Missiles news

[Dédale]

Il faudra bien. Ce n'est pas du tout le moment de jouer aux snobs. Par ailleurs il y aura aussi du crotale, de mamba et du gepard.

Edit: et de l'IRIS-T.

[Deltafan]

[chataz]

J'ai entendu ce matin que le navire était chargé de drones iraniens.
Cela explique (peut-être) la grôôôsse explosion

[Milos]

Les Russes affirment que le navire est simplement endommagé. S'il a résisté à une telle explosion, les clients vont se bousculer au portillon

[warbird2000]

L'otan va acheter 1000 missiles patriots qui seraient assemblés en Allemagne

https://www.rtbf.be/article/lotan-va-ac ... e-11307915

[jojo]

L'otan va acheter 1000 missiles patriots qui seraient assemblés en Allemagne

https://www.rtbf.be/article/lotan-va-ac ... e-11307915

L’agence de l’Otan a précisé que ce contrat prévoyait le lancement d’un site de production de ces missiles en Allemagne par une coentreprise entre la firme allemande MBDA et le groupe américain Raytheon.

"La branche Allemande du groupe Européen MBDA"

"L’Europe va produire elle-même 1000 missiles Patriot. Cela démontre que la coopération européenne permet des succès concrets", s’est félicitée la ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren.

Il vaut mieux lire ça que d'être aveugle

[Pich]

"L’Europe va produire elle-même 1000 missiles Patriot. Cela démontre que la coopération européenne permet des succès concrets", s’est félicitée la ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren.

Il vaut mieux lire ça que d'ête aveugle

C'est clair... paye ton ambition !

[Dédale]

La France annonce une livraison de 40 SCALP supplémentaires à l'Ukraine.

[Deltafan]

Bon, je n'ouvre pas un topic spécifique, vu qu'une partie de l'article mentionne des missiles :

Article OPEX 360, avec le titre : La France va livrer des Armements Air-Sol Modulaires à la force aérienne ukrainienne

https://www.opex360.com/2024/01/17/la-f ... rainienne/

(...)
Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, le président Macron a indiqué que
(...)
la France est « en train de finaliser un accord »
(...)
Il sera « signé dans les prochaines semaines », a dit M. Macron, avant de préciser qu’il se rendra en Ukraine à cette fin en février prochain. D’ici là, la France aura livré aux forces armées ukrainiennes des munitions ainsi que des équipements supplémentaires. « Nous allons procéder à des livraisons nouvelles : une quarantaine de missiles SCALP et plusieurs centaines de bombes, attendus par nos amis ukrainiens. Nous avons aussi développé des productions, dans le cadre de cette économie de guerre, qui vont permettre de fournir beaucoup plus de matériels à nos partenaires ukrainiens, en particulier des CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie, ndlr], qui sont attendus et nécessaires. Et donc, nous allons au fond, continuer d’aider l’Ukraine dans ses besoins de formations, pour tenir sur le front et pour défendre son ciel avec les livraisons que j’ai évoquées, avec les accords que nous finaliserons », a ensuite développé le président français.
(...)
la force aérienne ukrainienne a déjà reçu un nombre inconnu de missiles SCALP prélevés dans les stocks de l’armée de l’Air & de l’Espace. La nouveauté dans le propos de M. Macron est que la quantité d’engins devant être livrés a été précisée… Quant aux « centaines de bombes » promises à Kiev, l’Élysée a par la suite précisé auprès du quotidien Le Monde qu’il s’agirait des Armements Air-Sol Modulaires [AASM, encore appelés « Hammer »].

Produit par Safran, l’AASM se compose d’un kit de guidage et d’un autre, dit « d’augmentation de portée ». Montées sur le corps d’une bombe – généralement de 250 kg – ils permettent à un chasseur-bombardier de frapper avec une grande précision une cible depuis une distance de sécurité, quelles que soient les conditions météorologiques. Trois versions de l’AASM sont disponibles : INS/GPS [guidage inertiel hybridé GPS], INS/GPS/IR [guidage inertiel/GPS complété d’un guidage terminal à imageur infrarouge] et INS/GPS Laser [guidage inertiel/GPS complété d’un guidage terminal laser, ce qui permet de détruire des cibles mobiles].

