Mission du lundi 17/06/13
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Topic author - Elève Pilote
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#27
bon la mission finie, je tiens néanmoins à remercier les pilotes RAF pour leur patience, car pendant qu'on crapahutait partout en France vous avez du vous emmerder...
encore merci à tous pour cette superbe mission, j'espère voir des sceenshot d'anthologie. si d'avantage quelqu'un a un track, je suis preneur, ne fut-ce que pour voir la base de Canterbury lors du raid
encore merci à tous pour cette superbe mission, j'espère voir des sceenshot d'anthologie. si d'avantage quelqu'un a un track, je suis preneur, ne fut-ce que pour voir la base de Canterbury lors du raid
#28
Flappie - Bruno 5, des 7 BF-110
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Après deux décollages ratés (dont le mien), nous sommes en formation et nous élançons vers Calais. Sur place, nous cerclons gauche sous l'aube incandescente.
Les Anton se posent à Calais-Marck, puis changent de 109. Pendant leurs derniers préparatifs avant redécollage, notre leader ordonne un chouette passage bas sur le tarmac. Les Anton semblent avoir apprécié.
Puis c'est le décollage des 109 et nous partons tous en direction de la pointe de Wyssant, puis vers les falaises de Douvres.
Après un voyage tranquille au ras des flots (50 m), nous arrivons sur Hawkinge, et la DCA nous salue déjà. Nous nous alignons sur le nord, pour foncer sur notre cible : Canterbury. Aussitôt, notre leader annonce un décollage 'scramble' d'Hurricanes sur notre gauche. Les Anton sont immédiatement alertés.
Alors que les Hurricanes ne sont pas très loin derrière, la cible est annoncée à midi. Nous piquons sur l'objectif et nous répartissons nos frappes. Bombes larguées, nous continuons vers le Nord.
Je me retourne et j'aperçois ds gerbes de feu sur ce qui était encore il y a peu une base ennemie. Mission réussie, nous devons maintenant rentrer au complet. Hélas, plusieurs 110 sont touchés. Nous bifurquons à l'Est, et au moment de franchir la côte, la DCA cible un des nôtres. Il y perdra une dérive, sans autre conséquence. Toutefois, 2 des nôtres ne rentreront pas à la base.
Au retour, tandis que nous resserrons notre formation à 5, un 109 vient nous saluer sur notre gauche. A moins qu'il ne nous flique pour savoir qui ne tient pas la formation ?...
Puis nous nous alignons pour nous poser. Et là, c'est le drame. Un 110 se plante à droite de la piste, je le contourne par la gauche, puis me replace à droite pour éviter de rentrer dans le derrière d'un autre... mais mon poursuivant se tenait sur ma droite et il me rentre dedans. Je pensais qu'on se posait en ligne... Désolé.
Merci pour cette mission, j'ai vraiment pris mon pied. Bonne nuitée à tous.
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Après deux décollages ratés (dont le mien), nous sommes en formation et nous élançons vers Calais. Sur place, nous cerclons gauche sous l'aube incandescente.
Les Anton se posent à Calais-Marck, puis changent de 109. Pendant leurs derniers préparatifs avant redécollage, notre leader ordonne un chouette passage bas sur le tarmac. Les Anton semblent avoir apprécié.
Puis c'est le décollage des 109 et nous partons tous en direction de la pointe de Wyssant, puis vers les falaises de Douvres.
Après un voyage tranquille au ras des flots (50 m), nous arrivons sur Hawkinge, et la DCA nous salue déjà. Nous nous alignons sur le nord, pour foncer sur notre cible : Canterbury. Aussitôt, notre leader annonce un décollage 'scramble' d'Hurricanes sur notre gauche. Les Anton sont immédiatement alertés.
Alors que les Hurricanes ne sont pas très loin derrière, la cible est annoncée à midi. Nous piquons sur l'objectif et nous répartissons nos frappes. Bombes larguées, nous continuons vers le Nord.
Je me retourne et j'aperçois ds gerbes de feu sur ce qui était encore il y a peu une base ennemie. Mission réussie, nous devons maintenant rentrer au complet. Hélas, plusieurs 110 sont touchés. Nous bifurquons à l'Est, et au moment de franchir la côte, la DCA cible un des nôtres. Il y perdra une dérive, sans autre conséquence. Toutefois, 2 des nôtres ne rentreront pas à la base.
Au retour, tandis que nous resserrons notre formation à 5, un 109 vient nous saluer sur notre gauche. A moins qu'il ne nous flique pour savoir qui ne tient pas la formation ?...
Puis nous nous alignons pour nous poser. Et là, c'est le drame. Un 110 se plante à droite de la piste, je le contourne par la gauche, puis me replace à droite pour éviter de rentrer dans le derrière d'un autre... mais mon poursuivant se tenait sur ma droite et il me rentre dedans. Je pensais qu'on se posait en ligne... Désolé.
Merci pour cette mission, j'ai vraiment pris mon pied. Bonne nuitée à tous.
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#31
Salut, oui, je rejoins Psycho et je m'excuse d'avance auprès des rouges pour le désavantage que procure un décollage sur alerte (mais coté Bleu: c'est Bandant... )
Allez, quelques screen (ho la belle verte, la belle bleu... )
Les 110 qui attendent que nous re-décollions de Calais Mark, qu'est qu'ils brillent
Encore:
Et encore :
Bombing de l'objectif:
(au fait Nero? tu as retaper la tente médicale ce soir???
Et les 110 qui se posent ...
Merci à tous
Allez, quelques screen (ho la belle verte, la belle bleu... )
Les 110 qui attendent que nous re-décollions de Calais Mark, qu'est qu'ils brillent
Encore:
Et encore :
Bombing de l'objectif:
(au fait Nero? tu as retaper la tente médicale ce soir???
Et les 110 qui se posent ...
Merci à tous
"Les chiens aboient, la caravane passe..."
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- Nouvelle Recrue
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#32
merci pour cette mission psycho qui était splendide , désoler encore pour cette atterrissage raté
#33
Bleu 1, leader du premier groupe d'Hurricane, 4 appareils.
Mission:
Décollage des bases au Sud de Londres à 04h00 du matin pour aller se mettre en alerte sur les bases du Kent, où des raids sont attendus dans la matinée.
Arrivée aux avions, nuit noire, le tour avion avec le pistard se fait sans lumière, à l'aveuglette, bon, tant pis, ça ne sert à rien dans ces conditions, on fera sans!
Démarrage, préchauffage, quelques minutes de flottements entre les pilotes pour se repérer sans s'encastrer, mais on se regroupe enfin au seuil de piste.
Le soleil montre timidement le bout de son nez à l'horizon, et on décolle, direction Canterbury.
En prenant de l'altitude nos appareils émergent dans la lumière, et alors que je vérifie que mes ailiers sont bien là où je les attends, je m'aperçois avec stupeur qu'il me manque un saumon d'aile!
Pourtant je suis sûr de ne rien avoir touché au roulage, donc on m'a refilé un avion non réparé...
L'avion répond quand même assez bien, et l'idée de me poser pour voir si un autre avion est disponible, redécoller puis me rassembler avec le reste de la patrouille dans cette luminosité me refroidit, je décide donc de continuer ainsi.
Nous arrivons sans problème sur Canterbury, mais en ammorçant la descente un ailier nous perd de vue dans l'obscurité du sol, et je remonte en direction de la côte pour rassembler.
Enfin on se retouve après quelques minutes d'errements, et on arrive sur le terrain.
Passage à la verticale de la piste, elle semble en état, on se sépare en paires et on se pose.
Rassemblement en bout de bande pour l'alerte, les pilotes harnachés et moteurs tournants, le photographe immortalise la scène, il est 04h50...
A 05h03, l'alerte est déclenchée, le groupe de Hurricane stationné à Hawkinge est survolé par un groupe de Bf110, en direction du nord, droit sur nous.
Nous décollons immédiatement, cap au sud, et moins d'une minute après j'aperçois les 110 dans nos 1h volant au raz des arbres, fonçant sur Canterbury.
J'annonce l'attaque, on n'a pas le temps de se placer, et je coupe la trajectoire de 109 situés à la droite de la formation pour foncer sur les 110 et leur cargaison mortelle.
La vitesse n'est pas pour nous, aussi je tire rapidement 2 rafales d'assez loin sur deux 110 différents, et déjà des traçantes m'encadrent.
Je fait rapidement une bayonnette, et vois un 109 qui continue sa route derrière les 110 sans faire plus attention à moi.
Je l'aligne rapidement, tire une courte rafale sans espoir, et aperçois le tir attendu de son ailier...
Nouveau virage, mais décidément les 109 ne sont pas enragés, ils se contentent de nous faire lâcher prise et continuent leur route en passant juste à côté de nous.
Cette fois je décide de le coller un peu plus et inverse mon virage et commence dans le mouvement une barrique pour me placer derrière ce 109 qui décide de grimper.
A peine la manoeuvre entamée, mon pauvre Hurricane me rappelle qu'il n'est pas vraiment en condition de faire des accrobaties, - ce que j'avais complètement oublié dans le feu de l'action- et je décroche.
J'arrive à arrêter le début de vrille mais nous étions beaucoup trop bas, je n'ai pas le temps de redresser complètement, un bouquet d'arbres remplit mon pare brise, cette fois, c'est la fin...
3/4 d'heure de transfert, 10 minutes d'attente, et 30s de combat.
Pour cette mission, comme à l'apéro, j'ai fait ça vite et mal!
----
J'ai bien entendu un "crac" lors de l'apparition de mon appareil au terrain, mais je pensais que cela venait de plus loin sur un autre appareil...
Il faisait nuit, pourtant il ne me semble pas qu'il y avait un objet à côté, bizarre.
Sur le screen plus haut, même s'il manque un morceau sur le premier appareil côté droit, ce n'était quand même pas énorme, ça ne gênait pas en palier tranquille en tout cas.
Pfff, tellement tranquille les allemands en ballade qu'ils ont même le temps de prendre des photos pendant leur raid!
Je comptais prendre quelques gros plans de nos appareils en profitant de l'attente, mais j'ai été coupé dans mon élan par l'alerte, juste eu le temps de prendre celle plus haut, seulement un plan large, dommage.
Mission:
Décollage des bases au Sud de Londres à 04h00 du matin pour aller se mettre en alerte sur les bases du Kent, où des raids sont attendus dans la matinée.
Arrivée aux avions, nuit noire, le tour avion avec le pistard se fait sans lumière, à l'aveuglette, bon, tant pis, ça ne sert à rien dans ces conditions, on fera sans!
Démarrage, préchauffage, quelques minutes de flottements entre les pilotes pour se repérer sans s'encastrer, mais on se regroupe enfin au seuil de piste.
Le soleil montre timidement le bout de son nez à l'horizon, et on décolle, direction Canterbury.
En prenant de l'altitude nos appareils émergent dans la lumière, et alors que je vérifie que mes ailiers sont bien là où je les attends, je m'aperçois avec stupeur qu'il me manque un saumon d'aile!
Pourtant je suis sûr de ne rien avoir touché au roulage, donc on m'a refilé un avion non réparé...
L'avion répond quand même assez bien, et l'idée de me poser pour voir si un autre avion est disponible, redécoller puis me rassembler avec le reste de la patrouille dans cette luminosité me refroidit, je décide donc de continuer ainsi.
Nous arrivons sans problème sur Canterbury, mais en ammorçant la descente un ailier nous perd de vue dans l'obscurité du sol, et je remonte en direction de la côte pour rassembler.
Enfin on se retouve après quelques minutes d'errements, et on arrive sur le terrain.
Passage à la verticale de la piste, elle semble en état, on se sépare en paires et on se pose.
Rassemblement en bout de bande pour l'alerte, les pilotes harnachés et moteurs tournants, le photographe immortalise la scène, il est 04h50...
A 05h03, l'alerte est déclenchée, le groupe de Hurricane stationné à Hawkinge est survolé par un groupe de Bf110, en direction du nord, droit sur nous.
Nous décollons immédiatement, cap au sud, et moins d'une minute après j'aperçois les 110 dans nos 1h volant au raz des arbres, fonçant sur Canterbury.
J'annonce l'attaque, on n'a pas le temps de se placer, et je coupe la trajectoire de 109 situés à la droite de la formation pour foncer sur les 110 et leur cargaison mortelle.
La vitesse n'est pas pour nous, aussi je tire rapidement 2 rafales d'assez loin sur deux 110 différents, et déjà des traçantes m'encadrent.
Je fait rapidement une bayonnette, et vois un 109 qui continue sa route derrière les 110 sans faire plus attention à moi.
Je l'aligne rapidement, tire une courte rafale sans espoir, et aperçois le tir attendu de son ailier...
Nouveau virage, mais décidément les 109 ne sont pas enragés, ils se contentent de nous faire lâcher prise et continuent leur route en passant juste à côté de nous.
Cette fois je décide de le coller un peu plus et inverse mon virage et commence dans le mouvement une barrique pour me placer derrière ce 109 qui décide de grimper.
A peine la manoeuvre entamée, mon pauvre Hurricane me rappelle qu'il n'est pas vraiment en condition de faire des accrobaties, - ce que j'avais complètement oublié dans le feu de l'action- et je décroche.
J'arrive à arrêter le début de vrille mais nous étions beaucoup trop bas, je n'ai pas le temps de redresser complètement, un bouquet d'arbres remplit mon pare brise, cette fois, c'est la fin...
3/4 d'heure de transfert, 10 minutes d'attente, et 30s de combat.
Pour cette mission, comme à l'apéro, j'ai fait ça vite et mal!
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J'ai bien entendu un "crac" lors de l'apparition de mon appareil au terrain, mais je pensais que cela venait de plus loin sur un autre appareil...
Il faisait nuit, pourtant il ne me semble pas qu'il y avait un objet à côté, bizarre.
Sur le screen plus haut, même s'il manque un morceau sur le premier appareil côté droit, ce n'était quand même pas énorme, ça ne gênait pas en palier tranquille en tout cas.
Pfff, tellement tranquille les allemands en ballade qu'ils ont même le temps de prendre des photos pendant leur raid!
Je comptais prendre quelques gros plans de nos appareils en profitant de l'attente, mais j'ai été coupé dans mon élan par l'alerte, juste eu le temps de prendre celle plus haut, seulement un plan large, dommage.
Les chasseurs font les films, les bombardiers écrivent l'Histoire.
#34
Bleu 3
A peine le temps de décoller qu'ils sont déjà là, on vire à droite mais ça va beaucoup trop vite pour nous, impossible d'approcher suffisamment les 110 pour un tir efficace.
Je continue quand même plein pot, un hurri est juste devant moi +- 300m et soudain un 109 me passe dessous et engage le hurri, ma première rafale est dans la nature, les suivantes touchent un peu mais l'ailier déboule et son 20mm fait mouche plein cockpit, je suis salement blessé et je romps aussitôt la poursuite pour aller me poser train rentré dans le champs le plus proche.
Posé vivant, j'attends l'ambulance
C'était bô, très bô mais très court
A peine le temps de décoller qu'ils sont déjà là, on vire à droite mais ça va beaucoup trop vite pour nous, impossible d'approcher suffisamment les 110 pour un tir efficace.
Je continue quand même plein pot, un hurri est juste devant moi +- 300m et soudain un 109 me passe dessous et engage le hurri, ma première rafale est dans la nature, les suivantes touchent un peu mais l'ailier déboule et son 20mm fait mouche plein cockpit, je suis salement blessé et je romps aussitôt la poursuite pour aller me poser train rentré dans le champs le plus proche.
Posé vivant, j'attends l'ambulance
C'était bô, très bô mais très court
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Topic author - Elève Pilote
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#35
ah quelle beauté ce décors. mais quelle beauté
C'est l'aube et le soleil se lève tranquillement sur la France, loin de se soucier de l'enfer qui va être laché sur nos adversaire.
Dans la continuation des opération de destruction des aérodromes du sud de l'Angleterre, l'Etat-Major a jeter son dévolu sur la base de Canterbury. Les photos de reconnaissance nous détaillent les cibles prioritaires présentes sur la cible, une carte nous montre également les concentrations de DCA de la région.
Menant pour la première fois au combat un groupe entier, et ce sans le soutien de mes supérieurs qui nous escorterons, j'étudie les informations avec précaution et détermine le meilleur moyen de limiter la casse. la navigation ne sera pas compliquée, mais la marge d'erreur reste maigre et peut amener à de lourdes pertes. Les anglais ayant parsemé la côte sud-est d'un véritable comité d'accueil. c'est donc avec une certaine apréhension que je regarde mes ailiers démarrer leurs moteurs sur fond d'obscurité et de soleil levant. J'espère m'être hydraté suffisamment, car je reviendrai avec quelques litres d'eau en moins.
je remonte la piste pour m'installer au seuil, passant en revue mes troupes qui luttent pour me distinguer dans l'ombre des hangar. Le ballet commence, chacun prend le taxi dans un ordre spécifique pour venir s'aligner derrière mon appareil.
par vague successive nous décollons. Je prend le temps de tourner autour du terrain afin de récupérer tout le monde et notamment deux pilotes qui n'auront pas pu prendre l'air, la surcharge de l'appareil avec son plein de carburant et sa tonne de bombe n'aidant pas à la manoeuvre.
une fois tout le monde en formation, contacte est pris avec l'escorte qui fait elle aussi route vers le rendez vous, où elle devra ravitailler ses avions afin d'avoir assez de jus pour nous escorter. La navigation est simple, Calais-Mark point à l'horizon et on commence à distinguer l'escorte qui atterrit.
Le soleil étant un peu plus haut dans le ciel, nous pouvons pleinement apprécier la beauté des appareils, l'ordre et la discipline régnant au sein de la formation...enfin...presque. Une bonne blague de Brüno 2 citant un film célèbre me à aller friser les moustache de l'escorte, alignée au seuil de piste. On réduit les gaz, on pousse sur le manche. le sol se rapproche, les moteurs vrombissent, 14 DB-601 ont hurlé aux oreilles des chasseurs qui nous remercient chaleureusement du spectacle avant de décoller à leur tour. Quelques instants plus tard, nous prenons le cap de Wuissant, un tour d'horizon nous permet de distinguer l'escorte étagée de part et d'autre de la formation de Zestörer. Arrivé à Wuissant, cap vers l'Angleterre, on annonce "pied dans l'eau", C'est le véritable début de la mission. les bombes sont armées, nous descendons au ras des flot pour éviter la couverture radar, la tensions monte d'un cran comme en témoigne les comm. radio devenues plus rares et éparses.
la manche se déroules sous nos carlingues, et il semble que nous somme tous conscient de l'enjeu de la mission, ainsi que des risques que nous allons prendre. il faudra beaucoup de chance pour en réchapper, et l'appréhension nait dans mon esprit à l'idée que je mène pour la première fois cette formation et que la mission en sera quelque peu suicidaire si je perd pieds dans la folie des combats...
C'est l'aube et le soleil se lève tranquillement sur la France, loin de se soucier de l'enfer qui va être laché sur nos adversaire.
Dans la continuation des opération de destruction des aérodromes du sud de l'Angleterre, l'Etat-Major a jeter son dévolu sur la base de Canterbury. Les photos de reconnaissance nous détaillent les cibles prioritaires présentes sur la cible, une carte nous montre également les concentrations de DCA de la région.
Menant pour la première fois au combat un groupe entier, et ce sans le soutien de mes supérieurs qui nous escorterons, j'étudie les informations avec précaution et détermine le meilleur moyen de limiter la casse. la navigation ne sera pas compliquée, mais la marge d'erreur reste maigre et peut amener à de lourdes pertes. Les anglais ayant parsemé la côte sud-est d'un véritable comité d'accueil. c'est donc avec une certaine apréhension que je regarde mes ailiers démarrer leurs moteurs sur fond d'obscurité et de soleil levant. J'espère m'être hydraté suffisamment, car je reviendrai avec quelques litres d'eau en moins.
je remonte la piste pour m'installer au seuil, passant en revue mes troupes qui luttent pour me distinguer dans l'ombre des hangar. Le ballet commence, chacun prend le taxi dans un ordre spécifique pour venir s'aligner derrière mon appareil.
par vague successive nous décollons. Je prend le temps de tourner autour du terrain afin de récupérer tout le monde et notamment deux pilotes qui n'auront pas pu prendre l'air, la surcharge de l'appareil avec son plein de carburant et sa tonne de bombe n'aidant pas à la manoeuvre.
une fois tout le monde en formation, contacte est pris avec l'escorte qui fait elle aussi route vers le rendez vous, où elle devra ravitailler ses avions afin d'avoir assez de jus pour nous escorter. La navigation est simple, Calais-Mark point à l'horizon et on commence à distinguer l'escorte qui atterrit.
Le soleil étant un peu plus haut dans le ciel, nous pouvons pleinement apprécier la beauté des appareils, l'ordre et la discipline régnant au sein de la formation...enfin...presque. Une bonne blague de Brüno 2 citant un film célèbre me à aller friser les moustache de l'escorte, alignée au seuil de piste. On réduit les gaz, on pousse sur le manche. le sol se rapproche, les moteurs vrombissent, 14 DB-601 ont hurlé aux oreilles des chasseurs qui nous remercient chaleureusement du spectacle avant de décoller à leur tour. Quelques instants plus tard, nous prenons le cap de Wuissant, un tour d'horizon nous permet de distinguer l'escorte étagée de part et d'autre de la formation de Zestörer. Arrivé à Wuissant, cap vers l'Angleterre, on annonce "pied dans l'eau", C'est le véritable début de la mission. les bombes sont armées, nous descendons au ras des flot pour éviter la couverture radar, la tensions monte d'un cran comme en témoigne les comm. radio devenues plus rares et éparses.
la manche se déroules sous nos carlingues, et il semble que nous somme tous conscient de l'enjeu de la mission, ainsi que des risques que nous allons prendre. il faudra beaucoup de chance pour en réchapper, et l'appréhension nait dans mon esprit à l'idée que je mène pour la première fois cette formation et que la mission en sera quelque peu suicidaire si je perd pieds dans la folie des combats...
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- Pilote Confirmé
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Topic author - Elève Pilote
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#37
part II :
la cote anglaise se dessine. on aperçoit les falaises de Douvres, baignées de la lumière orangée du soleil levant. Des chamipgnons noirs commencent à fleurir dans le ciel, attestant que les anglais sont au courant de notre arrivée.
Notre chef bien aimé, qui veille sur nous depuis le cockpit de son chasseur, me signale que la formation est éparse. J'intime alors l'ordre de resserer les rangs. D'autant plus que l'on peut maintenant apercevoir le village côtier que j'identifie comme Hawkinge.
Et là on entre dans le vif du sujet. Nous faisons trembler les cheminées du village, les effleurant du bout de nos ailes.
Les canons de DCA continuent à ajuster leur tir, mais notre vitesse et notre altitude les empêchent de nous encadrer de trop près. je réalise alors que ma navigation n'a pas été des plus précises et que nous arriverons droit sur l'aérodrome local, ainsi nous affronterons les tirs de plusieurs batteries DCA et alerterons la moitié de la RAF.
mais bon... NO GUTS, NO GLORY:Jumpy:
J'annonce le dernier changement de cap pour l'approche de la cible. A ce moment, la formation bondit par dessus la côte. Les traçantes des canons de petit calibre fusent autour de nous. Après avoir stabilisé l'assiette, je vois l'aérodrome à notre gauche. Un frisson me parcours alors le corps, des volutes de poussière se développe depuis le terrain. Tois hurricane ont décollé sur alerte au moment où nous passions la côte. J'en avertis nos anges gardiens.
Le premier des hurris est à ma hauteur lorsque je passe le terrain. Je peux distinctement voir le pilote dans le cockpit. Nous avons au moins une chose en commun, ce regard mêlant excitation et peur du danger qui nous entoure, mais nappé de sang froid. A ce moment précis, son avion s'incline, il va venir se mêler à nous, tenter de rompre notre formation.
Les pilotes sont fébriles. Certains ont peu d'heures de vol opérationnel et ont peu l'habitude de ce type de situation. Il est vrai que si nous nous retrouvions isolé dans des combats, les anglais de donneraient pas cher de notre peau. J'intime à tous de garder son sang froid ainsi que la formation, comptant sur le support mutuel des mitrailleurs ainsi que de l'escorte.
Comme un clin d'oeil ironique, à ce moment précis des traçante commencent à encardrer mon cockpit. il s'agit d'un petit calibre, c'est donc mauvais pour nous. L'ennemi est signalé par mon Brüno 3 et 4 ensuite. Et comme pour donner raison à mes ordres, l'instant d'après viens la riposte de notre escorte qui éloigne les quelques dangers potentiels.
Nous sommes maintenant dans la campagne anglaise. Mes mains commencent à devenir moites. Nous ne sommes pourtant qu'à la moitié de la mission et mon organisme accuse déjà le coup. la sueur glissent lentement sur mon front pour atterrir dans mes yeux et rendant la recherche de la cible douloureuse.
Je profite de ce moment d'accalmie pour faire l'appel, et constater avec joie que tous mes pilotes sont toujours dans mon sillage. L'escorte se démène avec les quelques chasseurs ennemis, les éloignant sans les pourchasser.
Soudain apparaît le terrain de Canterbury. Horido!! les cibles ont été déterminées lors du briefing, chacun sait ce qu'il a à faire et tout s'enchaîne comme dans une mécanique bien huilée. Le temps de réaliser que tout est terminé, je me retourne pour voir par dessus la dérive mes coéquipiers, fidèlement regroupé derrière moi et en toile de fond un véritable tableau de dévastation. Des gerbes de terre naissent des quatre coins de l'aérodrome. Pas un seul endroit ne semble épargné par les bombes. J'éclate de joie, sans penser aux victimes faites par ce raid dévastateur.
un crépitement dans la radio et on signale que des chasseurs sont toujours accroché à nos talons. J'ordonne alors de virer vers le soleil, pensant au moins gêner la vue de nos poursuivant, mais surtout rejoindre la mer au plus vite et disparaître du rayon d'action des canons de défense. une fois survolant la manche, nous pouvons souffler un peu et penser au retour. Tous le monde semble encore là et Antön leader m'indique qu'il est avec nous, prenant lui aussi un cap RTB.
Il est l'heure du bilan. Deux de nos appareils semblent avoir des soucis. Il est vrai que l'on a été mis à rude épreuve. Des températures de refroidissement anormales sont observées chez certains, le temps de donner l'un ou l'autre conseil et Brüno 6 perd ses deux moteurs. La position est relevée et transmise aux vedettes de secours en mer afin qu'elles interviennent au plus vite. Un autre zest¨rer ira à la baille pour les même raisons. on me signale aussi que j'ai pu faire l'objet d'un décoration speciale DCA, Brüno 2 me disant qu'il peut voir la mère à travers ma queue (et franchement sur le vif quand on vous dit ça, ça surprend avant d'en comprend le sens réel...)
On peut déjà apercevoir les plaines bordant la côte française. Calais est repéré, son aérodrome également. Nous contacton Anton pour prévenir de l'atterissage du groupe. Il nous répond qu'un des leurs a des soucis et se pose en urgence. Qu'à cela ne tienne, le temps de s'engager dans le circuit, il sera posé.
Nous sommes en vent arrière, le dernier virage approche, les éléments sont sortis les uns après les autres et l'attitude des avions changeant, la formation se relache un peu pour nous préserver du danger.
Nous arrivons en finale, les paramètres sont bon, le terrain approche sous les trains d'atterrissage, tout se met en place...ou presque...
en effet, la luminosité étant faible, Brüno 5 jusque là dans mon aile décide de faire don de sa personne, et en guise de remerciement à notre escorte qui s'est si brillamment débarrassée de nos opposants, encastre son avion dans le mien, générant une explosion n'ayant pas grand chose à envier à l'aérodrome de Canterbury quelques minutes plus tôt. Pas en reste, les deux suivants étant dans leur plan de descente et la piste était recouverte d'un brasier et de morceaux d'appareils, ils viendront se joindre à la fête.
la mission se terminera par une dernière communication : "Anton leader de Brüno Leader, merci pour l'escorte, on vous a balisé la piste pour l'attero. over"
BREF, une missions des plus sympathiques. Je ne suis pas très objectif car j'avais adoré la première fois qu'on l'avait jouée. cette fois, étant aux commandes des gros culs, ce fut encore plus mémorable.
Je remercie encore les rouges pour leur patience, car vous avez du moisir en nous attendant.
Merci aussi aux 110. J'avais un peu d'appréhension me sachant leader, et sans backup au cas où je merderait, je pense m'être assez bien débrouillé. Mais ça n'aurait pas été possible si les autres 110 n'avaient pas été aussi disciplinés et attentif. Rien n'a été laissé au hasard, tous les ordres suivis à la lettre, et on voit à quoi ça a mené : le raid fait, 5 110 à l'attéro, les deux perdus l'ont été par la DCA qui a touché au moteur, donc quasiment imparable. encore merci à tous et vivment lundi...
la cote anglaise se dessine. on aperçoit les falaises de Douvres, baignées de la lumière orangée du soleil levant. Des chamipgnons noirs commencent à fleurir dans le ciel, attestant que les anglais sont au courant de notre arrivée.
Notre chef bien aimé, qui veille sur nous depuis le cockpit de son chasseur, me signale que la formation est éparse. J'intime alors l'ordre de resserer les rangs. D'autant plus que l'on peut maintenant apercevoir le village côtier que j'identifie comme Hawkinge.
Et là on entre dans le vif du sujet. Nous faisons trembler les cheminées du village, les effleurant du bout de nos ailes.
Les canons de DCA continuent à ajuster leur tir, mais notre vitesse et notre altitude les empêchent de nous encadrer de trop près. je réalise alors que ma navigation n'a pas été des plus précises et que nous arriverons droit sur l'aérodrome local, ainsi nous affronterons les tirs de plusieurs batteries DCA et alerterons la moitié de la RAF.
mais bon... NO GUTS, NO GLORY:Jumpy:
J'annonce le dernier changement de cap pour l'approche de la cible. A ce moment, la formation bondit par dessus la côte. Les traçantes des canons de petit calibre fusent autour de nous. Après avoir stabilisé l'assiette, je vois l'aérodrome à notre gauche. Un frisson me parcours alors le corps, des volutes de poussière se développe depuis le terrain. Tois hurricane ont décollé sur alerte au moment où nous passions la côte. J'en avertis nos anges gardiens.
Le premier des hurris est à ma hauteur lorsque je passe le terrain. Je peux distinctement voir le pilote dans le cockpit. Nous avons au moins une chose en commun, ce regard mêlant excitation et peur du danger qui nous entoure, mais nappé de sang froid. A ce moment précis, son avion s'incline, il va venir se mêler à nous, tenter de rompre notre formation.
Les pilotes sont fébriles. Certains ont peu d'heures de vol opérationnel et ont peu l'habitude de ce type de situation. Il est vrai que si nous nous retrouvions isolé dans des combats, les anglais de donneraient pas cher de notre peau. J'intime à tous de garder son sang froid ainsi que la formation, comptant sur le support mutuel des mitrailleurs ainsi que de l'escorte.
Comme un clin d'oeil ironique, à ce moment précis des traçante commencent à encardrer mon cockpit. il s'agit d'un petit calibre, c'est donc mauvais pour nous. L'ennemi est signalé par mon Brüno 3 et 4 ensuite. Et comme pour donner raison à mes ordres, l'instant d'après viens la riposte de notre escorte qui éloigne les quelques dangers potentiels.
Nous sommes maintenant dans la campagne anglaise. Mes mains commencent à devenir moites. Nous ne sommes pourtant qu'à la moitié de la mission et mon organisme accuse déjà le coup. la sueur glissent lentement sur mon front pour atterrir dans mes yeux et rendant la recherche de la cible douloureuse.
Je profite de ce moment d'accalmie pour faire l'appel, et constater avec joie que tous mes pilotes sont toujours dans mon sillage. L'escorte se démène avec les quelques chasseurs ennemis, les éloignant sans les pourchasser.
Soudain apparaît le terrain de Canterbury. Horido!! les cibles ont été déterminées lors du briefing, chacun sait ce qu'il a à faire et tout s'enchaîne comme dans une mécanique bien huilée. Le temps de réaliser que tout est terminé, je me retourne pour voir par dessus la dérive mes coéquipiers, fidèlement regroupé derrière moi et en toile de fond un véritable tableau de dévastation. Des gerbes de terre naissent des quatre coins de l'aérodrome. Pas un seul endroit ne semble épargné par les bombes. J'éclate de joie, sans penser aux victimes faites par ce raid dévastateur.
un crépitement dans la radio et on signale que des chasseurs sont toujours accroché à nos talons. J'ordonne alors de virer vers le soleil, pensant au moins gêner la vue de nos poursuivant, mais surtout rejoindre la mer au plus vite et disparaître du rayon d'action des canons de défense. une fois survolant la manche, nous pouvons souffler un peu et penser au retour. Tous le monde semble encore là et Antön leader m'indique qu'il est avec nous, prenant lui aussi un cap RTB.
Il est l'heure du bilan. Deux de nos appareils semblent avoir des soucis. Il est vrai que l'on a été mis à rude épreuve. Des températures de refroidissement anormales sont observées chez certains, le temps de donner l'un ou l'autre conseil et Brüno 6 perd ses deux moteurs. La position est relevée et transmise aux vedettes de secours en mer afin qu'elles interviennent au plus vite. Un autre zest¨rer ira à la baille pour les même raisons. on me signale aussi que j'ai pu faire l'objet d'un décoration speciale DCA, Brüno 2 me disant qu'il peut voir la mère à travers ma queue (et franchement sur le vif quand on vous dit ça, ça surprend avant d'en comprend le sens réel...)
