Y a pas qu'Airbus...

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axelpaq
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#51

Message par axelpaq »

ironclaude a écrit :c'est un bon mat&#233]
Oui !
encore heureux: je dimensionne les mâts de l'A400M toute la journée en fatigue/toldom :yes:
ironclaude a écrit :R&#233]le titane n'a en effet pas une très bonne tenue en T°C (enfin beaucoup mieux que l'alu en effet). sur les mâts on emploie pas le titane pour ces qualités thermo-élastiques mais pour sa résistance statique (l'avantage de cette dernière permet de combler les lacunes de cette première). en fatigue en ajoute 10% de sigma thermo-élastiques tous les 100% (et encore c'est minoré). de plus (et les résultats du 380 le montrent), les sigmas themo-élastiques suffisent parfois à casser à elles-seules.... heureusement que ça n'arrive pas fréquemment.
ensuite ce n'est pas parce que le titane est de plus en plus utilisé que ça s'usine plus facilement.... le titane s'usine très lentement c'est un fait. je passe dans les ateliers toute la journée et on entend des nags toute la journée quand les outils pêtent.... faut voir les litres de lubs et la taille des machine... c'est un vrai spectacle....

ironclaude a écrit :- il y a de la fatigue/toldom sur les mat&#233]
Oui mais à un niveau plus élevé, et les dommages sont différents des dommages métaliques.
- ils sont pourris en fatigue et en toldom.
Et on ne m'aurait rien dit ?
oui oui les modèles actuels de prévision de fissuration ne permettent pas de dégager des caractéristiques satisfaisantes.... si le 350 réduit l'utilisation du composite c'est en partie pour ça.
les dommages sont bien évidemment différents, nous sommes d'accord. la fatigue sur structure composite se fait exactement au même niveau que le métallique. j'étais il y a quelques temps sur l'étude du caisson de torsion du mât A400M en composite ainsi que les contre-ferrures de reprise de couple. et même si tu gagnes en masse la tenue en fat/TolDom du composite n'a rien à voir avec le métallique (c'est différent et pour ce que l'on recherchait: nettement moins bon).

ironclaude a écrit :Une structure m&#233]
Si on est plus résistant, c'est qu'on n'a pas dimensionné avec les mêmes critères! A résistance égale oui la structure métallique est plus lourde (handicap en aéro, quand même) mais ... plus rassurante ?
Pas toujours, on peut aujourd'hui encore casser une aile métallique avant la charge requise...
ce n'est pas parce qu'on utilise du métallique qu'on ne va pas casser. mais je suis désolé: on connaît énormément de choses du métallique, à tel point que l'on peut prévoir très efficacement son comportement. l'écart que tu auras entre MEF et essais ne sera dû qu'à la précision que tu donneras à ton MEF (sans parler du calcul en linéaire ou non-linéaire). sur le MEF global (en métallique), nous ne prenons aucun coef de sécurité (sauf ceux exigés par les autorités) car nous avons confiance. les modèles Nasgro de propagation de fissures sont étalonnés sur du métallique et encore une fois cela recoupe très précisément les essais....

Mais comme tu l'as dit: les structures métalliques ne sont pas connues à 100% non plus en effet. De plus je te rejoins j'y suis allé un peu fort: composite ou métallique si bien dimensionnés => même résistance (localement).


ironclaude a écrit :Si une fibre de carbone peut tenir en th&#233]
D'accord, un matériau qui présenterait une telle dispersion serait complètement inutilisable ! Mais là, est-ce que tu ne prends pas plutôt l'éventail des valeurs des différentes variétés de fibres de carbone ?
En fait pour une application donnée on spécifie une fibre bien identifiée et ensuite on qualifie un ensemble fibre + résine + technologie utilisée + mode de polymérisation, on calcule et certifie avec et ensuite on n'en change plus. Avec ces précautions (imposées du reste par la réglementation) on a un matériau aussi fiable qu'un autre.
alors je suis entièrement d'accord avec toi.... en statique. pas en fatigue. malheureusement nous n'avons pas une approche assez précise pour préconiser une matrice ou une orientation et nous nous basons sur le choix de la statique. et dans ce cas notre dimensionnement sera géométrique.
en fatigue tu oublies que chaque élément du MEF va réagir différemment, de plus tu appliques un spectre en fatigue qui tient compte de la position des éléments, etc ...