Si elle a dû modifier ses bombardiers tactiques Su-24 « Fencer » pour leur permettre d’emporter des missiles SCALP, la force aérienne ukrainienne devra trouver une solution pour pouvoir mettre en oeuvre les AASM qui lui seront livrés car, actuellement, ce type d’armement est surtout utilisé par le Rafale. Cependant, des essais en vue de l’intégrer sur des F-16 ont été réalisés le 40th Flight Test Squadron de l’US Air Force en 2014.

[OPIT]

Ca promet d'être sportif. L'AASM n'est pas connue pour être une bombe qui se sépare de son porteur de manière triviale.

[TOPOLO]

Mais on sait déjà qu’elle peut être larguée par le 2000D... y a plus qu’à livrer

[OPIT]

Mais on sait déjà qu’elle peut être larguée par le 2000D... y a plus qu’à livrer

Donc on livre les 2000D RMV et on garde la poignée de vieilleries...
Ma foi, on en est capable

[Dédale]

Mais on sait déjà qu’elle peut être larguée par le 2000D... y a plus qu’à livrer

Oh !? Je pensais avoir lu que l'AASM ne pouvait justement pas être lancée par M2000 parce que Dassault voulait garder cette capacité exclusive au rafale ?

[TOPOLO]

Mais on sait déjà qu’elle peut être larguée par le 2000D... y a plus qu’à livrer

Oh !? Je pensais avoir lu que l'AASM ne pouvait justement pas être lancée par M2000 parce que Dassault voulait garder cette capacité exclusive au rafale ?

Ca doit bien prendre 10 minutes à activer, sans doute moins de temps que de repeindre les insignes de nationalité et de démonter / remplacer les équipements OTAN only.

Et je ne pense pas du tout qu'il y ait besoin du passage RMV pour tirer de l'AASM sur un avion déjà capable de tirer de la GBU-49
De toute façon, ils n'auront pas de MICA, au mieux on remettra en route quelques épaves de R-550, sinon, on doit pouvoir monter de l'AIM-9 en mode dégradé
Pas de Damocles/Talios pour eux non plus, pas plus de L16 IMO, donc vraiment aucun intérêt pour ce que contient la RMV (sauf peut être le pod canon...)

Donc, non, on ne garde pas les vieilleries, on livre tout, et avec l'argent économisé et/ou récupéré (oui, parce que, les livraisons à l'Ukraine ne sont pas des dons...) on s'achète quelques rafale supplémentaires.

Si les Ukrainiens sont sans doute capable d'accepter les risques de la mise en œuvre d'un avion comme le M2000 dans un environnement contesté, je doute qu'il en soit de même de l'AdAE qui, en cas de conflit non généralisé n'utiliserait certainement pas ces avions.

[Deltafan]

Article A&C, avec le titre : Un FrankenSAM abat son premier drone en Ukraine : quand un système antiaérien soviétique est équipé de missiles américains

https://air-cosmos.com/article/un-frank ... ains-68270

Les Forces armées ukrainiennes disposent de nombreux systèmes antiaériens, pour la plupart, d’origine soviétique. De fait, ces systèmes ne peuvent tirer des missiles répondant aux standards OTAN. Les États-Unis ont alors lancé le programme FrankenSAM afin de résoudre ce problème. Or, après un an de développement et d’essais, un premier système déployé en Ukraine a abattu un drone Shahed.

La guerre aérienne en Ukraine est très importante pour les deux parties au conflit et demande le déploiement de nombreux systèmes afin de créer des bulles antiaériennes multicouches. Or, pour les Ukrainiens, la masse de systèmes lance-missiles est problématique. Les différents S-300, 9K37 Buk, 2K22 Tunguska (SA-19 Grison) et autres systèmes antiaériens lance-missiles ukrainiens datent de la guerre froide et répondent donc à des standards soviétiques/russes. À l'heure où la quasi-totalité des anciens états européen du Pacte de Varsovie sont passés sur des standards OTAN, la production de munitions dans ces pays a également suivi le mouvement en s'adaptant à ces nouveaux standards. De fait, les industriels européens pouvant répondre à cette demande de munitions spécifiques sont très rares.

