Le Blackhawk pourrait aussi être commandé par la République Tchèque.
http://www.opex360.com/2019/05/07/pragu ... lack-hawk/
Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas d'équivalent en Europe
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On dirait un titre du Gorafi tellement l'hypothèse de départ est improbable.
Trop boneutoposWildcat a écrit : ↑jeu. mai 09, 2019 7:09 amOn dirait un titre du Gorafi tellement l'hypothèse de départ est improbable.![]()
Le SCAF/NGF Franco-germano-espagnol fait partie des programmes qui devraient bénéficier de ces fonds.Récemment, deux responsables du Pentagone et l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Union européenne [UE] ont vertement critiqué les initiatives européennes dans le domaine militaire, en particulier les modalités relatives au Fonds européen de la Défense [FEDef], qui sera doté de 13 milliards d’euros pour la période 2021-2027 afin de financer l’innovation technologique et encourager les projets menés en coopération sur le Vieux Continent.
Espérons que cela ne dérange pas les Parlementaires allemands... :Comme pour le SCAF et le MGCS, il s’agira de développer non pas un avion mais un « système » qui « s’articulera autour d’une plate-forme habitée nouvelle mais aussi des capacités offertes par d’autres systèmes tels que le drone MALE européen. »
(…)
Deux industriels européens seraient sur les rangs : Dassault Aviation, qui a acquis l’expérience nécessaire avec les ATL-2, et Airbus, qui pourrait proposer le CASA C-295 MPA, voire l’A-319 MPA ou encore une solution reposant sur son A320neo. À noter que le suédois Saab est aussi présent sur ce marché, avec son Swordfish MPA, basé sur le biréacteur d’affaire Global Express 6000 du canadien Bombardier [repris par Airbus].
Cela étant, l’Allemagne envisage de se doter de quatre drone HALE [Haute Altitude Longue Endurance] RQ-4C Triton du constructeur américain Northrop-Grumman. D’ailleurs, Washington a déjà donné son feu vert à une telle éventualité [à un prix maximum de 2,5 milliards de dollars]. L’US Navy utilise cet appareil avec ses avions de patrouille maritime P-8 Poseidon [produits par Boeing].
En novembre 2018, ce drone, appelé MALE RPAS, a passé avec succès sa revue de conception préliminaire, c’est à dire la dernière étape de cette étude de définition. Seulement, tous les doutes n’ont pas été levés pour autant. Notamment chez les sénateurs français.
En effet, l’Allemagne ayant financé cette étude de définiton à hauteur de 31%, elle a pu imposer ses vues pour ce programme. Et elle a donc imposé de doter ce futur drone MALE de deux turbopropulseurs au lieu d’un seul. Ce qui le rendra plus coûteux à l’achat et à l’entretien.
(…)
Aussi, le résultat était attendu : le MALE RPAS [ou EuroMale], qui sera pourtant financé à hauteur de 100 millions d’euros par le nouveau Fonds européen de défense [FEDef], est trop cher.
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Cela étant, dans cette affaire, la France cherche avant tout un drone qui lui permettrait de s’affranchir de sa dépendance à l’égard des États-Unis dans ce domaine.
Or, au salon du Bourget, l’italien Leonardo, qui fait pourtant partie du projet MALE RPAS, vient de présenter son drone Falco Xplorer. Doté d’une autonomie de 24 heures, cet appareil peut emporter une charge utile de 350 kg, pouvant être constituée d’un radar de surveillance T-80 Gabbiano, d’une tourelle électro-optique LEOSS, du système de renseignement SAGE et d’un système d’identification automatique. L’avantage de cet appareil est qu’il est ITAR Free, c’est à dire qu’il n’est pas soumis aux restrictions imposées par les autorités américaines sur les exportations et les importations de composants fabriqués outre-Atlantique.
Pour un avion civil, je veux bien....garance a écrit : ↑mer. juin 19, 2019 6:11 amBen oui trop cher c'est sûr que si on n'en vend que 12 à nos forces ... L'indépendance et ITAR Free c'est bien mais ceci ne peut s'acquérir au détriment de la viabilité économique. Un bon avion doit aussi être rentable et se vendre sinon on a Concorde on alors on nationalise et on produit à perte.
L'info ne date pas d'aujourd'hui...Deltafan a écrit : ↑sam. juin 22, 2019 1:54 pmArticle France 3, avec le titre : Un escadron franco-allemand va s'installer à la base aérienne 105
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 88424.html
L'avion commun sera le C-130 J
En République tchèque, pour ceux qui n'auraient pas suivi
En juillet, les 27 États membres trouvèrent enfin un accord sur le CPF ainsi que sur le plan de relance européen [doté de 700 milliards d’euros]… au prix d’une réduction significative du montant alloué au FEDef, ce dernier ayant été fixé à seulement 6 milliards d’euros.
(...)
Pour faire émerger une base industrielle et technologique de Défense européenne [BITD-E], il était prévu de réserver l’accès au FEDef aux projets portés par aux moins trois entreprises issues de trois États membres, ayant obligatoirement leurs infrastructures au sein de l’UE et dont les décisions ne devaient pas être contrôlées par une « entité installée » hors de l’UE. En clair, la filiale européenne d’un groupe américain, canadien ou britannique ne pouvait pas être éligible au FEDEF [sauf dans des cas bien particuliers]. D’où les critiques des États-Unis visant ces dispositions, estimant que ces dernières étaient « protectionnistes ».
La France a fermement rejeté de telles critiques. « Oui, nous allons développer une industrie européenne, une innovation européenne, des technologies européennes » et « non, […] ce n’est pas un protectionnisme malsain ou déguisé » car c’est « simplement une manière de prendre notre destin en main et d’assurer la protection de 500 millions de citoyens européens », fit valoir Mme Parly en mai 2019, lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Sauf que, au sein de l’UE, tout le monde ne partage pas ce point de vue… Dont les Pays-Bas, la Pologne et la Suède, la BITD de ces pays étant liée, par bien des côtés à celle des États-Unis. Et les modalités d’accès au FEDef font actuellement l’objet d’une tentative de compromis de part de l’Allemagne, qui s’est donné l’objectif de régler cette question d’ici la fin de cette année, c’est à dire durant son mandat à la tête du Conseil européen.
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Selon un porte-parole du ministère allemand de la Défense, on devrait y voir sans doute plus clair le 20 novembre prochain, une solution censée satisfaire tout le monde devant être soumise lors d’un Conseil européen des Affaires étrangères et de défense.
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Le ministère de la défense allemand a annoncé que les projets PESCO seraient désormais ouverts à des pays tiers. La proposition portée par l'Allemagne a finalement été approuvée le 28 octobre à Bruxelles puis définitivement adoptée le 5 novembre, date à laquelle la période d'objection a pris fin. Des pays extérieurs à l'Union Européenne pourront donc bénéficier du cadre de la CSP (coopération structurée permanente) et des fonds pouvant être alloués à ces projets. Une évaluation détaillée de la participation de ces Etats tiers sera conduite par l'UE et aura lieu pour chaque projet, à chaque étape.
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à travers l'inclusion de pays tiers, c'est bel et bien de l'OTAN dont il est question et plus spécifiquement du Royaume-Uni et des Etats-Unis. Un véritable dilemme, notamment pour la France. Car si elle n'était pas farouchement opposée à la participation britannique, notamment du fait des relations de défense entre les deux pays, s'illustrant par le traité de Lancaster House, la position française sur la participation américaine était beaucoup moins enjouée. Et ce d'autant plus que le budget alloué au FEDEF (fonds européen de défense) a finalement été divisé par deux par rapport à ce qui avait été demandé, laissant présager un soutien financier assez léger sur les projets CSP, dont une partie ira donc à l'économie américaine.
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la position française n'a pas été partagée par l'ensemble des membres européens, puisque nombreux sont ceux disposant de filières américaines sur leur sol et bénéficiant d'un soutien militaire en provenance des Etats-Unis.
La France apparaît une fois encore isolée dans sa volonté de créer une Europe de la défense forte et indépendante et perd un nouveau combat avec cette mesure tournée vers les pays tiers.
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