ironclaude a écrit :Un &#233]c'est une partie du travail d'ingénieur calculateur Fatigue/TolDom: les analyses en propa nous permette de déterminer le seuil (ruine de la structure) ou l'intervalle (taille de la fissure au moment de la grande visite). il faut que la fissure soit visible mais ne dépasse pas des tailles critiques.... (nous travaillons beaucoup avec le MEF global + modèle 3D Catia + le MSG3).

quand à "la crique connue n'est pas un problème", je me permets d'émettre une remarque: pas plus tard qu'hier j'ai traité le cas d'un éclissage en zone courante sur 2 lignes de fix. pour aller de 1.25mm à 30mm (en 4 étapes de scénarios) cela a pris plus de 800 000vols. à 30mm (donc visible et à forciori connue, sinon qq'1 n'a pas fait son travail d'inspection :tongue:) elle a atteint une énergie de libération en fond de fissure telle que pour aller de 30mm à 50mm cela lui prend... moins de 500vols....



mais tu as raison: il faudrait un post entier à ce sujet. c'est un domaine interressant, une science empirique (par définition) qui avance constamment.
les composites sont imprévisibles, c'est le problème essentiel rencontré. il n'existe que très peu de scénarions prédéfinis... et nous commençons juste à dépouiller les centaines de milliers de capteurs installés dans les avions en attendant qu'ils fassent leur vie).
"c'est à une demi-heure d'ici... j'y suis dans dix minutes !!!"
et neuf minutes trente sept secondes plus tard...
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axelpaq
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#52

Message par axelpaq »

... j'ai fait une bétise (posté 2 fois le message)... désolé....
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rollnloop
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#53

Message par rollnloop »

Le reportage est ici:

http://www.hd.net/drr231.html

Et il est très inquiétant.....
L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux, etc...

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TOMS
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#54

Message par TOMS »

Super Rollnloop,

32 minutes passionantes. Voilà en gros ce que j'en ai retenu:
- Passage en revue des particularités mécaniques du composite. Manque de résilience et de déformation plastique (qui absorbe les chocs).
Ils prennent en exemple le 340 de Toronto qui, si il avait été en carbone, aurait complètement éclaté en arrivant dans le ravin.
- Problème du feu qui dégage des fumées toxiques.
- Problème de continuité electrique en cas de foudroiement. L'éclair risque de rentrer dans la structure (et donc aussi bien dans un réservoir). Les lignes de cuivre réparties sur l'avion risquent de se dilater avec le temps et provoquer des dégradations du carbone.
- L'éternel problème de la "revolving door" qui existe entre Boeing et la FAA. Les responsables FAA en fin de carrière se reconvertissent souvent chez Boeing. Résultat: Le constructeur et l'autorité sont cul et chemise. (revoir l'histoire du DC-10 d'Ermenonville pour comprendre les conséquences).
- La fin du reportage consacrée à la maintenance. Boeing dis que son avion économisera du fric en opérations de maintenance en disant que la plupart des inspections seront visuelles. Il est expliqué qu'un impact n'est pas toujours visible sur du carbone, et que seul les ultrasons (ou autre CND)garantissent qu'il n'y a pas un lézard caché sous la surface intacte. Ils prennent en exemple l'accident de l'A300 qui avait perdu sa dérive en approche, et d'un 310 d'Air Transat qui avait perdu la gouverne d direction. Certains délaminages pouraient se remplir d'humidité, et ensuite, avec le gel...

N'hésitez pas à consacrer 30 minutes à ce reportage.
pour bien voler, volez léger !
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jeanba
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#55

Message par jeanba »

rollnloop a écrit :Le reportage est ici:

http://www.hd.net/drr231.html

Et il est très inquiétant.....
Reportage inétressant.
Ce que je retiens, ce n'est pas tant l'aspect technique, mais le fait que des opposants au 787 aux US ont droit à la parole à une large échelle.
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).
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axelpaq
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#56

Message par axelpaq »

ouais très interressant ce reportage....
TOMS a écrit :La fin du reportage consacrée à la maintenance. Boeing dis que son avion économisera du fric en opérations de maintenance en disant que la plupart des inspections seront visuelles. Il est expliqué qu'un impact n'est pas toujours visible sur du carbone, et que seul les ultrasons (ou autre CND)garantissent qu'il n'y a pas un lézard caché sous la surface intacte. Ils prennent en exemple l'accident de l'A300 qui avait perdu sa dérive en approche, et d'un 310 d'Air Transat qui avait perdu la gouverne d direction. Certains délaminages pouraient se remplir d'humidité, et ensuite, avec le gel...
N'hésitez pas à consacrer 30 minutes à ce reportage.
justement c'est ça que j'ai pas compris: comment peut-on économiser de l'argent en étant obligé de sortit les CND pour définir les tailles détectables de fissures (entre le matériel et la formation, ou les experts nécessaires à faire venir) ??
"c'est à une demi-heure d'ici... j'y suis dans dix minutes !!!"
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fockewulf
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#57

Message par fockewulf »

ironclaude a écrit :
Si une fibre de carbone peut tenir en théorie 1GPa, elle peut lacher en pratique aussi bien à 500MPa qu'à 1300.

