MS Galileo a écrit : Les drones c est bien mais faut voir la procédure "légale"qu il y a derrière. Par exemple, avant de pouvoir tirer une cible avec un drone, l officier en charge doit recevoir 3 documents (un sur les lois de la guerre -type de munitions, environnement civil, ... - , un sur les ROE et le dernier sur les instructions spécifiques - SpIns - concernant la mission/la cible ) signes par un avocat du JAG , il n y a que 24 O-JAG dans toute l USAF habilites a le faire.
Et ca c est juste avec des RPAS controlles par des humains, j imagine pas le bololo que ca va etre si un jour c est des drones totalement autonomes qui prennent la place d un pilote.
Pour tres longtemps les drones vont rester a faire les missions chia..te comme le ravitaillement, le C&C ou le trash hauling (le plus loin possible d'un proces pour destruction d un appareil de ligne qui signifirai la mort des drones dans l USAF)
C'est tout à fait exact ... ce sont à ce jour des soucis de légalité mais aussi de traditionalisme qui freinent l'avènement d'une automatisation plus complète ... et la modification du drone UCLASS en ravitailleur plutôt qu'en drone d'attaque comme prévu au départ n'est pas causée par des soucis techniques, on sent clairement un souci culturel et/ou légal.
Pour ce qui est du copilote robotique, le DARPA a dévoilé ces derniers mois le succès de ses essais de son programme ALIAS :
http://bostoncommons.net/darpa-aircrew- ... tem-alias/
DARPA Aircrew Labor In-Cockpit Automation System (ALIAS)
Ce système est conçu pour être rajouté sur un appareil "classique" pour lui fournir une automatisation ... mais l'intéressant c'est que Lockheed Martin est partie prenante du projet.
Tout cela pour rappeler que le copilote "robot" est une réalité technique aujourd'hui ... cela est lié à une technologie dont les premières applications viennent de la France ... les commandes vocales, qui sont appliquées par les américains pour la première fois sur le F-35 :
https://www.strategypage.com/htmw/htair ... 81008.aspx
Warplanes: A Robotic Copilot That Really Understands (2008)
The French air force pioneered the use of voice recognition in the cockpit. In the 1990s, the French introduced such software, and it even took into account voice distortion under stress (including g stress, as when a fast moving aircraft makes a tight turn.) The new Conversay software builds on this work. The U.S. F-35 is also being equipped with another speech recognition system. This is the first time an American aircraft will be using such a system. The French success with this sort of thing has encouraged other nations to go in the same direction.
...
There are other uses for this voice recognition. One option is for one human pilot to lead a group aircraft that included one manned aircraft and three UAVs. The human pilot would be the flight leader, and would give orders to the UAVs. The most dangerous jobs, like putting bombs on heavily defended targets, would go to the UAVs. While the UAVs could also be commanded from the ground, or an AWACs, a human pilot on-the-spot would always have a better view of the situation, and be able to make decisions more quickly. That's something combat pilots are trained to do. The British Royal Air Force recently ran a successful test of flight control software that allows the pilot of one warplane to control up to four nearby UAVs.
Si on relie ce dernier paragraphe avec la mise au point du MADL (orientable et
courte portée pour sécurisation de la liaison de données du F-35 et aux caractéristiques de survivabilité qui sont l'élément n°1 du cahier des charges de l'avion ... on ne peut que voir la logique du chemin sur lequel ils se sont lancés.
Personnellement j'ai le sentiment que les soucis de mise au point du logiciel central du F-35 viennent majoritairement de ces aspects là. La "super" fusion de donnée et sa massive mise en réseau de plusieurs avions en simultanné + la mise en service d'un copilote robotique à commande vocale représentent 2 domaines nouveaux pour les ingénieurs US par rapport aux travaux sur les appareils précédents.