On peut déjà apercevoir les plaines bordant la côte française. Calais est repéré, son aérodrome également. Nous contacton Anton pour prévenir de l'atterissage du groupe. Il nous répond qu'un des leurs a des soucis et se pose en urgence. Qu'à cela ne tienne, le temps de s'engager dans le circuit, il sera posé.
Nous sommes en vent arrière, le dernier virage approche, les éléments sont sortis les uns après les autres et l'attitude des avions changeant, la formation se relache un peu pour nous préserver du danger.
Nous arrivons en finale, les paramètres sont bon, le terrain approche sous les trains d'atterrissage, tout se met en place...ou presque...
en effet, la luminosité étant faible, Brüno 5 jusque là dans mon aile décide de faire don de sa personne, et en guise de remerciement à notre escorte qui s'est si brillamment débarrassée de nos opposants, encastre son avion dans le mien, générant une explosion n'ayant pas grand chose à envier à l'aérodrome de Canterbury quelques minutes plus tôt. Pas en reste, les deux suivants étant dans leur plan de descente et la piste était recouverte d'un brasier et de morceaux d'appareils, ils viendront se joindre à la fête.
la mission se terminera par une dernière communication : "Anton leader de Brüno Leader, merci pour l'escorte, on vous a balisé la piste pour l'attero. over"
BREF, une missions des plus sympathiques. Je ne suis pas très objectif car j'avais adoré la première fois qu'on l'avait jouée. cette fois, étant aux commandes des gros culs, ce fut encore plus mémorable.
Je remercie encore les rouges pour leur patience, car vous avez du moisir en nous attendant.
Merci aussi aux 110. J'avais un peu d'appréhension me sachant leader, et sans backup au cas où je merderait, je pense m'être assez bien débrouillé. Mais ça n'aurait pas été possible si les autres 110 n'avaient pas été aussi disciplinés et attentif. Rien n'a été laissé au hasard, tous les ordres suivis à la lettre, et on voit à quoi ça a mené : le raid fait, 5 110 à l'attéro, les deux perdus l'ont été par la DCA qui a touché au moteur, donc quasiment imparable. encore merci à tous et vivment lundi...
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Topic author - Elève Pilote
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#38
voilà voilà, j'ai fait mes devoir...
comme quoi on ne perd pas les bonnes habitudes, devoirs faits au dernier moment, voire carrément aux cours (au boulot en l’occurrence)
encore une fois merci à tous
comme quoi on ne perd pas les bonnes habitudes, devoirs faits au dernier moment, voire carrément aux cours (au boulot en l’occurrence)
encore une fois merci à tous
#39
Tu oublies qu'Achille s'est planté sur la piste devant moi, un peu plus tôt. J'aurais dû redécoller aussitôt et recommencer mon approche.
#40
Rapport posthume Bruno 3
Le leader a tout dit avec un lyrisme digne de cette belle mission (cf les quelques superbes screenshots).
Pour ma part il est évident que les Anglais avaient décidés de me tirer dessus.
A peine passé le travers d'Hawkinge et déjà des traçantes encadrent mon 110 tuant mon mitrailleur, me blessant heureusement sans gravité. L'avion est intact et il semble que l'escorte se soit chargée efficacement du Hurricane.
Le leader nous annonce Canterbury en vue. La vision légèrement trouble et voilée de rouge je peux néanmoins ajuster la cible qui m'a été assignée au sol pendant le briefing, les hangars Est. Un piqué franc, gaz à moitié, les hangars s'ajustent doucement dans le viseur et une tonne d'explosifs foncent à 350 km/h vers les pauvres tôle de la porte coulissante.
Le reste de la base défile sous les ailes en une poignée de secondes. Je colle au leader qui vient de virer à l'Est. Tout est clair, je vais finalement peut-être m'en sortir.
C'est sans compter sur la flak (QUI les a mis là !!!). Légères vibrations, et fuite d'huile sur le moteur gauche, je sens déjà le retour à cloche-pied. Mais non, le second moteur est touché aussi dans la foulée et la puissance dégringole en moins de cinq secondes. Trains et volets sortis pour me poser en urgence je fais une proie facile pour les servants au sol (mais QUI les a mis là !!).
Ecran noir. RIP
Je mourrai une deuxième fois comme mitrailleur au retour ! Il y a des jours comme ça...
Le leader a tout dit avec un lyrisme digne de cette belle mission (cf les quelques superbes screenshots).
Pour ma part il est évident que les Anglais avaient décidés de me tirer dessus.
A peine passé le travers d'Hawkinge et déjà des traçantes encadrent mon 110 tuant mon mitrailleur, me blessant heureusement sans gravité. L'avion est intact et il semble que l'escorte se soit chargée efficacement du Hurricane.
Le leader nous annonce Canterbury en vue. La vision légèrement trouble et voilée de rouge je peux néanmoins ajuster la cible qui m'a été assignée au sol pendant le briefing, les hangars Est. Un piqué franc, gaz à moitié, les hangars s'ajustent doucement dans le viseur et une tonne d'explosifs foncent à 350 km/h vers les pauvres tôle de la porte coulissante.
Le reste de la base défile sous les ailes en une poignée de secondes. Je colle au leader qui vient de virer à l'Est. Tout est clair, je vais finalement peut-être m'en sortir.
C'est sans compter sur la flak (QUI les a mis là !!!). Légères vibrations, et fuite d'huile sur le moteur gauche, je sens déjà le retour à cloche-pied. Mais non, le second moteur est touché aussi dans la foulée et la puissance dégringole en moins de cinq secondes. Trains et volets sortis pour me poser en urgence je fais une proie facile pour les servants au sol (mais QUI les a mis là !!).
Ecran noir. RIP
Je mourrai une deuxième fois comme mitrailleur au retour ! Il y a des jours comme ça...
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- Jeune Pilote
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#41
Flappie, tes screenshots sont hyper propres au niveau de l'AA, tu pourrais nous donner tes réglages graphiques ? (jeu, driver, Sweet Fx , etc..)
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- Pilote Confirmé
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#42
N°6 des 109 E1
Nous décollons de loinnnnn, très loin au Sud de la France, par rapport à l’habitude. Nous nous poserons ensuite à Calais Mark pour ravitailler. L’attribution des taxis fut vite fais, je prend le N°2, mon N°5 porte le 00 (suivez un peu que diable ) et le lead porte le 12 ou 13 (chais plus ). Sur cette base où la lumière est faible voir inexistante, je guide mon leader (et oui, cette base est la copie conforme de Tramecourt, plate-forme bien connu des bombers…)
Décollage par groupe de deux, je ne peux pas appliquer la procédure des LAL (1000t/mn frein serré) mon taxi avance quand même. Comment faites-vous ? Bon, résultat des courses : je perds du temps et rame pour rejoindre le groupe. Il existe aussi un poète parmi les LAL « hô la belle bleu, hÔ le beau nuage… »
J’imaginais que nous retrouvions les 110 sur leur base, mais non, nous poursuivons. Remarque, cela nous fera gagner du temps.
Arrivé sur Calais Mark (bon comme ça, cela peut paraitre rapide, mais pas mal de minutes ont été consommées…), on se pose en groupe de 2 . Tien ? sur la piste choisi, je trouve le hangar injurieusement trop proche de la piste, je n’avais ps vu cela lorsque j’ai participé au plan d’occupation des sols…
Et comme un c…. je me pose . . . train rentré… Pourtant, je me vois bien appuyer une fois pour « train neutre » puis une deuxième fois, bon tant pis, heureusement qu’on prend de nouveaux taxi ici…
Ravitaillement en cours (enfin nouveau taxi quoi…) nous nous regroupons sur un seuil de piste, j’admire les 110 qui font des ronds dans le ciel, leurs carlings reflètent tellement bien les rayons du soleil levant qu’ils brillent comme des étoiles. Puis juste avant de mettre les gaz, sans prévenir, ils nous font un passage bas, rapide…. J’ai tenté de prendre mon leica, mais pas eu le temps, sa lanière est resté accrochée…
Bon, décollage. On sépare l’escorte en deux groupes 4+2. Je suis assigné au coté droit des 110, 300m au dessus. Mon lead N°5 est à gauche et le reste derrière les bombers. J’ai le bon coté, si l’on peut dire, le soleil éclaire toujours leur taxi. Ce ne doit pas être la même chose pour le reste du groupe qui … râle devant la perte de visuel … (vivement le futur MOD ).