D'accord, un matériau qui présenterait une telle dispersion serait complètement inutilisable ! Mais là, est-ce que tu ne prends pas plutôt l'éventail des valeurs des différentes variétés de fibres de carbone ?
En fait pour une application donnée on spécifie une fibre bien identifiée et ensuite on qualifie un ensemble fibre + résine + technologie utilisée + mode de polymérisation, on calcule et certifie avec et ensuite on n'en change plus. Avec ces précautions (imposées du reste par la réglementation) on a un matériau aussi fiable qu'un autre.

[
la dispersion que j'ai citée en exemple est peut etre représentative d'une fibre de mauvaise qualité, donc possédant un module de Weibull tres faible. L'exemple m'a été fourni par mon prof de composite, je ne suis pas un pro en la matiere. (Pas encore, cf "les ingés sont lachés" ;) ).
Par ailleurs, ce module représentatif de la dispersion de la limite à la rupture du matériau est au maximum de 10 pour une fibre composite de bonne qualité tandis qu'elle est proche de 100 pour un métal. Généralement, dans les calculs, on tient compte (par sécurité) que la premiere fibre peut se rompre des qu'un chargement est supérieur à 0. Mais en soit, ce n'est pas grave car il peut y avoir rechargement si les interfaces avec la matrice sont bien faites et car le chargement se reportera sur les autres fibres du composite.
moi j'aime pas les signatures
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ironclaude
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#58

Message par ironclaude »

rollnloop a écrit :Le reportage est ici:

http://www.hd.net/drr231.html

Et il est très inquiétant.....

Merci de nous avoir fait profiter de ce reportage très intéressant !

Dan Rather est un grand nom de la télé US, si souvent décriée, et le reportage est d'une grande qualité.

Imaginez PPDA traitant ce problème sur TF1 (...non, vaut mieux même pas imaginer...).

Les intervenants échangent les arguments qui vous sont devenus familiers depuis qu'on déroule ce post, mais parfois quand même, simplification télévisuelle oblige, il y a des confusions...

Dans le "post-crash" d'un avion, ce qui compte beaucoup, c'est le comportement des matériaux intérieurs de la cabine au feu... or ceux-ci sont déjà en composites sur à peu près tous les avions civils depuis > 20 ans ! Il s'agit d'une famille de composites différents des composites stucturaux: matrice phénolique au lieu d'époxy, beaucoup plus difficile à faire brûler. Ce sont ces matériaux qui ont permis aux passagers de Toronto (et d'autres accidents du même type...) de se sauver.

La FAA et les constructeurs "comme cul et chemise" ? Il ne faut pas croire qu'on constitue un dossier de certification pour aller le présenter au dernier moment aux autorités sans leur en avoir parlé avant! En réalité le travail commence dès le lancement du programme, il y a dialogue permanent avec les certificateurs, qui rebouclent avec le retour d'expérience sur les autres avions déjà en service. Ca dure des années, tout le temps que prend le développement du programme.
La FAA a jugé utile de demander à Boeing un crash test supplémentaire(cher!), qui a été fait depuis, ça montre bien qu'ils ne leur cirent pas les pompes...

Enfin, l'affaire du gouvernail est AMHA moins un problème de composite qu'un problème de nid d'abeilles et de collage, ce comportement (décollement + pénétration d'eau + gel + propagation..) étant déjà connu à l'époque des structures collées métalliques.

Remarquez enfin que les 3 exemples d'accidents choisis pour illustrer sont des accidents d'Airbus ...
Message pour le téléspectateur Américain: "on a des doutes pour les Boeing mais ce sont les Airbus qui se plantent" !
:usflag:
On ne se refait pas !

Encore merci, et "restez jusqu'à la fin", j'ai bien aimé aussi la séquence sur les dauphins.

