Bf-109 E-1 indicatif « mission de merde – formation du Lézard bicolore »
Mission : se tenir en alerte en vue de l’interception d’un Blenheim de reco qui passe chaque jours au-dessus de la base.
Je serai avec EFG_Fred.
Etape 1 : mise en place
Première discussion. Premier débat. Au vu de la mission, je propose un départ ultraléger, avec 130kg d’essence. Fred s’y oppose, et propose 200kg, on ne sait jamais. J’accepte un peu à contre cœur. Pourtant putain, il n’a jamais eu autant raison…
Nous attendons avec Fred le décollage des autres groupes afin de nous mettre en place sur la piste.
Nous décidons du cap : nous nous placerons face à la mer, afin de voir le bandit arriver de son cap le plus probable.
Nous nous plaçons a proximité d’une position de Flak 36 de 8,8cm, les artilleurs auront peut-être de meilleurs yeux que nous, qui sait…
Etape 2 : Attente, calme ou presque
Enfin sur la piste, nous découvrons avec surprise que :
- Le Bf-109 surchauffe moteur arrêter. Si Fred s’en sort, je n’arrive pas à faire abdiquer ma machine. Premier changement d’appareil pour surchauffe. De ce fait je vais remettre le moteur en marche toutes les 5 min pendant l’attente… Au moins je peux garder le nez face à la piste.
- Le vent fait tourné les avions, Fred se retrouve rapidement dos à la piste. Soit, il pourra ainsi guetter l’autre côté, et tant pis pour les 20sec de plus au décollage…
- Un convoi de camion conduit par des aveugles viendra nous rendre visite, et entrera en collision avec l’appareil de Fred sur la piste. Second changement d’appareil.
Etape 3 : La merde
Message radio : décollage d’urgence, appareil repéré ! (T0+50min environ)
Après rapide concertation, je n’attends pas Fred et décolle en premier. Ce dernier m’annonce :
« Blenheim en vu. Un appareil… Correction : deux appareils, non 3, 4 ! Formation ennemi en approche !!! Escorte repérée… Ils straffent Bzzzzzzzz »
Fin de la communication radio, mon coéquipier a été détruit au sol, alors que je suis en virage serré droit pour faire face à la menace.
C’est donc seul que j’engage le combat avec, il semblerait, une paire de Spitfire Ia. Le palpitant frappant ma poitrine de façon effrénée, toutes les consignes qui m’ont été données durant ma formation me passent dans la tête : « travailler à l’énergie, garder sa vitesse, ne pas suivre les spit dans les virage… »
J’applique ces consignes à la lettre, et me garde en sécurité. Une première passe sur un spit, légèrement endommagé.
A cet instant les Blenheim sont déjà loin, avec ce qui semble être un cap retour.
Je tiens mon assaillant au moteur, puis lui retombe dessus dès qu’il perd trop de vitesse et doit baisser le nez. Une seconde passe, j’aperçois une légère fuite de carburant. Bon !
Nous continuons le combat, le bandit tente à plusieurs reprise de rattraper les bombardiers, mais je ne lâche rien. Je te vengerai, Fred ! J’enchaine encore une passe, puis deux. Ca y est, il est gravement endommagé, il pisse la vapeur et l’essence. Une dernière passe et… Non, je l’ai perdu de vu. Tant pis, il ne rentrera pas. Un probable.
En colère, je prends le dernier cap connu des Blenheim, bien décidé à décharger ma colère sur ces P*** de C***** de rosbif.
Je passe sur l’Angleterre, Check rapidement les terrains de Littlestone, Hawkings etc. Rien. Je prends cap sur Wilmington. Putain, il faut que je les retrouve. 130L restant… Bingo fuel à 100L, aller !
Etape 4 : Vengeance, oh douce vengeance…
Appel radio : l’autre patrouille de 109, partie défendre un convoi maritime, est au poser : mais le terrain est attaqué ! Des Blenheims, avec escorte, attaquent !
Demi tours, mode super-éco-mais-on-se-dépêche-quand-même, cap sur la France. 8 minutes estimées.
Je suis les combats à la radio, ça ne va pas fort de notre côté…
Arriver sur zone, on m’annonce que les bombardiers viennent de prendre un cap retour. Chance ! je tombe pratiquement dessus en souhaitant rejoindre les côtes de Wissan.
J’engage un premier bombardier : touché ! Il pisse l’essence, bien.
On me signe deux Spitfire en arrière de la formation. J’engage rapidement le combat, sans perdre de vu la poursuite des Blenheim. Un autre 109 est avec moi, il se fera endommagé… Dès que je peux, je lâche le dog, en me remet à le poursuite des Blenheims : vous ne vous en sortirez pas aussi facilement.
Cap sur l’Angleterre : 110L. Putain c’est juste. Un 109 est au combat et m’annonce la position des Blenheims. Juste devant, op : combat.
Première passe, un bombardier endommagé. L’escorte s’agite, je profite d’une ouverture pour faire une seconde passe sur un autre bombardier. Ils semblent tous endommagés : bien !
J’entre rapidement au combat, mais lâche tout aussi vite, je n’ai plus assez de carburant pour cela. 80L…
Libéré de toute pression de la part de la chasse ennemie, je pointe le nez sur la France et… Message radio : « combien de litre pour rentrer ? » on me répond 75L environ… Aller, merde ! Demi tour, les bombardiers sont loin, mais je tombe sur un Spitfire. Deux/trois virage de combat… Je lâche : il faut rentrer, vraiment !
70L, je file rapidement sur les 10 premiers kilomètres histoire de garantir ma sécurité, puis passe en mod éco…
Je me poserai avec 20L restant dans les réservoirs, en sueur…
Comme Néro : putain de mission intense, j’ai aussi mouillé le T-shirt.
J’apprécie vraiment beaucoup l’originalité, j’apprécie aussi d’avoir pu, pour une fois, mettre en pratique correctement les leçons de Mike (Merci !), faisant ainsi une longue mission, sans me mettre en danger, à travers plusieurs combats, et en endommageant plusieurs appareils.
L’attente était vraiment longue par contre 50minutes à ne rien faire… Et les camions, ce n’était pas obligé :huh :
Je te pardonne en partie parce que le scénario était vraiment sympa avec les rebondissements, et que j’ai fait un super vol de « vengeance sanguinaire »
![Laugh lol](./images/smilies/laugh.gif)
Et je te pardonne complètement parce que j’ai un 109 pour toi dans une de mes missions… :p