J'ai jamais écrit que c'était un monde parfait non plus. Juste que la presse a des droits et qu'elle les exerce.
Le jour où la liberté de la presse tombe et dans la foulée la protection des sources, on sera dans une merde encore plus noire et c'est pas une vue de l'esprit.
Il y a une idéologie dominante dans les centres de formation des futurs journalistes, ce qui peut être problématique. Mais comme je l'ai exprimé plus haut, la presse est un outil. Certain savent s'en servir, d'autre... pas.
Mon propos est strictement juridique (sauf en ce qui concerne mon inquiétude sur la santé mentale de certains participants à la conversation). Lorsqu'une fuite d'informations confidentielles survient, elle doit être traitée, à la fois comme évènement propre mais aussi dans ce qu'elle raconte.
Masquer ces faits ne serait pas tenable maintenant qu'ils sont connus.
Et par exemple, en ce qui concerne cette histoire et alors qu'on se trouve purement dans une conversation du type "les nouvelles sont mauvaises monseigneur, exécutons le messager", l'indignation de la divulgation de ces faits participe plus grandement encore à leur diffusion... une sorte d'effet "tam-tam" ou "streisand".