Salut. Voici un War report que j'ai réalisé avec un simulateur trop oublié j'ai nommée Battle of Britain. c'est une des missions proposées de jeu.
L'histoire est purement fictive, les personnages aussi, donc toute ressemblance relèverait de pure coïncidence.
La mission, elle, est raconté dans la stricte vérité, même si elle reste simple, sans chichi.
Voilà bonne lecture!!
Extrait du journal de Thimothy Brainer , pilote de la Royal Air Force brveté en mars 1940 à 19 ans.
« Avril 1940. Ceci est la première page de mon journal. Je m’appelle Timothy Brainer et je viens d’être affecté à la base aérienne de Biggin Hill. A 19 ans je viens à peine, non sans fierté, d’être breveté pilote au sein de la Royal Air Force. En cette période de tension avec l’Allemagne nazie dont la menace sur notre île se fait de plus en plus sentir, je rêve déjà de combat aériens et de victoire à bord de mon chasseur. Se faire un 109, quelle fierté pour moi et mon squadron…
L’autre jour mon commandant d’escadrille a descendu un Messerschmit 109.
Mon appareil, un Hurricane, m’attend ce matin tôt à côté du hangar. Ce n’est pas une mission de guerre, mais une mission disons…pour vérifier l’état général de l’appareil, celui ci sortant d’une longue révision à la suite de problèmes divers suite à un atterrissage un peu brusque. C’est ainsi, qu’après un petit déjeuner et un bon briefing, je m’équipe et me brêle ensuite dans mon appareil avec l’aide d’Andy, mon mécano.
Mise en route, décollage, et me voilà roi des cieux d’Angleterre. Prairie, champs, labourage, pâturage d’animaux, Battle Of Britain restitue à merveille le paysage anglais. C’est superbe . Quelques nuages éparts, un soleil rasant, me voilà heureux.
En effet, BoB, c’est immersif autant au combat qu’en vol. Soubresaut, écoulement du vent lors du vol avec la canopée ouverte (oui je sais je vole comme un kéké), l’impression de voler y est réellement. Les sons y contribuent largement, d’ailleurs, le passage de l’avion en caméra fixe est toujours pour moi une référence.
Cela fait maintenant un peu plus de dix minutes que je vol. Le Centre de Contrôle Opérationnel m’averti soudain de la présence à proximité d’un appareil probablement hostile. Je ne sais comment il a pu parvenir jusqu'à cet endroit en Angleterre avec l’arrivée des nouvelles antennes radars sur la côte. Déjà des Spitfires de la base de Kenley ont décollé. Mais je suis le plus proche et se sera pour moi.
Prenant le cap d’interception, il ne me faut pas plus de trois minutes de vol pour reconnaître la silhouette d’un bombardier, probablement un Do-17. My god, celui ci il est pour moi ! ! Pas question de le laissait s’échapper.
Ma stratégie est simple, une passe, décisive, sur le côté et par l’arrière, rapidement pour éviter les tirs défensifs.
Je ferme ma canopée, et tel l’Aigle fondant sur sa proie, je plonge vers ma victime qui ne semble pas m’avoir vu.
Celle ci grossit, grossit.
« Tactactactactacatcatcatcaa…………….. »
Je dégage rapidement et je peux apercevoir une fumée noire s’échappant du bombardier.
Furieux de ne l’avoir abattu du premier coup, je reviens à la charge. Je vise l’aile, tel le démon j’appuie mes doigts de toutes mes forces sur la détente, je fais la grimace, je veux voir ce bombardier par terre ! ! ! !
La deuxième fois sera en effet la bonne. Amputé d’une aile, le Dornier se dirige dans une spirale mortuaire vers les champs, non loin de la ferme des Ingall’s. Heureusement que Charles a emmené sa famille faire les soldes à Londres…..
Au sol, une boule de feu caractérise l’endroit du crash, et moi au dessus je cercle avec une espèce de fierté morbide. J’attendais ce jour avec impatience.
Je m’empresse de revenir à Biggin Hill annoncer la nouvelle pour ceux qui ne le saurais pas encore.
