna (30.4°E/59.85°N), auront le même horaire que nous, dans la mesure où leur attaque se déroulerait exactement en même temps que la notre, les Ju88 seront prioritaires, nous sommes plus maniables. Nous devons être ponctuel, notre artillerie fera feux durant nos bombardements avec seulement une plage de 5 min pour nous laisser la voie. Pour notre retour devront prendre un CAP vers l’Est et franchir le littoral suivant un CAP Sud à l’Est de Strelna (30.4°E/59.85°N) afin de ne pas être dans la ligne de tir de notre artillerie.
Nos objectifs dans le port restent toujours les navires de guerre majeurs de la flotte Soviétique, tels que les 2 cuirassés de 27000 tonnes, le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya et les 2 croiseurs, le Maksim Gorki et le Kirov. Cependant s’ils ne sont pas présents votre objectif sera l’arsenal, voir photo de reco.
2 Staffel de la JG54 patrouilleront entre Leningrad et Kronstadt afin d’interdire l’espace aérien à la chasse de la VVS.
En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à nous rassembler sur Strelna (30.4°E/59.85°N) où plusieurs unités de Flak sont présentes.
Aujourd’hui dans l’incertitude de la présence des navires de guerre majeurs de la flotte Soviétique, nous n’avons pas à regretter de ne pas encore avoir reçu nos bombes de 1000kg, nous emporterons une SC500 sous chaque appareil.
Météo très favorable, très bonne visibilité, vent 2 km CAP140. Température au sol 12°C
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m.
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
Photo de reco fournie (orientation Haut/Bas pour Nord/Sud):
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MISSION 4
Le 23 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
Hier nous avons poursuivi nos attaques sur Kronstadt, mais cette fois la DCA ne fût pas surprise sans pour autant avoir empêché nos bombardements. Notre première attaque conduite en entre autre par notre unité à 14h40 en même temps que notre artillerie fut suivi par une seconde attaque à 16h35.
En dépit de cette DCA la première attaque coula un patrouilleur dans l’arsenal et un contre torpilleur. Un autre contre torpilleur alors en cale sèche a encaissé une bombe. D’autres petits navires sont touchés tout comme l’arsenal. Cependant lors de la 2e attaque la chasse Soviétique intervint. Ajouté à l’action de la DCA nous déplorons la perte de 5 appareils.
Aujourd’hui nous allons ré itérer nos attaques sur Kronstadt. Une première vague vient de rentrer sans parvenir à toucher de navires la DCA est toujours aussi forte. Notre unité est appelée à intervenir pour une 2e attaque qui doit avoir lieu à 11h30 sur Kronstadt. Une reconnaissance de la veille nous indique la présence du Marat ou du Oktyabraskaya Revolustiya dans le port, probablement en réparation des précédentes attaques réussies. Le navire est situé dans la zone Ouest du port, voir les indications sur la photo de reco. Ce navire constitue notre objectif principal. Dans la mesure où ce dernier n’est plus là, notre objectif sera un des croiseurs de la classe Kirov si présent sinon la zone de l’arsenal.
Décollage à 1110, notre Sturzkampfgruppe participera à la hauteur du Stab/StG2 en personne suivi du III/StG2 au complet , notre Staffel sera la dernière de la formation. Notre attaque est prévue pour 11h30 sur le port. Nous approcherons sur Kronstadt à Hanni 3000+ via Strelna (30.4°E/59.85°N). La dernière Staffel, décalera son bombardement de quelques dizaines de secondes, juste pour discerner des objectifs non touchés mais pas trop pour être fortement séparé du reste de la formation. Cette fois nous emporterons les bombes de 1000kg que nous venons de recevoir (prendre les SC500 dans le jeu, pb de lag). Au retour les Staffel doivent rester bien groupées, la DCA risque de nous éparpiller, la VVS peut être présente sur zone comme nous l’avons déploré hier.
L’escorte sera assurée par un Jagdgruppe de la JG54 à partir de Kranogvardelsk.
En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à nous rassembler sur Strelna (30.4°E/59.85°N) où plusieurs unités de Flak sont présentes.
Soyons vigilant les Soviétiques semblent défendre plus ardemment Kronstadt.
Météo très favorable, très bonne visibilité, vent 4km CAP 120. Température au sol 11°C
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m.
