Amaryllis
Amaryllis
#1Amaryllis : désigne des plantes bulbeuses de la famille des Amaryllidaceae du genre Hippeastrum originaire d'Amérique du sud en zone tropicale.
Nous sommes en détachement sur le sol Africain depuis le 10 mars 1994. Comme nous sommes un équipage Transall de l’escadron de transport tactique Bearn basé à Evreux, notre mission principale consiste à assurer le ravitaillement en vol (et l’alerte ravito) des avions de chasse Français déployés en Afrique.
Cette mission peut parfois être fastidieuse, surtout pour ce qui est de l’alerte. Mais les vols ravitailleurs sont passionnants. Il y a d’abord le fait de voir de près ces bêtes de course (oui, même le Jaguar !) et puis après la dernière livraison de carburant, l’avion est vide, donc tombé gauche et quartier libre ! En dehors du ravito, il y a toutes les missions de transport standard, le légumier vers Douala, l’oxygène pour les chasseurs à Abidjan, les posés de nuit (aux goose neck) à Bouar, mais aussi tous les petits terrain de brousse : Berberati, Mo baye…
Pour ce détachement nous sommes stationnés à Bangui. Nous logeons dans une villa louée par l’armée (bon, pas de panique, c’est quand même pas du 3 étoiles). C’est toujours nettement mieux que les campagnes ravito à Abéché, ou la seule distraction consiste à animer la chorale des petits enfants à la gueule de bois avec no copains chasseurs !
Ce soir du 7 avril 1994, j’ai décidé de ne pas sortir en ville et de me coucher tôt, l’Afrique à parfois des effets secondaires qui peuvent vous dissuader de toute envie de resto en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il y a 2 jours, Le 6 avril 1994, en fin de journée, le Mystère XX du Président du Rwanda transportant également le président du Burundi a été abattu en finale à Kigali. Ca a évidement fait beaucoup causer dans les chaumières.
Vers 22 heures, je suis réveillé en sursaut : le COMAIR (Colonel qui commande tous les éléments de l’armée de l’air du site) fait irruption dans ma chambre. « On doit se préparer pour une opération ! Il faut transmettre à paris quels sont les moyens disponibles, et je ne trouve pas le CGT (commandant du groupement de transport) ! Bon, j’ai compris, pas de repos ce soir. J’ai une petite idée de l’endroit où je peux retrouver l’individu en question. Je saute dans la boubou, et après 2 ou trois boites, je retrouve la troupe au grand complet. Je leur dresse le topo, et tout le monde se dirige vers le camp. Mais que faire de plus ? Le CGT reste sur place, et les équipages vont se coucher, cette fois ci pour de bon, ça risque de servir pour les jours à venir.
Le lendemain, ça fourmille dans le petit bureau des OPS du camp de M’poko. L’opération porte le nom d’Amaryllis (c’est quoi ça Amaryllis ? Ils font chier avec leurs noms à la con !) et devrait se déclencher ce soir. Discussion avec le CGT : il m’apprend royalement que nous ne seront pas de la partie. Notre avion (le F201) étant un ravitailleur, son déficit de charge offerte le rend inintéressant pour la mission projetée (un aller retour Bangui Kigali sans arrêt moteur sur place). Je suis mûr ! Je passe la nouvelle à mon équipage qui n’en pense pas moins. En y réfléchissant 18 ans après, je trouve ça drôle ce besoin d’aller se faire casser la gueule !
La journée se passe quand même en calculs divers et variés : quantité mini de carburant, charge offerte, quelle est la menace sur place, quels terrains sont ouverts en route en cas de problèmes ? Au fil des heures, la situation évolue. Il va falloir mettre le paquet, et notre ravitailleur à charge offerte réduite va devoir participer. Il est même question de faire venir le Transall de Libreville.
Le soir arrive, tout est prêt, 151 gars du RPIMA embarquent dans les 4 avions. L’heure de décollage approche, on briefe rapidement, on est remontés comme des tendeurs ! Nous décollons en numéro 4 à une minute du 3 que nous suivons au RADAR (en surveillant les échos renvoyés par une balise qu’il embarque à cet effet). Montée au niveau de croisière (un petit 150 pour commencer, standard Transall en Afrique !) avec la routine qui s’installe : on ajuste la position par rapport à l’avion qui est devant, on surveille la météo (les cunimbs Africains ne sont pas nos amis) on gère le pétrole (il n’y en aura pas de trop sur une mission comme celle là) on calcule des points critiques.
