Turbulence convective
Turbulence convective
#1Bonjour,
je suis pilote PPL et il m'arrive d’emmener des passagers. En général, vu les petits avions que je pilote, je préfère quand y'a pas trop de turbulence pour les passagers, sinon ils sont stressés...et suffit de pas grand chose au final, parfois je trouve le vol hyper calme alors qu'eux trouvent que ça bougeait...l'habitude joue certainement !
Bref, la turbulence ne me gène pas trop quand c'est juste moi, mais ça devient assez vite un handicap avec des PAX !
Je sais que la turbulence convective venant de la chaleur du soleil, il vaut mieux essayer de voler le matin pour en avoir "moins". Mais bon, parfois, la journée a beau être vachement ensoleillée, je trouve que l'air est calme, alors que parfois, malgré une journée avec un soleil qui se montre pas trop, ça peut bouger plus ! (certainement les nuages qui essaient d'aspirer l'avion).
Quoi qu'il en soit, j'aimerai savoir pour ceux qui pilotent, si vous avez des bons "repères" pour éviter les jours / moments de la journée turbulents ? (hors mis demander aux autres pilotes qui ont volé avant, ce que je fais parfois).
Je pense que le matin ou le soir c'est bon, mais par expérience,de quelle heure à quelle heure auriez vous tendance à éviter de voler ?? Je précise que je vole sur Bordeaux donc pas de montagnes et donc pas d'effet du relief (ou alors la dune du Pyla, mais ça reste tranquille de ce côté là ^^)
J'ai aussi tendance à essayer de monter quand c'est possible, mais c'est pas toujours possible ! Sur le Bassin d'Arcachon y'a de quoi rester bloqué sous 1500ft QNH avec Mérignac/Cazaux à côté !
Mes futurs PAX vous remercient si vous avez des conseils par rapport à ça
je suis pilote PPL et il m'arrive d’emmener des passagers. En général, vu les petits avions que je pilote, je préfère quand y'a pas trop de turbulence pour les passagers, sinon ils sont stressés...et suffit de pas grand chose au final, parfois je trouve le vol hyper calme alors qu'eux trouvent que ça bougeait...l'habitude joue certainement !
Bref, la turbulence ne me gène pas trop quand c'est juste moi, mais ça devient assez vite un handicap avec des PAX !
Je sais que la turbulence convective venant de la chaleur du soleil, il vaut mieux essayer de voler le matin pour en avoir "moins". Mais bon, parfois, la journée a beau être vachement ensoleillée, je trouve que l'air est calme, alors que parfois, malgré une journée avec un soleil qui se montre pas trop, ça peut bouger plus ! (certainement les nuages qui essaient d'aspirer l'avion).
Quoi qu'il en soit, j'aimerai savoir pour ceux qui pilotent, si vous avez des bons "repères" pour éviter les jours / moments de la journée turbulents ? (hors mis demander aux autres pilotes qui ont volé avant, ce que je fais parfois).
Je pense que le matin ou le soir c'est bon, mais par expérience,de quelle heure à quelle heure auriez vous tendance à éviter de voler ?? Je précise que je vole sur Bordeaux donc pas de montagnes et donc pas d'effet du relief (ou alors la dune du Pyla, mais ça reste tranquille de ce côté là ^^)
J'ai aussi tendance à essayer de monter quand c'est possible, mais c'est pas toujours possible ! Sur le Bassin d'Arcachon y'a de quoi rester bloqué sous 1500ft QNH avec Mérignac/Cazaux à côté !
Mes futurs PAX vous remercient si vous avez des conseils par rapport à ça
#2
Alors c'est pas évident. D'après mon expérience planeur (enfin en planeur on les cherche les turbulence convectives ):
- Voler avant midi c'est le mieux. Sinon après 18h00/19h00.
- Les jours avec un ciel de traine la masse d'air sera assez dynamique, fera le bonheur des vélivoles, et le malheur des paxs avions
- Effectivement éviter de passer sous les cumulus. Vu de dessous la partie la plus sombre est l'endroit où l'ascendance sera la plus forte. Autour tu auras des "dégueulantes".
- Si tu voles au dessus d'un terrain relativement uniforme (forêt), des zones rocheuse ou bétonnées vont aussi créer des ascendances. Si l'air est assez humide tu trouveras un cumulus au "sommet"
- Voler avant midi c'est le mieux. Sinon après 18h00/19h00.
- Les jours avec un ciel de traine la masse d'air sera assez dynamique, fera le bonheur des vélivoles, et le malheur des paxs avions
- Effectivement éviter de passer sous les cumulus. Vu de dessous la partie la plus sombre est l'endroit où l'ascendance sera la plus forte. Autour tu auras des "dégueulantes".
- Si tu voles au dessus d'un terrain relativement uniforme (forêt), des zones rocheuse ou bétonnées vont aussi créer des ascendances. Si l'air est assez humide tu trouveras un cumulus au "sommet"
#3
généralement plus tu montes, moins ça bouge, quand j'ai fait l'aerodej de Sarlat, à l'allé ( le matin), à 2000ft on avait pas mal de turbulence, le vol n'était pas trés agréable, et au retour ( vers 15h) à 5000ft, le calme plat, apres visuellement tu peux t'aider des nuages, si tu vois beaucoup de nuages à développement verticaux, il y a de forte chance pour que cela brasse bien au dessus de ta tête
c'est vrai que 1500ft c'est pas très haut de se point de vu la
c'est vrai que 1500ft c'est pas très haut de se point de vu la
la théorie, c'est quand on sait comment cela marche mais que rien ne fonctionne
la pratique, c'est quand tout fonctionne mais que personne ne sait pourquoi
ici nous avons reuni la theorie et la pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi
René Fournier
la pratique, c'est quand tout fonctionne mais que personne ne sait pourquoi
ici nous avons reuni la theorie et la pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi
René Fournier
#4
Vous confirmez bien mes impressions !
Effectivement, y'a pas longtemps j'ai fait un vol avec décollage 18h00, et très peu de turbulences malgré une journée ensoleillée.
Le matin aussi c'est bien, effectivement !
Sinon pour Sarlat j'y étais aussi, et moi j'avais plus de turbulences au retour qu'à l'aller. Mais j'ai dû rentrer plus tôt que toi, vers 13h00... Et puis j'étais à 3000ft à l'aller.
Effectivement, y'a pas longtemps j'ai fait un vol avec décollage 18h00, et très peu de turbulences malgré une journée ensoleillée.
Le matin aussi c'est bien, effectivement !
Sinon pour Sarlat j'y étais aussi, et moi j'avais plus de turbulences au retour qu'à l'aller. Mais j'ai dû rentrer plus tôt que toi, vers 13h00... Et puis j'étais à 3000ft à l'aller.
#5
et au retour à combien ?
la théorie, c'est quand on sait comment cela marche mais que rien ne fonctionne
la pratique, c'est quand tout fonctionne mais que personne ne sait pourquoi
ici nous avons reuni la theorie et la pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi
René Fournier
la pratique, c'est quand tout fonctionne mais que personne ne sait pourquoi
ici nous avons reuni la theorie et la pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi
René Fournier
#6
Le hic c'est que je me souviens plus du retour, justement ^^ Au moins 2000 c'est sûr mais peut-être 3000 aussi, je sais plus.
C'est sûr que si j'étais qu'à 2000 la comparaison vaut pas grand chose ^^
En fait on était partis à deux pilotes et j'ai piloté qu'à l'aller, au retour j'avais la tête dans l'appareil photo ^^
C'est sûr que si j'étais qu'à 2000 la comparaison vaut pas grand chose ^^
En fait on était partis à deux pilotes et j'ai piloté qu'à l'aller, au retour j'avais la tête dans l'appareil photo ^^
#7
J'ai tendance à dire qu'au delà de 3000ft/sol, on évite pas mal de turbulences convectives (hors nuages à développement vertical).
Avec des Pax , faut pas hésiter à monter si le plafond (et l'ATC) le permet. Cela te donnera plus d'eau sous la quille en cas de pépin moteur, la température est souvent plus agréable en été, la visi est meilleure et les turbulences liées aux thermiques plus faible.
Par contre , pour la descente , il faut veiller à garder un plan assez faible pour ménager les oreilles des Pax.
Avec des Pax , faut pas hésiter à monter si le plafond (et l'ATC) le permet. Cela te donnera plus d'eau sous la quille en cas de pépin moteur, la température est souvent plus agréable en été, la visi est meilleure et les turbulences liées aux thermiques plus faible.
Par contre , pour la descente , il faut veiller à garder un plan assez faible pour ménager les oreilles des Pax.
Si l'homme a été crée avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots.
