Eurodrone
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Re: Eurodrone
#3C'est un programme franco-germano-italo-espagnol
http://www.defens-aero.com/2018/04/maqu ... oilee.html
http://www.defens-aero.com/2018/04/maqu ... oilee.html
Re: Eurodrone
#4En tout cas c’est hors SCAF
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Re: Eurodrone
#6Ah, toi aussi ?tanguy1991 a écrit :Tout ça me laisse un gout de Talarion sans réacteur.
Mais il y a aussi un projet Anglais dans le même style, encore plus proche même. Il faut croire que c'est la configuration à la mode.
Mantis, mais eux ils affichent la couleur:
Re: Eurodrone
#7Article La Tribune, avec le titre : Eurodrone : le prix n'y est toujours pas pour la France
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 40101.html
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 40101.html
...Pour 21 systèmes et 63 drones, la France avait fait ses calculs : la facture ne doit pas dépasser 7,1 milliards d'euros, développement compris, avait expliqué en novembre dernier des sources concordantes. Clairement, la France n'acceptera donc pas "des demandes déraisonnables des industriels en matière de prix".
(…)
La France insistera également sur le volet des performances du futur drone MALE européen. Il n'est donc pas question de développer un programme qui serait "moins bon que ce qu'on pourrait trouver sur étagère sur le marché américain", souligne un proche du dossier.
(…)
les trois autres Etats seraient sur la même ligne que celle de la France... A la suite de la présentation du projet, "la France arrêtera une position en concertation avec les Espagnols, les Italiens et les Allemands", assure cette même source.
Re: Eurodrone
#8Article OPEX 360, avec le titre : Pour le moment, aucune solution satisfaisante n’est en vue pour la motorisation de l’EuroDrone
http://www.opex360.com/2021/07/06/pour- ... eurodrone/
http://www.opex360.com/2021/07/06/pour- ... eurodrone/
Normalement, un accord relatif au futur drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] européen [ou EuroDrone] aurait dû être trouvé entre les industriels concernés [Airbus, Dassault Aviation et Leonardo] et les États clients [Allemagne, France, Italie, Espagne] à la fin de l’année 2019.
Seulement, les discussions – « viriles » – ayant traîné en longueur faute de pouvoir s’entendre sur les coûts, ce n’est qu’en novembre de l’année dernière qu’un projet de contrat a été finalisé. Restait alors à obtenir le feu vert du Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand. Ce qui a été fait en avril dernier. Alors que les premiers exemplaires de cet EuroDrone ne seront pas livrés à l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], au mieux, avant 2028 [soit avec trois ans de retard], ce programme n’en a pas fini avec les difficultés. Pour rappel, il avait été mis sur les rails en 2013, avec Airbus comme maître d’oeuvre…
En effet, alors que l’on s’attendait à voir le contrat Eurodrone être notifié aux industriels assez rapidement après sa validation par les députés allemands, l’Espagne a fait savoir qu’elle aurait besoin de temps pour s’engager financièrement.
(...)
Pour autant, tout ne sera pas réglé dans les détails… étant donné qu’il n’y a pas encore d’accord, pour le moment, sur la motorisation de l’EuroDrone qui, selon les spécifications adoptées à la demande de l’Allemagne, devra être doté de deux turbopropulseurs [pour une masse d’environ dix tonnes… soit cinq fois plus que MQ-9 Reaper américain].
Deux motoristes sont sur les rangs : le français Safran et l’Italien Avio. Et aucun des deux ne propose de solutions satisfaisantes, selon Joël Barre, le Délégué général pour l’armement [DGA], qui s’en est ouvert lors d »une audition à l’Assemblée nationale, le 15 juin [le compte-rendu vient d’être mis en ligne, ndlr].
(...)
Si la solution proposée par Safran est en dehors des clous, on pourrait donc penser que celle soumise par Avio a tout pour s’imposer…. Sauf qu’elle ne correspond pas non plus étant donné qu’elle relève de la réglementation américaine sur le trafid d’armes au niveau international [ITAR – International Traffic in Arms Regulations].
(...)
