Originally posted by PolluxDeltaSeven@24 Aug 2004, 19:17
Je me rappel avoir lu que ça avait pas mal secoué les services secret de l'époque puisque les anglais avaient lacher pratiquement tou ce qu'ils avaient pour liberer des pettes îles... alors qu'est ce que s'aurai été s'ils avaient du affronter les soviétique.
.
Oui bon, 'tention quand même là. En 82, les opés prévoyaient des combats sur un front en centre Europe, avec ce que ça impliquait comme utilisation du matériel et comme doctrines d'action (entraînement, logistique, achat de matériel adapté, etc.)
Là, la Grande-Bretagne est partie se friter à 14 000 km (grosso merdo) de chez elle. Et ça change tout. Demande aux Russes ce qu'ils pensent des bagarres de saloon de l'Afghanistan, pourtant bien moins distant.
J'avais eu quelques cours sur le sujet pendant ma période martiale et le moins qu'on puisse dire, c'est que rien n'est simple dès qu'on aborde l'application de tactiques répétées à l'entraînement en combat réel. On se retrouve rapidement face à des imprévus non prévus et des prévisions pas prévues non plus. Bref, c'est le bordel et c'est là qu'intervient la qualité des cadres (sous-off et officiers) d'une armée. Si ces cadres sont bien formés, ils sauront adapter l'outil, s'ils sont mal formés, ils iront ramasser leurs dents.
Comme exemple, je pourrai te citer la rapide refonte des tactiques de bombardement de l'aviation coalisée en Irak en 91. Des passages en TBA vers la moyenne altitude, de la bombe lisse vers la BGL. Tout ça parce qu'on avait pas prévu la densité du plomb de petit calibre qui volait près du sol.