Une fois de plus, BoB est un vrai défi pour les attéro, toute est question de finesse avec ces appareils…l’empressement a failli m’envoyer aux vaches avec le hurricane mais j’ai bien rattraper mon atterrissage. Cela me vaudra d’ailleurs un rapport chez le commandant de base.
Je m’empresse de raconter à tous ceux qui ne le savent pas encore ma première victoire aérienne. L’heure est presque à la fête. Je jubile de joie avec mes camarades de squadron, aujourd’hui, j’m’en suis fais un ! ! ! Je me suis descendu un ennemis, bien que ce ne soit pas le mythique 109.
Etant tombé non loin de l’aérodrôme, moi, quelques camarades filont avec une voiture sur les lieux du crash.
Arrivé dur les lieux, je me dirige avec précipitation sur ce qui n’est plus qu’un amas de débris et de ferrailles fumantes. Déjà, les policiers, des militaires et des badauds sont présents. Je m’empresse de leur dire que j’ai abattu cet appareil mais ceux ci m’ignorent ! ! ?
Et c’est là qu’un vision d’épouvante, morbide, affreuses apparaît sous mes yeux.
Quatre corps, à demis carbonisés, démembré, déchiquetés, parfois une bouillie de chairs gisent là , devant moi. Ils ont été dégagé de l’épave afin de permettre aux autorités présentes d’en extraire d’éventuels papiers.
Dans cet vision d’horreur les visages des victimes sont malgré tout encore « identifiables »….les yeux ouverts dont certains sortent de leur orbites…ils ont à peine vingt ans….je peux reconnaître la couleur de leur cheveux, leur médaillon…..
Sur le corps de l’un des leur on a extrait des papiers personnels avec une photo de lui, sa famille et une demoiselle qui semble être sa femme ou sa sœur….il est grand, jeune, plein de vie, le sourire aux lèvres…
Le monde s’arrête autour de moi….j’ai honte. Les gens me regardent, mes camarades aussi….ce sentiment, cette vision, et puis cette odeur de chair…cette odeur abominable…je cours vers la voiture et je dégueule de honte, de dégoût……aujourd’hui j’ai tué 4 jeunes hommes, quatre aviateur que ne n’avais jamais rencontrée mais que j’ai détesté jadis et pur qui maintenant j’éprouve je ne sais quel sentiment de pitié……
Le retour à la base se fait silencieux, je ne dis mots. Mes camarades ne me parlent pas, sans doute comprennent ils dans quel état je suis.
Absent au Mess pour le thé et le dîner, je passerai la journée à réfléchir sur ce que j’ai fais, sur mes actes.
Je n’ai pas envie d’arrêter, mais je crois bien qu’aujourd’hui j’ai compris le sens réel de mon métiers, et j’ai appris à devenir pilote de guerre aujourd’hui………. »
T. Brainer trouvera la mort le 02 septembre 1940 à bord de son Hurricane. Son ailier et ses camarades d’escadron rapporteront avoir vu son appareil tombé en vrille à la suite d’un accrochage entre 109 et Heinkel 111 au dessus de la Manche…il n’a pas sauté en parachute ; on suppose qu’il a été mortellement blessé dans son cockpit ou que qu’il n’a pas réussi à extraire de son Hurricane….tombé dans la Manche, son appareil et son corps n’ont jamais été retrouvés…
Voilou voilou @++
Pélican 72
Battle of Britain diary
#2
Ah mais c'est pas un peu finit ces war report sur BoB!
Pourquoi faut il qu'à chaque que je lise un war report sur BoB j'ai la furieuse envie de le réinstaller...Hein?!
Peut être parce qu'il est bon ce jeu tout simplement! :lol:
Pourquoi faut il qu'à chaque que je lise un war report sur BoB j'ai la furieuse envie de le réinstaller...Hein?!
Peut être parce qu'il est bon ce jeu tout simplement! :lol:
Intel 13700KF - RTX4090- 64GO DDR5 - HP Reverb G2
#3
Je voulais savoir si c'était encore intéressant de se le procurer ou si un nouveau sim sur la bataille d'Angleterre allait prochainement sortir.
"Et c'est à cet instant qu'il vit la Mort arriver, chevauchant une plaine de feu pour s'emparer de son âme..." Tom Clancy - Les dents du tigre