Dans le mille Emile (3)
#1
Bon, j'ai menti je n'avais plus d'idées, madame en avait, donc une suite à la suite.
Je sens que je m'essouffle quand même ^_^
********************************************************************
Le soleil tapait pile poil dans l’oeil de Werner. Depuis bientôt vingt cinq minutes il attendait qu’il dépasse du toit du hangar. Maintenant c’était bon, pleine poire, tout gagné et rien n’avait commencé. Tout le monde poireautait en rang d’oignons depuis déjà trois quart d’heure facile.
Tout l’escadron était là, en tenue numéro 1. Les huiles était scotchées de l’autre côté, dos au soleil, les veinards. A sa droite, Marcel était là, se dandinant d’un pied sur l’autre. En se penchant un peu, il voyait dans l’alignement Roger son mitrailleur avant, Raymond renfrogné depuis qu’il s’était choppé la crêve lors du dernier retour et, tout au bout, le fauteuil roulant de cet abruti de journaliste, le chat dormant tranquillement sur ses genoux. Pas rancunier en tout cas pensa-t-il.
Tout le monde était prêt, prêt pour recevoir une médaille. Quelle histoire !… décorer l’équipage complet du « Lady Pleyoud » pour haut fait de guerre et même l’autre cruche de journaliste, on aura vraiment tout vu !
Werner se remémorait le lendemain de leur retour épique, Paulo, le chef mécano lui avait bien dit :
- Tu sais le « Lady Pleyoud » compte plus dessus, le longeron principal est vrillé, bon pour la casse. On va recupérer les moteurs et encore, ceux qui n’ont pas trop d’heures et deux trois bricoles pas plus.
- Le frigo ?
- Tu rigoles, la 12,7 ca ne pardonne pas. Les bières ont pêté et ont gelé à l’intérieur : tout est rouillé. Vous ne vous seriez pas vachés comme des gorets on aurait peut-être pu le retaper. Mais la franchement…
- Pffffuuuuuuuuuu, l’autre con ne nous a pas ratés et tout ça en une passe. Il a quand même dû manger bon, on ne l’a pas revu ensuite précisa Marcel.
Tout en continuant à marcher avec Marcel, le copilote, dans le hangar, ils s’approchèrent du « City of Gennevilliers », leur prochain coucou, que leur avait attribué le Vieux. Avec ces missions incessantes et le nombre d’équipages qui rentraient avec des blessés ou des morts, chaque semaine des avions réparés étaient réattribués avec des équipages reformés.
- Pfuuuuuuu le « City of Gennevilliers », il a déjà pas mal d’heures dans le buffet pleurnicha Marcel. J’aurai préféré un du fond là-bas : le « Melbourne Limoges » ou le « Sidney Poitiers », ils sont neufs…
- Ah ! ceux là, pas touche… précisa le chef mécano, ils sont réservés pour les équipages mixtes, franco-australien
- Pfuuuuu font chier les Kangourous se renfrogna Marcel.
- Tout ca ne vaut pas le «Moonlight of Maubeuge», çui-là la bas au fond à droite, continuait le Chef Mécano, il est neuf de chez neuf, le pilote est un Rosbif et le nav un Ch’ti.
- Alors Paulo, reprit Werner en s’approchant de leur futur zinc, celui la ? Qu’est-ce qu’il a dans le ventre ?
- 12 missions, pas trop plombé par la flak, quelques rencontres avec des malfaisants mais rien de bien grave. Les moulbifs tournent bien. Lulu et Momo n’étaient pas des sagouins, ils me les ont épargnés.
- Ah et au fait ils sont où Lulu et Momo, je ne les ai pas vus cette nuit ?
- A l’hosto, tous les deux.
- La Flak ?
- Non, la bière, frelattée.
- Ah tu vois Marcel je te l’ai deja dit 100 fois, on ne peut pas voler sans frigo. Faut trouver une solution. Moi je crois que …
« Marcel et Werner dans le bureau du Wing Commander, immédiatement ».
Au ton du haut parleur, il n’était pas question de traîner. Il fallait rappliquer dare-dare chez le Vieux. Quoi encore ? Les blessures du chat s’étaient infectées, pire peut-être le pisse-copie n’était pas vacciné, bref la suite s’annonçait fâcheuse...
Messieurs : repos ! dit le Wing Commander en levant les yeux d’une feuille qu’il tenait à la main.
- Savez vous ou vous avez laché vos bombes hier ?
- Ben non, enfin si, comme d’habitude : au dessus de la flotte répondit Marcel
- Plus précisement ?
- Ben …
- Bon je vais vous dire moi ou vous avez largué vos putains de bombes : sur un sous-marin en surface.
Werner et Marcel étaient stupéfaits
- Meeeeeeerde un sous-marin …
- Ben on ne pouvait pas savoir
- Le chien n’a même pas aboyé …
- Et puis qu’est-ce qu’il foutait là ce sous-marin, là, dans l’eau ?
- Allemand, ce sous-marin, ce sous-marin Allemand…
- Hein ? Un quoi ?
- Oui, vous avez bien entendu, vous avez coulé un sous-marin Allemand.
- Ben merde alors, ben on ne l’a pas fait exprès.
- Ca non, c’est bien la première fois que l’on touche quelque chose.
- Ben si … quand même, tu ne te rappelles pas Werner, tu avais balancé une canette vide par dessus bord une fois. Elle était tombée sur un poste de DCA. Ces cons croyaient que les Hollandais les attaquaient.
- Evidement avec des Heinekens, ça ne pouvait pas manquer. On avait perdu la consigne sur ce coup là. songea Werner
- Bon Messieurs ca suffit répliqua le Vieux, vos prouesses de bombardement à la canette sur nos postes de DCA ne m’intéressent pas. Donc le haut Etat Major a décidé de décorer tout l’équipage pour ce haut fait d’arme.
- Même le chien ?
- Chien, chat, toute votre ménagerie…
- Le pisse-copie aussi ?
- Le pisse cop… le journaliste aussi, il a participé à la mission.
- Faudra déjà attendre qu’il sorte de l’hosto.
- On attendra, on attendra,… Rompez !
Quinze jour déjà…, l’équipage avait été consigné sur base en attendant la sortie du journaliste.
Quinze jour à attendre au bar du mess, des journées à écouter la radio entre les ronflements du chien, des nuits à attendre le retour des équipages partis en mission…
Le fameux jour était enfin arrivé, l’équipage du feu « Lady Pleyoud » avait passé la matinée à chercher le chat dans les appareils, voir sur quel poste de radio il dormait. Il avait finalement été retrouvé par Paulo dans le « Belle of Romorantin », en grande révision à l’atelier, après une nuit agitée au dessus de Brême. Normal… le poste était chaud, les mécanos écoutaient Glenn Miller en démontant l’appareil, Le Grand Orchestre de Glenn Miller, celui préféré du greffier incontinent mais néanmoins mélomane.
Amoré, l’épouse dévouée de Werner tenait le chien en laisse. 15 ans déjà qu’ils étaient mariés. 15 ans à regarder la Truffe se perdre en faisant des tours de terrain, 15 ans à aller 3 fois par semaine chercher des bières et des croquettes friskies au supermarché du coin... Sûr que le Bomber Command était la place rêvée pour Werner pensa-t-elle, 7 dans un avion, dans le tas, il y en a bien un qui a le sens de l’orientation…
Le chat s’était installé d’office sur les genoux du journaleux, seule personne assise de toute l’assistance, la seule en fauteuil roulant d’ailleurs. Une couverture sur les genoux cachait les pansements dûs à sa dernière rencontre avec le chat, la minerve, sa derniere rencontre avec la cloison pare feu lors de l’atterrissage agité du dernier vol du « Lady Pleyoud »…
La fanfare entonna les premières mesures du « good serve ze couine », le Wing Commander s'avança pour procéder à la remise des décorations, un loufiat à ses basques tenant un coussin regorgeant de DFC. Il s’approcha du fauteuil roulant du journaliste et accrocha la première médaille sur l’ écharpe maintenant le bras meurtri du journaleux. Une larme perla et coula sur sa joue.
- Chouffe Marcel murmura Werner un peu penché en avant, y’a pas que le greffier qu’est plus étanche. Le pisse copie s’y met de sa séquence émotion.
Le Wing Commander prit la seconde DFC et la posa sur les genoux du journaleux juste devant la truffe du chat qui ne la leva même pas.
Une odeur acide et piquante monta des genoux du journaliste.
- Quelle est donc cette odeur, euh, nauseabonde, on dirait de la pisse de ch…
- Oui Mr le Wing Commander, il me semble que le chat s’est laissé aller sur mes genoux, vous comprenez…l’émotion.
- Passons se renfrogna le Vieux, outré.
Il s’approcha alors de Raymond, la médaille à la main. Le chien voyant le mitrailleur de queue sur le point de se faire agresser, se leva d’un bond, échappa a Amoré et se précipita en aboyant sur le pauvre loufiat tenant le coussin surchargé.
- NONNNNN ! hurla Marcel
- Tiens c’est marrant, se dit Werner, doit être un peu miro ce clébard, il s’est gourré, ce con.
- Oui, mais tu peux quand même dire adieu à tes galons de Flying Officer retorqua Marcel, apres un coup pareil.
Le chien fut rattrapé, la colère du Wing Commander fut monumentale, la cérémonie reportée et tout l’équipage consigné jusqu'à nouvel ordre.
Bien longtemps après, une fois que le calme fut revenu, Marcel jeta un œil par la fenêtre du mess où il buvait une bière avec le reste de l’équipage…devant lui s’étendait la place d’arme déserte, théâtre du ratage du matin. Son regard s’arrêta sur le journaliste dans son fauteuil roulant, le chat toujours sur ses genoux.
- Tiens faudra penser à rentrer le chat, il va pleuvoir !…
Signe Werner truffe au neurone rincé
Je sens que je m'essouffle quand même ^_^
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Le soleil tapait pile poil dans l’oeil de Werner. Depuis bientôt vingt cinq minutes il attendait qu’il dépasse du toit du hangar. Maintenant c’était bon, pleine poire, tout gagné et rien n’avait commencé. Tout le monde poireautait en rang d’oignons depuis déjà trois quart d’heure facile.
Tout l’escadron était là, en tenue numéro 1. Les huiles était scotchées de l’autre côté, dos au soleil, les veinards. A sa droite, Marcel était là, se dandinant d’un pied sur l’autre. En se penchant un peu, il voyait dans l’alignement Roger son mitrailleur avant, Raymond renfrogné depuis qu’il s’était choppé la crêve lors du dernier retour et, tout au bout, le fauteuil roulant de cet abruti de journaliste, le chat dormant tranquillement sur ses genoux. Pas rancunier en tout cas pensa-t-il.
Tout le monde était prêt, prêt pour recevoir une médaille. Quelle histoire !… décorer l’équipage complet du « Lady Pleyoud » pour haut fait de guerre et même l’autre cruche de journaliste, on aura vraiment tout vu !
Werner se remémorait le lendemain de leur retour épique, Paulo, le chef mécano lui avait bien dit :
- Tu sais le « Lady Pleyoud » compte plus dessus, le longeron principal est vrillé, bon pour la casse. On va recupérer les moteurs et encore, ceux qui n’ont pas trop d’heures et deux trois bricoles pas plus.
- Le frigo ?
- Tu rigoles, la 12,7 ca ne pardonne pas. Les bières ont pêté et ont gelé à l’intérieur : tout est rouillé. Vous ne vous seriez pas vachés comme des gorets on aurait peut-être pu le retaper. Mais la franchement…
- Pffffuuuuuuuuuu, l’autre con ne nous a pas ratés et tout ça en une passe. Il a quand même dû manger bon, on ne l’a pas revu ensuite précisa Marcel.
Tout en continuant à marcher avec Marcel, le copilote, dans le hangar, ils s’approchèrent du « City of Gennevilliers », leur prochain coucou, que leur avait attribué le Vieux. Avec ces missions incessantes et le nombre d’équipages qui rentraient avec des blessés ou des morts, chaque semaine des avions réparés étaient réattribués avec des équipages reformés.
- Pfuuuuuuu le « City of Gennevilliers », il a déjà pas mal d’heures dans le buffet pleurnicha Marcel. J’aurai préféré un du fond là-bas : le « Melbourne Limoges » ou le « Sidney Poitiers », ils sont neufs…
- Ah ! ceux là, pas touche… précisa le chef mécano, ils sont réservés pour les équipages mixtes, franco-australien
- Pfuuuuu font chier les Kangourous se renfrogna Marcel.
- Tout ca ne vaut pas le «Moonlight of Maubeuge», çui-là la bas au fond à droite, continuait le Chef Mécano, il est neuf de chez neuf, le pilote est un Rosbif et le nav un Ch’ti.
- Alors Paulo, reprit Werner en s’approchant de leur futur zinc, celui la ? Qu’est-ce qu’il a dans le ventre ?
- 12 missions, pas trop plombé par la flak, quelques rencontres avec des malfaisants mais rien de bien grave. Les moulbifs tournent bien. Lulu et Momo n’étaient pas des sagouins, ils me les ont épargnés.
- Ah et au fait ils sont où Lulu et Momo, je ne les ai pas vus cette nuit ?
- A l’hosto, tous les deux.
- La Flak ?
- Non, la bière, frelattée.
- Ah tu vois Marcel je te l’ai deja dit 100 fois, on ne peut pas voler sans frigo. Faut trouver une solution. Moi je crois que …
« Marcel et Werner dans le bureau du Wing Commander, immédiatement ».
Au ton du haut parleur, il n’était pas question de traîner. Il fallait rappliquer dare-dare chez le Vieux. Quoi encore ? Les blessures du chat s’étaient infectées, pire peut-être le pisse-copie n’était pas vacciné, bref la suite s’annonçait fâcheuse...
Messieurs : repos ! dit le Wing Commander en levant les yeux d’une feuille qu’il tenait à la main.
- Savez vous ou vous avez laché vos bombes hier ?
- Ben non, enfin si, comme d’habitude : au dessus de la flotte répondit Marcel
- Plus précisement ?
- Ben …
- Bon je vais vous dire moi ou vous avez largué vos putains de bombes : sur un sous-marin en surface.
Werner et Marcel étaient stupéfaits
- Meeeeeeerde un sous-marin …
- Ben on ne pouvait pas savoir
- Le chien n’a même pas aboyé …
- Et puis qu’est-ce qu’il foutait là ce sous-marin, là, dans l’eau ?
- Allemand, ce sous-marin, ce sous-marin Allemand…
- Hein ? Un quoi ?
- Oui, vous avez bien entendu, vous avez coulé un sous-marin Allemand.
- Ben merde alors, ben on ne l’a pas fait exprès.
- Ca non, c’est bien la première fois que l’on touche quelque chose.
- Ben si … quand même, tu ne te rappelles pas Werner, tu avais balancé une canette vide par dessus bord une fois. Elle était tombée sur un poste de DCA. Ces cons croyaient que les Hollandais les attaquaient.
- Evidement avec des Heinekens, ça ne pouvait pas manquer. On avait perdu la consigne sur ce coup là. songea Werner
- Bon Messieurs ca suffit répliqua le Vieux, vos prouesses de bombardement à la canette sur nos postes de DCA ne m’intéressent pas. Donc le haut Etat Major a décidé de décorer tout l’équipage pour ce haut fait d’arme.
- Même le chien ?
- Chien, chat, toute votre ménagerie…
- Le pisse-copie aussi ?
- Le pisse cop… le journaliste aussi, il a participé à la mission.
- Faudra déjà attendre qu’il sorte de l’hosto.
- On attendra, on attendra,… Rompez !
Quinze jour déjà…, l’équipage avait été consigné sur base en attendant la sortie du journaliste.
Quinze jour à attendre au bar du mess, des journées à écouter la radio entre les ronflements du chien, des nuits à attendre le retour des équipages partis en mission…
Le fameux jour était enfin arrivé, l’équipage du feu « Lady Pleyoud » avait passé la matinée à chercher le chat dans les appareils, voir sur quel poste de radio il dormait. Il avait finalement été retrouvé par Paulo dans le « Belle of Romorantin », en grande révision à l’atelier, après une nuit agitée au dessus de Brême. Normal… le poste était chaud, les mécanos écoutaient Glenn Miller en démontant l’appareil, Le Grand Orchestre de Glenn Miller, celui préféré du greffier incontinent mais néanmoins mélomane.
Amoré, l’épouse dévouée de Werner tenait le chien en laisse. 15 ans déjà qu’ils étaient mariés. 15 ans à regarder la Truffe se perdre en faisant des tours de terrain, 15 ans à aller 3 fois par semaine chercher des bières et des croquettes friskies au supermarché du coin... Sûr que le Bomber Command était la place rêvée pour Werner pensa-t-elle, 7 dans un avion, dans le tas, il y en a bien un qui a le sens de l’orientation…
Le chat s’était installé d’office sur les genoux du journaleux, seule personne assise de toute l’assistance, la seule en fauteuil roulant d’ailleurs. Une couverture sur les genoux cachait les pansements dûs à sa dernière rencontre avec le chat, la minerve, sa derniere rencontre avec la cloison pare feu lors de l’atterrissage agité du dernier vol du « Lady Pleyoud »…
La fanfare entonna les premières mesures du « good serve ze couine », le Wing Commander s'avança pour procéder à la remise des décorations, un loufiat à ses basques tenant un coussin regorgeant de DFC. Il s’approcha du fauteuil roulant du journaliste et accrocha la première médaille sur l’ écharpe maintenant le bras meurtri du journaleux. Une larme perla et coula sur sa joue.
- Chouffe Marcel murmura Werner un peu penché en avant, y’a pas que le greffier qu’est plus étanche. Le pisse copie s’y met de sa séquence émotion.
Le Wing Commander prit la seconde DFC et la posa sur les genoux du journaleux juste devant la truffe du chat qui ne la leva même pas.
Une odeur acide et piquante monta des genoux du journaliste.
- Quelle est donc cette odeur, euh, nauseabonde, on dirait de la pisse de ch…
- Oui Mr le Wing Commander, il me semble que le chat s’est laissé aller sur mes genoux, vous comprenez…l’émotion.
- Passons se renfrogna le Vieux, outré.
Il s’approcha alors de Raymond, la médaille à la main. Le chien voyant le mitrailleur de queue sur le point de se faire agresser, se leva d’un bond, échappa a Amoré et se précipita en aboyant sur le pauvre loufiat tenant le coussin surchargé.
- NONNNNN ! hurla Marcel
- Tiens c’est marrant, se dit Werner, doit être un peu miro ce clébard, il s’est gourré, ce con.
- Oui, mais tu peux quand même dire adieu à tes galons de Flying Officer retorqua Marcel, apres un coup pareil.
Le chien fut rattrapé, la colère du Wing Commander fut monumentale, la cérémonie reportée et tout l’équipage consigné jusqu'à nouvel ordre.
Bien longtemps après, une fois que le calme fut revenu, Marcel jeta un œil par la fenêtre du mess où il buvait une bière avec le reste de l’équipage…devant lui s’étendait la place d’arme déserte, théâtre du ratage du matin. Son regard s’arrêta sur le journaliste dans son fauteuil roulant, le chat toujours sur ses genoux.
- Tiens faudra penser à rentrer le chat, il va pleuvoir !…
Signe Werner truffe au neurone rincé
Frigg's Skipper
-
- Pilote Confirmé
- Messages : 4240
- Inscription : 16 août 2003
#2
Nom di djap Werner, jveux bien que tu nous mente tout le temps, j'ai encore passé un super moment avec ton récit :D Les noms des bombers, c'est excellent, surtout le Sidney Poitiers et le Moonlight of Maubeuge :lol:
Allez, encore, encore! :P
Et dit bien merci à ta dame pour ses idées :god:
Allez, encore, encore! :P
Et dit bien merci à ta dame pour ses idées :god:
#3
PTDR!!!!!!!Et puis qu’est-ce qu’il foutait là ce sous-marin, là, dans l’eau ?
Monumental Werner :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
-
- Apprenti-Mécano
- Messages : 281
- Inscription : 11 novembre 2003
#6
:lol: :lol: :lol: :lol:Originally posted by werner@5 Jan 2005, 16:06
Sûr que le Bomber Command était la place rêvée pour Werner pensa-t-elle, 7 dans un avion, dans le tas, il y en a bien un qui a le sens de l’orientation…
:lol: :lol:
Encore !!
Si Vis Pacem, Para Bellum.
#7
:lol: :lol: :lol: :lol: Harris se sera fait des cheveux blanc avec toi loll ^_^
Pélican 72
Pélican 72
"Fermez, démontez, roulez."
#8
excellent :lol: du pur bonheur :lol:
Un grand merci Werner bravo :god:
Un grand merci Werner bravo :god:
Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz .... hips ! Bzzzzzzzzzzzzzzzzzz ....
-
- Chef de patrouille
- Messages : 4546
- Inscription : 05 décembre 2003
#9
Et bah, ça doit pas être beau quand il s'agit d'aller chez Belle-Maman tout ça...15 ans à regarder la Truffe se perdre en faisant des tours de terrain
Sérieusement, jvais commencer à me faire tout petit moi, et ptêtre préparer l'interview de Werner à ses débuts dans l'escadrille... Quand il n'était qu'un jeune 'copi' rêvant de chasseurs et non de 'moulti-moteurs', quand il était fier, glabre, sobre, timide...
/me prend en main son 'Comment dresser les fauves', Editions Pour Les Nuls...
:jumpy: