Je rajoute quelques trucs ici, ça peut servir :
- ça n'est pas indiqué dans le tuto, puisqu'il commence en altitude, mais il faut faire attention quand on vole vers l'objectif. L'altitude à prendre est grande (6000~6500m au moins), et parfois on a tendance à faire des spirales pour monter sans dépasser l'objectif. Attention, cela dérègle très rapidement le viseur (gyroscopique) ! De même, éviter les virages trop brusques, la voltige (!), etc. avant un bombardement. En pratique, ça a pour effet de simplement faire disparaître le réticule du viseur, pendant un temps plus ou moins long, ce qui peut vous faire carrément rater votre bombardement !
- les aberrations qu'on rencontre (moi aussi je dois corriger avec la vitesse sur le viseur) sont dûs à mon avis à l'altitude : l'altitude mesurée est une hauteur par rapport au niveau de la mer (ou par rapport à l'aérodrome de départ, j'ai pas bien fait attention). L'altitude (donnée par un altimètre classique, qui n'est ni plus ni moins qu'un baromètre) n'est pas la distance verticale entre nous et le sol (qui serait donnée par un altimètre radar). Donc si on bombarde un objectif dont l'altitude est vraiment différente du niveau de la mer, on a un biais entre les valeurs lues et l'endroit où vont taper les bombes... C'est pas certain mais plus j'y pense plus ça se tient.
- Effectivement c'est la vitesse TAS ("true") qui compte, parce que la vitesse badin (IAS) donne une vitesse bien trop basse à cause de la faible pression de l'air, surtout à ces altitudes. Mais en toute rigueur (dans la réalité, pour PF par contre je sais pas) cette vitesse est fausse également, puisqu'elle ne tient pas compte de la dérive de l'avion dûe aux vents. En toute rigueur on devrait avoir une indication météo de la dérive pour estimer la vitesse réelle et/ou le dérapage latéral... Mais vu la précision phénoménale qu'on atteint dans PF je ne pense pas que ça soit modélisé
Ceci dit, c'est vraiment un chouette aspect du jeu le bombardement, on en voudrait davantage en multi : davantage de joueurs intéressés, davantage de missions adaptées (c'est pas fastoche sur ces petites cartes), davantage de chasseurs adverses (et d'escorteurs) qui daignent monter aussi haut ! Parce que quand on se retrouve à quelques-uns là-haut, même dans une mission sans grande préparation (type "dogfight"), ça prend une autre dimension : les chasseurs amis nous suivent, nous surveillent, les bombers se regroupent d'eux-mêmes, et les ennemis nous harcèlent comme en vrai (enfin on y croit quoi) !