bandini a écrit :Si c'est un mythe, alors le raisonnement de larsenjp vaut d'autant plus :
Dans ce cas AH à tout interet à ce que l'Angleterre qui n'est pas rangée derrière churchill reprenne de l'influence. Une fois un armistice négocié, quelles sont les chances que les anglais retrouvent de la motivation pour se réengager dans la guerre ?
Justement, le temps de
négocier comme vous le dites, un armistice dans la démocratie anglaise, il n'y a peut être plus besoin de le
signer au vu du climat météo de ladite démocratie au vu que ça nous amène largement dans la mauvaise saison.
Ensuite le scénario de la défaite du FC va entraîner même en dehors de tout désir de reprendre la lutte une obsession sécuritaire et une course aux armements encore plus efreineé que je ne vois vraiment pas en faveur de l'Allemagne.
Enfin si vous lisez correctement mon message, je ne parle aucunement de motivation ou de volonté de faire la guerre, mais de
garantie matériellement parlant de ne pas pouvoir la faire, y compris voire surtout dans le cadre des altermoiements probables d'une démocratie, cités par vos soins.
Comment dans une démocratie, parvenir à redéclencher une guerre ?
Faudrait demander aux Bush et aux prime-ministers anglais de 2003-2011, ils ont le chic pour ça. Les japonais et les hitlériens aussi ont le don de la provoquer, remarquez...
Le discours de churchill est le 13 mai. La reaction du parlement est unanime, mais les partisans de la negotiation au sein du conseil n'ont pas pour autant dit leur dernier mot et ont bien failli l'emporter au moment de dunkerque.
Dunkerque n'est peut etre pas une victoire, mais c'est indéniablement un succès. Quand à la bataille d'angleterre, si on considère les années à venir, c'est un peu le seul succès britannique. Le moral de la population c'est important dans une démocratie en guerre... En juin 41, la popularité de churchill est au plus bas parmis les parlementaires jusqu'à son discours du 10 juin.
Le moral certes, mais ce n'est pas le moteur de la guerre, mais la haine, l'esprit de revanche, avec AH le principe de précaution...
Bref, si ma tante en avait, on l'appelerait mon oncle, mais on ne peut pas limiter les conséquences des batailles à leur seul impact militaire
.
Je n'ai pas la chance de les connaître, mais je ne vois pas trop en quoi peuvent-ils influer sur l'impact des opérations militaires.