En détail : la peinture des moteurs en étoile
#1
Sur la plupart des avions équipés de ce type de mécanique, la face avant du moteur demeure visible, c'est pourquoi un soin particulier devra être porté à sa réalisation.
La technique de peinture la plus simple est de peindre la pièce (après assemblage, cela va de soi !) d'une couleur métallique se rapprochant le plus de celle du moteur original.
Malheureusement, si elle est rapide, cette méthode n'est guère satisfaisante car nous nous trouverons alors en face d'un morceau de plastique peint... et pas d'un Pratt & Whitney suintant l'huile et noirci par les résidus de combustion !
Une autre approche très en vogue il y a quelques années, consiste à peindre le moteur en noir satiné puis d'y appliquer un dry-brushing avec de l'argent (chrome silver ou aluminium).
Si le résultat est meilleur, nous n'avons pas encore l'impression qu'il s'agit là d'un de ces monstres de puissance brute derrière lequel était accroché un fuselage !
La technique que j'emploie pour arriver au résultat escompté commence par l'application sur toute la pièce d'une bonne couche de peinture argent, suffisamment diluée pour ne pas faire apparaitre les pigments. Le chrome silver de TESTOR est parfait pour cette première opération.
Ensuite, je prépare une sorte de "soupe" huileuse à base de SMOKE TAMIYA (ref. X19). La particularité de ce vernis est d'être translucide.
J'y ajoute environ 10% de FLAT BASE (ref. X21) afin de "casser" le rendu trop brillant et d'obtenir un effet satiné.
Lors de l'application à l'aérographe de cette mixture, on peut forcer la dose au niveau des ailettes de refroidissement : la peinture agira alors comme un jus et se concentrera dans les creux, donnant ainsi un effet de profondeur idéal.
Il peut être intéressant de modifier ce mélange en y ajoutant un peu de noir ou de brun et, en prenant soin de masquer certaines parties, de donner l'illusion que des métaux différents composent le moteur.
l'avantage indéniable de cette méthode réside dans le fait que la pièce ainsi traitée est naturellement recouverte d'un vernis de protection qui empêchera à la longue, que la peinture métallisée ne s'oxyde et perde de son éclat.
Certains moteurs, comme ceux qui furent montés sur les avions de la première guerre mondiale, disposent de pipes en cuivre.
On peut bien sûr, les peindre au pinceau avec la couleur adéquate, mais je préfère utiliser des encres d'imprimerie "or" ou "cuivre" (voire les deux mélangées !) et les appliquer en dry-brushing : le résultat est plus que satisfaisant comme le montre ces deux photos d'un moteur Oberürsel rotatif au 1/8ème destiné à être monté sur un Fokker DRI.
Il est à noter que les pipes d'échappement des avions du second conflit mondial devront plutôt être de couleur rouille mat, avec des nuances allant du beige au brun foncé.
Il est fréquent de voir sur les carters, des étiquettes métalliques comportant des données techniques ou le logo du constructeur. Elles peuvent être facilement réalisées en employant de la feuille de métal autocollante découpée en petit rectangle, peinte en noir puis "grattée" à l'aide d'une pointe sèche.
Une des plus grande difficultés dans la réalisation de ce type de moteur est sans nul doute la représentation des fils d'allumage.
Là, pas de secret : patience et minutie sont de rigueur...
On utilisera du fil de plomb de 2 à 4/10ème pour les modèles au 1/32 et du fil de cuivre de 1 à 2/10ème pour ceux au 1/48.
Ces fils, une fois mis en forme à la manière de "vermicelles" et collés à la cyano gel, seront peints au pinceau en chamois mat, sauf indication contraire.
Il ne faut pas perdre de vue que la majorité des carters du réducteur des avions de cette époque étaient peints en gris le plus souvent.
Sur le moteur de ce Corsair, pas moins de 36 fils d'allumage ont dû être posés. Cependant, l'aspect général est un peu trop rigide : les fils auraient dû être plus "triturés" avant leur mise en place.
La technique de peinture la plus simple est de peindre la pièce (après assemblage, cela va de soi !) d'une couleur métallique se rapprochant le plus de celle du moteur original.
Malheureusement, si elle est rapide, cette méthode n'est guère satisfaisante car nous nous trouverons alors en face d'un morceau de plastique peint... et pas d'un Pratt & Whitney suintant l'huile et noirci par les résidus de combustion !
Une autre approche très en vogue il y a quelques années, consiste à peindre le moteur en noir satiné puis d'y appliquer un dry-brushing avec de l'argent (chrome silver ou aluminium).
Si le résultat est meilleur, nous n'avons pas encore l'impression qu'il s'agit là d'un de ces monstres de puissance brute derrière lequel était accroché un fuselage !
La technique que j'emploie pour arriver au résultat escompté commence par l'application sur toute la pièce d'une bonne couche de peinture argent, suffisamment diluée pour ne pas faire apparaitre les pigments. Le chrome silver de TESTOR est parfait pour cette première opération.
Ensuite, je prépare une sorte de "soupe" huileuse à base de SMOKE TAMIYA (ref. X19). La particularité de ce vernis est d'être translucide.
J'y ajoute environ 10% de FLAT BASE (ref. X21) afin de "casser" le rendu trop brillant et d'obtenir un effet satiné.
Lors de l'application à l'aérographe de cette mixture, on peut forcer la dose au niveau des ailettes de refroidissement : la peinture agira alors comme un jus et se concentrera dans les creux, donnant ainsi un effet de profondeur idéal.
Il peut être intéressant de modifier ce mélange en y ajoutant un peu de noir ou de brun et, en prenant soin de masquer certaines parties, de donner l'illusion que des métaux différents composent le moteur.
l'avantage indéniable de cette méthode réside dans le fait que la pièce ainsi traitée est naturellement recouverte d'un vernis de protection qui empêchera à la longue, que la peinture métallisée ne s'oxyde et perde de son éclat.
Certains moteurs, comme ceux qui furent montés sur les avions de la première guerre mondiale, disposent de pipes en cuivre.
On peut bien sûr, les peindre au pinceau avec la couleur adéquate, mais je préfère utiliser des encres d'imprimerie "or" ou "cuivre" (voire les deux mélangées !) et les appliquer en dry-brushing : le résultat est plus que satisfaisant comme le montre ces deux photos d'un moteur Oberürsel rotatif au 1/8ème destiné à être monté sur un Fokker DRI.
Il est à noter que les pipes d'échappement des avions du second conflit mondial devront plutôt être de couleur rouille mat, avec des nuances allant du beige au brun foncé.
Il est fréquent de voir sur les carters, des étiquettes métalliques comportant des données techniques ou le logo du constructeur. Elles peuvent être facilement réalisées en employant de la feuille de métal autocollante découpée en petit rectangle, peinte en noir puis "grattée" à l'aide d'une pointe sèche.
Une des plus grande difficultés dans la réalisation de ce type de moteur est sans nul doute la représentation des fils d'allumage.
Là, pas de secret : patience et minutie sont de rigueur...
On utilisera du fil de plomb de 2 à 4/10ème pour les modèles au 1/32 et du fil de cuivre de 1 à 2/10ème pour ceux au 1/48.
Ces fils, une fois mis en forme à la manière de "vermicelles" et collés à la cyano gel, seront peints au pinceau en chamois mat, sauf indication contraire.
Il ne faut pas perdre de vue que la majorité des carters du réducteur des avions de cette époque étaient peints en gris le plus souvent.
Sur le moteur de ce Corsair, pas moins de 36 fils d'allumage ont dû être posés. Cependant, l'aspect général est un peu trop rigide : les fils auraient dû être plus "triturés" avant leur mise en place.
#4
Je vois que je suis vraiment pas le seul à utiliser le "smoke" de TAMIYA en guise de jus... Mais c'est vrai qu'une fois qu'on y a gouté, on peut plus s'en passer
#5
Superbe tes moteurs von R.
Mais dis moi, qu'appelle tu "les encres d'imprimeries" or et argent que tu utilise.
Tu as des réferences (marque, modéle, etc) ainsi que les endroits où l'on peut s'en procurer ?
Merci d'avance.
Mais dis moi, qu'appelle tu "les encres d'imprimeries" or et argent que tu utilise.
Tu as des réferences (marque, modéle, etc) ainsi que les endroits où l'on peut s'en procurer ?
Merci d'avance.
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Ce profil provient du site N-N virtuel
"Si tu téléphones à une voyante et qu'elle ne décroche pas avant que ça sonne, alors raccroche."
JC Van Damme
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#6
Et bien... dans une imprimerie !
Ces produits ne sont pas commercialisés hors industries mais si l'on trouve un atelier compatissant, il devrait être possible d'en "soutirer" quelques grammes qui seront suffisant pour la réalisation de bien des modèles !
... évidemment, étant moi-même imprimeur, le problème ne se pose pas :lol: !
Cependant, ma compagne utilise pour la réalisation de ses tableaux, une pâte "or" de consistance très semblable aux encres d'imprimerie. Dès que j'aurai réussi à détourner son attention, je procèderai à quelques essais !
Ces produits ne sont pas commercialisés hors industries mais si l'on trouve un atelier compatissant, il devrait être possible d'en "soutirer" quelques grammes qui seront suffisant pour la réalisation de bien des modèles !
... évidemment, étant moi-même imprimeur, le problème ne se pose pas :lol: !
Cependant, ma compagne utilise pour la réalisation de ses tableaux, une pâte "or" de consistance très semblable aux encres d'imprimerie. Dès que j'aurai réussi à détourner son attention, je procèderai à quelques essais !
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- Mécano au sol
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#8
salut, as tu des photos de tes moteurs en étoiles bg'rich ?BG's-RICH a écrit :Sur la plupart des avions équipés de ce type de mécanique, la face avant du moteur demeure visible, c']http://62.210.160.29/ImgAlbums2/Images1 ... 765682.jpg[/img]
Il est à noter que les pipes d'échappement des avions du second conflit mondial devront plutôt être de couleur rouille mat, avec des nuances allant du beige au brun foncé.
Il est fréquent de voir sur les carters, des étiquettes métalliques comportant des données techniques ou le logo du constructeur. Elles peuvent être facilement réalisées en employant de la feuille de métal autocollante découpée en petit rectangle, peinte en noir puis "grattée" à l'aide d'une pointe sèche.
Une des plus grande difficultés dans la réalisation de ce type de moteur est sans nul doute la représentation des fils d'allumage.
Là, pas de secret : patience et minutie sont de rigueur...
On utilisera du fil de plomb de 2 à 4/10ème pour les modèles au 1/32 et du fil de cuivre de 1 à 2/10ème pour ceux au 1/48.
Ces fils, une fois mis en forme à la manière de "vermicelles" et collés à la cyano gel, seront peints au pinceau en chamois mat, sauf indication contraire.
Il ne faut pas perdre de vue que la majorité des carters du réducteur des avions de cette époque étaient peints en gris le plus souvent.
Sur le moteur de ce Corsair, pas moins de 36 fils d'allumage ont dû être posés. Cependant, l'aspect général est un peu trop rigide : les fils auraient dû être plus "triturés" avant leur mise en place.