Claude

Bawa
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#59

Message par Bawa »

Remarquez enfin que les 3 exemples d'accidents choisis pour illustrer sont des accidents d'Airbus ...
Message pour le téléspectateur Américain: "on a des doutes pour les Boeing mais ce sont les Airbus qui se plantent" !
oui bon dans le cas de toronto c'est grace à l'airbus que les passagers sont sortis vivants aussi :sweatdrop
Life is nothing but the occasional burst of laughter rising above the interminable wail of grief...
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Rob1
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#60

Message par Rob1 »

ironclaude a écrit :Dans le "post-crash" d'un avion, ce qui compte beaucoup, c'est le comportement des matériaux intérieurs de la cabine au feu... or ceux-ci sont déjà en composites sur à peu près tous les avions civils depuis > 20 ans ! Il s'agit d'une famille de composites différents des composites stucturaux: matrice phénolique au lieu d'époxy, beaucoup plus difficile à faire brûler. Ce sont ces matériaux qui ont permis aux passagers de Toronto (et d'autres accidents du même type...) de se sauver.
Et c'est aussi le cas du Boeing 737 ? Parce que j'ai en tête le cas de l'EgyptAir 648 détourné sur Malte en novembre 1985. La force 777 (groupe antiterroriste égyptien) tenta un assaut très "subtil" : ne pas entrer par les portes mais par les soutes, et s'ouvrir un ou plusieurs trous de passage dans la plancher de la cabine à l'explosif... Résultat : les terroristes arrosent les commandos depuis la cabine, ces derniers n'arrivent donc pas à monter, l'explosif ou les grendaes des terros cause l'inflammation de matériaux de la cabine. Bilan : 58 personnes sur les 90 alors présentent décèdent (soit dit enpassant, le pil' ne doit sa survie que parce qu'il a attaqué le terro présent dans le cockpit à la hache de pompier...).
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rollnloop
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#61

Message par rollnloop »

Dans le "post-crash" d'un avion, ce qui compte beaucoup, c'est le comportement des matériaux intérieurs de la cabine au feu

Ce qu'explique l'"expert frondeur", c'est que le comportement des composites au choc fait qu'une partie de la cellule sera obligatoirement pulvérisée (quand elle aurait pu plier sur un avion en alu, tout en restant intègre) et que le feu en provenance de l'extérieur pourra rentrer dans la cellule encore occupée sans délai. Il explique aussi que les composites de structure émettent une fumée extrêmement toxique en brûlant.
Ce sont ces matériaux qui ont permis aux passagers de Toronto (et d'autres accidents du même type...) de se sauver.

Pas vraiment, tout le monde est sorti avant que ça commence à brûler. Ces matériaux protègent surtout d'un feu venant de l'intérieur de la cabine (électrique, ou terroriste/déséquilibré). Dans le cas d'un feu qui a pris à l'extérieur (réacteur, train) c'est l'intégrité de la cellule qui protège les pax le temps d'évacuer.... intégrité moins garantie avec les composites qu'avec l'alu, dixit l'expert.
justement c'est ça que j'ai pas compris: comment peut-on économiser de l'argent en étant obligé de sortit les CND pour définir les tailles détectables de fissures (entre le matériel et la formation, ou les experts nécessaires à faire venir) ??Aujourd'hui 11h33

Dans le reportage, il est sous entendu que Boeing serait un peu "léger" à ce niveau....

Il suffit de compter le nombre d'impacts sur un avion de ligne "classique" (en alu) en parfait état de vol pour douter énormément du concept "cellule composite" du 787. Je n'arrive pas à comprendre (et mes collègues de la mécanique non plus) comment les clients se sont précipités sur les commandes malgré ce risque. Le moindre choc avec un loader, les approches de passerelle, les piafs, les glaçons, et autres sources de choc que j'oublie coûteront des millions en maintenance.
Enfin, l'affaire du gouvernail est AMHA moins un problème de composite qu'un problème de nid d'abeilles et de collage, ce comportement (décollement + pénétration d'eau + gel + propagation..) étant déjà connu à l'époque des structures collées métalliques.