Afin de répondre à ce problème de munitions bien spécifiques, les États-Unis ont trouvé une solution ; le programme FrankenSAM (association de "Frankenstein" et de "Missile Sol-Air"). Il consiste à mobiliser des ingénieurs ukrainiens et américains afin de modifier des systèmes pour pouvoir lancer des missiles répondant aux standards OTAN. L'exemple le plus avancé, ou du moins le plus connu, se trouve être le système antiaérien 9K37 Buk, modifié pour tirer des missiles RIM-7 Sea Sparrow. La tâche n'est pas aisée ; le Sea Sparrow n'est lancé que depuis des lance-missiles spécifiques, à savoir les Mk 25 ou 29 (sur des navires), les cellules lance-missiles verticaux (VLS) Mk 41 ou 48 (sur des navires) ou encore depuis le système Skyguard Aspide/Sparrow (remorque terrestre) et la totalité des systèmes du Buk ne sont pas du tout conçus pour opérer avec ce missile... et vice-versa !

Cependant, les ingénieurs ont réussi cette intégration car des essais en conditions réelles ont eu lieu aux États-Unis. Aucune image de ce système ne permet de montrer les changements effectués ; ajout d'un lanceur certifié sur le Buk ? Modification des porte-missiles du Buk pour accueillir les Sea Sparrow ?... Deux autres missiles devraient être adaptés mais les informations sont beaucoup moins précises :
-le missile courte portée AIM-9 Sidewinder sur un lanceur inconnu ; 9K33 Osa (SA-8 Gecko) ? 9k35 Strela-10 (SA-13 Gopher) ?... le choix est large !
-le missile Patriot (version inconnue) avec un radar (inconnu également) sur un lanceur longue portée S-300 (variante non connue).

Or, le 17 janvier, Oleksandr Kamyshin, ministre ukrainien des Industries stratégiques, a annoncé dans une conférence de presse qu'un de ces systèmes modifiés a été utilisé pour la première fois en Ukraine. Celui-ci a tiré un missile contre un drone Shahed dans la nuit du 16 au 17 janvier et ce, à une distance de 9 kilomètres. Au vu de la cible, il est impensable d'avoir eu un tir de missiles Patriot, en revanche, une interception à si courte portée laisse penser à l'utilisation d'un missile courte portée Sidewinder... mais rien ne contredit l'option du Sea Sparrow actuellement. Il faut noter que ces deux missiles existent en de nombreuses variantes mais il n'est pour l'instant pas possible de donner les variantes livrées. De fait, les portées des missiles cités dans cet article ne sont donc pas précisées.

Ce n'est pas la première fois qu'un système antiaérien soviétique est modifié pour emporter des missiles répondant aux standards OTAN. Comme expliqué précédemment, la fin de la guerre et l'agrandissement de l'OTAN à l'Est se sont accompagnés de l'ouverture potentielle de marchés pour les industriels de l'armement. De nombreux états se trouvaient dans la situation matérielle de l'Ukraine, avec par exemple, un nombre importants de systèmes antiaériens ne répondant pas aux standards OTAN. C'est ainsi qu'en 2007 (2008 ?), l'entreprise polonaise Wojskowe Zakłady Uzbrojenia (WZU) a présenté au grand public un système antiaérien 2K12 Kub (SA-6 Gainful) équipé de deux missiles Sea Sparrow, avec un troisième missile standard pour le Kub. WZU ne s'arrêta pas au Sea Sparrow car elle proposa par après un Kub équipé de trois missiles RIM-162 Evolved Sea Sparrow (ESSM) conteneurisés sur un lanceur Kub. Il y a également eu, en 2011, MBDA et la firme tchèque Retia, qui présentèrent au Salon du Bourget 2011 un système antiaérien Kub équipé de trois missiles Aspide 2000 (conteneurisés). Si ces trois prototypes ont démontré que la modification aux standards OTAN était possible, aucun de ces prototypes n'a été acheté par une quelconque force militaire en Europe ou dans le monde.

