Un peu de F-22 ça vous dit ?
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#251
il y a peut etre "beaucoup de radars militaires" présents au moment d'un conflit, mais en général, ils balaient, donc, leur signal est intermittent, contrairement à unvérouillage (radar avion ou missile) qui est permanent.. ce qui devrait faciliter la reconnaissance du danger, enfin, il me semble
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#252
Merci, dans le coup j'ai pu trouver un document qui établit les "nouvelles" désignations.HubMan a écrit :Salut Wildcat
Si tu parles des nommages de bandes, c'est a priori nomanclature bandes guerre élec (plus précises, mieux adaptées) vs bandes radar ("historiques")
Hub.
http://www.admfincs.forces.gc.ca/admfin ... 7-16_f.asp
#253
Quelques bases :
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/ems1.html#c1
Et là, on a du dur :
http://copradar.com/preview/xappA/xappA.html
Ca reprend certaines choses...
Bande X quand on parle de radar, bande I quand on parle d'ECM. C'est simple, non... ?
Pour 8 à 12GHz, parce que ça donne des longueurs d'ondes compatibles avec la détection d'engin de la taille d'un chasseur... ou d'un avion en général.
http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/ems1.html#c1
Et là, on a du dur :
http://copradar.com/preview/xappA/xappA.html
Ca reprend certaines choses...
Bande X quand on parle de radar, bande I quand on parle d'ECM. C'est simple, non... ?
Pour 8 à 12GHz, parce que ça donne des longueurs d'ondes compatibles avec la détection d'engin de la taille d'un chasseur... ou d'un avion en général.
#255
Milos a écrit :Tu es à Orléans. Va faire un tour au quartier Millet
J'comprends pas... C'était adressé à qui ?
#257
SalutTooCool_12f a écrit :il y a peut etre "beaucoup de radars militaires" présents au moment d'un conflit, mais en général, ils balaient, donc, leur signal est intermittent, contrairement à unvérouillage (radar avion ou missile) qui est permanent.. ce qui devrait faciliter la reconnaissance du danger, enfin, il me semble
Le gros problème de filtrage pour les RWRs un peu anciens, c'est pas vraiment les autres radars, c'est le bruit thermique dont je t'ai parlé. C'est ça qui noie le signal et empêche son traitement.
Mais comme c'est du bruit "aléatoire", si tu réalises plusieurs mesures du signal, en considérant une bande de fréquence très étroite autour de la fréquence attendue, tu récupères localement pas mal de signal par rapport à la quantité de bruit et du bruit qui va avoir tendance à s'annuler en additionnant tes échantillons. Ca s'appelle de "l'intégration".
La limite, c'est que si tu considères des échantillons avec une bande de fréquence trop large, tu vas récupérer peu de signal intéressant par rapport à la quantité de bruit et tu pourras sommer tout ce que tu veux, ça sera pas significatif.
Vu qu'un radar est capable justement de connaitre la bande de fréquence à traiter exacte vu qu'il a lui même émis le signal, il aura aucun problème majeur à "intégrer", même en changeant de fréquences très souvent.
Par contre, un RWR un peu daté va souffrir la martyr, parce que vu qu'il ne connait pas la fréquence sur lequel le radar va émettre, il devra intégrer sur -toute- la plage de fréquences utilisable par le radar ie faire le boulot que fait le radar un nombre incalculable de fois... Et ça, ça peut demander beaucoup de temps... Et face à un Fox 3, il y en a pas beaucoup de disponible
Ciao
Hub.
#258
Un RWR, c'est aussi fait pour détecter les radars de veille (bande S, en général) et les conduites de tir sol/air (de la bande C à la bande K, voire Ka). Il ne peut donc pas être aussi spécialisé qu'un radar, lequel est optimisé pour capter les echos de ses propres signaux. D'autre part, bien que missile air/air lambda soit relativement petit, il dispose d'une antenne spécialement conçue pour ce qu'il a à faire (fort gain, bande étroite, et directionnelle) et d'une électronique optimisée dans le traitement des échos d'un signal parfaitement connu.TooCool_12f a écrit :ceci dit, un RWR c'est fait pour avertir d'un signal qui éclaire l'appareil, et, qui plsu est, on dispose de bien plus de place pour les calculateurs pour gérer ce qu'on reçoit que dans un missile, pour gardert la comparaison
C'est le cas de l'AIM-120 AMRAAM qui, si je ne fais pas erreur, peut aussi fonctionner en semi-actif. En revanche, ce n'est absolument pas le cas du MICA qui émet en bande K (18 GHz).par ailleurs, le missile fonctionne dans la bande de 8-10GHz (dixit un post un peu plsu tôt)... euh, vous connaissez beaucoup d'équipements qui émettent dans ce spectre? moi pas.
Pour le reste, la bande des 10 GHz est aussi utilisée par les radio-amateurs, et comme un RWR a un spectre de surveillance beaucoup plus large que la bande X, ce n'est pas le noeud du problème.
Certe, mais encore faut-il déterminer qu'un radar éclaire de manière continue. En pratique, c'est uniquement le cas des radars de conduite de tir (et encore, pas tous !). Les radars de veille balayent l'espace environnant, et n'éclairent donc pas de manière continue.(...)entre les radars méteo, radars de cartographie et la surveilance des aéroports, qui doivent pas vraiment pulluler en temps de conflit il reste des radars de navigation (a priori qui balaie vers le bas, donc pas supposé se pointer sur un zinc en vol) et les autodirecteurs des missiles. Franchement, s'il y en a un qui t'éclaire de manière continue, ton rwr devrait s'inquièter, tu ne crois pas?
Les radars de conduite de tirs, puisque c'est d'eux qu'il est maintenant question, sont conçus pour limiter au maximum les possibilités d'interception (détection, déception, leurrage et brouillage). C'est la fameuse "LPI" (Low Probability of Interception), et ça s'applique à tous les radars depuis la fin de la guerre (avec plus ou moins de raffinements suivant l'époque/la technologie disponible).
Si on s'en tient aux missiles, pour simplifier, la LPI intrinsèque liée au design de l'engin est complétée par des contre-contre-mesures électroniques (ECCM). La combinaison de tous ses efforts fait que le signal rayonné est loin d'être une sinusoïde banale, de forte amplitude et sur une fréquence unique. Le radar envoie des impulsions : c'est très court (dans le temps), ça présente une amplitude réduite, mais ça transporte beaucoup d'énergie. Sur le plan spectral, l'impulsion est composée de plusieurs fréquences dont la combinaison (généralement variable) n'est connue que du radar émetteur. La fréquence centrale des impulsions, et la fréquence d'émission de ces impulsions sont aussi variables (seulement connues de l'émetteur).
Dans ces conditions, la tâche d'un RWR s'avère très difficile et c'est fait exprès. Il lui faut d'abord capter les informations (sensibilité réduite des antennes large bande), extraire les signaux du bruit de fond (intégration), corréler les différents morceaux (impulsions arrivant au hasard, de formes différentes), et en déduire quelque chose de pertinent pour le présenter au pilote (mieux vaut ne rien afficher que de présenter de fausses informations).
Autrement dit, le RWR n'est susceptible de réagir qu'en présence d'une impulsion anormalement forte détectable sans intégration ou presque. Avec un peu de chance, ça laisse le temps au pilote de tirer la poignée...
#259
OPIT a écrit :Un RWR, c'est aussi fait pour détecter les radars de veille (bande S, en général) et les conduites de tir sol/air (de la bande C à la bande K, voire Ka). Il ne peut donc pas être aussi spécialisé qu'un radar, lequel est optimisé pour capter les echos de ses propres signaux. D'autre part, bien que missile air/air lambda soit relativement petit, il dispose d'une antenne spécialement conçue pour ce qu'il a à faire (fort gain, bande étroite, et directionnelle) et d'une électronique optimisée dans le traitement des échos d'un signal parfaitement connu.
C'est le cas de l'AIM-120 AMRAAM qui, si je ne fais pas erreur, peut aussi fonctionner en semi-actif. En revanche, ce n'est absolument pas le cas du MICA qui émet en bande K (18 GHz).
Pour le reste, la bande des 10 GHz est aussi utilisée par les radio-amateurs, et comme un RWR a un spectre de surveillance beaucoup plus large que la bande X, ce n'est pas le noeud du problème.
Certe, mais encore faut-il déterminer qu'un radar éclaire de manière continue. En pratique, c'est uniquement le cas des radars de conduite de tir (et encore, pas tous !). Les radars de veille balayent l'espace environnant, et n'éclairent donc pas de manière continue.
Les radars de conduite de tirs, puisque c'est d'eux qu'il est maintenant question, sont conçus pour limiter au maximum les possibilités d'interception (détection, déception, leurrage et brouillage). C'est la fameuse "LPI" (Low Probability of Interception), et ça s'applique à tous les radars depuis la fin de la guerre (avec plus ou moins de raffinements suivant l'époque/la technologie disponible).