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
Photo de reco fournie (orientation Haut/Bas pour Nord/Sud):
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Les missions viendront dans quelques temps
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MISSION 1
Le 16 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
La Wehrmart poursuit ses action contre Leningrad transformée en forteresse. La situation de la ville entre le golf de Finlande et le lac Ladoga favorise considérablement les défenseurs dans le sens que la zone d’attaque est réduite dans une étroite bande. Nos troupes ont de la difficulté pour avancer, elles semblent même piétiner. Actuellement, nous cherchons à l’isoler.
A peine arrivé sur ce secteur, le Hauptman Steen nous réunit pour nous expliquer la situation militaire dans ce secteur : L’un des principaux obstacles à notre avance est constitué par le reste de la flotte Soviétique de la Baltique qui patrouille à une certaine distance de la côte, et dont l’artillerie extrêmement puissante, intervient sans cesse contre nos unités. La base de cette flotte se trouve à Kronstadt, un grand port de guerre Soviétique édifié sur une île du golf de Finlande. A quelques 20km plus loin vers l’Est s’ouvre le port de Leningrad ; vers le Sud à l’Ouest de la ville de Peterhof, sont concentrées dans une bande côtière large d’une dizaine de km, de nombreuses forces Soviétiques parfaitement équipées. D’importants combats ont lieu aujourd’hui proche du littoral entre Leningrad et cette bande côtière. Le Hauptman Steen nous demande de porter toutes ces indications sur nos cartes afin de connaître d’un seul coup d’œil le tracé du front.
Bien entendu nous supposons que nos prochaines attaques seront dirigées contre des concentrations de troupes, mais notre surprise revient sur le problème posé par cette flotte Soviétique. Celle ci se compose principalement de 2 cuirassés de 27000 tonnes, le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya, de 2 croiseurs, le Maksim Gorki et le Kirov et de plusieurs destroyers … Suivant l’endroit où l’infanterie Soviétique réclame l’appui de leur artillerie terriblement précise, ces navires se déplacent le long de la côte. Cependant les 2 cuirassés évitent autant que possible de quitter le chenal Morskoi plus profond entre Kronstadt et Leningrad.
Les bombes ordinaires, munies de détonateurs normaux sont tout aussi impuissantes car elles feraient explosion sur le premier pont blindé ; c’est à dire qu’elles démoliraient certainement une partie des superstructures mais n’arriveraient jamais à couler le navire. Nous allons recevoir, pour cette mission des bombes de 1000kg, munies de détonateurs à retardement ; ces projectiles pourront pénétrer profondément dans la coque pour faire explosion seulement après avoir atteint les zones vives.
Quelques heures plus tard, alors que le temps vraiment infecte semble nous condamner à une inactivité totale, nous recevons brusquement l’ordre d’attaquer immédiatement un cuirassé, probablement le Marat, qui vient d’être signalé par nos appareils de reconnaissance le long du chenal Morskoi entre Kronstadt et Leningrad. Tous les appareils de la Geschwader déjà équipés pour partir en mission partiront, tant pis pour les autres. Alors que sur la papier nous en avons 80, seulement 30 décolleront.
La météo est peu encourageante, mauvais temps jusqu’à 30 km au Sud de Leningrad et au dessus du golf de Finlande avec entre 5/10 et 7/10 de nuages, limite de couche inférieure à 800m. Au dessus de notre terrain visibilité de 4km sous la couche, l’épaisseur de cette dernière est d’environs 2000m. Les appareils se répartiront par Gruppe, la 9.StG2 (joueurs) se placeront en dernier.
Début de décollage à 1325, notre Sturzkampfgeschwader décollera avec une formation par Gruppe dans leur ordre de numérotation, étant la 9.StG2 nous seront la dernière unité en formant le dernier groupe. Suite au rassemblement vertical base de Siverskaya, suivant l’ordre des formations, la Geschwader prendra un CAP360 pour traverser la couche nuageuse. Au Nord de Krasnogvardelsk, un Jagdgruppe de la JG54 commencera à assurer notre couverture pour notre mission. Nous progresserons certainement vers une altitude de 3000m en fonction de l’épaisseur de la couche nuageuse. Nous poursuivrons notre vol CAP360 jusqu’au littoral vers Strelna (30.4°E/59.85°N) où nous prendrons un CAP vers le chenal Morskoi entre Kronstadt et Leningrad. A ce moment notre Geschwader se déploiera en V pour accroître sa vision. Le groupe de tête sera la pointe, celui du milieu se décalera vers la droite, le dernier (la 9.StG2, les joueurs) vers la gauche. Il ne sera pas simple de trouver ce Marat, espérons qu’il y ait de nombreux trous dans cette couche nuageuse pour le trouver, cependant cette dernière nous cachera de la DCA durant notre approche. Dans le cas où les 3 groupes parviennent à pouvoir réaliser leur bombardement, ce dernier se fera dans l’ordre des groupes. Pour le retour, chaque unité doit chercher à rester groupée, l’approche difficile et la DCA risque de nous éparpiller.