C'est certain, mais l' exemple est néammoins représentatif de ce que des problèmes de structure affaiblie (ou faible par construction) peuvent causer de catastrophique. Or dans le cas des composites de structure l'affaiblissement suite à un choc sera indétectable visuellement.... contrairement aux criques de nos avions en alu !
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#62

Message par rollnloop »

Dans le "post-crash" d'un avion, ce qui compte beaucoup, c'est le comportement des matériaux intérieurs de la cabine au feu

Ce qu'explique l'"expert frondeur", c'est que le comportement des composites au choc fait qu'une partie de la cellule sera obligatoirement pulvérisée (quand elle aurait pu plier sur un avion en alu, tout en restant intègre) et que le feu en provenance de l'extérieur pourra rentrer dans la cellule encore occupée sans délai. Il explique aussi que les composites de structure émettent une fumée extrêmement toxique en brûlant.
Ce sont ces matériaux qui ont permis aux passagers de Toronto (et d'autres accidents du même type...) de se sauver.

Pas vraiment, tout le monde est sorti avant que ça commence à brûler, mais le feu n'est pas parti de la cabine. Ces matériaux protègent surtout d'un feu venant de l'intérieur de la cabine (électrique, ou terroriste/déséquilibré). Dans le cas d'un feu qui a pris à l'extérieur (réacteur, train) c'est l'intégrité de la cellule qui protège les pax le temps d'évacuer.... intégrité moins garantie avec les composites qu'avec l'alu, dixit l'expert.
justement c'est ça que j'ai pas compris: comment peut-on économiser de l'argent en étant obligé de sortit les CND pour définir les tailles détectables de fissures (entre le matériel et la formation, ou les experts nécessaires à faire venir) ??Aujourd'hui 11h33

Dans le reportage, il est sous entendu que Boeing serait un peu "léger" à ce niveau....

Il suffit de compter le nombre d'impacts sur un avion de ligne "classique" (en alu) en parfait état de vol pour douter énormément du concept "cellule composite" du 787. Je n'arrive pas à comprendre (et mes collègues de la mécanique non plus) comment les clients se sont précipités sur les commandes malgré ce risque. Le moindre choc avec un loader, les approches de passerelle, les piafs, les glaçons, et autres sources de choc que j'oublie coûteront des millions en maintenance.
Enfin, l'affaire du gouvernail est AMHA moins un problème de composite qu'un problème de nid d'abeilles et de collage, ce comportement (décollement + pénétration d'eau + gel + propagation..) étant déjà connu à l'époque des structures collées métalliques.


C'est certain, mais l' exemple est néammoins représentatif de ce que des problèmes de structure affaiblie (ou faible par construction) peuvent causer de catastrophique. Or dans le cas des composites de structure l'affaiblissement suite à un choc sera indétectable visuellement.... contrairement aux criques de nos avions en alu !
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#63

Message par ironclaude »

Les matériaux cabine dernière génération ont justement pour intéret de gagner les 5 minutes qui permettent aux passagers de sortir (délai mesuré par aileurs par des tests d'évacuation, on en a parlé ici aussi) avant emballement d'un incendie, étant entendu qu'une fois le feu démarré l'avion finira quand même par brûler.

Bien sûr ça ne s'applique qu'en cas d'accident "survivable" c.a.d. en pratique si l'avion est encore ou déjà sur la piste ou juste à côté et en un seul morceau ou presque.

Dans le cas du B 737 de 1985, je suppose qu'il ne devait pas être déjà aménagé avec ces matériaux cabine dont le developpement et le déploiement ont été effectué au cours des 20 dernières années.

La nocivité des matériaux précédents avait été illustrés par deux accidents tragiques, le Boeing de Varig il y a presque 40 ans, et surtout le Tristar de Gulf Air au début des années 80: L'équipage avait annoncé un début d'incendie à bord peu après le décollage, avait ramené l'avion vers l'aérodrome, avait posé l'avion en bon ordre, l'avait arrêté sur la piste... et personne n'en était sorti.
Les règlementations sorties après avaient pour but d'éviter ça, avec un certain succès: quand l'A320 va dans les abres à Habsheim, il est totalement détruit par le feu, mais tout le monde a le temps de s'en sortir...sauf 3 malheureux: un handicapé et les deux personnes qui esayaient de l'aider.
:sad:
Claude

En ce qui concerne le CND... difficile de faire des commentaires... ce n'est plus une technologie, c'est une religion... certains diraient même une secte...

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#64

Message par TOMS »

Et ça continue! Visible ici:http://www.aerospacemedia.com/site/r9/edito.html

"L'Edito de JEAN-PIERRE CASAMAYOU
Rédacteur en Chef d’Air & Cosmos

Mission impossible

Comme si on voulait lui faire payer ses succès commerciaux et l’optimisme de ses promoteurs, le 787 de Boeing subit, depuis l’annonce du report de quatre mois de son premier vol, une série de critiques.

Ce sont les déclarations d’un ancien ingénieur du bureau d’études “Phantom Works”, spécialiste des matériaux composites, selon lesquelles le fuselage tout composite du long-courrier américain est plus dangereux pour les passagers qu’un fuselage classique en aluminium et qu’il ne devrait pas être certifié par la FAA. Et ce en dépit des essais d’écrasement réalisés par Boeing censés démontrer le contraire.

Ce sont aussi les doutes de la communauté aéronautique sur la réalité de la date de livraison à la compagnie de lancement ANA, au mois de mai prochain. En effet cela va obliger le constructeur à mener sa campagne de certification en moins de six mois. Dont les essais par temps froid au printemps !

Boeing est condamné à un exploit qui, pour les spécialistes des essais en vol, s’apparente à une “mission impossible”.

En effet, les essais en vol pour certifier un avion de ce type durent en moyenne huit à douze mois, mais peuvent aller jusqu’à vingt mois comme pour l’avion géant A380, voire deux années pour le Falcon 7X.

Pour réussir ce pari, Boeing ne va pas lésiner sur les moyens. Il va ajouter un avion supplémentaire aux cinq déjà prévus, prendre une équipe de trente-quatre pilotes qui voleront 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Ils devront accomplir un total de 3.100 heures de vol auxquelles s’ajouteront 3.700 heures d’essais au sol. Même en tablant sur une arrivée d’un avion toutes les deux ou trois semaines à partir de la date du premier vol, comme le prévoit Boeing, le rythme est, selon les familiers des essais en vol, quasiment impossible à tenir.

Si les spécialistes doutent du respect de ce calendrier très tendu, c’est que le défi de réaliser le premier vol à la date annoncée n’est pas non plus gagné.

Boeing se heurte à deux problèmes qui ont comme point commun le retard de ses fournisseurs. Un équipementier a des difficultés à fournir les logiciels des commandes de vol électriques, tandis que plusieurs constructeurs d’aérostructures ont livré des tronçons de fuselage non câblés et joints avec des attaches temporaires qu’il faut maintenant changer.

Un problème qui n’est pas sans rappeler celui auquel est confronté l’A380. Mais à la différence de ce dernier qui connaît des problèmes de production, le 787 endure ces difficultés en amont, dès la phase prototype. Or il va aussi faire face au défi de la montée en cadence pour livrer plus d’une centaine d’avions au cours des deux prochaines années.

Une autre “mission impossible” que Boeing se dit prêt à accomplir.

21/9/2007"
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ironclaude
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#65

Message par ironclaude »

A l'époque du lancement du programme en 2003, le calendrier annoncé avait déjà paru très court aux gens du métier.
Encore plus dans le cas d'un avion introduisant des grosses nouveautés comme le tout composite et le tout électrique.
En fait les retards déjà annoncés et autres les retards plus que probables comme indiqué ci-dessus vont en pratique faire rentrer le calendrier du programme dans la normale... voire plus s'il y a des difficultés avec la FAA pour certifier l'avion.

Au sujet des composites et de leur certification, c'est un sujet d'actualité, j'ai justement reçu ça aujourd'hui:

http://www.seattlesampe.org/newsletter/9-2007.html

C'est un peu tard pour y aller, surtout depuis qu'il n'y a plus Concorde. J'espère qu'on trouvera cette conférence sur le web prochainement.

Claude
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Azrayen
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#66

Message par Azrayen »

ironclaude a écrit :Dans le cas du B 737 de 1985, je suppose qu'il ne devait pas être déjà aménagé avec ces matériaux cabine dont le developpement et le déploiement ont été effectué au cours des 20 dernières années.
Sans aucune connaissance en matériaux aéro / formation d'ingé / autre expertise quelconque, je suis malgré tout convaincu que tu as 100% raison, Claude. :yes:
Ne suppose plus, affirme haut & fort !

++
Az'

PS : Désolé, rien de personnel, c'était juste trop tentant... :sweatdrop
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#67

Message par ironclaude »

Oui et non: le déploiement de ces matériaux ne s'est pas fait en un jour, ils ont été introduits en plusieurs étapes (nouveaux § de la FAR 25) au cours des années 80, les avions neufs ont été équipés en premier et les plus anciens rétrofittés lors de refontes ou rénovations. 1985 c'était vers le début de ce changement, donc il y a une incertitude. S'il y a eu une enquête accident ça a du être traité en détail (date de fabrication de l'avion, de la dernière visite ou réaménagement, ...)

10 ans plus tard par contre il y a eu le cas de l'Airbus pris d'assaut par le GIGN à Marseille, avec là aussi bataille rangée, fusillade, grenades... sans incendie cette fois-ci ! J'ai quand même entendu dire que la cellule avait eu tellement de dégats que l'avion avait été réformé ensuite...

Claude
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axelpaq
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#68

Message par axelpaq »

[quote="ironclaude"]10 ans plus tard par contre il y a eu le cas de l'Airbus pris d'assaut par le GIGN &#224]c'est ce que j'ai entendu aussi...

concernant Boeing et comme le dit très bien le reportage il n'y a finalement que Boeing qui y croyait. c'est réalisable mais y'a un sacré challenge.... mais faut reconnaître que la FAA facilité pas mal les choses à Boeing: c'est un peu un secret de polichinelle... tout le monde le sait (comme dirait Coluche y'en a un qui épluche l'autre qui pleure :innocent:) et il est probable que la FAA certifie l'avion moyennant quelques petits problèmes en moins mais cela ne fera certainement pas un avion sain..... espérons que les essais partiels et la CEM/CEF prouvent que Boeing avait raison....
il y a déja des exemples comme ça: le 777 premier avion biréacteurs a être certifié transatlantique....
"c'est à une demi-heure d'ici... j'y suis dans dix minutes !!!"
et neuf minutes trente sept secondes plus tard...

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#69

Message par TOMS »

http://seattlepi.nwsource.com/business/ ... ers06.html

6-month delay seen for 787 delivery


The Boeing Co.'s 787 Dreamliner could be up to six months late, a well-regarded industry analyst warned Friday in a report that sent the company's shares down sharply on Wall Street.

Boeing also may be unable to meet its projected 787 production rates, Lehman Brothers analyst Joseph Campbell said in the research note to clients.

"In our view, acknowledged challenges make it more appropriate for Boeing to say while they hope to stay close to schedule, it is more likely that the program could slip by four to six months," Campbell said in the report. "Boeing might also say that the production ramp-up currently planned may not be achievable."

On a day when the Dow gained 140 points, Boeing shares fell $2.25 in trading on the New York Stock Exchange. They closed at $102.25, well off their 12-month high of $107.83.

Campbell said he expects Boeing to provide updated information on the status of the 787 program ahead of the company's third-quarter earnings report Oct. 24.

"We expect more frank commentary on or before the third-quarter earnings release, which would likely push Boeing shares lower," Campbell wrote. "Thus far, Boeing has been able to avoid any need to adjust earnings downward, but it is less clear that this can continue."

Boeing has said before, and said again Friday, that it can still deliver the first 787 on schedule in May to All Nippon Airways of Japan. But senior company executives have acknowledged that schedule is at "risk" because of a long delay in starting the 787 test flight program.

The 787 was supposed to fly in late August. But last month, in a conference call with analysts and media, program executives said the Dreamliner would not fly until sometime between mid-November and mid-December.

A growing number of industry observers, and even some of Boeing's key suppliers, say it would be a miracle if Boeing can keep the program on track and meet that first delivery commitment.

The first plane sits unfinished at Boeing's Everett plant, even though it was supposed to be flying more than a month ago. Critical flight control software that runs just about everything on the plane and has more than 6 million lines of code is late from supplier Honeywell. An industry shortage of fasteners has slowed final assembly of the first plane.

Workers in Everett also have fallen behind because of a lack of documentation of the work that was done by Boeing's suppliers before large sections of the first plane arrived at Boeing's factory.

Before the 787 can carry passengers, it must be certified by the Federal Aviation Administration during the upcoming test flight program.

Even before the current delay, Boeing had a very aggressive flight test program for the 787 of only about eight months. That was three months shorter than was needed to certify the 777, Boeing's last all-new jet. To meet its May delivery goal, Boeing must now accomplish the same 787 certification tests in only about five months.

Despite the 787 problems, industry analysts have noted that Boeing is not facing the same production issues as Airbus did on the A380. Delivery Oct. 15 of the first A380 to Singapore Airlines is two years behind schedule.

Boeing plans to deliver 112 Dreamliners in 2008 and 2009 before ramping up production to much higher levels in 2010 and beyond to meet strong demand for the plane. Rates could go up to 10 or more jets a month. But to meet that initial 112-plane delivery schedule, Boeing has said it needs to have about 40 jets finished and ready to go to customers by May.

In his report Friday, Campbell said that may no longer be achievable, given the extent of the 787 delays.

Until now, Wall Street has not been very concerned about a short delay in the 787 delivery schedule of a month or two. Boeing commercial airplanes boss Scott Carson said last month that such a delay would have minimal effect on Boeing's earnings. Boeing shares actually were up the day after Carson and Mike Bair, 787 program chief, disclosed that the first flight had slipped to no sooner than mid-November.

But a delay of four to six months would cause problems for some of Boeing's 787 customers, especially Chinese airlines that ordered the plane and planned to put it into service in time to carry passengers to the Olympic games in China. The games start Aug. 8.

Boeing has more than 700 orders for the 787, which will be the industry's first large jetliner with a composite airframe. It is the fastest-selling jetliner ever developed by Boeing or Airbus. So far this year, Boeing has won 262 orders for the 787.

Airbus is developing a plane, the A350 XWB (extra-wide body), that will be a little bigger than the 787. It will be a competitor for not only the 787, but also Boeing's bigger 777. But the first version of the A350 will not be ready for airlines until 2013. Airbus redesigned the A350 to make it more competitive against the 787, and that delayed its development.

Airbus said Friday that US Airways finalized an agreement announced in June at the Paris Air Show for 92 Airbus jets, including 22 A350s.

Not counting that order, Airbus had 208 orders for the A350 as of the end of August. Airbus will update its order totals for all its models in the next few days.

As of Thursday, Boeing had won 903 gross orders this year and is well within reach of having 1,000 orders by Dec. 31. Boeing won more than 1,000 orders in 2005 and again in 2006, when it beat Airbus for the first time since 2000.

In the past week, Boeing added orders from unidentified customers for 34 737s and one 737 Boeing Business Jet. India's Jet Airways, a big Boeing customer, said Friday it will order 20 737s, but that order won't be counted until it is firm.

Airbus had 713 gross orders through August.

The annual order battle this year could be decided by what Emirates does. It is evaluating the 787 and A350 for what could be an order for up to 100 planes.
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Hood
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#70

Message par Hood »

Merci pour le lien du reportage, ainsi que vos explications, c'est plein d'informations !
Naturamque novat

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Wolfdog
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#71

Message par Wolfdog »

Vu sur le site les échos le retard du Dreamliner qui prend 6 mois dans le nez.

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TOMS
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#72

Message par TOMS »

Boeing sort du bois.

"Le groupe américain Boeing a annoncé, mercredi 10 octobre, que son nouveau modèle d'avion de ligne, le 787 Dreamliner, serait livré avec six mois de retard, à partir de fin novembre ou début décembre 2008, alors qu'il était attendu pour le mois de mai 2008. Pour expliquer ce ralentissement, qui n'aura, selon Boeing, aucune conséquence sur ses résultats et ses prévisions, le constructeur a invoqué des difficultés persistantes dans l'assemblage des appareils.

"Nous sommes déçus du changement de calendrier annoncé aujourd'hui", a regretté le président de Boeing, Jim McNerney."Malgré les défis auxquels nous sommes confrontés, nous restons confiants dans le design du 787 et les innovations fondamentales qui le caractérisent", a-t-il ajouté. En septembre, le constructeur avait déjà admis buter sur des problèmes d'assemblage final de son futur avion de ligne.

A la suite de cette annonce, l'action Boeing a chuté de 3 % à 98,41 dollars, mercredi matin, à la Bourse de New York."
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TOMS
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#73

Message par TOMS »

Retard du 787: la première tête tombe - Mike Bair, directeur du programme B787 Dreamliner depuis 2004 est remplacé avec effet immédiat par l'actuel responsable des systèmes de défense de la branche militaire du constructeur, Pat Shanahan.
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axelpaq
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#74

Message par axelpaq »

et beh ça traîne pas... airbus le retour ?? :innocent:
"c'est à une demi-heure d'ici... j'y suis dans dix minutes !!!"
et neuf minutes trente sept secondes plus tard...

berkoutskaia
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#75

Message par berkoutskaia »

TOMS a écrit :Retard du 787: la première tête tombe - Mike Bair, directeur du programme B787 Dreamliner depuis 2004 est remplacé avec effet immédiat par l'actuel responsable des systèmes de défense de la branche militaire du constructeur, Pat Shanahan.
En même temps, Mike Bair devient vice-président stratégie & marketing de BCA, j'ai du mal à croire que ce soit une punition :sweatdrop
La boue, c'est la vie ! Image Image Remueur de boue sur Frogfoot et Diesel
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