[Deltafan]

Article OPEX 360, avec le titre : MBDA et Saab nouent une coopération sur les missiles antichars et la défense aérienne

https://www.opex360.com/2024/01/31/mbda ... -aerienne/

En juillet 2021, en signant une lettre d’intention, la Direction générale de l’armement [DGA] et l’administration suédoise du matériel de défense [FMV – Försvarets materielverk] posèrent les bases d’une future coopération autour du Missile Moyenne Portée [MMP], une munition antichar dite de « 5e génération » développée par MBDA et alors déjà en service au sein de l’armée de Terre. À l’époque, le MMP – désormais appelé Akeron MP – avait été choisi pour le développement de la capacité EU BLOS [Beyond Line Of Sight, ou Tir Au-delà de la Vue Directe, TAVD], dans le cadre du projet Lynkeus, financé par la Commission européenne au titre de la Coopération structurée permanente [CSP ou PESCO]. Coordonné par la France, celui-ci fut d’ailleurs rejoint par la Suède.

Puis, quelques mois plus tard, alors qu’un officier suédois s’apprêtait à prendre le commandement du groupe européen de forces spéciales « Takuba » au Mali, la France et la Suède signèrent une lettre d’intention afin d’intensifier leur dialogue stratégique sur les questions de défense et de sécurité, d’améliorer l’interopérabilité entre leurs forces respectives et de favoriser leur coopération « en matière de développement des capacités militaires ». Ces intentions auront mis plus de deux ans pour se concrétiser. En effet, lors de la visite d’État du président Macron à Stockhom, les 30 et 31 janvier, la France et la Suède ont scellé un « partenariat stratégique renouvelé ».
(...)

Celui-ci évoque notamment « une version commune améliorée de missile de moyenne portée, ouvrant ainsi la voie à une coopération accrue sur les missiles antichars ». Et d’expliquer que le « développement d’équipements communs sera également bénéfique à la coopération tactique » entre leurs forces terrestres. En outre, la France et la Suède ont aussi fait part de leur « volonté commune de renforcer leurs capacités » et de « développer leur coopération en matière de surveillance et de défense aériennes, pour contrer les menaces futures ».

Deux industriels tiendront un rôle prépondérant dans cette coopération franco-suédoise : MBDA et Saab, par ailleurs déjà partenaires au sein du programme de missile air-air longue portée Meteor. Sans tarder, Éric Béranger et Micael Johansson, les PDG des deux groupes, ont à leur tour signé des lettres d’intention « visant à renforcer leur coopération » dans les domaines de la lutte antichar et de la défense aérienne.

Sans surprise, l’Akeron MP sera au centre de cette coopération, laquelle prévoit une feuille de route « commune » afin de développer de « nouvelles fonctionnalités, en particulier dans le domaine du tir au-delà de la vue directe, tout en préparant le missile à répondre aux futures générations de menaces que l’on pourra rencontrer sur le champ de bataille ». Pour MBDA et Saab, cette feuille de route « permettra de maintenir la position d’AKERON MP comme la référence dans sa catégorie, une capacité indispensable dans un conflit de haute-intensité ». En revanche, les deux industriels n’ont pas précisé leurs intentions dans le domaine de la défense aérienne, où l’un et l’autre ont quelques arguments à faire valoir.
(...)

[MS Galileo]

Des russes filment un SCALP survolant leur batterie S-300.


“Video of the “work” of air defense in Crimea.

In the video, the British-French-made “Storm Shadow/SCALP” flies unhindered over the Russian S-300/S-400 air defense missile launchers. Russians follow it with their gaze and swear words.

This missile is heading towards the Belbek airfield and will later hit the command post of the 38th Fighter Aviation Regiment.




https://vxtwitter.com/bayraktar_1love/s ... 1202963506

[Deltafan]

Article Le Point, avec le titre : Frappes contre les houthis : la marine britannique privée de missiles Tomahawk

https://www.lepoint.fr/monde/une-salle- ... 867_24.php

Le Royaume-Uni, qui participe à la coalition menée par les États-Unis contre les houthis en mer Rouge, ne peut s’appuyer sur la Royal Navy, privée de missiles de croisière faute de budget.
(...)
En sous-effectif, la flotte de Sa Majesté peine à recruter, au point de lancer un appel à candidater sur LinkedIn pour prendre la tête de la force des sous-marins nucléaires. Le nombre de navires de surface a été réduit pour financer la construction des porte-avions HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales.

