Cela dit, je ne comprends en fait toujours pas vraiment comment une réduction de l'incidence juste avant le toucher des roues peut contribuer à donner un atterro propre.
Pour moi (mais je ne prétends pas détenir la vérité, je veux juste comprendre
![Cowboy :cowboy:](./images/smilies/cowboy.gif)
1/ se pose là où tu veux (ni trop à gauche, ni trop à droite, ni trop près ni trop loin) ;
2/ fait un kiss.
Or, il me semble que, pour faire un kiss, le but est d'avoir une vitesse verticale quasi-nulle lors du toucher des roues. Sur mes malheureuses 21 heures de vol sur piper J3, ça ne m'est arrivé que deux fois de faire un kiss (mais c'est assez magique puisque c'est tellement doux que tu as un doute : suis-je posé ou suis-je encore un peu au-dessus du sol ? Puis, tu entends le bruit des roues et tu te dis "Ah ! Ben c'est que je suis posé !"). Or, pour avoir une VV quasi-nulle, y a pas 36 moyens : l'incidence ou la puissance :
* ou bien tu augmentes l'incidence à puissance moteur égale : cela signifie que tu n'as pas encore atteint l'incidence de décrochage et tu utilises le restant d'énergie qu'il te reste pour annuler la VV. Cela implique d'avoir parfaitement mesuré ta hauteur par rapport à la piste. C'est tellement pas facile d'être précis à ce point que je ne crois pas qu'il existe un pilote capable d'amener un kiss à coup sûr : il restera toujours une petite part de chance.
* ou bien tu augmentes la puissance à incidence égale : cela consiste bien sûr à donner un coup de gaz pile avant le toucher des roues pour, là encore, annuler la VV au bon moment.
Mais, dans ces deux cas de figure, il n'y a pas de diminution de l'incidence puisque ce que tu veux c'est diminuer (quasiment annuler) la VV et non l'augmenter.
Autre explication : quand on parle d'atterrissage parfait on ne parle pas de la même chose : vous parlez bien d'un kiss ?