La côte Anglaise approche, mais il me semble qu’on passe trop au Nord, trop proche de Hawkinge (on devrait la passer par la gauche) et surtout trop proche de la DCA, encore heureux qu’on ne fasse pas verticale Douvre…
Alerte Hurricane ! Les bombers signalent qu’ils décollent de Hawkinge, bon bah, s’ils ne décollent que maintenant je pense qu’ils ne seront pas dangereux… que neni, j’en vois un qui s’approche d’un 110 de trop pres et commence à tirer. Je vire donc à gauche (j’espère ne pas couper le route d’autre bomber, ce serait C…) et lorsque je l’encadre, un autre 109 , mon lead N°5, est plus proche et le tire. Celui-ci ne demande pas son compte, change de cap, nous retournons donc sur les 110 qu’ils ne faut pas perdre. Nous jouons cette mission sur la surprise (heuuu trop tard) et surtout la vitesse : ne pas tourner, ne pas s’attarder… car nous n’avons pas l’avantage de l’altitude et nous évoluons dans le terrain privilégié des Anglais : la basse altitude…
Je suis de loin mon lead N°5 qui suit lui-même de loin les 110, puis un autre Hurricane s’immisce et tire sur un bomber. Mike lui tire desssus (il semblerait que ce soit Richy), le hurri dégage un peu à droite et tombe sur les 6 de Mike : à moi de jouer : je l’arrose pour sauver mon lead. Ce hurri joue le jeux, dégage encore par la droite et plonge pour retomber sur mes 6, mais sachant que je suis le dernier des 109, que je n’ai pas d’équipier et ayant le carnet de santé du Hurri et surtout ayant vu ce qu’il à tenté de faire sur Mike, je me dis que mes fesses ne vont pas se sauver toutes seules.
Je tourne donc instinctivement et souplement à droite pour voir ce qu’il fait : ben facile, il me suis. Bon, une idée me traverse : lui faire perdre de l’énergie et me tirer de là plein pot. Je monte donc en droite tout en le regardant et en faisant un genre de début de barrique : il me suis mais pas assez. C’est là que je décide de me tirer. Je ne le regarde plus et plonge plein pot vers l’objectif.
Richy, pour moi tu étais encore vivant, mon seul but était de mettre du vent entre toi et moi. J’ignorais qu’à ce moment précis tu disais bonjour aux taupes
J’aperçois les 110 de loin et met les gaz pour les rejoindre, je passe à droite de la base objectif déjà laminé par les premiers largage mais j’arrive à temps pour encore apercevoir les dernières explosions, j’en profite pour sortir l’appareil photo (mon mécano me tanne à chaque fois…. Sois disant pour la postérité )
Seul encore, je rattrape un 110 mal en point. La DCA tire de partout et je m’étonne de voir le groupe Bravo tourner à l’EST alors qu’il était plus ou moins prévu de continuer sur le cap, c'est-à-dire au Nord. Bref, je suis ce 110 jusqu’à la fin. Il tombe à l’eau à 500m des plages, cela m’étonnerais qu’on récupère l’équipage avant les Anglais.
Mon Lead N°5 avait annoncé avoir un pb moteur, vibration importante. Je tente de l’apercevoir, de retrouver le Lead, les 110 mais non, rien. Pour avoir tenté de sauver ce dernier bomber je me retrouve seul et je redoute plus que tout de voir tomber toute la RAF sur le dos. C’est pour cette raison que je vole en zigzag et TBA.
Je rattrape finalement tout ce beau monde sur la base de Calais Mark, les Anton 1 à 3 (tien ? on en a perdu un ?) se présente en final sur une piste mais tous les 110 restant (5 quand même) se présentent à l’opposé : pb de coordination radio. Les 109 remettent les gaz et je me poserais avec eu. Les 110 se posent et c’est l’hécatombe (voir plus haut ; ) )
Posé pas cassé, je ne me compte pas de victoire puisque je n’ai rien vu
Au bilan :
Victoire : ?
Pertes ? avant le posé : 2 110, après ? on est vraiment obligé de le compter ?
Objectif : laminé efficacement
Surprise ? totale, aucun Anglais en l’air avant d’atteindre la côte, normalement un script aurait du avertir les Rouge mais bon, ceux d’Hawkinge l’on fait, donc tout va bien. Le top aurait été de voir ceux de Canterbury décoller devant nous mais Fried aurait encore râlé (au fait, pourquoi tu te retrouve toujours dans le camp de l’alerte au sol, tu le fait exprès ou quoi ? )
Remarques :
- Il me semblait qu’il y avait des Spit mais les rouges ont tous choisi des Hurri… les Spit auraient un peu équilibré la balance AIR/AIR
- Dernièrement il devenait de plus en plus rare de voir la majorité des bombardiers rentrer au bercail, là au moins : ça va
- Qui à laissé trainer de la DCA en Angleterre …
- Qui à dit que la DCA n’était pas efficace ?
- L’un des objectifs de cette mission (la première fois) était de tester le transfert de carburant sur le 110. Avez-vous au moins eu l’allumage des réservoirs avant (niveau bas) ?
- J’ose espérer que les 2 110 tombés ne l’ont pas été par « panne sèche » auquel cas la position « importante » des robinets à gauche et droite aurait pu sauver la situation
- Mike ? tu as fait un track ? (dis oui )
- Super la chevauchée de Walkyrie sur Canterbury…
- Sur le 109 E1 il n’y a pas de 20 mm
- N’essayez pas de poser des bimoteurs en box de 3 sur une petite piste, qu’il y ait ou pas des pb mécanique (2 max)
- Le deuxième groupe de bomber à l’atterrissage était trop près, vous devez avoir assez d’espace pour annuler le poser, mettre plein gaz et redécoller
- Tjs pour l’atterrissage, le premier groupe aurait du annoncer immédiatement un pb pour que le deuxième groupe annule. Le deuxième groupe aurait du annuler immédiatement s’il voyait la piste encombrées. Se poser à plusieurs c’est fun mais gardez les distances de sécurité au décollage comme à l’atterrissage : il faut prévoir l’annulation en cas de problème devant et ne pas s’emboutir lamentablement
Merci à tous pour cette mission
Psycho : j’adore quand tu es leader, il y a beaucoup plus à lire ….
PS: écris vite fais, je corrigerais les fautes .. de temps à autre
Nous décollons de loinnnnn, très loin au Sud de la France, par rapport à l’habitude. Nous nous poserons ensuite à Calais Mark pour ravitailler. L’attribution des taxis fut vite fais, je prend le N°2, mon N°5 porte le 00 (suivez un peu que diable ) et le lead porte le 12 ou 13 (chais plus ). Sur cette base où la lumière est faible voir inexistante, je guide mon leader (et oui, cette base est la copie conforme de Tramecourt, plate-forme bien connu des bombers…)
Décollage par groupe de deux, je ne peux pas appliquer la procédure des LAL (1000t/mn frein serré) mon taxi avance quand même. Comment faites-vous ? Bon, résultat des courses : je perds du temps et rame pour rejoindre le groupe. Il existe aussi un poète parmi les LAL « hô la belle bleu, hÔ le beau nuage… »
J’imaginais que nous retrouvions les 110 sur leur base, mais non, nous poursuivons. Remarque, cela nous fera gagner du temps.
Arrivé sur Calais Mark (bon comme ça, cela peut paraitre rapide, mais pas mal de minutes ont été consommées…), on se pose en groupe de 2 . Tien ? sur la piste choisi, je trouve le hangar injurieusement trop proche de la piste, je n’avais ps vu cela lorsque j’ai participé au plan d’occupation des sols…
Et comme un c…. je me pose . . . train rentré… Pourtant, je me vois bien appuyer une fois pour « train neutre » puis une deuxième fois, bon tant pis, heureusement qu’on prend de nouveaux taxi ici…
Ravitaillement en cours (enfin nouveau taxi quoi…) nous nous regroupons sur un seuil de piste, j’admire les 110 qui font des ronds dans le ciel, leurs carlings reflètent tellement bien les rayons du soleil levant qu’ils brillent comme des étoiles. Puis juste avant de mettre les gaz, sans prévenir, ils nous font un passage bas, rapide…. J’ai tenté de prendre mon leica, mais pas eu le temps, sa lanière est resté accrochée…
Bon, décollage. On sépare l’escorte en deux groupes 4+2. Je suis assigné au coté droit des 110, 300m au dessus. Mon lead N°5 est à gauche et le reste derrière les bombers. J’ai le bon coté, si l’on peut dire, le soleil éclaire toujours leur taxi. Ce ne doit pas être la même chose pour le reste du groupe qui … râle devant la perte de visuel … (vivement le futur MOD ).
La côte Anglaise approche, mais il me semble qu’on passe trop au Nord, trop proche de Hawkinge (on devrait la passer par la gauche) et surtout trop proche de la DCA, encore heureux qu’on ne fasse pas verticale Douvre…
Alerte Hurricane ! Les bombers signalent qu’ils décollent de Hawkinge, bon bah, s’ils ne décollent que maintenant je pense qu’ils ne seront pas dangereux… que neni, j’en vois un qui s’approche d’un 110 de trop pres et commence à tirer. Je vire donc à gauche (j’espère ne pas couper le route d’autre bomber, ce serait C…) et lorsque je l’encadre, un autre 109 , mon lead N°5, est plus proche et le tire. Celui-ci ne demande pas son compte, change de cap, nous retournons donc sur les 110 qu’ils ne faut pas perdre. Nous jouons cette mission sur la surprise (heuuu trop tard) et surtout la vitesse : ne pas tourner, ne pas s’attarder… car nous n’avons pas l’avantage de l’altitude et nous évoluons dans le terrain privilégié des Anglais : la basse altitude…
Je suis de loin mon lead N°5 qui suit lui-même de loin les 110, puis un autre Hurricane s’immisce et tire sur un bomber. Mike lui tire desssus (il semblerait que ce soit Richy), le hurri dégage un peu à droite et tombe sur les 6 de Mike : à moi de jouer : je l’arrose pour sauver mon lead. Ce hurri joue le jeux, dégage encore par la droite et plonge pour retomber sur mes 6, mais sachant que je suis le dernier des 109, que je n’ai pas d’équipier et ayant le carnet de santé du Hurri et surtout ayant vu ce qu’il à tenté de faire sur Mike, je me dis que mes fesses ne vont pas se sauver toutes seules.
Je tourne donc instinctivement et souplement à droite pour voir ce qu’il fait : ben facile, il me suis. Bon, une idée me traverse : lui faire perdre de l’énergie et me tirer de là plein pot. Je monte donc en droite tout en le regardant et en faisant un genre de début de barrique : il me suis mais pas assez. C’est là que je décide de me tirer. Je ne le regarde plus et plonge plein pot vers l’objectif.
Richy, pour moi tu étais encore vivant, mon seul but était de mettre du vent entre toi et moi. J’ignorais qu’à ce moment précis tu disais bonjour aux taupes
J’aperçois les 110 de loin et met les gaz pour les rejoindre, je passe à droite de la base objectif déjà laminé par les premiers largage mais j’arrive à temps pour encore apercevoir les dernières explosions, j’en profite pour sortir l’appareil photo (mon mécano me tanne à chaque fois…. Sois disant pour la postérité )
Seul encore, je rattrape un 110 mal en point. La DCA tire de partout et je m’étonne de voir le groupe Bravo tourner à l’EST alors qu’il était plus ou moins prévu de continuer sur le cap, c'est-à-dire au Nord. Bref, je suis ce 110 jusqu’à la fin. Il tombe à l’eau à 500m des plages, cela m’étonnerais qu’on récupère l’équipage avant les Anglais.
Mon Lead N°5 avait annoncé avoir un pb moteur, vibration importante. Je tente de l’apercevoir, de retrouver le Lead, les 110 mais non, rien. Pour avoir tenté de sauver ce dernier bomber je me retrouve seul et je redoute plus que tout de voir tomber toute la RAF sur le dos. C’est pour cette raison que je vole en zigzag et TBA.
Je rattrape finalement tout ce beau monde sur la base de Calais Mark, les Anton 1 à 3 (tien ? on en a perdu un ?) se présente en final sur une piste mais tous les 110 restant (5 quand même) se présentent à l’opposé : pb de coordination radio. Les 109 remettent les gaz et je me poserais avec eu. Les 110 se posent et c’est l’hécatombe (voir plus haut ; ) )
Posé pas cassé, je ne me compte pas de victoire puisque je n’ai rien vu
Au bilan :
Victoire : ?
Pertes ? avant le posé : 2 110, après ? on est vraiment obligé de le compter ?
Objectif : laminé efficacement
Surprise ? totale, aucun Anglais en l’air avant d’atteindre la côte, normalement un script aurait du avertir les Rouge mais bon, ceux d’Hawkinge l’on fait, donc tout va bien. Le top aurait été de voir ceux de Canterbury décoller devant nous mais Fried aurait encore râlé (au fait, pourquoi tu te retrouve toujours dans le camp de l’alerte au sol, tu le fait exprès ou quoi ? )
Remarques :
- Il me semblait qu’il y avait des Spit mais les rouges ont tous choisi des Hurri… les Spit auraient un peu équilibré la balance AIR/AIR
- Dernièrement il devenait de plus en plus rare de voir la majorité des bombardiers rentrer au bercail, là au moins : ça va
- Qui à laissé trainer de la DCA en Angleterre …
- Qui à dit que la DCA n’était pas efficace ?
- L’un des objectifs de cette mission (la première fois) était de tester le transfert de carburant sur le 110. Avez-vous au moins eu l’allumage des réservoirs avant (niveau bas) ?
- J’ose espérer que les 2 110 tombés ne l’ont pas été par « panne sèche » auquel cas la position « importante » des robinets à gauche et droite aurait pu sauver la situation
- Mike ? tu as fait un track ? (dis oui )
- Super la chevauchée de Walkyrie sur Canterbury…
- Sur le 109 E1 il n’y a pas de 20 mm
- N’essayez pas de poser des bimoteurs en box de 3 sur une petite piste, qu’il y ait ou pas des pb mécanique (2 max)
- Le deuxième groupe de bomber à l’atterrissage était trop près, vous devez avoir assez d’espace pour annuler le poser, mettre plein gaz et redécoller
- Tjs pour l’atterrissage, le premier groupe aurait du annoncer immédiatement un pb pour que le deuxième groupe annule. Le deuxième groupe aurait du annuler immédiatement s’il voyait la piste encombrées. Se poser à plusieurs c’est fun mais gardez les distances de sécurité au décollage comme à l’atterrissage : il faut prévoir l’annulation en cas de problème devant et ne pas s’emboutir lamentablement
Merci à tous pour cette mission
Psycho : j’adore quand tu es leader, il y a beaucoup plus à lire ….
PS: écris vite fais, je corrigerais les fautes .. de temps à autre
"Les chiens aboient, la caravane passe..."
#43
Alors, pour les drivers, ceux qui conspuaient un certain constructeur hier sur TS vont rire : j'ai une Radeon 7850, avec les pilotes Catalyst 13.1 (décembre 2012).OBT~Mikmak a écrit :Flappie, tes screenshots sont hyper propres au niveau de l'AA, tu pourrais nous donner tes réglages graphiques ? (jeu, driver, Sweet Fx , etc..)
Ma carte cohabite avec un i5-3570K (3.4 GHz) et 16Go de RAM.
Questions réglages, voici le panneau de conf vidéo du jeu :
Enfin, j'ai installé cet injecteur SMAA à la racine du jeu : http://mrhaandi.blogspot.fr/p/injectsmaa.html (v1.2 en haut)
... et j'ai modifié ses options ainsi :
Code : Tout sélectionner
[injector]
; See the following URL to find out what keycode a key has:
; http://www.cambiaresearch.com/articles/15/javascript-char-codes-key-codes
;toggle shader keycode
key_toggle = 19 ; the PAUSE key
;make screenshot keycode
key_screenshot = 44 ; PRINTSCREEN
;reload shader files keycode
key_reload = 122 ; the F11 key
[smaa]
;smaa preset one of {SMAA_PRESET_LOW, SMAA_PRESET_MEDIUM, SMAA_PRESET_HIGH, SMAA_PRESET_ULTRA}
;keep it set to SMAA_PRESET_CUSTOM to allow for custom settings
preset = SMAA_PRESET_ULTRA
[misc]
;set to 1 to improve steam overlay compatibility
weird_steam_hack = 1
Voici maintenant les réglages de ma carte graphique pour CoD :
Je n'utilise pas SweetFX.
Et c'est tout.
#44
Pour te répondre Miguel; j'étais en 110 et un moteur de mort suite à l'attaque des english men. j'ai amerri mais il est vrai que j'ai merdé pour arrêter mon moteur endommagé. la perte de temps pour le faire c'est de la perte d'altitude aussi...
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#45
Cad, il est possible de rentrer avec un moteur HS en 110, pour cela il ne faut pas être trop charger en pétrole (environ 50% de pétrol restant) et mettre le moteur valide à 11h00 voir 11h30 pour grimper un peu.
