Les USa n'ont d'ailleurs pas fait des problèmes aux 747 déjà en service suite au crash d'un avion au départ de New York en septembre ou novembre 2001, crash lui aussi causé par les turbulences de sillage d'un 747...
Ils veulent comme d'habitude mettre des batons dans les roues d'Airbus pour vendre leurs Boeing.
La turbulence de sillage est à l'origine du crash, mais c'est loin d'être le facteur le plus important, qui est une incompatibilité entre le programme de formation des pilotes de la compagnie (contrer un roulis incontrôlé à la dérive) et la résistance strucurale des dérives d' Airbus (et très probablement Boeing aussi) qui ne permet pas un passage d'une butée à l'autre quasi instantané même à vitesse de décollage sans rompre.
Les turbulences de sillages sont un vrai problème, je connais des gens qui en sont morts, et j'ai eu l'occasion d'avoir peur moi aussi à plus d'une occasion.
Des normes de séparation au décollage existent, le pilote selon son appréciation du danger peut et doit en appliquer de plus restrictives si nécessaire (je me suis pris le bec avec une contrôleuse à LHR là dessus, et je ne regrette pas, sans mon refus de clairance j'aurais peut être fini dans les journaux...) et reporter toute turbulence sévère subie (des enquêtes satatistiques sont en cours en permanence pour améliorer la compréhension du problème).
Si le 380 a une turbulence de sillage supérieure au 747, et qu'il est raisonnable d'augmenter les séparations, faisons le ! Ce n'est pas une minute supplémentaire perdue derrière un A380 qui tuera du monde, c'est l'absence de cette minute !
Ca n'a aucune raison de handicaper les ventes d'airbus 380, ni les compagnies exploitantes. Si des pénalités devaient venir on pourrait alors faire la comparaison, mais en attendant la sécurité d' abord !
L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux, etc...