La météo se dégrade, on est IMC. Soudain, une lumière attire mon regard à ma gauche. Je tourne la tête, il y a une sorte de flammèche qui court dans le lit du vent à partir du bord d’attaque. Je n’ai jamais vu ça, c’est plutôt joli. J’en informe Jean Louis, le mécanicien assis en place centrale. La réponse ne se fait pas attendre : « putain, on a un dégivreur qui crame ! » Ah oui tiens ? Il a raison maintenant que j’y pense ! L’antigivrage du Transall est assuré par des résistances chauffantes sur les bords d’attaques. Ils se mettent parfois en court jus. J’ai eu ce phénomène un jour sur une hélice lors d’un décollage de Metz. Ca produit un assez joli disque flamboyant. Cette fois là on était retourné se poser, pour constater que l’hélice composite était bouffée jusqu ‘au longeron. Aujourd’hui, pas question de faire demi tour. D’une part, nous n’avons perdu qu’une section du dégivrage de l’aile gauche, d’autre part, la mission mérite qu’on force un peu.
Et puis bon, on va peut être échapper au gros mauvais temps cette nuit ! Du coup le Radar météo devient le centre du poste de pilotage. Il faut dire que depuis quelques minutes, il est devenu d’un vert beaucoup trop éclatant pour mon goût. Question d’harmonie : pas de vert criard dans un avion kaki ! La plaisanterie ne dure pas longtemps. Nous voila immergés dans un de ces enfers Africains dont Zeus a le secret. Des turbulences incroyables (ça va derrière ? Ca dégeule normalement !), des éclairs aveuglants, la glace qui accroche partout où elle peut (la section de bord d’attaque en panne s’est transformée en bonhomme de neige) et pour finir, de la grêle ! Le vacarme est tel qu’il faut hurler pour parler au copi.
Heureusement, tout ça s’arrête aussi vite que ça a commencé. Et rapidement, nous voilà en ciel clair. Ca tombe bien parce que le but du voyage se rapproche, et comme il est prévu de se poser sans phares, autant qu’il fasse beau. Il est également prévu de ne contacter personne… « Kigali, Kigali, des Magistra »…. « Quel con ce leader ! Ca ressemble à quoi ? » Exclamations et onomatopées diverses dans la cabine… Revenons à nos moutons, la zone de Kigali est maintenant en vue. Des lueurs à droite.
Manu, le copi annonce : « Tiens, ils tirent des fusées éclairantes ? »
Jean Louis : « Ca ressemble plus à du 20 mm… »
Manu : « Oh M….. »
On sert les fesses un peu plus fort et on continue. L’atterrissage ne pose pas de problèmes, la nuit est assez claire. En revanche, arrivé dans l’ombre des hangars, on n’y voit pas grand-chose. Il y a dans ce petit espace 4 avions moteurs tournants, 151 gars qui débarquent, des hangars à peine visibles… Je décide de ne pas allumer le phare de roulage et d’y aller au juger. On débarque tout le monde et on redécolle à notre tour. Après décollage, on garde 14500 tours, la PMC. Tout le monde a envie de s’éloigner de ce sol peu amical, il faut dire qu’on ne sait pas trop ou en sont les rebelles. Le numéro 3 est resté sur place, il rapatriera les premiers ressortissants français. Le voyage retour est nettement plus calme, les cunimbs ont perdu de leur énergie, et nous aussi : ça roupie dur dans le cockpit !
On se pose à Bangui après 8 heures de vol. Tout le monde est vanné (presque tout le monde, je crois qu’un mec nav d’un autre équipage est allé directement en boite à sa sortie du camp) il est donc temps d’aller prendre un repos bien mérité, d’autant plus que l’opération n’est pas finie.
En effet, nous y retournerons 2 fois dans le cadre du pont aérien qui s’est monté. Je me rappelle que la dernière fois, les tirs de mortiers étaient assez proche pour faire vibrer les tôles de l’avion sur le parking.
Le 14 avril, le dernier avion maintenu sur place (un C130) voit les obus de mortier tomber sur l’aéroport à chaque tentative de mise en route. Il finira par réussir à partir, emportant les derniers réfugiés détenteurs d’un passeport Français.
Le massacre peut maintenant continuer tranquillement…
Le 22 juin, la France lance l’opération Turquoise. Nos dirigeants ont finalement eu des remords. Mais l’opération Amaryllis restera toujours aussi controversée.
Nous sommes en détachement sur le sol Africain depuis le 10 mars 1994. Comme nous sommes un équipage Transall de l’escadron de transport tactique Bearn basé à Evreux, notre mission principale consiste à assurer le ravitaillement en vol (et l’alerte ravito) des avions de chasse Français déployés en Afrique.
Cette mission peut parfois être fastidieuse, surtout pour ce qui est de l’alerte. Mais les vols ravitailleurs sont passionnants. Il y a d’abord le fait de voir de près ces bêtes de course (oui, même le Jaguar !) et puis après la dernière livraison de carburant, l’avion est vide, donc tombé gauche et quartier libre ! En dehors du ravito, il y a toutes les missions de transport standard, le légumier vers Douala, l’oxygène pour les chasseurs à Abidjan, les posés de nuit (aux goose neck) à Bouar, mais aussi tous les petits terrain de brousse : Berberati, Mo baye…
Pour ce détachement nous sommes stationnés à Bangui. Nous logeons dans une villa louée par l’armée (bon, pas de panique, c’est quand même pas du 3 étoiles). C’est toujours nettement mieux que les campagnes ravito à Abéché, ou la seule distraction consiste à animer la chorale des petits enfants à la gueule de bois avec no copains chasseurs !
Ce soir du 7 avril 1994, j’ai décidé de ne pas sortir en ville et de me coucher tôt, l’Afrique à parfois des effets secondaires qui peuvent vous dissuader de toute envie de resto en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il y a 2 jours, Le 6 avril 1994, en fin de journée, le Mystère XX du Président du Rwanda transportant également le président du Burundi a été abattu en finale à Kigali. Ca a évidement fait beaucoup causer dans les chaumières.
Vers 22 heures, je suis réveillé en sursaut : le COMAIR (Colonel qui commande tous les éléments de l’armée de l’air du site) fait irruption dans ma chambre. « On doit se préparer pour une opération ! Il faut transmettre à paris quels sont les moyens disponibles, et je ne trouve pas le CGT (commandant du groupement de transport) ! Bon, j’ai compris, pas de repos ce soir. J’ai une petite idée de l’endroit où je peux retrouver l’individu en question. Je saute dans la boubou, et après 2 ou trois boites, je retrouve la troupe au grand complet. Je leur dresse le topo, et tout le monde se dirige vers le camp. Mais que faire de plus ? Le CGT reste sur place, et les équipages vont se coucher, cette fois ci pour de bon, ça risque de servir pour les jours à venir.
Le lendemain, ça fourmille dans le petit bureau des OPS du camp de M’poko. L’opération porte le nom d’Amaryllis (c’est quoi ça Amaryllis ? Ils font chier avec leurs noms à la con !) et devrait se déclencher ce soir. Discussion avec le CGT : il m’apprend royalement que nous ne seront pas de la partie. Notre avion (le F201) étant un ravitailleur, son déficit de charge offerte le rend inintéressant pour la mission projetée (un aller retour Bangui Kigali sans arrêt moteur sur place). Je suis mûr ! Je passe la nouvelle à mon équipage qui n’en pense pas moins. En y réfléchissant 18 ans après, je trouve ça drôle ce besoin d’aller se faire casser la gueule !
La journée se passe quand même en calculs divers et variés : quantité mini de carburant, charge offerte, quelle est la menace sur place, quels terrains sont ouverts en route en cas de problèmes ? Au fil des heures, la situation évolue. Il va falloir mettre le paquet, et notre ravitailleur à charge offerte réduite va devoir participer. Il est même question de faire venir le Transall de Libreville.
Le soir arrive, tout est prêt, 151 gars du RPIMA embarquent dans les 4 avions. L’heure de décollage approche, on briefe rapidement, on est remontés comme des tendeurs ! Nous décollons en numéro 4 à une minute du 3 que nous suivons au RADAR (en surveillant les échos renvoyés par une balise qu’il embarque à cet effet). Montée au niveau de croisière (un petit 150 pour commencer, standard Transall en Afrique !) avec la routine qui s’installe : on ajuste la position par rapport à l’avion qui est devant, on surveille la météo (les cunimbs Africains ne sont pas nos amis) on gère le pétrole (il n’y en aura pas de trop sur une mission comme celle là) on calcule des points critiques.
La météo se dégrade, on est IMC. Soudain, une lumière attire mon regard à ma gauche. Je tourne la tête, il y a une sorte de flammèche qui court dans le lit du vent à partir du bord d’attaque. Je n’ai jamais vu ça, c’est plutôt joli. J’en informe Jean Louis, le mécanicien assis en place centrale. La réponse ne se fait pas attendre : « putain, on a un dégivreur qui crame ! » Ah oui tiens ? Il a raison maintenant que j’y pense ! L’antigivrage du Transall est assuré par des résistances chauffantes sur les bords d’attaques. Ils se mettent parfois en court jus. J’ai eu ce phénomène un jour sur une hélice lors d’un décollage de Metz. Ca produit un assez joli disque flamboyant. Cette fois là on était retourné se poser, pour constater que l’hélice composite était bouffée jusqu ‘au longeron. Aujourd’hui, pas question de faire demi tour. D’une part, nous n’avons perdu qu’une section du dégivrage de l’aile gauche, d’autre part, la mission mérite qu’on force un peu.
Et puis bon, on va peut être échapper au gros mauvais temps cette nuit ! Du coup le Radar météo devient le centre du poste de pilotage. Il faut dire que depuis quelques minutes, il est devenu d’un vert beaucoup trop éclatant pour mon goût. Question d’harmonie : pas de vert criard dans un avion kaki ! La plaisanterie ne dure pas longtemps. Nous voila immergés dans un de ces enfers Africains dont Zeus a le secret. Des turbulences incroyables (ça va derrière ? Ca dégeule normalement !), des éclairs aveuglants, la glace qui accroche partout où elle peut (la section de bord d’attaque en panne s’est transformée en bonhomme de neige) et pour finir, de la grêle ! Le vacarme est tel qu’il faut hurler pour parler au copi.
Heureusement, tout ça s’arrête aussi vite que ça a commencé. Et rapidement, nous voilà en ciel clair. Ca tombe bien parce que le but du voyage se rapproche, et comme il est prévu de se poser sans phares, autant qu’il fasse beau. Il est également prévu de ne contacter personne… « Kigali, Kigali, des Magistra »…. « Quel con ce leader ! Ca ressemble à quoi ? » Exclamations et onomatopées diverses dans la cabine… Revenons à nos moutons, la zone de Kigali est maintenant en vue. Des lueurs à droite.
Manu, le copi annonce : « Tiens, ils tirent des fusées éclairantes ? »
Jean Louis : « Ca ressemble plus à du 20 mm… »
Manu : « Oh M….. »
On sert les fesses un peu plus fort et on continue. L’atterrissage ne pose pas de problèmes, la nuit est assez claire. En revanche, arrivé dans l’ombre des hangars, on n’y voit pas grand-chose. Il y a dans ce petit espace 4 avions moteurs tournants, 151 gars qui débarquent, des hangars à peine visibles… Je décide de ne pas allumer le phare de roulage et d’y aller au juger. On débarque tout le monde et on redécolle à notre tour. Après décollage, on garde 14500 tours, la PMC. Tout le monde a envie de s’éloigner de ce sol peu amical, il faut dire qu’on ne sait pas trop ou en sont les rebelles. Le numéro 3 est resté sur place, il rapatriera les premiers ressortissants français. Le voyage retour est nettement plus calme, les cunimbs ont perdu de leur énergie, et nous aussi : ça roupie dur dans le cockpit !
On se pose à Bangui après 8 heures de vol. Tout le monde est vanné (presque tout le monde, je crois qu’un mec nav d’un autre équipage est allé directement en boite à sa sortie du camp) il est donc temps d’aller prendre un repos bien mérité, d’autant plus que l’opération n’est pas finie.
En effet, nous y retournerons 2 fois dans le cadre du pont aérien qui s’est monté. Je me rappelle que la dernière fois, les tirs de mortiers étaient assez proche pour faire vibrer les tôles de l’avion sur le parking.
Le 14 avril, le dernier avion maintenu sur place (un C130) voit les obus de mortier tomber sur l’aéroport à chaque tentative de mise en route. Il finira par réussir à partir, emportant les derniers réfugiés détenteurs d’un passeport Français.
Le massacre peut maintenant continuer tranquillement…
Le 22 juin, la France lance l’opération Turquoise. Nos dirigeants ont finalement eu des remords. Mais l’opération Amaryllis restera toujours aussi controversée.
pour bien voler, volez léger !
#2
Merci pour ce témoignage, une de ces petites histoires qui font la grande... aussi tragique soit elle.
"Gentlemen, you can't fight in here! This is the War Room!"
Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb
Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb
#3
Possibilité d'éditer pour aérer de manière à rendre le texte plus lisible?
Je décroche au bout de trois lignes...
Je décroche au bout de trois lignes...
#4
Yaka demander...III/JG52-Freiherr V. Kaos a écrit :Possibilité d'éditer pour aérer de manière à rendre le texte plus lisible?
Je décroche au bout de trois lignes...
pour bien voler, volez léger !
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#5
Merci pour ce témoignage intéressant d’une mission liée à un fait qui restera dans l’histoire (même avec un petit h).
Cependant, le texte m’a frustré car il ne développe pas suffisamment les détails qui lui auraient apporté une richesse bien plus grande, tant sur le plan opérationnel que sur le plan humain.
Je pense que si tu pouvais répondres aux questions que je me permets de poser dans l’ordre des phrases que je lis, le récit prendrait une toute autre dimension.
******
Que vous disiez-vous entre vous, que supposiez-vous ? Quels étaient vos sentiments ?
Parce qu’apparemment on commençait à sortir des sentiers battus.
Qui a effectué le briefing de l’opération, dans quelles circonstances (problème diplomatique ou autre) et quel cadre (alerte, urgence, information simple, mise en garde) ?
Qu’aviez-vous appris de plus par vos supérieurs pour que vous soyiez impliqués maintenant ?
Quelle était votre charge offerte exacte à ce moment-là ? Et pour transporter quel type de marchandise pour ladite opération. En fait quelle était votre utilité dans l’opération au vu de vos capacités réduites (comment était la répartition des RPIMA dans les 4 C160 ?)
Combien y avait-il de C160 basés à Libreville, pourquoi n’en faire venir qu’un seul en fait ?
Les Numéros 1, 2 et 3 avaient-ils subi les tirs avant vous ? Si oui, pouviez-vous voir les traçantes de votre position ?
***
Cependant, le texte m’a frustré car il ne développe pas suffisamment les détails qui lui auraient apporté une richesse bien plus grande, tant sur le plan opérationnel que sur le plan humain.
Je pense que si tu pouvais répondres aux questions que je me permets de poser dans l’ordre des phrases que je lis, le récit prendrait une toute autre dimension.
******
Quelles étaient tes pensées à ce moment-là ?Vers 22 heures, je suis réveillé en sursaut : le COMAIR (Colonel qui commande tous les éléments de l’armée de l’air du site) fait irruption dans ma chambre. « On doit se préparer pour une opération ! Il faut transmettre à paris quels sont les moyens disponibles, et je ne trouve pas le CGT !
A ce moment-là au vu des évènements du 6 avril, quel était l’état d’esprit des équipages ?Je leur dresse le topo, et tout le monde se dirige vers le camp. Mais que faire de plus ? Le CGT reste sur place, et les équipages vont se coucher, cette fois ci pour de bon, ça risque de servir pour les jours à venir.
Que vous disiez-vous entre vous, que supposiez-vous ? Quels étaient vos sentiments ?
Parce qu’apparemment on commençait à sortir des sentiers battus.
Connaissiez-vous les objectifs exacts de l’opération Amarillys juste à ce moment-là ?Le lendemain, ça fourmille dans le petit bureau des OPS du camp de M’poko. L’opération porte le nom d’Amaryllis (c’est quoi ça Amaryllis ? Ils font chier avec leurs noms à la con !) et devrait se déclencher ce soir. Discussion avec le CGT : il m’apprend royalement que nous ne seront pas de la partie. Notre avion (le F201) étant un ravitailleur, son déficit de charge offerte le rend inintéressant pour la mission projetée (un aller retour Bangui Kigali sans arrêt moteur sur place).
Qui a effectué le briefing de l’opération, dans quelles circonstances (problème diplomatique ou autre) et quel cadre (alerte, urgence, information simple, mise en garde) ?
Pourquoi une telle implication de votre part étant donné que vous n’étiez pas prévus pour l’opération ?La journée se passe quand même en calculs divers et variés : quantité mini de carburant, charge offerte, quelle est la menace sur place, quels terrains sont ouverts en route en cas de problèmes ?
Comment était donc la situation à l’initiale, et quels sont les éléments qui sont venus s’y greffer pour qu’il y ait changement.Au fil des heures, la situation évolue. Il va falloir mettre le paquet, et notre ravitailleur à charge offerte réduite va devoir participer. Il est même question de faire venir le Transall de Libreville.
Qu’aviez-vous appris de plus par vos supérieurs pour que vous soyiez impliqués maintenant ?
Quelle était votre charge offerte exacte à ce moment-là ? Et pour transporter quel type de marchandise pour ladite opération. En fait quelle était votre utilité dans l’opération au vu de vos capacités réduites (comment était la répartition des RPIMA dans les 4 C160 ?)
Combien y avait-il de C160 basés à Libreville, pourquoi n’en faire venir qu’un seul en fait ?
Pourquoi le FL150 est-il un standard en Afrique ?Montée au niveau de croisière (un petit 150 pour commencer, standard Transall en Afrique !
Quelle est la situation générale MTO dans le pays à cette époque de l’année ?on surveille la météo (les cunimbs Africains ne sont pas nos amis)
Comment sont élaborées vos réserves de carburant pour cette mission tactique ? Quels étaient vos terrains de dégagement ?on gère le pétrole (il n’y en aura pas de trop sur une mission comme celle là) on calcule des points critiques.
Comment la panne a-t-elle été gérée (arrêt de la flamme) ?il y a une sorte de flammèche qui court dans le lit du vent à partir du bord d’attaque. « on a un dégivreur qui crame ! » L’antigivrage du Transall est assuré par des résistances chauffantes sur les bords d’attaques.
Etait-ce une décision commune ou celle du CDB uniquement ?Aujourd’hui, pas question de faire demi tour. D’une part, nous n’avons perdu qu’une section du dégivrage de l’aile gauche, d’autre part, la mission mérite qu’on force un peu.
Comment se passe le briefing MTO avant le départ (succint peut-être) ?on va peut être échapper au gros mauvais temps cette nuit ! Du coup le Radar météo devient le centre du poste de pilotage. Il faut dire que depuis quelques minutes, il est devenu d’un vert beaucoup trop éclatant
N’y avait-il pas moyen de contourner le CB ?Nous voila immergés dans un de ces enfers Africains dont Zeus a le secret. Des turbulences incroyables, des éclairs aveuglants, la glace qui accroche partout où elle peut et pour finir, de la grêle !
Quid des éléments importants du briefing avant départ ?Il est également prévu de ne contacter personne… « Kigaki, Kigaki, des Magistra »…. Quel con ce leader !
Qui visait-on vraiment ? A quel distance passaient les obus ? Les tirs venaient-ils de loin ? La cadence de tir était-elle élevée ? Le feu était-il soutenu ou épisodique ?Ca ressemble plus à du 20 mm… »
Manu : « Oh M….. »
Quelles étaient vos pensées à ce moment-là ? Aviez-vous l’habitude de servir de cible ? Que ressentiez-vous ?On sert les fesses un peu plus fort et on continue.
Les Numéros 1, 2 et 3 avaient-ils subi les tirs avant vous ? Si oui, pouviez-vous voir les traçantes de votre position ?
Quand les tirs ont-ils cessé ?L’atterrissage ne pose pas de problèmes, la nuit est assez claire.
Quels étaient les risques, connaissiez-vous le terrain pour l’avoir déjà pratiqué auparavant ?Je décide de ne pas allumer le phare de roulage et d’y aller au juger.
Pourquoi est-il resté seul ? Quel est sa capacité ? Etait-ce prévu ?On ne sait pas trop ou en sont les rebelles. Le numéro 3 est resté sur place, il rapatriera les premiers ressortissants français.
Quelle était l’autonomie de l’avion au départ ? Combien aviez-vous consommé au total ? Que restait-il en réserve à Bangui ?On se pose à Bangui après 8 heures de vol.
Combien d’avions étaient engagés cette fois-ci ?l’opération n’est pas finie.
En effet, nous y retournerons 2 fois dans le cadre du pont aérien qui s’est monté.
Aviez-vous à ce moment-là conscience que vous exerciez un métier dangereux ? Pensées, sentiments, ambiance générale, flash-back sur le passé, projets d’avenir ?les tirs de mortiers étaient assez proche pour faire vibrer les tôles de l’avion sur le parking.
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- Inscription : 04 août 2001
#6
Tres sympa !!!!!
cela m en rappelle d autres
cela m en rappelle d autres
Moniteur F/A-18C à l AVM http://avm-fr.com/
Amd 3700x - 64 go DDR 4 3200 -Asus Tuf x570 gaming wifi - RTX 4080 16 go - SSD : 1 to NVME ( OS + simus) + 1ssd 500 GO Mx 500 simus + 1 SSD 256 GO (games) + 5 To HD(s)+ TM Warthog + Grip F/A18 - Track IR 5 - Pallo TPR - Deskpit 2 MFD+ICP +Oculus tift
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#7
j'en prends qu'une ... mais je l'aime bienSpruceGoose a écrit :
Aviez-vous à ce moment-là conscience que vous exerciez un métier dangereux ? Pensées, sentiments, ambiance générale, flash-back sur le passé, projets d’avenir ?
***
pilote de Transall ... c'est pas que de la ligne ... c'est aussi le tactique
et quand faut y aller ... et ben on y va.
je dois pas être celui qui en a le plus ... mais avec le Tchad le Soudan les Comores (opération Bob Débard !!! ) sans oublier la célèbre Guerre du Golf, j' ai sur mes différents Carners de Vol --> 84 missions de Guerre "Officielles" et reconnue comme telles.
ben oui , y-a forcement toujours un risque même si on se refuse généralement à le quantifier.
Et on finit toujours par revenir aux source du métier ... il n'y a pas de bons pilotes chez nous !!! seulement de vieux et chanceux pilotes
aller ... sans rancune ... si Toms a le temps de te répondre à TOUTES tes questions , pour moi , je n'ai gardé que la première et dernière de tes lignes
AMD 3700 X - DDR4 32GB 3400 ghz - RTX 3080 ti - SoundBlaster Omni 5.1
VR PIMAX Crystal Chassis JCL-V2 bi-Simu + Simshakers x4 AURA .
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#8
SpruceGoose a écrit : Je pense que si tu pouvais répondres aux questions que je me permets de poser dans l’ordre des phrases que je lis, le récit prendrait une toute autre dimension.
Ce colon était un trou de balle. Je suis rentré de ce detam avec une semaine de trou. A ce moment je me suis dit: "il me les casse, mais je n'ai pas trop le choix"SpruceGoose a écrit :Quelles étaient tes pensées à ce moment-là ?
Nous parlions beaucoup de l'équipage du Mystère. C'étaient des anciens de la grise, et quelques vieux mec nav les connaissaient. on se posaient pas mal de question sur la menace. Personne ne savait comment le Mystère était tombé, mais on se doutait que les rebelles avaient des SA7 ou mieux. Nos sentiments? comme d'habitude: on fonce, et on réfléchit après. personne n'aurait pensé à refuser de partir pour cette mission.SpruceGoose a écrit :A ce moment-là au vu des évènements du 6 avril, quel était l’état d’esprit des équipages ?
Que vous disiez-vous entre vous, que supposiez-vous ? Quels étaient vos sentiments ?
Parce qu’apparemment on commençait à sortir des sentiers battus.
Les objectifs étaient simple: ramener le plus de Français possible.SpruceGoose a écrit : Connaissiez-vous les objectifs exacts de l’opération Amarillys juste à ce moment-là ?
Qui a effectué le briefing de l’opération, dans quelles circonstances (problème diplomatique ou autre) et quel cadre (alerte, urgence, information simple, mise en garde) ?
Le briefing a été effectué par le leader de la formatin: le CGT.
Le cadre: un ordre simple du gouvernement par la oie hierarchique directe.
Nous n'étions pas prévus au départ. Ca a changé ensuite.SpruceGoose a écrit : Pourquoi une telle implication de votre part étant donné que vous n’étiez pas prévus pour l’opération ?
L'élément principal était qu'il fallait un max demonde pour sécuriser l'évacuation.SpruceGoose a écrit : Comment était donc la situation à l’initiale, et quels sont les éléments qui sont venus s’y greffer pour qu’il y ait changement.
Peu de chose. Voir ci-dessus.SpruceGoose a écrit :Qu’aviez-vous appris de plus par vos supérieurs pour que vous soyiez impliqués maintenant ?
Exacte, j'ai oublié. de l'ordre de 4 ou 5 tonnes.SpruceGoose a écrit :Quelle était votre charge offerte exacte à ce moment-là ? Et pour transporter quel type de marchandise pour ladite opération.
On transportait tous des gars armés jusqu'aux dents.
Réduites, pas tant que ça. On prennait environs 2 tonnes de moins que les autres. A confirmer, j'ai commencé à oublier serieusement...SpruceGoose a écrit :En fait quelle était votre utilité dans l’opération au vu de vos capacités réduites (comment était la répartition des RPIMA dans les 4 C160 ?)
Combien y avait-il de C160 basés à Libreville, pourquoi n’en faire venir qu’un seul en fait ? [/QUOTE]
Un seul basé à libreville, 2 à Bangui et 2 à Djam, + 1 C130 (si ma mémoire est bonne)
Parce qu'avec un ravitailleur chager à toc, on ne peut pas toujours monter plus haut. Après, on monte au fur et à mesure que l'avion s'allège. On appelle ça la croisière ascendante.SpruceGoose a écrit : Pourquoi le FL150 est-il un standard en Afrique ?
Des gros cunimbs le soir. Mais quand je dis des gros, c'est le genre que tu ne veux pas traverser.SpruceGoose a écrit : Quelle est la situation générale MTO dans le pays à cette époque de l’année ?
En fait de tactique, on a tout fait en "haute" altitude, rien en BA. c'était donc géré comme un vol logisitique.SpruceGoose a écrit :
Comment sont élaborées vos réserves de carburant pour cette mission tactique ? Quels étaient vos terrains de dégagement ?
En coupant l'antigivrage. Plus de jus = plus de court jus!SpruceGoose a écrit : Comment la panne a-t-elle été gérée (arrêt de la flamme) ?
En tant que CB, on décidait raremen seul. Et de toute façon le 3ABD (annonce, analyse bilan décision) se terminait toujours par:"questions??"SpruceGoose a écrit : Etait-ce une décision commune ou celle du CDB uniquement ?
On va chercher un dossier au bureau du coin (ce qui en Afrique peut parfois prendre plus de temps que prévu).SpruceGoose a écrit : Comment se passe le briefing MTO avant le départ (succint peut-être) ?
C'était des barrières. On cherchait en général le coin le moins actif, ce qui, avec notre Radar Téfal, n'était pas toujours du gateau...SpruceGoose a écrit : N’y avait-il pas moyen de contourner le CB ?
Celui là a été fait sur un coin de table. On s'est surtout mis d'accord sur les éléménts qui nous éviteraient de nous rentrer dedans en tre nous!SpruceGoose a écrit : Quid des éléments importants du briefing avant départ ?
Pas de panique! Il n'y a eu qu'une rafale. A priori du gros, parce que ça ne sortait pas très vite. On a appris plus tard que c'était peut être les gars qui défandaient l'aéroport qui auraient eu la gachette un pe facile...SpruceGoose a écrit : Qui visait-on vraiment ? A quel distance passaient les obus ? Les tirs venaient-ils de loin ? La cadence de tir était-elle élevée ? Le feu était-il soutenu ou épisodique ?
On a rigolé de la reflexion du copi. Je epnse que tant que le sang ne coule pas dans le cockpit, on ne se rend pas compte.SpruceGoose a écrit : Quelles étaient vos pensées à ce moment-là ? Aviez-vous l’habitude de servir de cible ? Que ressentiez-vous ?
Les Numéros 1, 2 et 3 avaient-ils subi les tirs avant vous ? Si oui, pouviez-vous voir les traçantes de votre position ?
