Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
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Topic author - Pilote Confirmé
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Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#1Juste pour rafraîchir les mémoires, vu que personne n'en a cause ici.
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Topic author - Pilote Confirmé
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Re: Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#4Déjà...
Je m'étais endormi comme souvent en écoutant la radio cette nuit là, pour me réveiller vers 1 ou 2h et apprendre que l'offensive avait commencé. J'ai passé le reste de la nuit à écouter France Info... Et séché les cours du matin pour dormir
Je m'étais endormi comme souvent en écoutant la radio cette nuit là, pour me réveiller vers 1 ou 2h et apprendre que l'offensive avait commencé. J'ai passé le reste de la nuit à écouter France Info... Et séché les cours du matin pour dormir
Re: Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#5Et on en vit encore les conséquences... avec les attentats qui se produisent partout et chaque jour depuis...
Re: Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#61- c'est fauxGaston a écrit :Et on en vit encore les conséquences... avec les attentats qui se produisent partout et chaque jour depuis...
2- c'est HS
Merci
Re: Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#8Moi je me souviens que j'étais au travail et le matin vers les 8h j'ai appris que les Jaguar français avaient été touchés lors de leur première attaque, et ça été dur d'attendre la fin du boulot vers les 13h pour avoir plus d'infos
J'ai refait tous les calculs... notre idée est irréalisable, il ne nous reste qu'une chose: la réaliser!
Pierre Georges Latécoère
Pierre Georges Latécoère
Re: Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#10Mission SEAD de F/A-18 des Marines:
http://theaviationist.com/2016/01/20/gu ... over-iraq/
http://theaviationist.com/2016/01/20/gu ... over-iraq/
Re: Y a 25 ans - Debut de l'operation Desert Storm
#11Je m'étais arrêté dans une station service en revenant d'une sortie en boîte. Et la télé de la station indiquait que l'offensive aérienne avait commencé...
Quelques jours plus tard, un DC-8 de l'AA m'emmenait à Ryad. On a fait une escale sur une base saoudienne où nous avons embarqué le pilote de Jaguar qui avait été blessé à la tête. Il était comme un coq en pâte à l'avant de l'avion avec l'hôtesse de l'armée de l'air aux petits soins avec lui.
Le lendemain on partait en Transall vers la frontière entre l'Arabie Saoudite et l'Irak, pour rejoindre ensuite, par la route, la division Daguet. Pendant la période qui a suivi, me rappelle notamment les alertes SCUD, un aller-retour de B-52 dans le ciel, le passage d'un AWACS, et quelques atterrissages d'hélicos (dont des Gazelle françaises).
Après, ce fut l'offensive terrestre. Mon unité a fait route vers l'aéroport d'As Salman où on s'est finalement arrêté. Nous n'avons rencontré aucun ennemi, mais il y avait toutefois eu une fausse alerte, pendant laquelle des éléments "ennemis" avaient été repérés à l'arrière de la division (en fait, c'était des éléments de la division). On avait alors vu les hélicos de combat français passer au-dessus de nous en masse pour se diriger vers cet ennemi supposé. Cette multitude volante était impressionnante, et rassurante...
Quelques semaines plus tard encore, c'était le retour en Arabie Saoudite, puis le départ vers la mer rouge et l'embarquement en bateau direction Toulon.
La seule et unique OPEX de mon existence...
Quelques jours plus tard, un DC-8 de l'AA m'emmenait à Ryad. On a fait une escale sur une base saoudienne où nous avons embarqué le pilote de Jaguar qui avait été blessé à la tête. Il était comme un coq en pâte à l'avant de l'avion avec l'hôtesse de l'armée de l'air aux petits soins avec lui.
Le lendemain on partait en Transall vers la frontière entre l'Arabie Saoudite et l'Irak, pour rejoindre ensuite, par la route, la division Daguet. Pendant la période qui a suivi, me rappelle notamment les alertes SCUD, un aller-retour de B-52 dans le ciel, le passage d'un AWACS, et quelques atterrissages d'hélicos (dont des Gazelle françaises).
Après, ce fut l'offensive terrestre. Mon unité a fait route vers l'aéroport d'As Salman où on s'est finalement arrêté. Nous n'avons rencontré aucun ennemi, mais il y avait toutefois eu une fausse alerte, pendant laquelle des éléments "ennemis" avaient été repérés à l'arrière de la division (en fait, c'était des éléments de la division). On avait alors vu les hélicos de combat français passer au-dessus de nous en masse pour se diriger vers cet ennemi supposé. Cette multitude volante était impressionnante, et rassurante...
Quelques semaines plus tard encore, c'était le retour en Arabie Saoudite, puis le départ vers la mer rouge et l'embarquement en bateau direction Toulon.
La seule et unique OPEX de mon existence...