Ce pose donc le question : d'où viennent donc les pièces de rechanges ? De chez Dassault ? Des pays qui n'utilisent plus l'avion, comme L'Afrique du Sud, la Lybie ou la Grèce ?...
Comme cela a été dit, ils ont aussi de très bonnes capacités de production industrielle pour la plupart des équipements pas trop complexes à usinés.
Pour le reste, il n'est pas forcément très difficile de remplacer tel équipement Dassault par tel équipement "made in local". Les Indiens le font bien avec leurs Mig/Mirage/Jaguar, et le marché du rétrofit est blindé de tels exemples.
Après, s'ils ne peuvent pas tout faire eux-même, c'est dingue le nombre de trucs utiles que l'on trouve sur la marché civil, voire en s'adressant aux bonnes personnes en Russie ou ailleurs.
Bien sur, ce n'est pas à la portée de tout le monde, et ça n'offre pas non plus le même intérêt opérationnel que de produire sous licence des équipements modernes comme le Su-30. Mais bon, ça se sont des considérations politiques et économiques d'une autre portée (où l'égo peut jouer un rôle très important, selon le pays!
![Wink ;)](./images/smilies/wink.gif)
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Au final, leur armée à beau être hétéroclite et à bien des égards en manque capacitaire, il ne faut pas oublié qu'il y a moins de 10 ans, beaucoup d'analystes pensaient que la moitié des équipements présentés en vol ces derniers jours (dont les Bell 214, les Tomcat, les Mirage F1 et les Super Stallion) n'avaient plus aucune capacité de combat, voire de vol, et que l'IIAF tenait uniquement sur des vieux Mig rafistolés et quelques F-4 à bout de souffle.
Donc, bien que ce ne soit pas la panacée, c'est tout de même mieux que ce que c'était (ou que ce que l'on pensait que c'était) il y a quelques années.