La frégate HMS Diamond s'est cependant illustrée en mer Rouge en défendant les navires de commerce visés par des drones et missiles des rebelles houthis. Le Royaume-Uni, avec les États-Unis, a aussi mené des frappes sur des sites de lancement et de fabrication au Yémen. Mais sans tirer de missiles Tomahawk, comme l'explique le journal anglais The Telegraph, car les navires britanniques n'en ont tout simplement pas. À la place d'une soute de Tomahawk, une salle de sport a été installée. Admis au service actif en 2009, les six destroyers type 45, comme le HMS Diamond, devaient être équipés de ces missiles de croisière américains, permettant des frappes sur des cibles terrestres avec une portée de 1 600 km. Las, les budgets alloués ont été insuffisants. Les navires ne disposent donc que de missiles antiaériens SEA Viper.
(...)

Selon The Telegraph, une modernisation est prévue en 2026 pour installer en lieu et place de la salle de gymnastique des missiles SEA Ceptor à courte portée. La Royal Navy semble donc faire le choix de prioriser la lutte antiaérienne et de faire une croix sur les capacités de frappe en profondeur. (...). C'est donc via des avions Typhoon que le Royaume-Uni a mené plusieurs frappes au Yémen, conjointement avec les États-Unis. Mais, à la différence de leurs homologues américains qui ont décollé depuis un porte-avions, les pilotes britanniques ont dû partir à 4 000 km de distance de leurs objectifs. La Royal Navy ne peut déployer à ce jour un groupe aéronaval complet autour d'un de ses porte-avions.

Un de ses rares ravitailleurs, le RFA Fort Victoria, est en cale sèche depuis son retour de mission, en 2021. « Si nous avions eu un porte-avions en mer Rouge, nous aurions pu bénéficier de 24 avions à seulement 150 km du Yémen, prêts à décoller et à attaquer de nouveau », déplore Lord Alan West, ancien First SEA Lord, au journal anglais.

[Deltafan]

S'agissant des matériels en liaison avec l'"aérien", il y a essentiellement du missile, c'est pourquoi je mets l'info ici (pour le "non aérien", lire directement dans le lien)

Article A&C, avec le titre : La France publie la liste des matériels militaires livrés à l'Ukraine

https://air-cosmos.com/article/la-franc ... aine-68521

Remarques préliminaires
Avant de présenter la liste publiée ce 3 mars 2024 par le ministère des Armées, il faut rappeler que cette liste ne reprend uniquement que les matériels livrés par la France entre le début de l'invasion russe le 24 février 2022 jusqu'au 31 décembre 2023. Par ailleurs, contrairement à la liste d'autres pays, celle-ci ne reprend pas les matériels promis et devant encore être envoyés en Ukraine. Au total, ces livraisons représentent une valeur cumulée de 2,615 milliards d’euros. La France a également participé au fond de Facilité Européenne pour la Paix à hauteur de 3,8 milliards d’euros durant ce même laps de temps.

À noter qu’un chiffre étonne sur la totalité des matériels livrés ; seulement 3 lanceurs de missiles antichars Milan ont été livrés... alors même que les Forces armées françaises retirent petit-à-petit ce système antichar au profit du bien plus récent Akeron.

Enfin, la liste comprend quelques absents :

-Les très récents missiles antichars Akeron
Dans le cadre d'une session de la Commission de défense nationale, un député avait annoncé que ce missile faisait partie des matériels livrés. Peut-être que l'entrainement des militaires ukrainiens devant utiliser ce système antichar est toujours en cours ou tout simplement que l'annonce en Commission de défense était prématurée ; les Akeron sont "promis" ou en cours de livraison et donc, pas encore livrés au 31 décembre 2023.
-Missiles antichars Javelin
Le très reconnu site internet Oryx, spécialisé en OSINT et révélé par l'invasion russe de l'Ukraine de 2022, listait le FGM-148 Javelin comme ayant été livré par la France à l'Ukraine (article [désormais obsolète]). Comme les plus anciens Mistral, ce missile antichar doit laisser place au bien plus moderne Akeron, en cours de déploiement dans les différentes unités françaises. Cette absence n'est actuellement pas expliquée.
(...)

