Je te l'ai piqué, vu l'actualitéeutoposWildcat a écrit : ↑dim. mars 17, 2024 9:03 pmBon, je dis pas que ça fait avancer la discussion, mais ça m'a quand même fait marrer:
![Music Whistling :hum:](./images/smilies/music_whistling.gif)
Je te l'ai piqué, vu l'actualitéeutoposWildcat a écrit : ↑dim. mars 17, 2024 9:03 pmBon, je dis pas que ça fait avancer la discussion, mais ça m'a quand même fait marrer:
A confirmer, ou pas...Quatre lanceurs d'alerte, dont un ingénieur et des anciens employés de Boeing, ont témoigné mercredi devant une commission d'enquête du Sénat américain pour prévenir de « graves problèmes » de production des avions Boeing 737 MAX, 787 Dreamliner et 777.
(...)
Boeing rejette ces accusations
Boeing, qui a immédiatement rejeté ces accusations, a encore défendu ses avions mercredi, se disant toujours « confiant dans la sécurité et la durabilité des 787 et 777 ». Deux ingénieurs avaient notamment démenti lors d'un briefing lundi que quelque 1.400 avions Boeing comporteraient des failles de sécurité importantes. Steve Chisholm, ingénieur en chef de Boeing Mechanical and Structural Engineering, a notamment déclaré à des journalistes réunis à l'usine de Charleston, en Caroline du Sud, et en vidéoconférence, qu' « il n'y avait aucune usure » constatée lors des tests. « Nous n'avons pas été surpris par l'absence de résultats d'usure », a-t-il déclaré en faisant remarquer que les matériaux composites derrière le 787 avaient été choisis parce qu'ils ne se corrodent pas comme les métaux traditionnels.
Mardi, la FAA, qui a ouvert une enquête sur ces deux types d'avions à la suite de l'alerte lancée par Sam Salehpour, a indiqué que tous les Dreamliner en exploitation « respectent les AD », les directives de navigabilité. Scott Kirby, le directeur général de la compagnie américaine United Airlines, qui possède 71 Dreamliner, a affirmé mercredi matin sur CNBC avoir « totalement confiance en la sécurité » de cet avion. « Des milliers de ces avions volent depuis des décennies, des millions d'heures de vol », a-t-il souligné.
« Le MAX n'est toujours pas sûr »
Le 737 MAX n'a pas été épargné par les lanceurs d'alerte. Ed Pierson a tiré à boulets rouges sur cet avion moyen-courrier, cloué au sol pendant 21 mois dans le monde entier après deux accidents en 2018 et en 2019 (346 morts) liés à des défauts de conception, et qui est revenu sous les feux des projecteurs depuis l'incident d'une porte arrachée en plein vol en début d'année.
« J'ai fait tout ce que j'ai pu pour dire au monde que le MAX n'était toujours pas sûr et pour alerter les autorités sur les dangers de la production de Boeing », a-t-il expliqué. Mais « rien n'a changé après les deux crashs », a-t-il ajouté avant de lancer cette phrase terrible : « A moins qu'une action soit menée et que les dirigeants soient mis devant leurs responsabilités, chaque personne montant à bord d'un Boeing est à risque ».
Richard Blumenthal avait appelé le ministère de la Justice à vérifier si Boeing respectait l'accord conclu en 2021 pour éviter un procès lié aux deux accidents. Les révélations au cours de l'audition vont sans doute accroître encore la pression.
Désormais, trois des quatre modèles d'avions commerciaux fabriqués par le groupe américain sont officiellement visés par une enquête du régulateur. Outre le 787 et le 777, il examine aussi la famille du 737, après qu'un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines a perdu une porte-bouchon en vol, le 5 janvier. A ce sujet, Ed Pierson a dénoncé une « dissimulation criminelle » quand Boeing affirme, selon l'autorité d'enquête NTSB, n'avoir aucune documentation concernant les manipulations sur la porte-bouchon dans son usine.
« Cette documentation existe (...) Je l'ai transmise moi-même au FBI », la police fédérale, « il y a plusieurs mois », a-t-il affirmé.
Selon un porte-parole de la NTSB mercredi, cette agence « n'a reçu aucune documentation de ce genre que ce soit de Boeing ou d'une autre entité ». Un audit de la FAA a identifié des « problèmes de non-conformité » chez le constructeur et chez son sous-traitant Spirit AeroSystems. L'incident d'Alaska s'est produit dans le sillage de plusieurs problèmes de production en 2023, concernant le 737 MAX et le Dreamliner
Un Boeing 737(-800) a perdu une roue lors de son décollage à l’aéroport de Johannesburg (Afrique du Sud) dimanche 21 avril 2024. Ce nouvel incident s’ajoute à la série noire vécue par le constructeur américain depuis plusieurs mois.
(...)
Si l'on est conforme à la definition, voilà ce qu'est la definition d’incident pour l'OACI:
En fait, surtout savoir a partir de quel moment l'incident est rapporté et si c'est systématique selon les différentes compagnies aérienne. Je peux d'ores et déjà avancer que selon la compagnie aérienne, divers incident ne sont pas rapporté si l'incident ne provoque pas soit un retard important soit un avion AOG et qu'il a été résolu sur place.
En gros, les américains pensait (jusqu'en 2018) que Boeing c'était mieux qu'Airbus (culture du "Make America Great Again"), mais qu'aujourd'hui c'est devenu "Si c'est pas Airbus, je n'y vais pas".“A lot of people felt Airbus was an inferior product and wouldn’t fly it,” Brickhouse said. “Now since 2018, you have people saying ‘If it’s not Airbus, I’m not going.’ ”
That won’t change, Hamilton said, until Boeing addresses its culture and relationship with its unions, and chooses a knowledgeable replacement for outgoing CEO Dave Calhoun.
How can Boeing fix its reputation? Hamilton has one suggestion: “Build their planes correctly.”
Il y a trop d'inconnues avec cette statistique pour qu'elle puisse être prise au sérieux. On n'a qu'un nombre d'incidents, qui ne veut effectivement pas dire grand chose s'il n'est pas rapporté à un nombre d'avions/de passagers transportés/d'heures de vol/etc pour pouvoir comparer ce qui est comparable. On n'a pas non plus la source utilisée, à moins de s'abonner ce que je n'ai pas l'intention de faire.
Oui, tout comme une vitre que se fissure ou un soucis moteur (pb fiabilité d'un équipement, ça arrive sur tous les types d'avion), un posé dur ("raté" d'exécution souvent dû aux conditions météo).
Le fait que la peur des gens soit infondée... pas tant que ça quand tu lis ce que racontent les lanceurs d'alerte qui ont témoigné devant la commission d'enquête du Sénat. Avec des accusations graves de dissimulation. Et même si Boeing conteste ces accusations, il reste les faits à savoir qu'ils ont réussi à envoyer au tas deux liners en quelques mois tout ça pour une simple question de fric. Un "exploit" inédit dans l'histoire de l'aviation commerciale moderne. Selon moi un type comme Muilenburg devrait être derrière les barreaux. Sa responsabilité est gravement engagée mais il y a eu un accord...ergo a écrit :
En gros : les gens ont peur, mais c'est infondé. (ce qui se dégage pas mal des échanges ici)
La fin de l'article est sanglant :En gros, les américains pensait (jusqu'en 2018) que Boeing c'était mieux qu'Airbus (culture du "Make America Great Again"), mais qu'aujourd'hui c'est devenu "Si c'est pas Airbus, je n'y vais pas".“A lot of people felt Airbus was an inferior product and wouldn’t fly it,” Brickhouse said. “Now since 2018, you have people saying ‘If it’s not Airbus, I’m not going.’ ”
That won’t change, Hamilton said, until Boeing addresses its culture and relationship with its unions, and chooses a knowledgeable replacement for outgoing CEO Dave Calhoun.
How can Boeing fix its reputation? Hamilton has one suggestion: “Build their planes correctly.”
Et il fini par répondre à la question "Comment Boeing peut régler ca?" par "En concevant des avions correctement.".
* Scott Hamilton est le directeur et fondateur de LeeHam, une boite de consulting très réputé aux USA qui depuis 1996 produit du renseignement stratégique dans l'industrie aéronautique.
... ou alors il y en a tellement qu'on tombe sur une statistique 'normale'
En effet, d'où la tournure de ma phrase. Je parlerai plutôt de coïncidence que de statistique, mais c'est l'idée.