Si on s'en tient aux missiles, pour simplifier, la LPI intrinsèque liée au design de l'engin est complétée par des contre-contre-mesures électroniques (ECCM). La combinaison de tous ses efforts fait que le signal rayonné est loin d'être une sinusoïde banale, de forte amplitude et sur une fréquence unique. Le radar envoie des impulsions : c'est très court (dans le temps), ça présente une amplitude réduite, mais ça transporte beaucoup d'énergie. Sur le plan spectral, l'impulsion est composée de plusieurs fréquences dont la combinaison (généralement variable) n'est connue que du radar émetteur. La fréquence centrale des impulsions, et la fréquence d'émission de ces impulsions sont aussi variables (seulement connues de l'émetteur).
Dans ces conditions, la tâche d'un RWR s'avère très difficile et c'est fait exprès. Il lui faut d'abord capter les informations (sensibilité réduite des antennes large bande), extraire les signaux du bruit de fond (intégration), corréler les différents morceaux (impulsions arrivant au hasard, de formes différentes), et en déduire quelque chose de pertinent pour le présenter au pilote (mieux vaut ne rien afficher que de présenter de fausses informations).
Autrement dit, le RWR n'est susceptible de réagir qu'en présence d'une impulsion anormalement forte détectable sans intégration ou presque. Avec un peu de chance, ça laisse le temps au pilote de tirer la poignée...
Hub.
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#261
Info sur le F22
http://www.atfx.org/F-22_Raptor,,16,16,,.html
Je sais pas si c'est fiable, mais cela donne a reflechir en tout cas
http://www.atfx.org/F-22_Raptor,,16,16,,.html
Je sais pas si c'est fiable, mais cela donne a reflechir en tout cas
#262
Fiable, je dis pas, mais c'est daté en tout cas, et pas très à jour de fait. Par exemple :
"La cause principale du retard pris fut le manque de financement: des coupes budgétaires ont retardé la date du premier vol d'août 1995 à mai 1997 et celle de sa mise en service de 2001 à 2004. De plus, le Pentagone a réduit le nombre prévu d'avions de sa flotte de F-22 de 648 à 442 avions."
=> Ce n'est plus vrai.
"Le F119-PW-100 de Pratt & Whitney est le réacteur le plus puissant jamais conçu."
=> Depuis, on en a dérivé le F-135 (équipant le Lightning II), encore plus puissant.
Lecture sympa, mais ne pas tout prendre au pied de la lettre, donc
Merci,
++
Az'
"La cause principale du retard pris fut le manque de financement: des coupes budgétaires ont retardé la date du premier vol d'août 1995 à mai 1997 et celle de sa mise en service de 2001 à 2004. De plus, le Pentagone a réduit le nombre prévu d'avions de sa flotte de F-22 de 648 à 442 avions."
=> Ce n'est plus vrai.
"Le F119-PW-100 de Pratt & Whitney est le réacteur le plus puissant jamais conçu."
=> Depuis, on en a dérivé le F-135 (équipant le Lightning II), encore plus puissant.
Lecture sympa, mais ne pas tout prendre au pied de la lettre, donc
Merci,
++
Az'
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#263
Tout a fait Az, comme tout ce qu'on lis sur internet et encore plus enore concernant le domaine militaire
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- Banni
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#264
J'ajoute qu'il aurait aussi fallu préciser "militaire", parce que les turbofans civils récents poussent largement plus qu'un F119.Azrayen a écrit :"Le F119-PW-100 de Pratt & Whitney est le réacteur le plus puissant jamais conçu."
=> Depuis, on en a dérivé le F-135 (équipant le Lightning II), encore plus puissant.
A titre d'exemple, le F119-PW-100 c'est 35 000 lbs de poussée, soit à peine plus que l'IAE V2533 qui équipe certains A321 (33 000 lbs).
A comparer avec les 115 000 lbs du GE90... sans parler de la prochaine génération de turbofans, avec laquelle on prévoit d'atteindre les 140 000 lbs (soit 2 fois plus que la motorisation actuelle de l'A380).
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- Banni
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#266
On est d'accord, je voulais juste souligner qu'il faut parfois faire attention quand on utilise des superlatifs
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- Pilote Philanthrope
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#267
oui c'est clair qu'un F119 a 50 tonnes par reacteur ca serait marrant, enfin 2 secondes, apres il partirait en fumée.
#268
Et les données que donne Moos sur la poussée max des réacteurs militaires, c'est avec la PC allumée...
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre