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Petit montage sans prétention, je continue d'apprendre.
Je suppose que lorsqu'un avion est embarqué, le parachute de freinage est enlevé, ne serait-ce que pour gagner du poids ? Sur le -5, le logement servait aussi pour des leurresClaymore a écrit :remplacement du parachute de freinage par le lance leurres thermiques
Le remplacement du parachute par un lance-leurre a été un grand classqiue dans les années 80 pour équiper en urgence les avions en CME :Milos a écrit :Je suppose que lorsqu'un avion est embarqué, le parachute de freinage est enlevé, ne serait-ce que pour gagner du poids ? Sur le -5, le logement servait aussi pour des leurres
Oui, c'est bien ce que je pensais. Peut-être qu'il est remonté en cas de liaison vers la terre ?Claymore a écrit :c'est surtout que c'est complètement inutile sur le bateau plat
Mais de rien ! si d'autres questions vous taraudent n'hésitez surtout pasAmigalopin a écrit :Merci pour l'explication du "hold-back", Claymore
On en apprends tous les jours.
De plus, j'étais assez dubitatif quand à la position de la profondeur et l'angle des volets de courbure (FLAPS) lors du catapultage.
Comme quoi, un avion, c'est un avion, mais sa mise en oeuvre dépends vraiment de son environnement.
Super
Oui, de la même façon qu'il est démonté juste après le premier appontage au départ de mission lorsqu'on "ramasse" le groupe aérien embarqué, il est remonté avant les derniers catapultages lorsque le bateau rentre à quai.Milos a écrit :Oui, c'est bien ce que je pensais. Peut-être qu'il est remonté en cas de liaison vers la terre ?
Claymore a écrit : C'est le "hold-back" qui est accroché sous l'avion par les mécanos du service "Installations Aviations" avant les mises en route, les gars qui s'occupent de la mise en œuvre des catapultes, sur les Étendards IVP, IVM et les Alizé c'est un câble avec deux demi coquilles fermées par un anneau à casser qui viennent enfermer une pièce propre à l'avion à un bout et s'accrocher sur la tortue de hold-back sur la catapulte à l'autre bout, la partie noire représente le soufflet en caoutchouc qu'on rabattait vers le haut une fois l'avion tensionné sur la catapulte, ce câble empêche tout simplement l'avion d'avancer lorsque qu'il est tensionné car les freins sont lâchés.
L'anneau à casser résiste à la traction lorsque l'avion met plein gaz et casse dès qu'on envoie la vapeur sous pression dans les cylindres de la catapulte, le soufflet est là pour empêcher l'anneau de valdinguer derrière projeté par le souffle du réacteur, ça deviendrait d'une part un projectile dangereux pour les avions qui se trouvent alignés derrière le déflecteur et surtout ça permet de le conserver pour la commission d'enquête et cas d'accident car comme le système de hold-back était commun aux Etendards et aux Alizés mais que les avions n'avaient pas les mêmes masses et puissance, tous les anneaux étaient numérotés et estampillés par type d'avion.
Sur SUE puis SEM ce câble est remplacé par une éprouvette qui cassait en deux lors du catapultage, une partie restait dans l'avion, l'autre dans une grosse chaîne très lourde utilisée aussi par les Crusaders, là il n'y avait pas de risque de se tromper d'éprouvette car elles étaient très différentes.
Voire même l'aérofrein dans le cas du Harrier...jeanba a écrit :Le remplacement du parachute par un lance-leurre a été un grand classqiue dans les années 80 pour équiper en urgence les avions en CME :
Jaguar, Etendard, Mirage 2000C, et Mirage F1 (je crois), peut être même 5F et III (R et E)