- Jules Renard -
Amis fans de Bd : http://www.bouletcorp.com/blog/
OrneryBoy
- Jules Renard -
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OrneryBoy
#8
Je vais être incorrect ... mais il y a prescription :
'Un jour', à 3000ft, un sac de sable féminin derrière annonce que ça ne va pas trop bien. Je me dis 'on fait comme dans les livres' : sortie de train, PA réduite, tout le haut var visité au petit trot en se faisant marsouiner mollement dans le Bonanza.
De retour à Cannes, la cata : elle a tout rendu en arrivant vent arrière à une minute de l'attéro.
'Par contre', je n'ai jamais eu de pax malade à moins de 100ft sol et 150kts, ça ne les dérangeait pas plus qu'une autoroute mal goudronnée.
Mais comme c'est tabou, il faut choisir (ses passagères et passagers).
'Un jour', à 3000ft, un sac de sable féminin derrière annonce que ça ne va pas trop bien. Je me dis 'on fait comme dans les livres' : sortie de train, PA réduite, tout le haut var visité au petit trot en se faisant marsouiner mollement dans le Bonanza.
De retour à Cannes, la cata : elle a tout rendu en arrivant vent arrière à une minute de l'attéro.
'Par contre', je n'ai jamais eu de pax malade à moins de 100ft sol et 150kts, ça ne les dérangeait pas plus qu'une autoroute mal goudronnée.
Mais comme c'est tabou, il faut choisir (ses passagères et passagers).
un esprit sain dans un corbeau
#9
J'ai eu mes premiers passagers malades l'été dernier. Je leur avais bien dit surtout de ne pas venir l'estomac vide mais de ne pas manger trop gras. Et devinez ce qu'ils ont mangé à midi: poulet-frites! (et sans doute mayo).
Le premier est déjà malade en voiture, donc un cas désespéré ; mais comme il était à l'arrière, ça ne m'a pas dérangé. Celui que j'avais à ma droite (mais il faut dire que ça tabassait pas mal) a rendu le pâté en finale. L'odeur, bien que désagréable, ne m'a pas donné la nausée: c'est un bon test
VMFA_Hud / }{ùd£x
Le premier est déjà malade en voiture, donc un cas désespéré ; mais comme il était à l'arrière, ça ne m'a pas dérangé. Celui que j'avais à ma droite (mais il faut dire que ça tabassait pas mal) a rendu le pâté en finale. L'odeur, bien que désagréable, ne m'a pas donné la nausée: c'est un bon test
VMFA_Hud / }{ùd£x
X5460 @4.33GHz / 8Go DDR2 912 / GTX 560 Ti / Saïtek X52Pro + PZ35 / Cougar FSR mod "Pistolero" + MFD / FreeTrack
#10
Malheureusement ... les plus belle journées (beau ciel bleu, température agréable et jolie nuage cotonneux) sont bien souvent les plus turbulentes.
#11
Un bon gros voile de Cirrus ça amorti pas mal aussi.
Sinon pas besoin de Cumulus pour se faire tabasser hein, si l'air est assez sec tu verra pas grand chose. Tu peux toujours essayer d'éviter les gros contrastes au sol (style grand champ de blé, forêt sombre).
Aru
Sinon pas besoin de Cumulus pour se faire tabasser hein, si l'air est assez sec tu verra pas grand chose. Tu peux toujours essayer d'éviter les gros contrastes au sol (style grand champ de blé, forêt sombre).
Aru
#12
+ 1Arekushi a écrit :Un bon gros voile de Cirrus ça amorti pas mal aussi.
Sinon pas besoin de Cumulus pour se faire tabasser hein, si l'air est assez sec tu verra pas grand chose. Tu peux toujours essayer d'éviter les gros contrastes au sol (style grand champ de blé, forêt sombre).
Aru
L'effet du ville de cirrus est radical et rapide. En planeur quand tu es installé dans ta pompe et que tu vois le voile se glisser entre toi et le soleil elle peux avoir disparue avant que tu sois arrivé au sommet.
Alors pour un avion ça doit bien faciliter les choses.
Maintenant je connais pas bien région, mais j'imagine qu'autour de Bordeaux la masse d'air doit rarement être sèche...
#13
Boh, avec un vent d'Est... 'fin enfait je connais pas trop non plus. C'est juste que dans le nord, il pleut tout le temps, et puis d'un coup, il fait tellement sec qu'on envisage un pastis.
Aru
Aru