Contrairement à la Chine, l'Inde est un bon client de l'industrie de défense US.
Je suppose que s'ils veulent des catapultes, moyennant $ ce sera possible, car ça servira les intérêts US en faisant un contrepoids régional à la Chine.
Contrairement à la Chine, l'Inde est un bon client de l'industrie de défense US.
Le remplacement de catapultes à vapeurs existantes par des EMALS, je ne sais pas si c'est possible mais ce serait en tout cas un chantier pharaonique. Reste que le futur PA français, s'il est à catapulte vapeur, risque fort de finir sa carrière sensiblement après les PA américains dont tu parles. Auquel cas il faudrait prévoir du stock bien large...ironclaude a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 10:34 amEt qu'en est-il du remplacement des catapultes à vapeur par des EMALS sur des PA existants ?
Les USA ont une dizaine de PA nuc en service, ils en sortent un nouveau tous les 4 ans en moyenne... les plus récents sortis avec des catapultes vapeur sont encore là pour une quarantaine d'années ... donc soit il faudra continuer à en produire, y compris pour rechanges et entretien, soit il faudra imaginer remplacer les catapultes vapeur par des EMALS sur les supercarriers existants... mais est-ce seulement possible ?
Si tous ces PA US partent à la casse, il y aura certainement de grandes quantités de pièces de rechanges disponibles. Faudra faire le plein.
Serait ce si compliqué de racheter les plans et outillages et de reprendre la capacité de production chez nous ?*Aquila* a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 9:19 am
La question qu'il faut se poser, je crois, est de savoir si les USA vont continuer à produire de la catapulte à vapeur. Si l'EMALS arrive à maturité, on voit mal l'intérêt pour eux d'entretenir un outil de production pareil pour combler les besoins sporadiques de rarissimes clients étrangers. L'abandon de cette production entraînerait pour nous soit l'adhésion forcée à l'EMALS (et donc l'obligation de recourir au nucléaire pour combler les besoins monstrueux du machin en courant électrique), soit le recours au ski-jump (et l'obligation de trouver une solution EAW embarquée satisfaisante), soit l'arrêt pur et simple de l'histoire française du porte-avions. Parce que se lancer dans l'élaboration d'une catapulte à vapeur bleu-blanc-rouge, c'est une vue de l'esprit.
Encore faudrait-il que les USA acceptent le transfert de technologie, et l’EMALS à quand même des avantages (progressivité de l’accélération qui limite la fatigue des avions, plus besoin d’avoir des conduites de vapeur qui traversent les ponts du bateau etc...)fockewulf a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 10:08 pmSerait ce si compliqué de racheter les plans et outillages et de reprendre la capacité de production chez nous ?*Aquila* a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 9:19 am
La question qu'il faut se poser, je crois, est de savoir si les USA vont continuer à produire de la catapulte à vapeur. Si l'EMALS arrive à maturité, on voit mal l'intérêt pour eux d'entretenir un outil de production pareil pour combler les besoins sporadiques de rarissimes clients étrangers. L'abandon de cette production entraînerait pour nous soit l'adhésion forcée à l'EMALS (et donc l'obligation de recourir au nucléaire pour combler les besoins monstrueux du machin en courant électrique), soit le recours au ski-jump (et l'obligation de trouver une solution EAW embarquée satisfaisante), soit l'arrêt pur et simple de l'histoire française du porte-avions. Parce que se lancer dans l'élaboration d'une catapulte à vapeur bleu-blanc-rouge, c'est une vue de l'esprit.
C'est ce que font douloureusement les USA... Même remarque que pour la catapulte à vapeur. N'importe quel tourneur fraiseur peut produire des pistons, des cylindres et des conduites de vapeur fonctionnels. Mais mettre le système complet et ses interfaces aux standards de précision, de fiabilité, de durabilité mais aussi de maintenance exigés par un usage prolongé et intensif sur vecteur stratégique, c'est autre chose. Là, c'est pareil. L'induction électromagnétique est une très vieille copine (découverte dans les années 1830), aux multiples applications, comme par exemple l'entraînement de machines, le freinage des TGV et l'aide au freinage des gros véhicules de transport terrestres à moteur. Et pourtant, la mise au point de son application aéronavale est extrêmement complexe et particulièrement couteuse.
Pour qu’ils les désossent ?