Nouvelles de l'espâââce...
Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1726Merci Deltafan pour ces informations intéressantes .
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1727Article OPEX 360, avec le titre : Le ministère des Armées veut un démonstrateur de service d’observation du spectre radioélectrique depuis l’Espace
http://www.opex360.com/2022/10/24/le-mi ... s-lespace/
http://www.opex360.com/2022/10/24/le-mi ... s-lespace/
En novembre 2021, après avoir décollé du Centre spatial guyanais [CSG] de Kourou, une fusée Vega mit sur une orbite basse les trois satellites militaires du programme français CERES [CapacitÉ de Renseignement Électromagnétique Spatiale], destinés à remplacer ceux de type ELISA [ELectronic Intelligence by SAtellite], entrés en service dix ans plus tôt.
Ayant chacun une masse de 516 kg, les satellites de la constellation CERES, positionnés en « triangle » à environ 700 km d’altitude, collectent les données permettant de localiser et de caractériser les émetteurs [radar, télécommunications, etc] où qu’ils soient sur terre et en mer. De quoi donner aux forces françaises une capacité unique en Europe en matière de renseignement électro-magnétique [ROEM].
Pour autant, la succession des satellites CERES est déjà engagée, le ministère des Armées ayant lancé les études en vue de la réalisation du programme CELESTE [Capacité ELEctromagnétique SpaTiaLE] à l’horizon 2028.
(...)
De façon générale, CELESTE veillera à bénéficier des opportunités offertes par les technologies civiles pour diminuer les coûts et les délais tout en répondant au besoin militaire ».
D’où, sans doute, l’appel à projets lancé par l’Agence de l’Innovation de Défense [AID], via le Centre national des Études spatiales [CNES].
En effet, le projet FLORE [pour Flight Demonstration of RoEm] vise à tester un « démonstrateur de service d’observation du spectre radioélectrique depuis l’espace sur petites plateformes » et d’en déterminer sa viabilité, ses capacités et ses performances.
« La mise en place du service devra être réalisée sous 3 ans maximum à compter de la date de notification du marché avec une durée probatoire de 2 ans minimum », précise le CNES. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 17 novembre pour lui remettre leurs propositions.
Ce service devra permettre d’analyser les signaux de communication, voire, éventuellement, les émissions radar. « Dans ce cas, une acquisition simultanée des deux types de signaux pourrait être envisagée », indique le CNES.
Dans le détail, poursuit-il, il s’agira de faire une « caratérisation technique » de ces signaux – fréquence d’émission, puissance, largeur de bande, nature du signal [continue ou impulsionnelle et si possible le type de modulation] etc – et d’élaborer une « une localisation à la surface de la Terre des émetteurs en vue de fournir les résultats [bruts et traités] aux utilisateurs via une interface sécurisée accessible depuis Internet ».
Dans cet appel à projets, le CNES précise également que le choix d’un lanceur européen sera, dans la mesure du possible, privilégié. En tout cas, poursuit-il, l’enveloppe prévue pour le lancement devra « permettre de respecter le montant maximal alloué au projet », soit six millions d’euros [hors taxes].
(...)
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1728Article Space, avec le titre : Iran's Revolutionary Guard launches successful rocket test: report
https://www.space.com/iran-launches-gha ... ocket-test
https://www.space.com/iran-launches-gha ... ocket-test
Iran's Revolutionary Guard successfully launched a new rocket designed to eventually send satellites on Saturday (Nov. 5), according to state media reports.
The test flight launched Iran's new Ghaem 100 rocket, a three-stage solid-fueled vehicle, on a suborbital test flight, according to country's state-run IRNA news agency and Reuters(opens in new tab). It is designed to carry satellites of up to 176 pounds (80 kilograms) into orbits of about 310 miles (500 kilometers) above Earth, they added.