En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à nous cacher dans la couche nuageuse, de plus sur Strelna (30.4°E/59.85°N) nous avons des unités de Flak.
Malheureusement nos bombes de 1000kg ne sont toujours pas arrivées, notre Staffel emportera une SC500 sous chaque appareil.
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m, vent 20km CAP 120. Température au sol 9°C
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
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MISSION 2
Le 21 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
La Wehrmart poursuit ses action contre Leningrad transformée en forteresse. La situation de la ville entre le golf de Finlande et le lac Ladoga favorise considérablement les défenseurs dans le sens que la zone d’attaque est réduite dans une étroite bande. Nos troupes ont de la difficulté pour avancer, elles semblent même piétiner. Actuellement, nous cherchons à l’isoler. Il y a 5 jours nos troupes ont réussi à prendre Petergof (29.94°E/59.88°N) sur la bande côtière. De dur combats se sont déroulés sur les hauteurs de Pulkovo, nos troupes n’ont guère progressé mais ont tout de même pris Pushkin. Il y a 4 jours le 4. Panzergruppe a reçu son ordre de transfert pour le secteur de Moscou. Notre secteur est maintenant démuni d’unités blindées.
Il y a 2 jours un Kampfgruppe de He111 du KG4 attaqua pour la première fois ce port de Kronstadt. L’inefficacité du bombardement à moyenne altitude contre ces navires dûe à la présentation de cibles de petites tailles et trop mobiles pour certaines additionné à l’abondance de la DCA, décida l’emploi de bombardiers en piqué. Nous avons reçu l’ordre d’attaquer cette flotte.
Notre attaque du 16 Septembre, a permis d’endommager le Marat probablement, mais depuis nous ne savons pas où il se trouve.
Début de décollage à 1115, notre Sturzkampfgruppe décollera avec les Staffel dans leur ordre de numérotation, nous sommes la 3e Staffel du Gruppe. Suite au rassemblement vertical base de Siverskaya, suivant l’ordre de numérotation des Staffel, le Gruppe prendra un CAP360. Au Nord de Krasnogvardelsk, un Jagdgruppe commencera à assurer notre couverture pour notre mission. Nous progresserons à une altitude de 3000m. Nous poursuivrons notre vol CAP360 jusqu’au littoral vers Strelna (30.4°E/59.85°N) où nous prendrons un CAP vers l’île de Kronstadt. En approche de Kronstadt la 3e Staffel s’écartera des 2 premières afin de bombarder 1 min après. Pour le retour, chaque Staffel doit chercher à rester groupée, la DCA risque de nous éparpiller.
Nos objectifs sont les navires de guerre majeurs de la flotte Soviétique, tels que les 2 cuirassés de 27000 tonnes, le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya et les 2 croiseurs, le Maksim Gorki et le Kirov. Nos derniers vol de reconnaissance sur Kronstadt ne nous signalent aucun de ces navires de guerre. Dans la mesure où certains de ceux là ne sont pas revenus vous bombarderez les destroyers présents.
Lors du précédent bombardement d’un Kampfgruppe du KG4, il y a 2 jours, aucun appareil de la VVS ne fut aperçu. En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à vous rassembler sur Strelna (30.4°E/59.85°N) où plusieurs unités de Flak sont présentes.
Malheureusement nos bombes de 1000kg ne sont toujours pas arrivées, notre Staffel emportera une SC500 sous chaque appareil.
Météo favorable avec plafond nuageux de 1/10 à 1500m, visibilité 20km +, vent 7km CAP 110. Température au sol 10°C
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m.
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
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MISSION 3
Le 22 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
Hier la première journée d’action sur Kronstadt est significative. La Luftwaffe a lancé 5 vagues de bombardement sur le port. Notre premier raid à 11h45 sur Kronstadt s’est conclu principalement avec une bombe de 500kg sur le Marat probablement et 3 bombes sur un contre torpilleur qui finit par sombrer. Notre raid fut suivi par 15 Ju88. Puis 3 autres raids furent conduit sur le port de Kronstadt du milieu à la fin de l’après midi totalisant environ 120 sorties de Ju88. Un dernier raid en fin de journée ne fut pas efficace car les nuages contraignirent les pilotes à larguer à travers les nuages.
Il semblerait que la défense Soviétique ait été surprise car contrairement à nos craintes la DCA ne fit pas trop de dégâts sur nos bombardiers. Des bombes ont également touché le Kirov probablement, 2 torpilleurs, de plus 3 navires de transport ont coulé. Il a été aussi noté que quelques bâtiments proches du port seraient aussi touchés.
Nos pertes s’élèvent à seulement 2 chasseurs de la III/JG27 abattus par la DCA, les pilotes qui ont réussi à sauter furent récupérés par des hydravions He59.
Aujourd’hui nous allons poursuivre les raids contre Kronstadt, les vols de reconnaissance de la matinée ne nous ont pas permis de localiser nos principaux objectifs tels le Marat, le Oktyabraskaya Revolustiya ou des croiseurs de la classe Kirov.
En dépit de cette forte déception nous allons participer à un raid cette après midi en coordination avec 2 Staffel de Ju88.
Décollage à 1420, notre Staffel sera la seule de notre Sturzkampfgruppe à participer à cette mission. Nous devons être sur Kronstadt pour un bombardement à 14h40. Les Ju88 qui approcheront par la même zone que nous Hanni supérieur à 3000m via Strelna (30.4°E/59.85°N), auront le même horaire que nous, dans la mesure où leur attaque se déroulerait exactement en même temps que la notre, les Ju88 seront prioritaires, nous sommes plus maniables. Nous devons être ponctuel, notre artillerie fera feux durant nos bombardements avec seulement une plage de 5 min pour nous laisser la voie. Pour notre retour devront prendre un CAP vers l’Est et franchir le littoral suivant un CAP Sud à l’Est de Strelna (30.4°E/59.85°N) afin de ne pas être dans la ligne de tir de notre artillerie.
Nos objectifs dans le port restent toujours les navires de guerre majeurs de la flotte Soviétique, tels que les 2 cuirassés de 27000 tonnes, le Marat et le Oktyabraskaya Revolustiya et les 2 croiseurs, le Maksim Gorki et le Kirov. Cependant s’ils ne sont pas présents votre objectif sera l’arsenal, voir photo de reco.
2 Staffel de la JG54 patrouilleront entre Leningrad et Kronstadt afin d’interdire l’espace aérien à la chasse de la VVS.
En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à nous rassembler sur Strelna (30.4°E/59.85°N) où plusieurs unités de Flak sont présentes.
Aujourd’hui dans l’incertitude de la présence des navires de guerre majeurs de la flotte Soviétique, nous n’avons pas à regretter de ne pas encore avoir reçu nos bombes de 1000kg, nous emporterons une SC500 sous chaque appareil.
Météo très favorable, très bonne visibilité, vent 2 km CAP140. Température au sol 12°C
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m.
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
Photo de reco fournie (orientation Haut/Bas pour Nord/Sud):
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MISSION 4
Le 23 Septembre 1941 - Siverskaya - III/StG2
Hier nous avons poursuivi nos attaques sur Kronstadt, mais cette fois la DCA ne fût pas surprise sans pour autant avoir empêché nos bombardements. Notre première attaque conduite en entre autre par notre unité à 14h40 en même temps que notre artillerie fut suivi par une seconde attaque à 16h35.
En dépit de cette DCA la première attaque coula un patrouilleur dans l’arsenal et un contre torpilleur. Un autre contre torpilleur alors en cale sèche a encaissé une bombe. D’autres petits navires sont touchés tout comme l’arsenal. Cependant lors de la 2e attaque la chasse Soviétique intervint. Ajouté à l’action de la DCA nous déplorons la perte de 5 appareils.
Aujourd’hui nous allons ré itérer nos attaques sur Kronstadt. Une première vague vient de rentrer sans parvenir à toucher de navires la DCA est toujours aussi forte. Notre unité est appelée à intervenir pour une 2e attaque qui doit avoir lieu à 11h30 sur Kronstadt. Une reconnaissance de la veille nous indique la présence du Marat ou du Oktyabraskaya Revolustiya dans le port, probablement en réparation des précédentes attaques réussies. Le navire est situé dans la zone Ouest du port, voir les indications sur la photo de reco. Ce navire constitue notre objectif principal. Dans la mesure où ce dernier n’est plus là, notre objectif sera un des croiseurs de la classe Kirov si présent sinon la zone de l’arsenal.
Décollage à 1110, notre Sturzkampfgruppe participera à la hauteur du Stab/StG2 en personne suivi du III/StG2 au complet , notre Staffel sera la dernière de la formation. Notre attaque est prévue pour 11h30 sur le port. Nous approcherons sur Kronstadt à Hanni 3000+ via Strelna (30.4°E/59.85°N). La dernière Staffel, décalera son bombardement de quelques dizaines de secondes, juste pour discerner des objectifs non touchés mais pas trop pour être fortement séparé du reste de la formation. Cette fois nous emporterons les bombes de 1000kg que nous venons de recevoir (prendre les SC500 dans le jeu, pb de lag). Au retour les Staffel doivent rester bien groupées, la DCA risque de nous éparpiller, la VVS peut être présente sur zone comme nous l’avons déploré hier.
L’escorte sera assurée par un Jagdgruppe de la JG54 à partir de Kranogvardelsk.
En cas d’intervention de la VVS nous pouvons chercher à nous rassembler sur Strelna (30.4°E/59.85°N) où plusieurs unités de Flak sont présentes.
Soyons vigilant les Soviétiques semblent défendre plus ardemment Kronstadt.
Météo très favorable, très bonne visibilité, vent 4km CAP 120. Température au sol 11°C
Base en 30.12°E/59.38°N
Piste 05 en service, altitude 70m.
A la charge des Staffelkapitän d’établir leur briefing respectif.
Photo de reco fournie (orientation Haut/Bas pour Nord/Sud):
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Les missions viendront dans quelques temps
#8
Belly,
que dire ????
rien.............. sinon que c'est génial, très documenté, très intéressant.
C'est beau la passion.
Vivement ces missions et merci chef.
que dire ????
rien.............. sinon que c'est génial, très documenté, très intéressant.
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Antec Nine Hundred II - Asus P6X58D-E / Intel X58 - Intel Core I7 950 3 GHz - 6 Go DDR3 1600 MHz Corsair - Windows Seven Professional 64 bits - NVidia Geforce 480 GTX 1,5 Go
#9
Merci beaucoup à tous.
Le pack "Stuka sur Kronstadt" est disponible ici
Voilà peut être un moyen de découvrir cet appareil peu utilisé, ayant plein de charme en utilisation COOP (adaptation de la formation à la phase du vol, technique d’attaque …):wavetowel
Voir même certains qui pourraient trouver que le mitrailleur n'est pas efficace
Une petite note, l'Aéro Journal consacre un article sur le Stuka dans son prochain numéro
Je me permets de citer une information donné dans une autre salle de ce forum par CJE:
<<Ju 87 « Stuka », 1ère partie : Affreux, sale et méchant
R. Steiner
Peu d’armes ont été autant haïes et redoutées par leurs adversaires que le « Stuka », acteur honni de la débâcle de 1940, du rembarquement de Dunkerque, de la déroute en Crète et de l’avance fulgurante des Panzer dans les steppes russes. Dans cette première partie, l’auteur traite essentiellement de la naissance, du développement et des différentes versions de série et expérimentales du Junkers Ju 87.>>
La partie opérationnelle est prévue dans le numéro suivant
Le pack "Stuka sur Kronstadt" est disponible ici
Voilà peut être un moyen de découvrir cet appareil peu utilisé, ayant plein de charme en utilisation COOP (adaptation de la formation à la phase du vol, technique d’attaque …):wavetowel
Voir même certains qui pourraient trouver que le mitrailleur n'est pas efficace
Une petite note, l'Aéro Journal consacre un article sur le Stuka dans son prochain numéro
Je me permets de citer une information donné dans une autre salle de ce forum par CJE:
<<Ju 87 « Stuka », 1ère partie : Affreux, sale et méchant
R. Steiner
Peu d’armes ont été autant haïes et redoutées par leurs adversaires que le « Stuka », acteur honni de la débâcle de 1940, du rembarquement de Dunkerque, de la déroute en Crète et de l’avance fulgurante des Panzer dans les steppes russes. Dans cette première partie, l’auteur traite essentiellement de la naissance, du développement et des différentes versions de série et expérimentales du Junkers Ju 87.>>
La partie opérationnelle est prévue dans le numéro suivant
#10
C'est téléchargé.
Merci Belly.
Merci Belly.
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#11
Téléchargé et essayé...
Superbe travail.
Check MP...
Superbe travail.
Check MP...
"Un foie? Deux reins? Trois bonnes raisons d'utiliser la baïonnette!"