Débrief de la mission 3 :
En patrouille de I16 avec Hughes, Roll et PatCartier.
Allourdis par nos rails supplémentaires mais bénéficiant d'un cockpit "une-pièce" nous pouvons nous envoler vers les nuages le coude sur la portière de notre I16, les cheveux au vent, la radio à fond et nous imaginer un temps en train de conduire une voiture italienne rouge à fond la caisse.
La vitesse relative du I16 nous ramenant bien vite à la réalité
Le paysage est pourtant bucolique avec ce joli train qui passe sous nous, ces jolis IL2 qui... mmmm c'est quoi ce truc qui leur plonge dessus .. ???
On se tord le cou pour regarder en haut car on avait apercu des vilains chasseurs avec des croix auparavant, mais ce 109 qui tente de faire des misères à nos camarades en Sturmovik a bien l'air solo.
On se débarasse de nos roquettes dans un joli feu d'artifice et plongeant sur nos camarades parvenons à dégager et à isoler le 109. Je le perds, mais Hugues (ou Pat?) le marque une première fois, puis une deuxième plus durement alors que coupant le fromage je reviens le tirer à bout portant.
Le 109 percute la planète et nous célébrons ce succès avant de revenir sur l'objectif par le chemin des écoliers.
En protection des IL2 nous les observons faire le travail puis notre essence baissant dangereusement nous nous renseignons pour savoir quand ils vont rentrer. Leur leader annonce une dernière passe et un RTB, et nous refranchissons nos lignes quand la radio signale des appareils ennemis attaquant l'aérodrome près de l'objectif. Pas besoin de regarder la carte pour savoir que ca se situe à moins de 5 km derrière nous.
On break (serré ! on est en I16 :p) et plongeons sur les stukas, je m'apercois que je vais beaucoup trop vite sur celui que je vise (paradoxal en I16), et fait une passe de tir au 20 mm pendant que je l'overshoot. Des obus explosent autour de son cockpit et un coup d'oeil par dessus mon épaule confirme qu'il s'est transformé en chaleur et lumière. L'escorte intervient alors que nous continuons à les engager et je vois Roll s'adjuger un autre stuka.
Pat (ou Hugues?) tire à courte distance sur un 3eme stuka qui commence à fumer blanc, puis dévisse et part s'encastrer dans la terre russe. Nous sommes désormais en difficulté quand une bonne ame à la radio suggère qu'ils pourraient nous filer un coup de main et un groupe de chasseurs russes s'interpose juste au bon moment (gros poutouille pour le sauvetage
).
J'ai quand meme eu le temps de bien bien déguster et le gouvernail arraché, mon I16 perd du carburant à tout va. Mon avion part en vrille et je vais percuter la planete.... ou pas! Je le redresse bas, tres tres bas meme
et cahin caha, parvient à reprendre le cap de la base alors que le combat fait rage.
On était déjà short petrol avant le combat, après et avec ma fuite, ma situation carbu devient dramatique. Nous nous dirigeons vers l'aérodrome allié valide le plus proche et Roll m'indique la bonne nouvelle, mon I16 a arreté de fumer blanc.... voilà une bien mauvaise nouvelle, je brule mes dernières gouttes, une seule jambe de train est vérrouillée.... l'autre se verrouille enfin à moins de 100 m du sol, instant choisi par mon moteur pour tomber en panne d'essence. Mon I16 rebondi une fois puis s'immobile gentiment sur le coté de la piste! Posé même pas cassé
Bilan final de notre groupe : 3 Stukas / 1 109 confirmés. Un avion chacun, très équitable!
Roll : 1 Stuka + 1 assist (sur un autre avion qu'on a descendu) / posé
Corse : 1 Stuka + 1 assist (sur un autre avion qu'on a descendu) / posé
Hughes : 1 victoire confirmée - 1 Stuka je crois (je suis pas sur entre Pat et Hughes qui a eu le 109 et qui a eu le stuka) / posé, endommagé
Pat : 1 victoire confirmée - 1 109 / posé, endommagé
Rentrés tous les 4, vivants tous les 4, 2 I16 hélices froissées à l'attero, du boulot pour nos mécanos
