http://www.opex360.com/2020/09/11/le-pr ... americain/
A suivre...(le) journaliste d’investigation Bob Woodward (...) affirme (...) que le chef de la Maison Blanche lui aurait dit, lors d’un entretien mené pour les besoins de son livre « Rage », qui s’apprête à sortir, que les États-Unis avaient en leur possession une nouvelle arme « nucléaire » dont personne ne soupçonnait l’existence jusqu’à présent.
« J’ai fait développer un système d’armes nucléaires que personne n’a jamais eu auparavant dans ce pays. Nous avons des choses dont vous n’avez même pas vu ou entendu parler. Nous avons des choses dont [Vladimir] Poutine et Xi [Jinping] n’ont jamais entendu parler. Ce que nous avons est incroyable », aurait dit M. Trump, rapporte le Washington Post, qui publie les « bonnes feuilles » du prochain livre de Bob Woodward.
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Bob Woodward assure que ses sources lui ont confirmé l’existence de cette « nouvelle arme secrète », tout en se déclarant « surpris » que M. Tump en ait parlé.
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Le futur bombardier de l’US Air Force, le B-21 Raider, pourrait entrer dans cette catégorie : si on connaît son existence [et même ce qu’il coûtera au Pentagone], personne ne l’a encore vu, sauf sur des dessins d’artiste qui n’auront peut-être rien à voir avec le résultat final.
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Mais c’est le mot « nucléaire » qui interroge… Officiellement, les États-Unis n’ont pas l’intention de fixer une tête nucléaire sur une arme hypersonique. Sauf que, cet été, un sollicitation publiée par l’Air Force Nuclear Weapons Center [AFNWC] à l’attention des industriels a relancé les spéculations : il y était en effet question d’un « système de protection thermique » pour un planeur hypersonique susceptible d’être lancé par le » Ground Based Strategic Deterrent » [GBSD], c’est à dire le futur missile balistique sol-sol de l’US Air Force.
Le mot « nucléaire » peut aussi faire référence à un mode de propulsion… comme pour le programme russe Burevestnik 9M730, qui consiste à développer missile de croisière expérimental à… propulsion nucléaire. Dans les années 1950, les États-Unis avaient conduit le projet Pluto, avec le même objectif, avant de l’abandonner. A-t-il été repris? Ce n’est pas exclu : en août 2018, M. Trump avait déjà laissé entendre que c’était effectivement le cas.
« Nous avons une technologie similaire, mais plus avancée », avait-il en effet affirmé, après l’explosion présumée d’un moteur destiné au Burevestnik 9M730, dans la région de Sererodinvsk, où une hausse de radioactivité fut constatée immédiatement après.