je cherche des skin pour le D520, afin d'étoffer la période 1940,
j'ai cherché (peut être mal) sur internet mais je n'ai trouvé que les skin déjà dans CLoDO, en existe t'il d'autres ?
EDIT LE 31 octobre 2022343KKT_Kintaro a écrit : ↑dim. sept. 25, 2022 3:03 pmJe viens d'ouvrir un fil de discussion sur le forum officiel, on verra ce que ça donne: https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
Et bien voilà mes vœux sont exaucés, grâce aux messages lancé par notre ami "Kintaro", "arvigna" à bien voulu relever le défi de créer des skin pour notre D.520, je vais mettre à jour ce post au fur et à mesure de ces nouvelles ouvres d'art, car "arvigna" et très doué, et très compréhensif même si je lui demande de retoucher ici où la ses belles skin.
J'espère que son travail va vous plaire et tout cas n'hésitez pas à l'encourager.
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Capitaine ASSOLLANT GC III/6
Né en 1905, Jean ASSOLLANT manifeste rapidement un intérêt passionné pour l'aviation et reçoit ses premières leçons de pilotage de Nungesser. Il s'engage en 1923 et, volontaire pour la campagne du Maroc, il devient le plus jeune médaillé de France en 1925. Il participe alors à différents raids, dont le plus célèbre reste la traversée de l'Atlantique à bord de l'Oiseau Canari en 1929. En 1938, il devient patron du « Service de l'Aéronautique Civile de Madagascar » (S.A.C.M.).
Rappelé en 1939 en métropole, il intègre l'état-major du GC III/6 comme lieutenant et officier de renseignement.
ASSOLLANT s'entraîne durant toute la « drôle de guerre » sur son MS.406, en effectuant néanmoins assez peu de vols.
les 20 et 24 mai 1940, toujours sur Cambrai, ASSOLLANT affronte deux fois avec ses équipiers une grosse formation de bombardiers ennemis. Pour ces deux combats, il reçoit sa première citation de la campagne.
Comme tous les autres pilotes du GC III/6, après le transfert du Groupe au Luc dans le Var, le Capitaine ASSOLLANT échange son Morane 406 pour un DEWOITINE D.520 flambant neuf qu’il ira chercher à l’usine de Toulouse.
Liberté des chefs charismatiques, ASSOLLANT peint sur la dérive l'insigne du S.A.C.M., le « Papang », et baptise son appareil, comme l'avait été auparavant son MS.406, « La Pouille ».
Le 15 juin 1940 il décolle avec LE GLOAN. Rapidement, ils abattent ensemble deux chasseurs biplans italiens FIAT CR 42 au-dessus de Saint-Tropez, mais les armes du D.520 d’ASSOLLANT s’enrayent et il doit décrocher. Restant seul, LE GLOAN endommage gravement un 3ème CR 42, et abat encore un 4ème CR42 et un gros bombardier BR20 à proximité de l’aérodrome du Luc. Il rentre ainsi dans la grande légende de l’aviation après ce vol historique de 45 minutes…
Jean ASSOLLANT est démobilisé le 20 août 1940 et rejoint Madagascar, laissant son Dewoitine derrière lui.
Le 5 mai 1942 les anglais débarquent à Diego Suarez en force. Les français sont surpris. Sommé par un ultimatum de ne pas s'opposer au débarquement, le colonel CLAEREBOUT, répond :
"Sir, la défense de Diego a été confiée à mon honneur militaire. Diego sera donc défendu jusqu'au bout, conformément aux traditions de l'armée, de la marine
et de l'aviation françaises" !
Dans le ciel, les rares Morane 406 et Potez 63 venus de Tananarive tentent l'impossible. Le capitaine Jean ASSOLLANT, un des grands noms de l'aviation française, va tomber un des premiers.
Après avoir eu la satisfaction de piloter le fameux DEWOITINE 520 à la fin de la campagne de France, et sa démobilisation à Alger, il avait fallu une bonne dose de courage à Jean BERNACHE – ASSOLLANT pour se porter volontaire et repartir en patrouille deux ans plus tard sur un MORANE SAULNIER 406, avion qu’il avait aimé, certes, mais qu’il savait obsolète…
Il est mort alors qu’il n’avait pas encore 37 ans. Il totalisait 7 847 heures de vol, dont 176 de nuit.
Maxime préférée de Jean ASSOLLANT
« On n’a rien donné tant qu’on n’a pas tout donné »
sources:
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fic ... OLLANT.htm
Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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Capitaine Georges GARDE GCI/1
Cet avion était celui du Capitaine Georges GARDE une personnalité.
Au sein du groupe de chasse GC I/1, il vole sur un monomoteur, le Bloch152.
C’est un des rares « as » français (Pilote ayant abattu plus de cinq avions ennemis) de Juin 1940.
Au cours de la campagne de France, il effectue 10 missions avant le 10 mai 1940 et 47 autres entre le 10 mai et le 25 juin 1940.
Le 14 Mai 1940, il abat un Messerschmitt 110 près de Dinant,
le 17 Mai 1940, un Henschel 126,
le 20 Mai 1940, près de Chantilly, un Dornier 17,
le 05 Juin 1940, près d’Orléans, encore un Henschel 126, puis
le 20 juin 1940, un Heinkel 111 près de Royan.
Après la défaite son groupe est replié en juillet à Lyon-Bron, le GC I/1 est rapidement rationné en heures de vol autorisées.
Le Capitaine Georges GARDE reprend progressivement ses vols en 1941, et son groupe est transformé sur Dewoitine 520, avec un entrainement préalable à Toulouse Francazal.
Fin 1942, Georges GARDE vole sur le D520 numéro 505, qui a été réceptionné en Mars 1942.
Cet avion porte une livrée haute en couleurs, celle dite « de Vichy » avec en particulier les célèbres bandes jaunes et rouges.
Lorsque le 11 Novembre 1942, la zone française dite « libre » est envahie par l’armée allemande, les avions français sont récupérés par la Luftwaffe et utilisés pour l’entrainement de ses jeunes pilotes.
C’est ainsi que le 505 se retrouve à Tarbes dans les mains de August MALLE lequel le 4 Novembre 1943 perdu dans le brouillard se tua en percutant une colline.
http://www.monnaiesdetections.com/?p=6574
Placé en congé d'armistice en mars 1943, Georges Garde qui a été promu Commandant le 15 juin entre dans la résistance au sein du réseau "Alliance", il s’évade via le Portugal et l’Espagne vers l’Afrique du Nord.
Arrivé à Alger en octobre 1943, il est affecté comme adjoint puis comme directeur du Centre d’Instruction (CIC) de Meknès au Maroc.
Revenu en métropole en octobre 1945, il est affecté au service de l'information du ministère de l'Air.
Nommé Lieutenant-Colonel en août 1946 puis Colonel deux ans plus tard, GARDE prend en novembre 1949 le commandement de la 60e Escadre de Transport et de Liaisons Aériennes à Villacoublay.
Il devient en février 1953, commandant de l'Air en Tunisie, un poste qu'il occupe jusqu'à son départ en retraite comme Général de Brigade Aérienne l'année suivante.
Il s'installe alors à Nice et se reconvertit dans l'immobilier.
Georges Garde est décédé le 8 juillet 1986.
Sources:
http://www.cieldegloire.fr/004_garde_g.php
https://aerocherche.fr/index.php/articl ... on-d-un-as
Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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DEWOITINE D.520 n°358 "26" Blanc
Le 17 juin 1940 le sous-lieutenant Jean MENNEGLIER prends en main son DEWOITINE D.520 n°358 au Luc, quelques jours avant le départ du GC III/6 pour l’A.F.N. et l’armistice, le code 26 qui lui est affecté est peint sur les flancs par son mécanicien.
Quand le jeune Slt Jean MENNEGLIER a posé en A.F.N. son Dewoitine D.520 flambant neuf, ayant volé juste 10 heures dont une seule en mission de guerre (décollage sur fausse alerte le 17 juin 1940), il totalise 55 heures de vol effectués pendant les 4 mois de guerre avec la 6ème escadrille du GC III/6, dont 45 heures sur Morane Saulnier MS 406, à Wez-Thuisy (près de Reims), Chissey-sur-Loue (près de Dijon), Coulommiers (70 km à l’ouest de Paris) et finalement Le Luc en Provence.
Sur ces 55 heures de vol, 15 concernent des déplacements, 15 des vols d’entraînement; 25 sont effectivement des « missions de guerre », pour la plupart des missions de « couverture à priori »; le reste étant des « décollages sur alerte ».
Mais Jean MENNEGLIER a écrit avec une certaine amertume dans ses mémoires qu’il n’eut jamais l’occasion d’approcher un avion ennemi d’assez près pour ouvrir le feu ou d’être approché par l’adversaire d’assez prêt pour le subir.
Jean MENNEGLIER, qui termina sa carrière dans l’Armée de l’Air comme colonel est décédé en 2001.
Témoignage de Jean MENNEGLIER:
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fic ... artres.htm
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fic ... MENNEGLIER
Le DEWOITINE D.520 n°358 sera ensuite affecté au sous-lieutenant Georges RIVORY à l’automne 1940 à Alger Maison-Blanche.
Sur ce profil, on peut distinguer l’insigne du masque rieur de la 6ème escadrille du GC III/6 sur la dérive et le nom de baptême de l’appareil « Quo Vadis ? » (Où allez vous ? ) derrière le cockpit. c'est donc ce D.520 qui vous est proposé.
Cet appareil sera affecté ensuite pour la campagne du Levant au sous-lieutenant Léon CUFFAUT du GC II/3 et il sera détruit par un mitraillage au sol le 26 juin 1941.
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/D520.htm
Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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D520 N° 345 "32" Blanc "MEKTOUB (v)
Slt Georges GAUTHIER une carrière fertile:
Breveté pilote en 1937, Georges GAUTHIER est sergent à la 6e escadrille du Groupe de Chasse III/6 durant la Drôle de Guerre.
Il vole alors sur son Morane-Saulnier MS.406, qu’il a baptisé « MEKTOUB ! », expression arabe que l’on pourrait traduire par « C’est le destin ! ». Il effectue Régulièrement des patrouilles et des sorties de couverture du terrain de Chissey-sur-Loue où son unité est basée.
C’est lors de l’un de ces vols qu’il inscrira sa première victoire aérienne sur un appareil allemand.
Dans le courant du mois de juin 1939, le GC III/6 est rééquipé avec des Dewoitine D.520, puis transféré en Algérie avant de s’installer à Casablanca en octobre. Son N°32 Georges GAUTHIER va naturellemnt le batiser "MEKTOUB".
"MEKTOUB ! (III)" N°32 Blanc sera détruit à Constantine, et "MEKTOUB!(v)" N°32 Blanc sera vu à Alger Maison-Blanche en août 1940 (Flêche blanche).
En mai 1941, il part pour Rayak au Liban, via Tunis, Catane, Brindisi, Athènes et Rhodes.
En juin 1942 à Sfax El Maou il existe une photo de son D520 N°365 "MEKTOUB" N°8 Blanc (Marquages rouge et jaune) .
Après le débarquement allié en Afrique du Nord, Georges GAUTHIER intègre l’Ecole de l’Air qui se reforme à Marrakech, puis est affecté au GC II/5 La Fayette.
C’est au sein de ce groupe qu’il obtiendra sa deuxième victoire aérienne, sur un Heinkel 111 dans la région de Montpellier, le 18 juin 1944, aux commandes de son P-47D.
Le conflit terminé, il participe à la guerre d’Indochine sur Spitfire comme chef d’escadrille, puis alterne entre des postes de commandement, de pilote d’essais et d’instructeur.
Lorsqu’il prend sa retraite en 1962, le colonel GAUTHIER totalise 2 victoires, 4118 heures de vol, huit citations et est Commandeur dans l’ordre de la Légion d’Honneur.
Il a piloté 70 types d’appareils différents, du Gourdou-Leseurre 32 au Mirage III, en passant par des hydravions ou des avions allemands capturés.
Représentatif des choix qui ont dû être effectués par les jeunes pilotes de sa génération pris dans la tourmente de 1940, le parcours de Georges GAUTHIER est cependant exceptionnel à plus d’un titre : De jeune sergent, il s’est hissé jusqu’au grade de colonel.
Il a de plus pris les commandes d’un nombre impressionnant d’appareils, ceux-ci illustrant le bond technologique qui s’est opéré entre les biplans de l’entre-deux guerres et les chasseurs à réaction des années 1950.
Extrait de: "Militaria magazine N°375
Le lien pour télécharger ici:
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D520 N°246 "15" Blanc
Sergent-Chef STEHLIK Josef, GC III/3
Né en 1915, Stehlik s'engage dans l'Armée de l'Air Tchécoslovaque et sert au sein de la 39eme Escadrille du 3eme Régiment de Chasse avant de quittre le pays en 1939 suite à l'invasion Allemande.
Arrivé en France et après avoir effectué sa conversion sur appareil Français, il est affecté au GC III/3 avec lequel il remportera de nombreux succès pendant la Bataille de France.
12.05.40 Probable Bf-110C M.S.406C.1 GC III/3 Woeus-Dré (Belg)
12.05.40 Détruit He-111P M.S.406C.1 GC III/3 Woeus-Dré (Belg)
12.05.40 Détruit He-111P M.S.406C.1 GC III/3 Woendsrecht
06.06.40 Détruit Bf-109E D.520C.1 GC III/3 Montdidier
Après l'Armistice, il décide de gagner l'Angleterre.
Dès le 5 septembre 1940, il est affecté au Squadron 312 basé à Duxford.
Dès le 8 octobre 1940, il participe à la première victoire de l'unité en abattant un Ju 88 en collaboration avec le P/O Vasatko et le F/Lt Gillam au-dessus de Liverpool.
Il devra néanmoins attendre le 14 mars 1941 avant de pouvoir remporter une nouvelle victoire au-dessus de la Manche, une fois encore en collaboration.
Le 6 avril 1941, il doit effectuer un atterrissage forcé avec son Hurricane I - V6536 au cours d'un vol d'entraînement.
Son appareil est endommagé et Stehlik est légèrement blessé.
Il termine son premier tour d'opération le 22 octobre 1941 et entame alors une longue période comme instructeur qui le fera passer par le Central Flying School puis différents centres de formation en Grande Bretagne et au Canada.
Il retourne en opérations le 10 avril 1943 et retrouve le Squadron 312 avec le grade de F/O.
Dès lors, il reprend les missions offensives sur l'Europe.
En janvier 1944, il se porte volontaire pour le front de l'Est et fait partie d'un groupe de 20 pilotes destinés à former le 1er Régiment de Chasse de la nouvelle Armée de l'Air Tchèque.
Equipé de chasseurs Soviétiques La 5FN, l'unité est basée en Slovaquie et Stehlik prend alors le commandement d'une escadrille du 1st Czechoslovak Fighter Regiment qui prend part à la reconquête du territoire national.
Au cours de sa carrière à l'Est, il remporte 2 victoires dont 1 en collaboration et détruits 11 objectifs terrestres
Lorsque le 1st Czechoslovak Air Division est formée, il est promu commandant en second du 2nd Fighter Regiment.
Avec cette unité, il rentre à Prague en mai 1945. Il se retire de l'Armée avec le grade de Colonel et décède le 30 mai 1991 à Slavicin.
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Les aviateurs tchécoslovaques dans la campagne de France : trajectoires et fonctionnement d’un dispositif interallié (1939-1940)
Entre l’été 1939 et l’été 1940, près d’un millier d’aviateurs tchécoslovaques, personnels volant et au sol, rejoignirent la France pour lutter contre l’Allemagne nazie. Parmi eux, une centaine intégra les unités françaises de chasse, par petits groupes de quelques pilotes, ainsi que quelques unités d’assaut et de bombardement.
Alors que l’expérience dominante des Tchécoslovaques exilés en France fut faite de relations parfois difficiles avec les autorités françaises, d’une participation combattante trop tardive et d’une évacuation coûteuse en effectifs, celle des aviateurs, et surtout des pilotes de chasse, fut bien différente.
Privés de la moindre autonomie, ils bénéficièrent cependant d’un accès relativement rapide à un matériel moderne et purent s’illustrer au combat, comptant parmi les chasseurs les plus talentueux de la bataille de France.
Leur mémoire fut toutefois largement effacée par les exploits tchécoslovaques dans la Royal Air Force et par l’hostilité du pouvoir communiste envers les anciens combattants sous commandement occidental.
Pour les pilotes versés dans la chasse, dont beaucoup passèrent par le Centre d’instruction de la chasse de Chartres, l’épisode français fut synonyme d’accès à des appareils performants (en tout cas plus qu’en Tchécoslovaquie) et d’incorporation dans les meilleures unités françaises.
En particulier, on retrouve à la veille de la bataille 27 pilotes dans des groupes équipés de H-75 (GC I/4, II4, I/5 et II/5) et 21 autres au sein de groupes volant sur D-520 (GC I/3, II/3 et III/3), les deux chasseurs les plus performants de l’armée de l’Air. Les Tchécoslovaques constituèrent entre 8 et 20 % des effectifs de ces unités.
Sur les quelques 125 pilotes versés dans des GC, environ 38 % pilotèrent des Curtiss et des Dewoitine, le reste étant affecté sur Morane et Bloch (quand certains pilotes polonais reçurent des Caudron dépassés).
Sources:
https://revues.univ-tlse2.fr/pum/nacell ... hp?id=1226
http://www.passionair1940.fr/Armee%20de ... es-S_Z.htm
http://www.cieldegloire.fr/002t_stehlik_j.php
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Mémoires de Jean MENNEGLIER – Arrivée de la « Patrouille Polonaise »
https://www.bibert.fr/JAB2.htm
"...Nous vîmes arriver un jour trois Morane 406 portant le damier rouge et blanc. C'étaient des Polonais ayant échappé aux Allemands en passant par la Roumanie lors de l'invasion de leur pays. Ils étaient venus en France où on les avait regroupés et entraînés.
Ils portaient l'uniforme polonais, leur pays étant toujours en guerre et représenté par un gouvernement en exil.
Il y avait le Cne SULERZYCKI, grand, maigre et taciturne ; le S/lt KAWNICK, un petit blond, râblé avec une tête ronde de slave qui, parait-il, avait eu plusieurs victoires sur P.Z.L. et le S/lt RICHLICKI, un nom difficilement prononçable, qu'on appelait « Rikiki », blond, fin, qui jouait du Chopin quand il pouvait trouver un piano, ce qui fut le cas un soir où nous étions allés faire une virée dans la Montagne de Reims.
Il leur arrivait d'avoir le bourdon, ce qui se comprend, car ils avaient laissé leurs familles au pays et n'en avaient guère de nouvelles.
Le soir où le spleen les prenait on pouvait vérifier ce que voulait dire : « Saoul comme un polonais ! »
Ils volèrent toujours ensemble jusqu’au 10 mai 1940, date à laquelle la patrouille fut dispersée..."
Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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Capitaine Emile JACOBI- G.C. III/6
Commandant la 5e escadrille du G.C. III/6
Légion d'Honneur - Croix de guerre 39/45 - Citation 1941:
"Commandant d'escadrille dont les qualités militaires, la modestie et le grand coeur faisaient un brillant chef d'unité adoré de son personnel.
Avait déjà obtenu des résultats remarquables au cours des missions exécutées à la tête de ses patrouilles.
A trouvé une mort glorieuse, le 12 juin 1941 en mitraillant à basse altitude des formations motorisées ennemies alors que, par son magnifique exemple, il entraînait dans son sillage tous les pilotes de son unité. Déja cité pendant la guerre 1939/1940."
Abattu et tué le 12 juin 1941, sa tombe existe toujours dans le carré militaire du cimetière de Rayack, tout comme le monument aux morts français de l’Armée du Levant érigé entre les deux guerres.
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fic ... Levant.htm
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Sergent-chef Robert KILLY GC II/3 4ème escadrille
Répertorié au GC III/7 après le 22 juin 1940, il est affecté au GC II/3 le 13 Mai 1940 - 4ème escadrille – Codé « 30 » Blanc, il sera l'appareil du Sergent Robert KILLY (Le père de Jean-claude, notre célèbre champion olympique de ski).
Le GC II/3 quittera Perpignan pour l'Algérie le 20 juin 1940 (Blida, Relizane puis Alger) puis le Maroc (Casablanca) le 16 octobre 1940 pour revenir à Alger le 20 de ce mois.
Ensuite le GC II/3 quitte Alger le 13 juin 1941 pour la Syrie où il arrivera, à Homs le 16 (via Tunis, Brindisi, Athènes et Rhodes).
Le groupe va intervenir en Syrie de juin à juillet 1941 mais cette fois contre les anciens alliés britanniques.
Le 1er juillet 1941, le sergent-chef Killy effectue une mission de reconnaissance avec le capitaine Boillot.
Au-dessus de l'objectif, ils sont coiffés par quatre Hurricane du n° 127 Squadron.
Le Flight Lieutenant Cremin « plombe » l'appareil de Killy qui, lui-même, est blessé au bras et au cou par des éclats de sa verrière.
Il réussit à revenir à Alep où il cale son avion en bout de piste.
Sur ce théâtre d'opération le D.520 conserve la maîtrise dans les airs mais c'est en clouant l'aviation française au sol, par des bombardements et mitraillages répétés, que les Anglais et les Australiens obtiennent finalement la supériorité aérienne.
Ainsi si le groupe enregistre 1 perte en combat aérien, c'est 6 appareils qui sont détruits au sol.
Le GC II/3 séjournera en Syrie jusqu'au 11 juillet 1941 (Alep-Nerab, Tell-Arane, Mouslimiyé) puis reviendra à Alger le 15 juillet 1941 de nouveau via Rhodes, Athènes, Brindisi, Tunis.
C'est surement pendant la période en Syrie que le D.520 N° 203 "30" Blanc a reçu un camouflage sable, avec les marquages de Vichy diminués de taille à l'avant comme à l'arrière.
Le 10 novembre 1941 le GC II/3 part à Sfax en Tunise jusqu'au 22 mai 1942, date à laquelle il revient à Alger.
Rallié aux alliés après l'opération Torch (08-11-1942), le GC II/3 s'installe à Oued-Smar jusqu'au 15 janvier 1943, puis Aïn-Sefra, Amour-el-Aïn, Taher et la Reghaïa le 14 novembre 1943 en Algérie.
Les Dewoitine seront conservés jusqu'en novembre 1943 puis le GC II/3 sera transformé sur Hurricane Mk IIC.
Après la guerre, Robert KILLY (3 victoires sures + 3 probables) s'installe en 1946 à Val d'Isère où il gère un hôtel, La Bergerie, avant d'ouvrir un magasin de sport dans la rue principale de la station. Il aura un fils Jean-claude...mais ça c'est une autre histoire.
Sources:
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fic ... ations.htm
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fichiers/D520.htm
http://ww2fighters.e-monsite.com/pages/ ... 520-3.html
http://florent1973.free.fr/FrenchAirWin ... ipeout.htm
https://www.lematin.ch/story/killy-mon- ... 9581902516
Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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Capitaine André CHAINAT GC III/6
Le Groupe de Chasse III/6, est créé le 1er mai 1939 sur la base aérienne de Chartres.
Le commandement du groupe est confié au capitaine De PLACE, secondé par le capitaine CHAINAT, as de guerre 14-18, titulaire de 11 victoires aériennes.
Deux escadrilles forment le groupe : la 5ème et la 6ème respectivement aux ordres des lieutenants JACOBI et GUERRIER.
Vingt et un pilotes sont affectés au groupe, doté de 26 MS.406 neufs.
Adjoint au commandant du Groupe de Chasse GC III/6 à Chartres, il participe pendant la campagne de France à de nombreuses missions de guerre sur MS.406.
Retraitant avec son groupe en Afrique du Nord, il pose son D.520 à Alger-Maison Blanche le 20 juin 1940.
En tant que Vétéran et As de la première guerre mondiale, André CHAINAT avait le droit en temps de guerre d’orner son appareil de la cigogne de la SPA 3 et de la bande transversale des As, ce dont il ne se priva pas !
C’est d’ailleurs grâce à cette bande tricolore que son appareil ne peut pas être confondu avec un de ceux de la première escadrille du GC I/2 conduite alors par le capitaine WILLIAME.
Le capitaine CHAINAT sera démobilisé le 17 août 1940 et rentrera en France.
As de la Première Guerre mondiale, refusant l’occupation, il va s’engager dans la résistance et participer aux combats de la libération dans les FFI.
Mécanicien de formation, il intègre la prestigieuse escadrille SPA n°3 "Cigognes", durant la Grande guerre.
Pilote de talent et d’une grande bravoure, André CHAINAT s’est illustré dans plusieurs combats pendant les batailles de la Somme et de Verdun.
Affecté au GC III/6 le 1er mai 1939 comme commandant en second, il participe à la campagne de France puis en Afrique du Nord ou il sera démobilisé.
Rappelé en 1945 il prendra sa retraite définitive avec le grade de Commandant en 1946.
Avec 11 victoires homologuées, 5 probales, ses 16 citations et ses 4 438 heures de vol, le commandant CHAINAT a obtenu le titre d’As de l’aviation française.
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Extraits des mémoires du colonel Jean MENNEGLIER:
AVORD : Automne 1938 (Jean MENNEGLIER est alors élève de l’Ecole de l’Air de Salon de Provence – Promotion 1937)
"...L'escadrille des Morane 230 était commandée par le capitaine CHAINAT (le « Père Chainat ») qui devait avoir la quarantaine bien sonnée à l'époque.
Il avait été caporal pilote à l'escadrille des cigognes de Guynemer et s'était fait descendre un jour.
Il avait reçu une balle dans le dos qui lui avait enfoncé dans les reins une partie du rembourrage de son dossier car les pilotes volaient alors sans parachute. Il avait réussi à rejoindre le terrain d'une grande ville, peut-être Amiens, où il connaissait un chirurgien qui le tira d'affaire.
Comme il avait descendu quelques avions allemands il avait droit à la bande tricolore des As sur le fuselage au milieu de laquelle se détachait la cigogne de Guynemer.
Il avait eu aussi un accident d'avion au Maroc dont il gardait des cicatrices sur le visage et une démarche claudicante.
Avec lui régnait la discipline la plus exigeante et sans faiblesse.
Les consignes devaient être respectées à la lettre et il n'hésitait pas à débarquer l'élève pilote indocile et à le mettre toute la journée au starter.
Quand il s'adressait à nous il nous appelait "Messeigneurs" ! Son bureau avait les murs couverts d'aphorismes inscrits sur des bandes de papier :
- Le piqué à mort est suivi souvent par la mort d'un piqué.
- La sustentation est une fleur qui naît de la vitesse.
- Le départ en chandelle en allume plusieurs autour d'un cercueil.
- Il vaut mieux rendre la main que rendre l'âme.
Etc...
Il nous répétait souvent : « Messeigneurs, vous avez le droit de faire des erreurs mais vous n'avez pas le droit de transformer ces erreurs en fautes. » !
Mais le jour où il remettait lui-même le macaron de pilote à ceux qui venaient de réussir leur brevet, il avait toujours une larme au coin de l'œil et dans son laïus il ne manquait jamais de dire à propos de l’insigne :
« Les ailes c'est pour vous porter, l'étoile c'est pour vous guider. Quant à la couronne que ce soit pour vous celle de la gloire et non une couronne d'immortelles sur votre cercueil ! »..."
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Mémoires de l’adjudant René COLIN – Mécanicien à la 5ème Escadrille du GC III/6
"...Le groupe était commandé par le capitaine De PLACE qui avait pour adjoint le capitaine CHAINAT, un ancien de 1914-1918 qui
conserva comme insigne, durant toute la campagne, la glorieuse cigogne et la bande tricolore des as :
« Il faut que ça enrobe la tête du pilote » dit-il à son mécanicien, quand celui- ci, avec une ficelle et un bout de craie, se préparait à tracer la bande sur le fuselage de son Morane..."
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WEZ THUISY - : Printemps 1940 (Jean MENNEGLIER est affecté début mars 1940 à la 6ème escadrille du GC III/6)
"...Le "Père Chainat" était une vieille connaissance. Il avait l'autorité de l'as de 14-18.
Comme à Avord, il avait fait peindre la bande tricolore et l'insigne des cigognes sur son MS.406 personnel.
Estimant que le collimateur O.P.L. qui l'équipait ne valait rien, il avait fait monter un viseur de son invention qu'il avait utilisé lors de la guerre précédente, constitué d'une maquette d'avion montée sur des réglettes qu'il orientait sur l'avion attaqué pour matérialiser la correction-but.
Dans mon escadrille on se moquait un peu de lui et on l'appelait "le jardinier" à cause de la chanson de Mireille : « C'est un jardinier qui boîte, qui boîte et qui boit, .... ».
Le "Père Chainat" boitillait en effet depuis un accident qu'il avait eu au Maroc pendant la guerre du Rif..."
Sources:
http://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fich ... HAINAT.htm
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert_fic ... ations.htm
https://www.bibert.fr/Joseph_Bibert.htm
Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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D.520 - Aérodrome d'ORAN "La sénia" - GC III/3 - Hiver 1942/1943
A la date du déclenchement de l'attaque Allemande du 10 Mai 1940, le GC III/3 appartient au Groupement de Chasse n°21 de la ZOAN (Zone d'Opérations Aériennes Nord) il est équipé de MS.406.
Le 19 Juin 1940, le GC III/3 traverse la Méditérranée avec 22 Dewoitine D520. Le Groupe est finalement dissout le 25 Août 1940.
Reformé avec les éléments du GC I/3 le groupe baptisé GC III/3 est recréé en Algérie en octobre 1941, il compte 26 D.520.
En novembre 1942 l'unité fait face aux Anglo-américains qui débarquent sur les plages d'Afrique du Nord (Opération Torch). le GC III/3 opposa une forte résistance autour d'Oran, il semble que 9 avions américains furent abattus contre 7 avions français.
A cette occasion, le Lieutenant BLANCK fait preuve d'une efficacité redoutable en abattant 5 appareils alliés en une seule sortie. Ses victimes sont 3 C.47 du 60 th Troop Carrier Squadron et 2 Fairey Albacore du Squadron 822 embarqués sur le HMS Furious.
Après le débarquement allié en Afrique du Nord l'aérodrome de Tafaraoui près d'Oran est capturé par les américains, puis le 14 novembre 1942, le 31st FG s'installa sur l'aérodrome d'Oran "la Sénia".
Ce serait là qu'un Dewowitine D.520 aurait été repeint aux couleurs US, probablement pour être testé.
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La Base d'Oran est administrée par le Bataillon de l'air 202
La base de "La Sénia" se développe en 1939-1940; elle accueille après l'armistice de 1940 de nombreux rescapés de la Campagne de France et devient un important dépôt. En novembre 1942, elle est mise à la disposition des Américains.
En juin 1944, elle devient Base dépôt des parachutistes 301 et en octobre de la même année la CRR 86 y est créée.La base sera restituée a la France en 1945.
Après la guerre, la 1ère EC sur Spitfire vient s'y installer, avec le GC 1/1 "Provence" et le GC 2/1 "Nice". La BA 141 Oran "La Sénia" est créée le 1er juin 1948.
Ensuite de nombreuses unités vont être mises sur pied à Oran avant d'être engagées en Indochine. Ainsi en 1950-1951, les GC 1/4 "Artois", 1/8 "Saintonge" et 2/8 "Languedoc" s'y préparent avant de partir en Extrême-Orient.
Sources:
http://ww2fighters.e-monsite.com/pages/ ... 520-3.html
https://www.traditions-air.fr/unit/stat ... mentoz.htm
http://www.cieldegloire.fr/004_blanck_g.php
MISE A JOUR DU 11/11/2022 : Le lien pour télécharger ici:
https://forum.il2sturmovik.com/topic/80 ... for-skins/
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