« Il revient à Safran Helicopter Engines d’être le meilleur face à Avio, y compris en prenant en compte le critère ITAR si la proposition Avio se révèle trop dépendante de General Electric. La question se posera au dernier trimestre de cette année », a poursuivi M. Barre.
Cependant, la Direction générale de l’armement aide « Safran Helicopters Engines à formuler la proposition la plus compétitive et attractive possible », y compris financièrement. « Nous leur avons suggéré de rapprocher leur projet de moteur d’un futur moteur susceptible de remplacer les moteurs Pratt & Whitney sur les avions Daher », a confié le DGA.
Par ailleurs, le bien fondé de l’EuroDrone suscite toujours quelques doutes… Doutes exprimés dans le rapport que le Sénat vient de publier au sujet des « drones dans les forces armées ».
La « question des performances reste posée compte tenu des choix technologiques réalisés et du rythme rapide de l’innovation. Son poids de 10 tonnes, sa double motorisation – imposée par l’Allemagne – ne vont-ils pas à l’encontre de l’exigence de furtivité ? Soulignons, à cet égard, qu’au moment où les premiers systèmes Eurodrone seront livrés, les États-Unis seront sur le point de mettre en service le successeur du Reaper, un appareil censé être plus endurant, plus furtif et plus intelligent que ce dernier », est-il affirmé dans ce document.
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Re: Eurodrone
#9La masse et la double motorisation du drone vont augmenter son coût à l'heure de vol.
Mais est-ce que ce drone n'offrira pas aussi plus de charge utile et de puissance électrique pour les systèmes ?
Que ce soit pour l'Afrique et pourquoi pas dans le domaine maritime, ça pourrait être pas mal...
En effet moins furtif, mais le drone furtif devrait plus être développé avec le SCAF...
Sinon c'est touchant de voir les Italiens mettre autant d'énergie à imposer des turbines Américaines dans les programmes Européens (T700 sur NH90 et Merlin)
Sinon, en gros, la DGA demande à SAFRAN de concurrencer la PT6
Mais est-ce que ce drone n'offrira pas aussi plus de charge utile et de puissance électrique pour les systèmes ?
Que ce soit pour l'Afrique et pourquoi pas dans le domaine maritime, ça pourrait être pas mal...
En effet moins furtif, mais le drone furtif devrait plus être développé avec le SCAF...
Sinon c'est touchant de voir les Italiens mettre autant d'énergie à imposer des turbines Américaines dans les programmes Européens (T700 sur NH90 et Merlin)
Sinon, en gros, la DGA demande à SAFRAN de concurrencer la PT6
Re: Eurodrone
#10Et on commence à considérer la condition ITAR free comme mandatory pour les programmes européens... ça au moins, ça va dans le bon sens.
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Re: Eurodrone
#11Oui, il était temps.
Et certains qui se satisfaisaient de fabriquer de petits bouts de matériels US mais en grand volume vont peut-être devoir investir un peu plus
Re: Eurodrone
#12Côté performance le bimoteur dégrade beaucoup de choses puisque tout est calculé pour n-1 .jojo a écrit : ↑mer. juil. 07, 2021 2:07 pmLa masse et la double motorisation du drone vont augmenter son coût à l'heure de vol.
Mais est-ce que ce drone n'offrira pas aussi plus de charge utile et de puissance électrique pour les systèmes ?
Que ce soit pour l'Afrique et pourquoi pas dans le domaine maritime, ça pourrait être pas mal...
C'est quoi la justification du bimoteur pour un drone ? Ils veulent le faire certifier ?
Au moins pour le maritime, comme l'addition est plus salée, il y a déjà une forme d'acclimatation.
Re: Eurodrone
#13Article OPEX 360, avec le titre : Pour l’EuroDrone, Airbus choisit le turbopropulseur proposé par la filiale italienne de General Electric
http://www.opex360.com/2022/03/25/pour- ... -electric/
http://www.opex360.com/2022/03/25/pour- ... -electric/
Après des mois de palabres au sujet des spécifications et des coûts, l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr] a enfin notifié le contrat de développement et de production du futur drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] européen [ou Eurodrone] à Airbus Defence & Space GmbH, le maître d’oeuvre de ce programme, mené en coopération avec Dassault Aviation [chargé notamment des commandes de vol électriques] et de Leonardo.
Cependant, il restait à régler un détail, et non des moindres : la motorisation de ce futur appareil, qui, pour déplacer ses dix tonnes, aura besoin de deux turbopropulseurs. Deux industriels étaient en lice : le français Safran, avec l’Ardiden TP3, et Avio Aero, la filiale italienne de l’américain General Electric [GE], avec le Catalyst [ex-Advanced Turboprop, ou ATP]
Ce 25 mars, Airbus a mis fin au suspens, via un communiqué : alors qu’il est dit sur tous les tons que l’Eurodrone est un programme majeur pour l’autonomie stratégique européenne, le choix du maître d’oeuvre s’est finalement porté sur le Catalyst qui, conçu par GE, va aussi équiper le Beechcraft Denali du constructeur américain Textron.
« Le Catalyst a été choisi pour sa meilleure compétitivité. On une solution qui est plus mûre, qui est en vol d’essai sur un appareil commercial […], nous avons estimé, dans la comparaison, un risque de développement plus faible », a expliqué Jean-Brice Dumont, le patron d’Airbus Military Aircraft. « C’est très important dans un programme militaire en coopération où les plannings sont tendus, et où on a un départ lancé qui est compliqué à gérer », a-t-il ajouté.
En outre, a encore valoir le responsable d’Airbus, le Catalyst affiche de meilleurs performaces techniques tout en étant plus économique.
Cela étant, même s’il est produit en Europe, il se pose la question de savoir si le Catalyst est concerné par la réglementation ITAR [International Traffic in Arms Regulations], qui permet à Washington de bloquer l’exportation de matériels militaires dès qu’ils contiennent des composants d’origine américaine.
« Le Catalyst est un moteur […] entièrement développé et fabriqué en Europe, conçu pour ne pas être soumis aux règles ITAR, permettant ainsi de s’affranchir d’exigences supplémentaires en matière d’exportation », a souligné Airbus dans son communiqué. Et cela, même si certaines pièces seront américaines. « On s’en est assuré par un audit », a précisé M. Dumont. Seulement, il ne faudrait pas que Washington fasse évoluer sa réglementation…
Évidemment, une telle question ne se posait pas pour l’Ardiden TP3, Safran ayant mis en avant le fait que son turborpropulseur était de conception totalement européenne. En outre, le motoriste français avait pris le soin de nouer des partenariats avec l’italien Piaggio Aerospace, l’espagnol ITP et les allemands MT-Propeller et ZF Luftfahrttechnik.
(...)
Pour rappel, ce programme européen prévoit la livraison de 60 drones [soit 20 systèmes] à l’Allemagne [21 appareils], à l’Italie [15], à la France [12] et à l’Espagne [12] pour un montant de 7,1 milliards d’euros. D’une longueur de 16 mètres pour une envergure de 26 mètres, l’Eurodrone pourra voler à la vitesse de 500 km/h, pour une autonomie de 40 heures.
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Re: Eurodrone
#14Article OPEX 360, avec le titre : La Commission européenne pourrait retirer sa subvention au projet de drone MALE européen
http://www.opex360.com/2022/05/25/la-co ... -europeen/
http://www.opex360.com/2022/05/25/la-co ... -europeen/
(...)
le programme Eurodrone bénéficie d’une subvention européenne de 100 millions d’euros, au titre du « Programme européen de développement de l’industrie de Défense » [PEDID]. D’où la question posée à la Commission européenne par l’eurodéputé Christophe Grudler, pour qui il est inconcevable que l’Eurodrone puisse être doté de turbopropulseurs de « certification européenne ».
Commissaire européen, chargé du marché intérieur, de la politique industrielle, de la défense et de l’espace, Thierry Breton y a répondu, ce 25 mai.
« Les États membres parties au projet, correspondant à une enveloppe globale de 7 milliards d’euros, ont décidé de laisser Airbus choisir indépendamment le constructeur du moteur,
conformément au marché public associé à la subvention de l’UE », a d’abord rappelé M. Breton.
Cependant, a-t-il continué, « l’octroi d’une subvention de l’UE est subordonné à certaines conditions, à commencer par le fait qu’un tel projet doit être un « catalyseur du renforcement de la souveraineté européenne ». Aussi, les « fournisseurs de systèmes critiques tels que le moteur doivent donc être européens ou basés dans l’UE et offrir toutes les garanties de sécurité requises par la législation européenne applicable », a souligné M. Breton.
Il revient donc à l’OCCAr, « dans sa gestion de la subvention », de vérifier que cette condition est remplie.
« Étant établi dans l’UE mais contrôlé par General Electric, Avio Aero est tenu, dans le cadre de l’application du droit de l’Union, de fournir tous les éléments de preuve garantissant que la
souveraineté européenne sera préservée. À ce titre, la sous-traitance à Avio ne doit pas être contraire aux intérêts de l’UE et de ses États membres en matière de sécurité et de défense. Plus particulièrement, le moteur doit être libre de toute restriction d’utilisation », a insisté M. Breton, avant de prévenir que toutes garanties requises seront « vérifiées et validées par la Commission ».
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Re: Eurodrone
#15Article OPEX 360 du 7 juillet, avec le titre : Le suédois Saab va s’impliquer dans le programme de drone MALE européen conduit par Airbus
http://www.opex360.com/2022/07/07/le-su ... ar-airbus/
http://www.opex360.com/2022/07/07/le-su ... ar-airbus/
(...)
l’implication future de Saab dans le programme EuroDrone ne devrait pas poser de problème. En effet, le groupe suédois a été retenu par Airbus Defence & Space pour fournir des systèmes essentiels à la sécurité en matière de gestion de vol et d’intégration dans l’espace aérien européen.
Ce choix n’est pas surprenant dans la mesure où Saab a coordonné les travaux du projet « European Detect and Avoid System » [EUDAS], dans le cadre du Programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense [PEDID] de la Commission européenne.
Le rôle de Saab sera essentiel dans la mesure où l’Eurodrone sera initialement conçu pour évoluer dans l’espace aérien civil, ce qui, explique Airbus Defence & Space, lui permettra « d’effectuer des vols en trajectoire directe ne nécessitant pas de sites d’atterrissage d’urgence définis à l’avance », ce qui réduira sa consommation de carbutant… et donc des émissions de gaz à effet de serre.
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Re: Eurodrone
#16Article OPEX 360, avec le titre : Les EuroDrones français emporteront des missiles MHT/Akeron LP et des bombes GBU-49
http://www.opex360.com/2022/10/06/les-e ... es-gbu-49/
http://www.opex360.com/2022/10/06/les-e ... es-gbu-49/
« Si le Reaper est adapté à nos besoins d’aujoud’hui, l’EuroMALE doit l’être à ceux de demain », avait lancé, en octobre 2019, le général Philippe Lavigne, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] en évoquant les capacités du drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] développé par Aibus [avec le concours de Dassault Aviation et de Leonardo] à la demande de l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne. En clair, il voulait un appareil armé et pouvant emporter une capacité de renseignement électromagnétique [ROEM]
Après des mois de palabres au sujet des spécifications et des coûts, ce programme a fini par être lancé avec la notification, par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr], du contrat de développement et de production du futur drone à Airbus Defence & Space GmbH.
Dans son communiqué publié pour annoncer cette nouvelle phase, la Direction générale de l’armement [DGA] n’a rien dit au sujet de la charge ROEM voulue par l’armée de l’Air & de l’Espace… En revanche, elle a confirmé que l’EuroMALE [ou EuroDrone] aurait bien une « capacité de tir de missiles et de bombes guidées ». Ce qui n’allait initialement pas forcément de soi étant donné les réticences allemandes sur ce sujet.
Quoi qu’il en soit, six mois plus tard, la DGA a donné des précisions sur l’armement que pourra mettre en oeuvre l’EuroMALE. « Outre [l’hélicoptère] Tigre Mk3, le missile air-sol Haut de Trame [MHT] équipera » les EuroDrones français « en complément des bombes GBU-49 [de 225 kg, ndlr] », a-t-elle annoncé, via Twitter. « Bénéficiant de résultats d’études lancées par la DGA et des retours d’expériences des opérations extérieures, il est particulièrement concurrentiel sur le plan opérationnel et financier », a-t-elle ajouté.
« L’intégration du missile MHT aux Eurodrones français a été confirmée par l’OCCAr auprès d’Airbus », a conclu la DGA.
Commercialisé sous l’appellation Akeron LP par MBDA, ce missile bénéficie des avancées technologiques du Missile Moyenne Portée [MMP ou Akeron MP]. Pouvant être tiré de jour comme de nuit grâce à plusieurs modes de guidage [imagerie TV couleur, infrarouge non refroidi, autodirecteur semi-actif laser], il dispose de la double capacité « tire et oublie » et « homme dans la boucle ». Décrit comme étant « léger », « robuste » et « taillé » pour le combat collaboratif, il a une portée pouvant dépasser les 15 km [contre 8 km pour le missile américain Hellfire, emporté par le MQ-9 Reaper, ndlr]
Jusqu’à présent, et pour un montant évalué à 700 millions d’euros, le le MHT/Akeron LP a été commandé à 500 exemplaires par la DGA, en vue d’en doter les Tigre Mk3.
Pour rappel, l’armée de l’Air & de l’Espace recevra six systèmes « EuroDrone » [soit 18 appareils et 12 stations de contrôle, ndlr]. Pour le moment, quatre ont été commandés par le ministère des Armées. « Ils succéderont progressivement aux drones Reaper actuellement en opération […] et dont le retrait de service commencera après-2030 », souligne-t-il.
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Re: Eurodrone
#17article OPEX 360, avec le titre : Le futur drone MALE européen sera équipé du système optronique Euroflir 610 du groupe français Safran
http://www.opex360.com/2022/11/30/le-fu ... is-safran/
http://www.opex360.com/2022/11/30/le-fu ... is-safran/
Lors d’une conférence de presse donnée en octobre 2020, Joël Barre, alors Délégué général pour l’armement [DGA], avait réfuté l’idée selon laquelle le futur drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] européen [ou « Eurodrone »] serait dépassé au moment de son entrée en service, en insistant notamment sur la sophistication des capteurs de nouvelle génération dont il allait être équipé.
À l’époque, celle-ci avait été repoussée à 2027, en raison des difficultés pour les États clients [Allemagne, France, Italie, Espagne] à trouver un accord avec les industriels impliqués, dont Airbus Defence & Space [maître d’oeuvre], Dassault Aviation et Leonardo. Et cela a alors que l’américain General Atomics venait de lever le voile sur un nouveau drone MALE, conçu pour opérer dans les espaces contestés à l’horizon… 2030.
En outre, les spécifications de cet « Eurodrone » ont été dictées en grande partie par l’Allemagne. Ce qui fait que cet appareil sera doté de deux turbopropulseurs et qu’il affichera la masse imposante de dix tonnes.
Quoi qu’il en soit, l’Eurodrone a pu enfin décoller en février dernier, l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr] ayant notifié à Airbus Defence & Space le contrat « MALE RPAS Stage 2 », celui-ci ouvrant la voie au développement et à la production de vingt systèmes, composés chacun de trois drones et de deux stations de contrôle au sol. Au passage, l’armée de l’Air & de l’Espace, qui espérait mettre en service cet appareil en 2025 devra s’armer de patience [à défaut d’autre chose…] puisqu’il est désormais question d’une livraison en 2030.
Cela étant, le groupe français Safran espérait jouer un rôle important dans ce programme européen. D’abord en fournissant les moteurs, en l’occurrence l’Ardiden TP3. Seulement, Airbus lui a préféré le Catalyst [ex-Advanced Turboprop, ou ATP], proposé par Avio Pro, filiale italienne de l’américain General Electric [GE]. Ce qui n’a manqué de prêter le flanc à la polémique.
Puis, Safran aurait pu avoir une bonne carte à jouer pour l’armement de l’Eurodrone, avec son kit A2SM [Armement Air Sol Modulaire] « Hammer ». Mais là encore, le groupe français dut déchanter, une solution américaine, reposant sur la GBU-49 « Enhanced Paveway II » de Raytheon, ayant été privilégiée.
Finalement, c’est par l’intermédiaire des capteurs de nouvelle génération, vantés par l’ex-DGA, que Safran montera à bord de l’Eurodrone. En effet, le 29 novembre, l’industriel français a annoncé que son système électro-optique ultra-longue portée a Euroflir 610 équiperait le futur drone européen.
« Safran Electronics & Defense a signé un contrat avec Leonardo pour développer et fournir le système électro-optique [optronique] aéroporté haute performance Euroflir 610 pour le programme Eurodrone », a en effet indiqué le groupe.
Dérivé de la boule optronique Euroflir 410, l’Euroflir 610 est un « optronique aéroporté de 25 pouces indispensable aux missions ISTAR du drone européen MALE [renseignement, surveillance, acquisition d’objectifs et reconnaissance] », souligne Safran.
Et d’ajouter : « Il fournira des performances d’observation et de désignation de cible inégalées à toute heure du jour ou de la nuit et dans des conditions météorologiques très dégradées, grâce à son télescope multispectral, sa stabilisation de la ligne de visée et sa géolocalisation précise de la cible ».
L’assemblage du premier prototype de l’Eurodrone, avec l’Euroflir 610, doit débuter en 2024.
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Re: Eurodrone
#18Article OPEX 360, avec le titre : Le groupe français Safran fournira le système de freinage du futur drone MALE européen
https://www.opex360.com/2023/04/25/le-g ... -europeen/
https://www.opex360.com/2023/04/25/le-g ... -europeen/
En février 2022, après des mois – si ce n’est des années – de discussions entre les principaux industriels concernés et les quatre États clients [Allemagne, France, Italie, Espagne], l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr] notifia le contrat de développement et de production du futur drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] européen [ou Eurodrone] à Airbus Defence & Space GmbH, désigné maître d’oeuvre de ce programme, avec Dassault Aviation et Leonardo pour partenaires. Seulement, cet EuroMale n’avait pas encore de motorisation… Un mois plus tard, Airbus Defence & Space annonça avoir choisi le turbopropulseur Catalyst [ex-Advanced Turboprop, ou ATP], proposé par Avio Aero, la filiale italienne de l’américain General Electric [GE], aux depens de l’Ardiden TP3 du français Safran. Étant donné l’importance du marché et au regard des questions de souveraineté, cette décision donna matière à polémique.
Cependant, Safran participera quand même à ce projet européen dans au moins deux domaines. En effet, en novembre dernier, le groupe français fut retenu par Leonardo pour fournir le « système électro-optique [optronique] aéroporté haute performance Euroflir 610 » destiné à équiper l’Eurodrone. Celui-ci prendra place au côté d’une nacelle de recueil des signaux électronmagnétiques, fournie par l’allemand Hensoldt. Puis, ce 25 avril, Safran a indiqué que sa filiale « Safran Landing Systems » venait de signer un contrat avec Airbus Defence and Space pour fournir le système de freinage de l’EuroDrone. « Safran Landing Systems a été sélectionné pour assurer la conception, le développement, la qualification et la production du lot comprenant les roues et freins ainsi que les équipements hydromécaniques, et pour fournir le calculateur de contrôle de freinage. Ce dernier sera développé par Safran Electronics & Defense, partenaire de Safran Landing Systems sur ce programme », a ainsi précisé le groupe français.
« Nous sommes fiers de travailler sur ce programme avec Airbus Defence and Space. C’est une opportunité de démontrer notre savoir-faire et notre capacité à développer les technologies qui viendront équiper ce nouveau système militaire sans équivalent, dont l’optimisation de la masse constitue l’un des enjeux majeurs. Nous avons hâte de relever ces challenges techniques et d’apporter à notre client la meilleure proposition de valeur qui soit », a commenté François Bastin, le Pdg de Safran Landing Systems. Effectivement, « l’optimisation de la masse » sera un « enjeu majeur » étant donné que l’EuroDrone sera imposant [plus de dix tonnes, avec une envergure de 26 mètres, une longueur de 16 mètres et une hauteur de 6 mètres].
Par ailleurs, Airbus Defence & Space a retenu Liebherr Aerospace [dont la maison mère, Liebherr, est d’origine allemande mais de droit suisse] pour le développement et la production du train d’atterrissage et du système hydraulique de l’EuroDrone. Plus précisément, l’industriel aura à assurer la mise au point et la fabrication du train d’atterrissage principal et du train avant, y compris l’actionnement, l’orientation et la commande électronique, ainsi que de la pompe entraînée par un moteur électrique [EMP].
Pour rappel, et avant la présentation du projet de Loi de programmation militaire 2024-30, la France envisageait l’achat de 12 Eurodrones [soit quatre systèmes, composés chacun de trois drones et de deux stations au sol]. Le montant de ce programme s’élève à 7,1 milliards d’euros, ce qui correspond à la livraison de 60 systèmes au total [7 pour l’Allemagne, 5 pour l’Italie et 4 pour l’Espagne].
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Re: Eurodrone
#19Article OPEX 360, avec le titre : L’armée de l’Air et de l’Espace envisage de déployer ses futurs drones MALE dans les collectivités et territoires d’outre-Mer
https://www.opex360.com/2023/04/27/larm ... outre-mer/
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Selon le projet mis en annexe du projet de Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, l’armée de l’Air & de l’Espace devrait disposer de quinze drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance], dont douze MQ-9 Reaper et trois « EuroMALE » [encore appelés « EuroDrone » ou MALE RPAS] en 2030. Puis, à l’horizon 2035, elle comptera « au moins » six systèmes « EuroMALE », soit dix-huit appareils.
Doté de capteurs à la pointe de la technologie, susceptible d’être armé et censé afficher des performances supérieures à celle des actuels Reaper [avec une autonomie annoncée de plus de quarante heures], l’EuroMALE ne sera pas forcément adapté pour un engagement dit de « haute intensité ». Avec sa masse de dix tonnes et sa taille imposante [26 mètres d’envergure pour une longueur de 16 mètres et une hauteur de 6 mètres], un tel appareil sera forcément vulnérable… d’autant plus qu’il n’est pas question qu’il soit furtif. En clair, il ne sera pas apte à intervenir dans des environnements contestés. Et cela vaut d’ailleurs aussi pour les Reaper et leurs successeurs, à savoir les SeaGuardian et SkyGuardian.
D’ailleurs, l’US Air Force a fait part de son intention de réduire de plus d’un tiers sa flotte de drones MALE… tandis que la garde-côtière japonaise a indiqué qu’elle utiliserait ses MQ-9B SeaGuardian pour des missions de surveillance maritime, de recherche et de sauvetage. Et, l’an passé, la force aérienne néerlandaise [KLu – Koninklijke Luchtmacht] a affirmé que ses quatre MQ-9A Reaper Block 5 seraient finalement déployés sur l’île de Curaçao, dans les Antilles néerlandaises, pour y disposer d’une « capacité de surveillance de longue portée » afin de « soutenir les missions de protection des intérêts des Pays-Bas ».
Et c’est bien ce que pourrait aussi faire l’armée de l’Air & de l’Espace. En tout cas, son chef d’état-major [CEMAAE], le général Stéphane Mille, n’en a pas écarté l’idée lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen du projet de LPM 2024-30. « Après vingt-cinq ans d’expérience opérationnelle ininterrompue, l’armée de l’Air et de l’Espace poursuivra sa montée en puissance dans [le] domaine [des drones]. Le Reaper recevra un pod ROEM [renseignement d’origine électromagnétique] et de nouvelles capacités permettant une exploitation à plein régime avant sa fin de carrière, dans une dizaine d’années [ndlr, soit au-delà de 2030…] », a d’abord rappelé le général Mille. « D’ici là, le développement et la mise en service de l’EuroMale doteront l’armée de l’Air et de l’Espace […] d’un outil interopérable et souverain, au potentiel d’évolution élevé. Il pourra en particulier être adapté, si nécessaire, pour des besoins outre-mer », a-t-il ensuite ajouté.
Cela étant, le rapport annexé du projet de LPM 2024-30 précise que, s’agissant de l’outre-Mer, les « forces de souveraineté disposeront de capacités de surveillance-anticipation développées qui amélioreront la couverture de nos territoires Outre-mer et de leurs zones économiques exclusives ».
Par ailleurs, en octobre dernier, la 33e Escadre de surveillance, de reconnaissance et d’attaque [ESRA] a réalisé une « évaluation opérationnelle » visant à « mesurer l’intérêt et la plus-value opérationnelle du Reaper pour les opérations de surveillance maritime », lors d’un vol au-dessus de l’océan Atlantique. Une façon, sans doute, de préparer de possibles déploiement outre-Mer à l’avenir.
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Re: Eurodrone
#20Ca s'arrange pas la coopération franco-allemande en matière d'armements...
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Re: Eurodrone
#22Etonnant...
Article OPEX 360, avec le titre : Le Japon s’invite dans le programme de drone MALE européen en obtenant le statut d’observateur
https://www.opex360.com/2023/12/02/le-j ... servateur/
Article OPEX 360, avec le titre : Le Japon s’invite dans le programme de drone MALE européen en obtenant le statut d’observateur
https://www.opex360.com/2023/12/02/le-j ... servateur/
En février 2022, à l’issue de longues discussions, souvent tendues, entre les quatre pays clients [France, Allemagne, Italie et Espagne] et les industriels impliqués, le programme de drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] européen put enfin décoller avec la notification par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement [OCCAr] du contrat « MALE RPAS Stage 2 » à la branche allemande d’Airbus Defence & Space, celle-ci assurant la maîtrise d’oeuvre de ce projet, avec Dassault Aviation et Leonardo pour principaux sous-traitants.
Pour rappel, avec une envergure de 30 mètres pour 17 mètres de long et une masse supérieure à 10 tonnes, l’Eurodrone devra pouvoir voler à 13’700 mètres d’altitude, à une vitesse de croisière de 500 km/h. D’une endurance de 30 heures, il sera doté de deux turbopropulseurs « Catalyst », fournis par Avio Aero, la filiale italienne de l’américain General Electric [GE], de la boule optronique Euroflir 610 de Safran, d’un radar air-sol ainsi que des dispositifs AIS [pour la surveillance du trafic maritime] et PLS [localisation combattant isolé]. Chaque système se compose de trois drones et de deux stations au sol.
« Le programme avance à un rythme très rapide, la prochaine grande étape étant la revue de conception préliminaire, prévue fin 2023. C’est un exemple de coopération européenne réussie, tant au niveau politique qu’industriel. Le MALE RPAS offrira, pour la première fois, aux États participants une pleine souveraineté dans une capacité de ce type », a récemment fait valoir Joachim Sucker, le directeur général de l’OCCAr, dans les pages de Defense News.
Visiblement, l’Eurodrone suscite l’intérêt d’un autre pays… qui n’est pas européen. En effet, en septembre, le gouvernement japonais a sollicité le conseil de surveillance de l’OCCAr pour obtenir le statut d’observateur pour ce programme. Et il vient d’obtenir satisfaction, une « lettre d’acceptation » ayant été remise à Hidenao Yanagi, l’ambassadeur du Japon en Allemagne, le 30 novembre.
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Actuellement, les forces d’autodéfense japonaises disposent d’au moins un drone HALE [Haute Altitude Longue Endurance] RQ-4 Global Hawk [sur trois exemplaires commandés] et ont évalué, en mai dernier, le MQ-9B SeaGuardian produit par General Atomics pour les missions de surveillance maritime.
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Re: Eurodrone
#24Boah, au même rythme que le SCAF ? C'est plus ou moins devenu la norme...tanguy1991 a écrit : ↑dim. déc. 03, 2023 7:30 am"Le programme avance à un rythme très rapide" Bordel fallait l'oser celle-là !
Re: Eurodrone
#25tanguy1991 a écrit : ↑dim. déc. 03, 2023 7:30 am"Le programme avance à un rythme très rapide" Bordel fallait l'oser celle-là !
Non mais en fait cette phrase a été écrite par un Indien
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(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.
Mon pit
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