Le moteur HS, s'il tourne un peu tant mieux, il "trainera" moins, sinon, s'il est couper, mettre son helice en drapeau (enfin grand pas) n'a pas été prouvé que cela soit efficace et codé dans le jeux.
Maintenant, le 110 que je suivait, peut-être toi, avait pas mal de fuite (pétrol et/ou refroidissement), si ton deuxieme moteur était touché, tu ne pouvais pas aller loin
Idée prochaine mission challenge à la Milkmak: voler en monomoteur sur un bi
Le moteur HS, s'il tourne un peu tant mieux, il "trainera" moins, sinon, s'il est couper, mettre son helice en drapeau (enfin grand pas) n'a pas été prouvé que cela soit efficace et codé dans le jeux.
Maintenant, le 110 que je suivait, peut-être toi, avait pas mal de fuite (pétrol et/ou refroidissement), si ton deuxieme moteur était touché, tu ne pouvais pas aller loin
Idée prochaine mission challenge à la Milkmak: voler en monomoteur sur un bi
"Les chiens aboient, la caravane passe..."
#46
On peut tester avec 4 ou 6 Bf-110 volant en parallèle à la même vitesse, avions trimés. Au top on coupe les moteurs, et une moitié passe ses hélices en drapeau. Après, c'est photo-finish.OBT~Miguel21 a écrit :Le moteur HS, s'il tourne un peu tant mieux, il "trainera" moins, sinon, s'il est couper, mettre son helice en drapeau (enfin grand pas) n'a pas été prouvé que cela soit efficace et codé dans le jeux.
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#47
Vert 2 au rapport, Groupe 2 des spits.
Les fritz intensifient leur action sur nos terrains, notre mission est d'aller les attendre aux avant postes sur les terrains avancés de la côte, Hawkinge pour notre groupe de 4 hurris, Nacy leader.
On se regroupe tant bien que mal dans la pénombre, et on compte un peu plus lentement que d'habitude avant le top décollage, histoire de ne pas aller s'emplafonner bêtement dès le début de la mission...
Une fois en l'air encore une fois on bave devant la gestion de la lumière de clodo, y a pas à dire DirectX 11 c'est quand même magique ! Bon on regroupe sur notre leader qui nous assure une nav aux petits oignons droit sur notre base. On se pose en ordre inverse, on va d'abord un peu renifler le terrain mais les rampants n'ont pas encore fini de remblayer les cratères laissés par la dernière incursion allemande, ça va être sport pour se poser... On vise bien un axe de piste laissé plus ou moins intact, et à ce petit jeu on finit à 3 hurris en bout de piste, moteurs tournants. Un petit demi tour, et on se réaligne face à la piste, prêt à redécoller, les bombers peuvent arriver d'un instant à l'autre, pas le temps de taxier sur un tour de terrain. Quelques minutes passent, la tension monte, on se démet les cervicales à zieuter tout azimuth. Soudain les Bofors font entendre leur petite musique, et surgissant du vallon qui descend vers la côte arrivent les silhouettes caractéristiques des 110 ! SCRAMBLE !!! on pousse la manette des gaz, plein pot, on arrache nos hurris en catastrophe et on vire sur l'aile pour essayer de rattraper les 110, Nacy est déjà touché, le numéro 3 est devant moi, il aligne un 110, il se met à fumer, je le suis et lui balance une longue rafale, un peu en dessous, je tire le manche un poil trop fort et j'arrose trop haut, mais je dois bien avoir un ou deux pruneaux qui ont touché, pas le temps d'épiloguer, les 109 sont déjà sur moi et le bruit caractéristique des pruneaux qui cognent dans mon blindage dorsal me ramène à des préoccupations plus immédiates que d'avoiner ce pauvre 110, je bascule à gauche, en direction de Hawkinge, les 109 ne me suivent pas, coup de chance, mais mon moteur est mort, je n'ai plus qu'à me poser comme je peux sur la piste, en évitant les cratères mais en finissant par un piteux cheval de bois. Au moins je suis vivant, et peut-être que quelques uns de mes pruneaux ont marqué ce 110...
Une très belle mission, une longue préparation pour finir par 30 secondes de furie, les 110 qui surgissent sur l'aéroport, notre décollage en catastrophe, l'engagement brutal pour un superbe final. Peut-être qu'avec 4 spits positionnés en altitude au dessus de la base on aurait augmenté nos chances, pour que les 109 aient un peu d'opposition pour nous permettre de nous occuper des 110 ?
Les fritz intensifient leur action sur nos terrains, notre mission est d'aller les attendre aux avant postes sur les terrains avancés de la côte, Hawkinge pour notre groupe de 4 hurris, Nacy leader.
On se regroupe tant bien que mal dans la pénombre, et on compte un peu plus lentement que d'habitude avant le top décollage, histoire de ne pas aller s'emplafonner bêtement dès le début de la mission...
Une fois en l'air encore une fois on bave devant la gestion de la lumière de clodo, y a pas à dire DirectX 11 c'est quand même magique ! Bon on regroupe sur notre leader qui nous assure une nav aux petits oignons droit sur notre base. On se pose en ordre inverse, on va d'abord un peu renifler le terrain mais les rampants n'ont pas encore fini de remblayer les cratères laissés par la dernière incursion allemande, ça va être sport pour se poser... On vise bien un axe de piste laissé plus ou moins intact, et à ce petit jeu on finit à 3 hurris en bout de piste, moteurs tournants. Un petit demi tour, et on se réaligne face à la piste, prêt à redécoller, les bombers peuvent arriver d'un instant à l'autre, pas le temps de taxier sur un tour de terrain. Quelques minutes passent, la tension monte, on se démet les cervicales à zieuter tout azimuth. Soudain les Bofors font entendre leur petite musique, et surgissant du vallon qui descend vers la côte arrivent les silhouettes caractéristiques des 110 ! SCRAMBLE !!! on pousse la manette des gaz, plein pot, on arrache nos hurris en catastrophe et on vire sur l'aile pour essayer de rattraper les 110, Nacy est déjà touché, le numéro 3 est devant moi, il aligne un 110, il se met à fumer, je le suis et lui balance une longue rafale, un peu en dessous, je tire le manche un poil trop fort et j'arrose trop haut, mais je dois bien avoir un ou deux pruneaux qui ont touché, pas le temps d'épiloguer, les 109 sont déjà sur moi et le bruit caractéristique des pruneaux qui cognent dans mon blindage dorsal me ramène à des préoccupations plus immédiates que d'avoiner ce pauvre 110, je bascule à gauche, en direction de Hawkinge, les 109 ne me suivent pas, coup de chance, mais mon moteur est mort, je n'ai plus qu'à me poser comme je peux sur la piste, en évitant les cratères mais en finissant par un piteux cheval de bois. Au moins je suis vivant, et peut-être que quelques uns de mes pruneaux ont marqué ce 110...
Une très belle mission, une longue préparation pour finir par 30 secondes de furie, les 110 qui surgissent sur l'aéroport, notre décollage en catastrophe, l'engagement brutal pour un superbe final. Peut-être qu'avec 4 spits positionnés en altitude au dessus de la base on aurait augmenté nos chances, pour que les 109 aient un peu d'opposition pour nous permettre de nous occuper des 110 ?
#48
La charge est clef. Suis rentré en 110 sur 1 moteur (mission atag je crois) avec 40% d'essence. L'autre moteur est resté bloqué à 10h10, gaz coupés, donc supposé traîner un peu. Le moteur valide à 11h00, gaz à fond. L'avion volait sans problème, j'ai même pu prendre de l'alti pour poser.OBT~Miguel21 a écrit :Cad, il est possible de rentrer avec un moteur HS en 110, pour cela il ne faut pas être trop charger en pétrole (environ 50% de pétrol restant) et mettre le moteur valide à 11h00 voir 11h30 pour grimper un peu.
Le moteur HS, s'il tourne un peu tant mieux, il "trainera" moins, sinon, s'il est couper, mettre son helice en drapeau (enfin grand pas) n'a pas été prouvé que cela soit efficace et codé dans le jeux.
Maintenant, le 110 que je suivait, peut-être toi, avait pas mal de fuite (pétrol et/ou refroidissement), si ton deuxieme moteur était touché, tu ne pouvais pas aller loin
Idée prochaine mission challenge à la Milkmak: voler en monomoteur sur un bi
Par contre sur la mission de Lundi les chances de rentrer sur 1 moteur avec 100% d'essence au départ tendent vers 0.