"The flight test of this satellite carrier with a solid-fueled engine ... was successfully completed," Reuters quoted IRNA(opens in new tab) as reporting. Exactly where Iran launched the test flight from was unclear.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1729Article SpaceWatch Global, avec le titre : RHEA and Astra to support Astroscale’s space debris clean up mission
https://spacewatch.global/2022/10/rhea- ... p-mission/
Article SpaceWatch Global, avec le titre : NorthStar’s Space Situational Awareness Services will be launched by Virgin Orbit
https://spacewatch.global/2022/10/north ... gin-orbit/
https://spacewatch.global/2022/10/rhea- ... p-mission/
On-orbit servicing provider Astroscale has contracted RHEATECH, part of engineering and solutions company RHEA Group, to provide the mission control system and operations automation for its End-of-Life Services by Astroscale Multiple Client (ELSA-M) servicer, the companies said. The partnership builds on the duo previous collaboration on the ELSA-d (ELSA-demonstrator) debris removal spacecraft.
A part of RHEA’s ASTRAL ground segment tool suite, the mission control system and automation function will enable critical manoeuvres. The ASTRAL tools will also help Astroscale to maintain communications with the spacecraft through multiple ground stations.
The ELSA-M mission is scheduled for late 2024. During the mission, the servicer will approach a defunct spacecraft and dock with it using a magnetic plate. The spacecraft is then planned to deorbit the space junk to a lower orbit and release it. It will stay in this lower orbit until the atmospheric drag will cause it to burn up in Earth’s atmosphere.
Orbital launch services company Astra Space has also reached an agreement with Astroscale to provide Astra Spacecraft Engines for ELSA-M, Astra said. The ELSA-M project is supported by the UK Space Agency and European Space Agency as part of the ESA Sunrise program. The new servicer will be capable of capturing and retiring multiple satellites in a single mission.
Article SpaceWatch Global, avec le titre : NorthStar’s Space Situational Awareness Services will be launched by Virgin Orbit
https://spacewatch.global/2022/10/north ... gin-orbit/
Travail aussi titanesque que nécessaire, je pense...Environment information services enterprise NorthStar Earth & Space, stated that the first three spacecraft of its 24-satellite constellation dedicated to commercial Space Situational Awareness (SSA) will be among space-to-cloud data and analytics company, Spire Global’s satellite payloads to be launched by Virgin Orbit in mid-2023.
NorthStar claims it will be the first to monitor all near-Earth orbits from space providing enhanced level SSA services globally. The company promises to deliver timely and precise information for space object detection, tracking, orbit determination, collision avoidance, navigation and proximity alerts.
According to Spire, NorthStar’s services are critical to tackling the space debris problem while delivering fundamental information for satellite operators. NorthStar is aiming to contribute to the peaceful and sustainable use of space. Enhancing the detection and precision tracking of space objects across all near-Earth orbits supports sustainability, greater safety, and confidence in space operations, the company said.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1730Un gros morceau du bouclier thermique de Challenger a été découvert au large de la Floride.
https://www.nasa.gov/feature/nasa-views ... r-artifact
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1731Article OPEX 360, avec le titre : Le drone spatial militaire américain X-37B est revenu sur Terre, après 908 jours passés en orbite
http://www.opex360.com/2022/11/13/le-dr ... en-orbite/
http://www.opex360.com/2022/11/13/le-dr ... en-orbite/
Le 17 mai 2020, le drone spatial militaire X-37B, alors passé sous le contrôle de la nouvelle US Space Force, décollait de Cap Canaveral grâce à une fusée Atlas V pour sa sixième mission depuis 2010. Et la question était de savoir combien de temps il resterait en orbite… On a désormais la réponse : il vient en effet d’atterrir en Floride, après 908 jours passés dans l’espace.
Pour rappel, issu d’un précédent programme appelé X-40, le X-37B a été conçu par la division Phantoms Works de Boeing. Ayant l’allure d’une mini-navette spatiale, il mesure 8,38 m de long pour une envergure de 4,57 m et une hauteur de 2,9 m. Propulsé par un moteur Pratt&Whitney Rocketdyne, il a affiche une masse à vide d’environ 5 tonnes.
Officiellement, et grâce à un module de service, le X-37B est utilisé pour « tester et valider » de nouvelles technologies. Mais, pour la plupart, ses activités en orbite sont confidentielles alors qu’il a été établi qu’il a la capacité de manoeuvrer et donc de changer d’altitude pour échapper aux curieux. Cela « frustre nos adversaires » et « nous savons que cela les rend fous », avait ainsi admis Heather Wilson, ex-secrétaire à l’US Air Force, lors de l’édition 2019 du Forum sur la sécurité d’Aspen [Colorado].
