warbird2000 a écrit :Il ne faut pas les prendre à la lettre c'est sur mais de la à dire qu'il ne veulent rien dire, tout le monde n'est pas de cet avis.
Ex on compare souvent le ratio de la corée avec celui du vietnam. En regardant les chiffres, on voit que la domination us au vietnam dans les cieux n'est pas aussi nette qu'en corée. Ces chiffres montrent bien l"effet de Top gun chez la navy alors que les chiffres de l'usaf continuent de stagner.
C'est un indicateur mais je n"ai pas fournit que celui la , il y a aussi le nombre d"as et au vietnam on voit qu'il y a un problème.
Oui, mais les chiffres pour la Corée ne veulent rien dire non plus en eux même.
Le ratio donné par les américains varie entre 10 : 1 et 1 : 1 en ne citant que les chiffres crédibles, ça dépend simplement de ce qu'on compte (ratio F86 / Mig-15, ratio Avions US / avions "rouges", ratio F-86/Mig-15 soviétiques, prise en compte, ou pas des accidents, niveau de dommage à partir duquel un avion est considéré comme perdu ...).
Ces chiffres (comme tous les autres ratios) figurent dans un rapport de plusieurs centaines de pages dans lequel figurent les réponses aux questions de Freiherr, dont une synthèse d'une dizaine de page est effectuée (dans lequel le ratio figure toujours), qui permettent de resituer les chiffres, et finalement ils sont communiqués brutalement à des journalistes par un service de propagande qui les reprennent tels quels et à ce moment là, ils ne veulent absolument plus rien dire.
Il y a des variantes à ce scénario : un historien compétent récupère le rapport complet et en fait un livre, puis un article est fait à partir du livre et tôt ou tard, il ne reste plus que le ratio indépendamment du texte, et après, on peut lui faire dire n'importe quoi.
Ce qui compte, c'est le rapport initial, à la rigueur la note de synthèse, bref, ce qui se cache derrière le chiffre. Si on ne les a pas, il faut les reconstituer par un travail historique.
Si on les a, il est toujours bien de compléter les rapports par une analyse critique.
Bref, le ratio victoire sur perte en lui même est incompréhensible, si on sait comment il est calculé, on a déjà fait un pas vers sa compréhension.
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).