Artillerie
-Lance-roquettes multiples LRU : 4
(...)

Défense antiaérienne
-Systèmes antiaériens très courte portée Mistral : 6
-Systèmes antiaériens courte portée Crotale NG : 2
-Lance-missile mobile antiaérien longue portée Mamba (SAMP/T) : 1
-Radar mobile GM200 : 1

Drones / Lutte Anti-Drone (LAD)
-Drones de reconnaissance : 160 (dont au moins 100 drones UX11 et 50 DT26, 150 drones supplémentaires ont été récemment promis)
-Détecteurs de drones : 10

(...)

Munitions
-Missile de croisière air-sol SCALP-EG : Donnée confidentielle
-Missiles antiaériens très courte portée Mistral : donnée confidentielle
-Missiles antiaériens courte portée Crotale : donnée confidentielle
-Missiles antiaériens longue portée ASTER 30 : donnée confidentielle
(...)
-Missiles antichars Milan : donnée confidentielle
(...)

Armements destinés au fantassin
-Lance-roquettes antichars AT4 : 1.002
-Lance-missiles antichars Milan : 3

(...)

[Deltafan]

Article France 24, avec le titre : Allemagne : comment la Russie instrumentalise le "scandale des écoutes" sur les missiles Taurus

https://www.france24.com/fr/europe/2024 ... les-taurus

Dans l'enregistrement qui a fuité de l’armée allemande sur l’utilité des missiles #Taurus pour Kiev, les militaires "confirment des petits secrets partagés" par la France et le Royaume-Uni.

"Les Britanniques transportent toujours [les #StormShadow] dans des véhicules blindés Ridgeback et ont quelques hommes sur le terrain. Les Français [avec les missiles #SCALP], non", selon l’inspecteur général de la #Luftwaffe, le général Ingo Gerhartz.

Ca veut dire que les Français ne transportent pas (ou ne font pas transporter ?) les SCALP dans des véhicules blindés et n'ont pas d'hommes sur le terrain ? C'est pas clair...

[Deltafan]

Si c'est vrai, fascinant...

[Dédale]

S'agissant des matériels en liaison avec l'"aérien", il y a essentiellement du missile, c'est pourquoi je mets l'info ici (pour le "non aérien", lire directement dans le lien)
(...)

Ce qui me surprend c'est le petit nombre de postes de tir Crotale et Milan.

[OPIT]

Si c'est vrai, fascinant...

Ca voudrait dire un transport en kit. Ca donne à l'empilage de conneries une autre dimension

[I-pod]

Il semblerait que ce soit une erreur de traduction du journaliste qui a confondu QC et Q7, la phrase entière étant :
"I know how the English do it — they do the whole thing in reach-back. They have a few people on the ground; [but] they, the French, don’t do that.
So, they QC [quality control et non Q7] the Ukrainians while they’re loading the Scalp, because Storm Shadow and Scalp are in a purely technical sense quite similar"

[Deltafan]

Il semblerait que ce soit une erreur de traduction du journaliste qui à confondu QC et Q7, la phrase entière étant :

"I know how the English do it — they do the whole thing in reach-back. They have a few people on the ground; [but] they, the French, don’t do that.
So, they QC [quality control et non Q7] the Ukrainians while they’re loading the Scalp, because Storm Shadow and Scalp are in a purely technical sense quite similar"

Vu mes connaissances en anglais, je ne comprends pas le sens. Quel rapport entre "They QC (quality control) the Ukrainians when loading the Scalp"

et les deux premières phrases et demie : "I know how the English do this, they do it with Reachback. They also have some people there. Thats' what they do, the French don't."

Ca ne donne aucune indication par rapport au type de transport par les Français, ni sur leur présence éventuelle et on ne sait pas à quel stade s'effectue le chargement ou l'armement, ni où.