Après 15 ans à faire du CAS en bombardant des barbus au milieux du désert, certains alliés de l'OTAN ont éprouvé le besoin de réfléchir à nouveau à la supériorité aérienne et comment y travailler entre alliés.
Donc ça se fait avec les avions qui comptent dans le domaine pour l'OTAN (F-22, Typhoon - pas le Gripen - et Rafale), et les forces aériennes qui comptent : USAF, RAF, Armée de l'Air.
Et toi, tu y vois ça:
Donc si on a le même avion pas la peine de s'entrainer ensemble, c'est ça ?Dany40 a écrit :Le Rafale est un choix logique en terme de qualité éprouvée sur le terrain, mais il correspond à une façon très différente d'imaginer la guerre aérienne .... quand on pense que les aviations "alliées" ont senti le besoin d'un exercice commun Raflae/Grippen/F-22 pour essayer de coordonner un peu leurs capacités, on réalise à quelle point le travail en équipe sera compliqué entre deux flottes devant partager de multiples aspects tactiques ... parmi lesquels les modes de communication et les moyens de soutien comme les ravitailleurs. L'évidence c'est que la collaboration si importante pour le Canada avec les forces US sera sans aucun doute nettement compliquée.
Ne t'en déplaise le Rafale est au standard OTAN, avec L-16, radios cryptées, Rover etc...et opère régulièrement sous contrôle des AWACS E-2/ E-3
A noter qu'il faudra soit adapter le F-35A au CC-150 Polaris, ou le CC-150 Polaris au F-35A (absence de perche rigide sur le ravitailleur)...ou commander le F-35C
Alors je ne crois pas trop aux chances du Rafale au Canada, même si Dassault serait sans doute prêt à collaborer étroitement avec l'industrie Canadienne pour avoir un client OTAN, et le Rafale serait probablement mieux adapter aux ressources économiques d'un pays comme le Canada avec une flotte unique.
ça c'est une profonde analyse stratégique:
Je ne savais pas qu'on proposait le Rafale à l'Iran.Dany40 a écrit :Ce n'est peut être pas politiquement correcte ce que je vais dire ... mais le marché du Rafale c'est clairement celui des pays menacés par les futurs propriétaires du F-35, et en particulier au Proche et Moyen Orient. Le succès des contrats avec l’Égypte et le Qatar en est une démonstration nette ... ceux qui ne sont pas dans le "giron" US et donc exclus de la vente des F-35 vont avoir besoin d'avions pouvant amener une opposition crédible à l'avion de LM pour un coût raisonnable.
L’Égypte a une des plus grosse flotte de F-16, et le Qatar fait aussi parti du giron US. Je ne doute pas que le petit désamour actuel provoqué par l'administration Obama sera rapidement corrigé après les prochaines élections.
L'Inde et les EAU (on croise les doigts) ne risquent pas non plus de se prendre du F-35 sur la gueule !
Edit: Réponse croisée avec Azrayen