La formation était très groupée, on a tous vu lamême chose.
On a vu que les traçantes.
Tout de suite. juste une petite rafale.SpruceGoose a écrit : Quand les tirs ont-ils cessé ?
SpruceGoose a écrit :
Quels étaient les risques, connaissiez-vous le terrain pour l’avoir déjà pratiqué auparavant ?
C'est un terrain qu'on pratiquait assez souvent. Le rwanda fait partie des grands classiques.
SpruceGoose a écrit : Pourquoi est-il resté seul ? Quel est sa capacité ? Etait-ce prévu ?
Il est resté au cas ou, ça s'est décidé en live au dernier moment. Sa capacité était la même que les autres (sauf le 201)
Alors la, tu en demandes beaucoup! le C160 consomme de l'ordre d 1200 kg par heure. Il devait rester à l'arrivée environ 2 tonnes.SpruceGoose a écrit : Quelle était l’autonomie de l’avion au départ ? Combien aviez-vous consommé au total ? Que restait-il en réserve à Bangui ?
5 Transall et 1 Hercule.SpruceGoose a écrit : Combien d’avions étaient engagés cette fois-ci ?
Métier dangereux? Ce n'est pas le premier truc auquel on pense. Bien sur, si on y réflechit un peu, on peut arriver à cette conclusion. Mais c'est loin d'être une obsession.SpruceGoose a écrit : Aviez-vous à ce moment-là conscience que vous exerciez un métier dangereux ? Pensées, sentiments, ambiance générale, flash-back sur le passé, projets d’avenir ?
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#9
Merci TOMs pour ton récit.
Question d'amateur qui me vient à l'esrprit
Quatre transall pour 151 personnes c'est pas un peu beaucoup ou seulement 40 personnes par avion ?
J'avais l'impression qu'un transall pouvait emporter plus de personnes
Il embarquaient peut être du matériel avec ?
Question d'amateur qui me vient à l'esrprit
Quatre transall pour 151 personnes c'est pas un peu beaucoup ou seulement 40 personnes par avion ?
J'avais l'impression qu'un transall pouvait emporter plus de personnes
Il embarquaient peut être du matériel avec ?
#10
Non, la charge offerte dépend de la distance à parcourir.warbird2000 a écrit :Merci TOMs pour ton récit.
Question d'amateur qui me vient à l'esrprit
Quatre transall pour 151 personnes c'est pas un peu beaucoup ou seulement 40 personnes par avion ?
J'avais l'impression qu'un transall pouvait emporter plus de personnes
Il embarquaient peut être du matériel avec ?
Pour aller de toulouse à paris le Transall peut transporte 14 tonnes, mais pour faire 8 heures de vol avec les réserves, il faut environ 11 tonnes de carburant.
De plus, la masse max au décollage diminue avec la température (et l'altitude topo).
Dernier point, les paras étaient lourdement équipés.
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#11
Merci.TOMS a écrit :Non, la charge offerte dépend de la distance à parcourir.
Pour aller de toulouse à paris le Transall peut transporte 14 tonnes, mais pour faire 8 heures de vol avec les réserves, il faut environ 11 tonnes de carburant.
De plus, la masse max au décollage diminue avec la température (et l'altitude topo).
Dernier point, les paras étaient lourdement équipés.
De 14 t on passe à 4 à 5 t ( ce que tu a répondu à SG ). J'ai oublié aussi que les avions n'ont pas ravitailé au point de livraison et on redécollé immédiatement sauf un.
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#12
--> TOMS
Merci de tes réponses.
Tu vois, ces précisions, ça "éclaire" un peu différemment l'évènement. On réalise mieux l'ambiance générale.
Je sais que je suis parfois chiant, mais quand je lis, j'ai tendance à me mettre dans l'action et m'imprégner, et donc je me pose toujours plein de questions sur les détails.
A l'école mes professeurs m'avaient toujours dit que j'étais trop cérébral i.e pas assez spontané... pour certaines choses bien sûr... mais c'est comme ça.
En tout cas j'aime bien les récits d'évènements de ce genre, ceux pour lesquels il y a eu des implications à plus grande échelle par la suite.
***
Merci de tes réponses.
Tu vois, ces précisions, ça "éclaire" un peu différemment l'évènement. On réalise mieux l'ambiance générale.
Je sais que je suis parfois chiant, mais quand je lis, j'ai tendance à me mettre dans l'action et m'imprégner, et donc je me pose toujours plein de questions sur les détails.
A l'école mes professeurs m'avaient toujours dit que j'étais trop cérébral i.e pas assez spontané... pour certaines choses bien sûr... mais c'est comme ça.
En tout cas j'aime bien les récits d'évènements de ce genre, ceux pour lesquels il y a eu des implications à plus grande échelle par la suite.
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#13
Merci Toms, petite histoire très sympathique et prenante, si tu en as d'autres dans le genre, faut pas te gêner!!