

Dans la veine de la mission Hayabusa de la JAXA, qui était allée titiller un astéroïde il y a quelques années, Rosetta est une sonde autonome à destination d'une comète : 67P/Chourioumov-Gerasimenko. Tirée depuis la Terre en 2004 depuis une Ariane 5, elle est aujourd'hui en orbite autour de la comète cible et s'en rapproche petit à petit à mesure que le champ gravitationnel de l'objet est mieux connu. D'ici à la fin de l'année, après s'être approchée de beaucoup de la comète, Rosetta fera descendre un atterrisseur, Philae (c'est lui qui a pris la photo que j'ai mise plus haut) qui va tenter de s'amarrer à la surface et de faire de l'étude in situ.

La comète ressemble à une cachuète géante. Essayez d'imaginer le paysage en surface : des montages, des rochers posés tout autant sur le « sol » qu'à flanc des « falaises » qui vous surplombent à moitié !

Elle semble bien moins dense que prévue, très poreuse. Espérons que l'atterrissage se déroule bien ; il faut savoir que Philae a été dimensionné pour se poser sur la cible originale de Rosetta, 46P/Wirtanen, une comète plus petite qui n'a finalement pas pu être atteinte suite à un problème sur Ariane 5 qui a retardé le tir de quelques mois. Wirtanen aurait pu être atteinte en dépit du retard si elle avait été tirée depuis une fusée plus puissante : Proton modifiée (la coiffe étant agrandie) ou variante d'Ariane 5, mais ces options étaient trop risquées dans le délai imparti et il a été choisi de changer de cible pour Chourioumov-Gerasimenko.
Pour l'instant, un certain nombre de sites d'atterrissage ont été envisagés :

Le consensus global est que le site A donnerait des images magnifiques
