Egalement des facteurs de risque qui pevent influencer le choix d'une compagnie:
- Le risque d'echec de mission.
Votre appareil sera-t'il capable d'assurer la mise en sécurité de ses occupants lors de la perte d'un système? C'est ce qui est réglé par l'ETOPS, régissant le temps de vol maximal avec la perte d'un moteur sur un bimoteur. Un aérodrome de déroutement doit se situer sur la route dans l'intervalle de cet ETOPS. Et ce temps a progressivement été augmenté de 90 minutes à 180 minutes, ce qui a mis les bimoteurs en concurrence avec les quadrimoteurs sur les parcours hostiles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Extended- ... _Standards
![Image](https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/17/ETOPS_rating_flight_path.svg/440px-ETOPS_rating_flight_path.svg.png)
- Le risque de non-départ en mission.
Ici on est dans l'analyse de risque avant la mission, empêchant l'accomplissement de celle-ci: Si un moteur se montre défaillant lors des essais avant le départ (ou lors d'une opération de maintenance), le vol est annulé, et il faut mobiliser d'autres ressources pour accomplir ladite mission. Il faut donc prévoir des appareils en plus, et les équipages correspondants (plus les slots, accomodations si délai, etc.) Or d'un point de vue des probabilités, on a 4 (facteur 2) fois plus de chances d'avoir une non-départ avec un quad qu'avec un bi.
Voilà, le calcul de coût ne peut pas se comparer uniquement au prix/km/passager. Pas simple l'aéro...