Toutefois, et afin, sans doute, de ne pas donner trop de prise aux spéculations, le Pentagone a livré quelques détails sur la nature des expériences menées à son bord. Ainsi, lors de sa cinquième mission, qui dura 789 jours, il avait indiqué que le X-37B allait mettre en orbite de « petits satellites » et embarquer une charge utile appelée « Advanced Structurally Embedded Thermal Spreader », afin d’éprouver des systèmes électroniques [non spécifiés] ainsi qu’un dissipateur thermique. Il aurait même été utilisé pour tester un moteur ionique, plus puissant et moins gourmand en énergie que les propulseurs chimiques, ainsi que de nouveaux matériaux.
En tout cas, le X-37B bat des records de temps passé dans l’espace à chacun de ses vols. Depuis son premier lancement, en 2010, il aura ainsi évolué en orbite pendant près de dix ans.
Lors de la mission qu’il vient d’achever, ce drone spatial a de nouveau permis de tester « certains matériaux » et d’évaluer le rayonnement cosmique sur des semences de végétaux. Deux expériences qui auraient très bien pu être effectuées à bord de la Station spatiale internationale [ISS]… Mais sans doute auront-elles été trop « confidentielles » pour cela…
En outre, le X-37B a également placé sur orbite le micro-satellite FalconSat-8 de l’US Air Force Academy [il s’agit d’une « plateforme éducative », a expliqué le Pentagone] et mis en oeuvre un système expérimental qui, développé par le Naval Research Laboratory, consiste à capter l’énergie solaire et la renvoyer vers la Terre sous la forme d’un faisceau laser ou de micro-ondes afin de produire de l’électricité. Un tel principe avait été imaginé par l’écrivain Isaac Asimov [voir la nouvelle « Raison »], avant d’être théorisé par Peter Glaser, dans les années 1960.
Probablement que le X-37B a servi à d’autres expériences. Ainsi, quelques mois avant sa sixième mission, le Pentagone avait dit vouloir connecter le drone spatial à ses avions de combat de 5e génération [F-35 et F-22].
Connecter le X-37B aux F-22 et F-35 donnerait « la capacité d’opérer dans tous les domaines » et « cela inclut le partage d’informations pendant les missions de guerre », avait avancé un responsable de l’US Air Force, sans livrer plus de détails.
Par ailleurs, dans un rapport sur les activités spatiales de défense, Oliver Becht et Stéphane Trompille, alors députés, avaient émis l’hypothèse que le X-37B pouvait être utilisé comme « arme anti-satellite, engin de renseignement spatial ou plateforme d’emport et de lancement de charges militaires ».
Quoi qu’il en soit, selon le lieutenant-colonel Joseph Fritschen, directeur du programme X-37B, « la capacité de mener des expériences en orbite et de les ramener à la maison en toute sécurité pour une analyse approfondie s’avère précieuse » pour le Pentagone et la communauté scientifique. « L’ajout du module de service sur OTV-6 [désignation du drone spatiale pour sa sixième mission, ndlr] nous a permis d’héberger plus d’expériences que jamais », a-t-il dit.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1732Article Numerama, avec le titre : Artémis I : comment suivre le lancement de l’énorme fusée de la Nasa vers la Lune
https://www.numerama.com/sciences/11788 ... -lune.html
https://www.numerama.com/sciences/11788 ... -lune.html
A demain matin pour le décollage, peut-être...(...)
C’est officiellement un « go ». Après des mois de difficultés et de lancements sans cesse repoussés, ce mercredi 16 novembre 2022 pourrait enfin être le jour du départ de la première mission du programme Artémis. La Nasa a confirmé le 14 novembre que les responsables de la mission ont donné le feu vert pour le décollage de l’imposante fusée Space Launch System (SLS), le 16 novembre.
Dès les opérations de remplissage des réservoirs, la situation pourra être suivie en direct. Puis, vous pourrez voir le moment du décollage — en espérant qu’il ait bien lieu, cette fois.
(...)
Le remplissage des réservoirs est à suivre le mardi 15 novembre, à partir de 21h30 (heure de Paris). Ensuite, lancement est prévu le mercredi 16 novembre. La fenêtre de tir, d’une durée de 2h, ouvre à 7h04.
(...)
La capsule Orion inhabitée, propulsée par le Space Launch System, doit faire le tour de l’astre et revenir sur Terre.
Initialement prévu le 29 août 2022, le départ d’Artémis I vers la Lune a été reporté à deux reprises. La première fois, c’était un problème de moteur qui avait forcé à tout arrêter. Une fuite d’hydrogène (le carburant) dans la fusée d’Artémis I avait également été constatée, mais avait alors été présentée comme résolue. Puis, une fuite similaire était survenue lors du deuxième essai de décollage, le 3 septembre, obligeant encore à reporter le lancement. Lors d’un test de remplissage des réservoirs, mené le 21 septembre, la Nasa a rejoué de malchance, avec une nouvelle fuite d’hydrogène. Ce carburant est difficile à manier, mais ses performances sont bien meilleures que celles du kérosène, ce qui explique pourquoi la Nasa persiste à utiliser l’hydrogène.
(...)
Le SLS a été remis sur la rampe de lancement le 4 novembre, puis la date du 14 novembre a été décidé pour son départ. De nouveau, une tempête inquiétante est survenue (encore plus que la précédente), mais il a été décidé de laisser le SLS dehors. La date de départ a encore dû être décalée.
Ajoutons à tout cela que le temps commence à presser : les boosters de la fusée d’Artémis I vont expirer en décembre, si la mission n’a toujours pas été lancée à ce moment-là.
On peut néanmoins comprendre que la Nasa soit aussi précautionneuse avec Artémis I. 50 ans après la dernière mission lunaire Apollo, les États-Unis se relancent officiellement à la conquête de la Lune avec cette mission. À bord du SLS, se trouve la capsule Orion. Pour l’instant, il n’y a pas d’astronautes à bord, mais ce sera le cas dès la mission Artémis II (à l’horizon 2024). La réussite d’Artémis I est donc cruciale pour la perspective du retour des humains sur la Lune.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1734On a oublié comment ça se passait dans les années 60... quasiment tous les lancements de vols habités connaissaient retards sur retards, reports sur reports...
Et puis, rectification, ce ne sont pas des échecs ! Un échec c'est quand la fusée explose pendant son lancement, ou quand l'engin ne se satellise pas,...
Un lancement qui est remis, voire re-remis, mais qui finit par marcher, c'est un succès, épicétou !
Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1735Si c'est concluant, le vol habité devrait être pour quand ?
Quelle solution devrait être choisie ? Un LEM ?
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(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1736Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1737Satellite Chinois d'observation de la terre. Lancé hier, premières images aujourd'hui. Marseille, France.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1738Vont pouvoir espionner les tactiques de l'OM...
... pas sur que ça les aide
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1739C'est quand même le troupeau de chèvres le plus cher du monde
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1740Article Clubic, avec le titre : Le futur moteur fusée réutilisable Prometheus s'allume pour la première fois
https://www.clubic.com/esa/actualite-44 ... -fois.html
https://www.clubic.com/esa/actualite-44 ... -fois.html
En espérant que SpaceX n'aura pas déjà tué le marché le jour où tout cela fonctionnera (en espérant que cela fonctionne bien).Développé pour les besoins des lanceurs européens de prochaine génération, le moteur fusée Prometheus a rugi en France, sur le site de Vernon. Les résultats seront cruciaux pour le développement du démonstrateur Thémis, notamment. Mais il reste une longue route jusqu'aux vols.
Il faut également mentionner que le moteur n'est pas encore en version finale.
L'étape était très attendue et le calendrier, juste avant la très importante réunion ministérielle de l'ESA qui va décider des budgets pour les trois prochaines années, n'est pas un hasard. Les équipes combinées du CNES et d'ArianeGroup ont réussi pour la première fois la mise à feu d'un moteur Prometheus sur le site historique de tests à Vernon, dans l'Eure. Prometheus dispose de 100 tonnes de poussée, est réutilisable, et fonctionne avec de l'oxygène liquide et du méthane.
Ce moteur est l'exemplaire « M1 », et il ne peut pour l'instant être allumé que pour des durées très courtes, comprises entre 5 et 40 secondes, limité par l'infrastructure et les réservoirs existants sur le prototype au sol du démonstrateur Thémis. Mais ces essais sont très importants, ils « dérisquent » les futures campagnes qui auront lieu en Allemagne sur un stand de test dédié à Lampoldshausen, avec deux moteurs complets et en configuration de vol.
Autre avantage de ces tests initiaux, ils permettent de valider le design préliminaire de la section moteur pour le futur démonstrateur réutilisable Thémis. L'objectif de ce dernier est de montrer, sur une architecture d'étage quasiment identique à celle d'un lanceur orbital, la faisabilité technique du concept européen de réutilisation.
Il sera d'abord testé avec des envols de courte durée et courte distance à Kiruna, en Suède, avant de voler à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude en décollant du Centre Spatial guyanais. Des essais qui cependant ne sont pas attendus avant 2024-2025.
La communication autour de ce test n'est pas désintéressée. Le secteur des lanceurs européens est en crise avec les retards d'Ariane 6, la situation générée par le retrait de Soyouz du Centre guyanais et les défis qui pèsent sur les démonstrateurs du « futur », dont Prometheus et Thémis sont des briques essentielles… mais très en retard sur leurs plannings initiaux.
Les discussions autour des enveloppes à consacrer à ce développement seront âpres en fonction des ambitions des États membres pour les trois années à venir. Néanmoins, ce test réussi est un progrès très attendu et constitue une avancée importante. Prometheus met en œuvre plusieurs technologies encore peu utilisées par le spatial européen traditionnel comme la fabrication additive, avec pour objectif d'être « low cost » par rapport aux moteurs fusées Vulcain utilisés sur Ariane 5 et 6.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1741Article OPEX 360, avec le titre : Deux militaires français font partie de la nouvelle promotion des spationautes européens
http://www.opex360.com/2022/11/23/deux- ... europeens/
http://www.opex360.com/2022/11/23/deux- ... europeens/
Après d’âpres négociations entre ses pays membres, l’Agence spatiale européenne [ESA] a obtenu, ce 23 novembre, un budget de 16,9 milliards d’euros pour les trois prochaines années. (...) À noter que la contribution de la France s’élèvera à 9 milliards d’euros.
Ce budget servira à financer notamment plusieurs programmes d’exploration spatiale [2,7 milliards] et d’observation de la terre [également 2,7 milliards] ainsi que les lanceurs spatiaux Ariane 6 et Vega-C.
Par ailleurs, l’ESA a profité de l’occasion pour dévoiler la liste de ses futurs spationautes, sélectionnés parmi plus de 2000 candidats. Au total, dix-sept titulaires avec onze remplaçants formeront cette nouvelle promotion. Celle-ci comptera un « parastronautre », en la personne du britannique John McFall. Ce sportif accompli, amputé d’une jambe à l’âge de 19 ans, a fait de brillantes études de médecine, lesquelles vont désormais lui ouvrir la voie des étoiles.
La France est le pays qui a présenté le plus de volontaires. Et sur les 7087 aspirants spationnautes ayant soumis leur candidature, Mme le lieutenant-colonel Sophie Adenot a été désignée par l’ESA. Cette militaire n’est pas une inconnue : en 2018, elle fut la première femme française à devenir pilote d’essais d’hélicoptères au sein de la Direction générale de l’armement [DGA] « Essais en vol ».
Diplômée de l’École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace, Sophie Adenot entama une carrière au sein de l’armée de l’Air et de l’Espace [AAE] en qualité de pilote d’hélicoptères. Un temps affectée à l’escadron 01.067 « Pyrénées », avec lequel elle effectua une centaine de missions en Afghanistan aux commandes d’un EC-725 Caracal, elle fut ensuite mutée à l’ET60 de Villacoublay pour piloter un Super Puma.
Puis, marchant sur les traces de Jacqueline Auriol, Sophie Adenot réussit le concours de l’École du personnel navigant d’essais et de réception [EPNER], en 2017. Et elle obtint son brevet de pilote d’essais d’hélicoptères au Royaume-Uni à l’Empire Test Pilots’ School de Boscombe Down, ce qui lui permit de voler à bord de l’Agusta A109, de la Gazelle, de l’AH-64 Apache ou encore du Bell 412.
(...)
Pour rappel, le dernier pilote militaire à voler dans l’espace a été le général Léopold Eyharts, en février 2008. Et la première femme française à réaliser un vol orbital a été Claudie André-Deshays [épouse Haigneré], en 1998.
(...)
Hormis Claudie Haigneré, Jean-Jacques Favier et Thomas Pesquet, les spationautes français ont généralement un lien avec le monde militaire en général [et celui de l’AAE en particulier]. Et cela se vérifie encore avec le choix du remplaçant de Mme le lieutenant-colonel Adenot. En effet, ayant suivi le même parcours que Jean-François Clervoy en son temps, l’ESA a choisi l’ingénieur de l’armement Arnaud Prost. Passé par l’École polytechnique et l’ISAE-SUPAREO en 2017, ce pilote d’essais est également titulaire d’un master en astrophysique, sciences spatiales et planétologie.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1742Avec Pesquet avant eux, ça veut dire que les 3 derniers Spationautes Français sélectionnés sont passés par Sup'Aéro
Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1743Article OPEX 360, avec le titre : La France s’engage à ne pas effectuer d’essais de « missiles antisatellites destructifs à ascension directe »
http://www.opex360.com/2022/11/30/la-fr ... n-directe/
http://www.opex360.com/2022/11/30/la-fr ... n-directe/
Dès le début de la conquête spatiale, les États-Unis cherchèrent à se doter d’une arme antisatellite, en développant le missile « Bold Orion », tiré par un bombardier B-47 Stratojet. Ce programme permit de démontrer qu’il était en effet possible d’atteindre un objet placé en orbite. Cependant, cette capacité fut obtenue en 1985, avec le tir d’un missile AASM-135 ASAT [Ascent Anti-SATellite par un F-15 Eagle de l’US Air Force contre le satellite P78-1 [Solwind], évoluant alors à 550 km d’altitude.
Les États-Unis firent à nouveau la démonstration de cette capacité en 2008, l’US Navy ayant détruit un satellite espion en perdition avec un missile RIM-161 SM3, conçu pour la défense antimissile. Ce qui fut perçu, à l’époque, comme étant une réponse à l’essai réussi d’une arme anti-satellite [un missile balistique de portée intermédiaire, en l’occurrence] par la Chine, en janvier 2007.
Depuis, l’Inde a intégré le cercle très fermé des pays disposant d’une telle capacité… Cercle dont la Russie fait partie, comme elle le confirma en novembre 2021, avec la destruction du satellite Cosmos-1408 avec une nouvelle arme à ascension directe, appelée PL-19 Nudol. Cet essai, qui mit en danger la Station spatiale internationale [ISS], généra environ 1500 débris spatiaux, représentant autant de dangers pour les satellites évoluant à une altitude comprise entre 200 et 1000 km. D’où les remontrances faites à Moscou par les États-Unis [ainsi que par la France]…
Cela étant, l’usage militaire de l’espace a fait l’objet d’intenses débats, en octobre, au sein de la Première commission de l’Assemblée générale des Nations unies, chargée des questions relatives au désarmement et à la sécurité internationale. Et deux camps se sont opposés : l’un emmené par la Russie et la Chine, l’autre par les Occidentaux en général, et les États-Unis en particulier.
Plusieurs projets de textes ont cristallisé les oppositions. Ainsi, défendues par la Russie et la Chine, les résolutions L-67 et L-70 ont respectivement porté sur le « non déploiement d’armes dans l’espace en premier » et sur de « nouvelles mesures concrètes de prévention d’une course aux armements dans l’espace ». Si elles ont été [difficilement] adoptées, elles ont cependant suscité l’opposition de la plupart des pays occidentaux, dont la France, les États-Unis et le Royaume-Uni.
« Le but de ces résolutions devrait être de renforcer la sûreté de l’environnement spatial. Or, pour favoriser ce processus, c’est la résolution proposée par les États-Unis qui offre des moyens supplémentaires de lutte. En revanche, les résolutions présentées par la Russie ne répondent pas de façon adéquate aux menaces. Ainsi, elles ne définissent pas ce qu’est une ‘arme dans l’espace’. Or, un satellite civil peut être utilisé comme arme. Le projet russe contient aussi des termes sans aucun rapport avec le sujet, par exemple ‘des efforts communs pour une communauté d’avenir partagé pour l’humanité’, ce qui ne veut rien dire », a fait valoir la diplomatie française.
Dans le même temps, malgré l’opposition de la Russie et de la Chine [mais aussi celle de l’Iran, de la Syrie, de Cuba ou encore de la Biélorussie], les résolutions L-62 et L-27 ont été largement adoptées. La première proposait de demander aux États membres de prendre l’engagement à ne pas procéder à des « essais de missiles antisatellites à ascension directe à visée destructrice » tandis que la seconde visait à « réduire les menaces spatiales au moyen de normes, de règles et de principes de comportement responsable ».
La Russie a expliqué son vote sur le projet de résolution L-62 en faisait valoir que celui-ci ne prévoyait « pas de moratoire » sur l’utilisation d’armes antisatellites existant déjà. Quant à la Chine, elle a décrit la résolution L-27 comme étant une « initiative hypocrite ».
Quoi qu’il en soit, et alors que les États-Unis ont déjà annoncé, en avril dernier, qu’ils renoncerait désormais à tester des armes antisatellites à ascension directe, la France a indiqué qu’elle en ferait de même…. alors qu’elle n’a jamais disposé d’une telle capacité.
« La France prend formellement l’engagement à ne pas conduite des essais de missiles antisatellites destructifs à ascension directe », a en effet annoncé le ministère des Armées, via un communiqué diffusé le 29 novembre au soir. Elle « n’a jamais procédé à de tels essais qu’elle considère déstabilisateurs et irresponsables. Ils sont à l’origine de nombreux débris qui peuvent entraîner de graves conséquences sur la sécurité et la sûreté spatiales, en particulier en compromettant l’intégrité des satellites en orbite », a-t-il fait valoir.
La France « apporte tout son soutien à cette nouvelle norme de comportement responsable et à son universalisation, dans le cadre multilatéral des Nations Unies » et « continuera à œuvrer avec l’ensemble des États volontaires pour renforcer la confiance et la transparence entre tous les acteurs dans l’espace », a-t-il conclu.
Cela étant, il existe d’autres moyens de rendre un satellite inopérant, sans pour autant le faire exploser en orbite. Par exemple, il est possible de prendre le contrôle d’un engin en orbite via une attaque informatique. Des systèmes laser ou des armes à impulsion électromagnétiques peuvent aussi être utilisés, notamment pour neutraliser l’électronique de bord.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1744Article Les actualités, avec le titre : Voyage interstellaire: le vaisseau spatial à voile plasma pourrait planer comme un albatros vers Alpha Centauri
https://lesactualites.news/technologie- ... -centauri/
https://www.frontiersin.org/articles/10 ... 17442/full
J'ai surtout retenu (dans la conclusion, parce que la plus grande partie de l'explication... ) :
https://lesactualites.news/technologie- ... -centauri/
Vous trouverez toutes les explications (en anglais...) là (mais prenez quand même une aspirine avant...) :Un vaisseau spatial qui franchit la limite du plasma au bord de notre système solaire pourrait être propulsé aux vitesses extrêmes nécessaires au voyage interstellaire en utilisant un principe similaire à la façon dont un albatros maintient son vol sur Terre.
L’idée est une extension d’une voile solaire, qui utilise une grande surface réfléchissante pour “chevaucher” le flux de particules émises par le soleil, augmentant progressivement en vitesse au fil du temps en tant que particules…
https://www.frontiersin.org/articles/10 ... 17442/full
J'ai surtout retenu (dans la conclusion, parce que la plus grande partie de l'explication... ) :
Si j'ai tout compris, 6000 km/s au bout d'un an et demie (ou 1500 km/s après un mois), ça fait quand même Alpha du Centaure (les 3 étoiles les plus proches du système solaire) à 200 ans...(...)
The dynamic soaring technique appears feasible for a vehicle to achieve velocities approaching 2% of c after a year and a half by soaring along the termination shock and heliopause or 0.5% of c after 1 month by soaring along the slow and fast solar wind. Other structures in the heliosphere may offer even greater wind gradients, potentially providing even more significant velocity gains.
(...)
"Toujours en mouvement est l'avenir…"
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1745Mais les images de la sonde n'auront que 4,5 ans de retard, elles, c'est déjà ça.
Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1746Première mission pour Virgin Orbit depuis l'Europe le 14 Décembre
La société Virgin Orbit dirigera la mission depuis Newquay, en Cornouailles.
Un 747 réaménagé lâchera une fusée au-dessus de l'Atlantique afin d'emporter neuf satellites au-dessus de la Terre.
La date est provisoire. Virgin Orbit doit encore obtenir une licence de l'autorité britannique de l'aviation civile (CAA). Tout lancement doit avoir l'approbation de l'organisme de réglementation.
La zone d'opération se situera juste au large des côtes irlandaises. La fusée se dirigera vers le sud, au-delà du Portugal, lors de son ascension.
Des notifications officielles ont été envoyées aux avions et aux navigateurs pour les avertir de l'activité.
La mission devrait avoir lieu dans une fenêtre de deux heures, à partir de 22 h 16 GMT, le lancement étant prévu à 23 h 45 GMT.
https://www.bbc.com/news/science-environment-63836495
La société Virgin Orbit dirigera la mission depuis Newquay, en Cornouailles.
Un 747 réaménagé lâchera une fusée au-dessus de l'Atlantique afin d'emporter neuf satellites au-dessus de la Terre.
La date est provisoire. Virgin Orbit doit encore obtenir une licence de l'autorité britannique de l'aviation civile (CAA). Tout lancement doit avoir l'approbation de l'organisme de réglementation.
La zone d'opération se situera juste au large des côtes irlandaises. La fusée se dirigera vers le sud, au-delà du Portugal, lors de son ascension.
Des notifications officielles ont été envoyées aux avions et aux navigateurs pour les avertir de l'activité.
La mission devrait avoir lieu dans une fenêtre de deux heures, à partir de 22 h 16 GMT, le lancement étant prévu à 23 h 45 GMT.
https://www.bbc.com/news/science-environment-63836495
Modern Naval Warfare community manager
Do we have a backup plan?
Yes. Kill everyone on sight.
I like it. Can we make it the main?
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1747Northrop Grumman et Dynetics forment un partenariat pour développer le Human Landing System lunaire pour la NASA.
Dernière modification par Kakumei le jeu. déc. 08, 2022 1:47 am, modifié 1 fois.
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1748Pour ceusses qui s'en rappelleront (pas les plus jeunes du forum, a priori), on s'en rapproche :
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Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1749Je trouve le vaisseau Eagle de la série " Cosmos 1999 " inéressant car il ressemble de façon plutôt crédible à un vrai vaisseau spatial , notamment car il n'a pas d'ailes ni une forme aérodynamique qui serait sans objet dans le vide .
C'est plutôt rare , en comparaison de nombreux autres films et séries de SF où les vaisseaux ( de petite taille ) ont des ailes et font des manoeuvres de dogfights comme s'ils étaient dans une atmosphère .
C'est plutôt rare , en comparaison de nombreux autres films et séries de SF où les vaisseaux ( de petite taille ) ont des ailes et font des manoeuvres de dogfights comme s'ils étaient dans une atmosphère .
Re: Nouvelles de l'espâââce...
#1750TAS (Italie) et Space Cargo (Franco-Luxembourgeoise) s'allient pour développer une station spatiale commerciale qui sera desservie par un Space Rider.
https://italia-informa.com/space-cargo- ... -rev1.aspx
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