Komrad a écrit :Hello,
Pensez-vous que l'on verra ses engins de combat (UCAV) évoluer lors de meetings aériens?
Komrad.
oui forcément, pas tout de suite mis on y viendra hélas
là, il sera temps que je me tire une balle dans la bouche
Komrad a écrit :Hello,
Pensez-vous que l'on verra ses engins de combat (UCAV) évoluer lors de meetings aériens?
Komrad.
en patrouille avec un Rafale F4, pourquoi pas ?JulietBravo a écrit :C'est pas dit que les autorités acceptent ce genre de démo dans un proche avenir.
Déjà, l'en dernier, pour l'hélico drone, j'avais cru comprendre que ça n'allait pas de soi... alors avec un aéronef qui évolue dans un gros volume !
jojo a écrit :Je suis pas certain pour le côté "sorti du cocon". En général il faut que ça vole un minimum, sinon t'es bon pour une révision à la sortie du cocon. Par exemple on peut avoir des joints qui se mettent à fuir ou des trucs comme ça.
InaZuma a écrit : Un pilote serait vraiment en trop....
Zuma
Que veux tu qu'il dise d'autre, de là où il est ?InaZuma a écrit :....Enfin, l'opérateur à dit que c’était un concept passionnant et que le problème n'était pas de savoir si on le pilote ou non. Si les principaux intéressés le disent....
@+
Zuma
vu les enjeux financiers et politiques, il ne va pas déclarer que ça le gonfle de travailler sur un drone plutôt que sur un vecteur pilotéInaZuma a écrit :ALF, soit content, celui là va finir dans un musée !
Enfin, l'opérateur à dit que c’était un concept passionnant et que le problème n'était pas de savoir si on le pilote ou non. Si les principaux intéressés le disent....
Zuma
lancement du Northrop Grumman RO-2 Firebird, version biplace du model 355 monoplace, les premiers appareils d'un nouveau genre, les OPV (Optionally Piloted Véhicule). Des aéronefs prévus dès la conception pour être utilisés soit en tant que drone, soit pilotés (oufff !)
(photo Northrop Grumman)
http://www.airforcesdaily.com/2012/11/n ... ebird-opv/
Mongoose a écrit :Que veux tu qu'il dise d'autre, de là où il est ?
Pose lui là question en off, si tu veux avoir son vrai sentiment.
Si on peut effectivement trouver aux drones des avantages opérationnels, politiques, qu'ils soient aussi du point de vue technologique très intéressants, il n'en demeure pas moins que pour des gens de l'air c'est une belle régression de voir ces engins proliférer et raréfier la présence de l'homme dans les cockpits.
Pilote d'avion, où d'hélicoptère est (était) avant tout une aventure humaine.
Les drones sont à leurs opérateurs ce qu'est la simulation de vol pour le passionné d'aviation, non pilote : De l'aviation par procuration. Il y aura donc toujours, et ça tu ne pourra rien y faire InaZuma, un sentiment de frustration avec ces engins.
Quoi qu'en disent les apôtres du drone, ces objets là vont encore un peu plus couper les ailes aux générations à venir;
et ça, si on aime l'aviation, on ne peut pas s'en réjouir.
Dans ces cas là, je comprend que l'opérateur préfère rester au sol plutôt que dans la machine elle-même...ALF a écrit :...Par contre, les drones modifiés à partir d'appareils pilotés à l'origine m'intéressent au plus haut point comme la série des QF-x (les premiers QF-16 viennent de renter en service après la série prolifique des QF-100, QF-106, QF-4) mais je ne sais pas si on peut vraiment parler de drones pour ces "cibles volantes"...
ces appareils sont tous pilotables et servent aussi de plastron. De plus, on voit régulièrement les QF-4E du Heritage Flight du 82th ATRS de Tyndall et Holloman présentés en meeting où ils font la joie des nostalgiques du Viet Namgillouf1 a écrit :Dans ces cas là, je comprend que l'opérateur préfère rester au sol plutôt que dans la machine elle-même...
@+
En plus des réticences des opérationnels, je pense que le frein principal pour l'arrivée de drones dans les armées européennes restera avant tout financier. Sans le contexte économique actuel, les armées regardent avant tout du côté des priorités...Rien qu'en France, il s'agit surtout de remplacer sa flotte d'avions de transport et de ravitailleurs (donc commander des A-400M et des A-330MRTT), de consolider sa flotte d'avions de combat (livraison Rafale, modernisation M2000D) et bientôt de rechercher un nouvel avion école pour remplacer ses Alpha-Jet. D'abord consolider ce qui existe et ensuite, éventuellement, regarder du côté des nouvelles capacités: y'a qu'à voir comment le remplacement des Harfang traine en longueur, en hésitations...faut dire qu'avec notre retrait d'Afghanistan il y a moins d'urgence.Azrayen a écrit :On peut regretter la disparition progressive de l'humain dans le vecteur, le pilote, mythique.
Les considérations pragmatiques prennent le pas là dessus.
Dans ce schéma, il reste intéressant de voir la filière aéro-mili française/européenne résister à l'abandon, en passant sur drone. Et c'est pas gagné (cf les velléités, bien compréhensibles, des opérationnels de voir des machines dispos sur étagères (US) rejoindre au plus vite les unités). Donc pour le côté indépendance/liberté de choix, c'est une bonne chose
++
Az'
Merci, grâce à toi je viens de me rendre compte que ça fait 20 ans que j'aime pas l'aviation en fait...Mongoose a écrit : et ça, si on aime l'aviation, on ne peut pas s'en réjouir.
+1Azrayen a écrit : Sachant qu'à l'automatisation, le drone ajoute "en plus" l'aspect à distance/pas de ressenti physique... tu comprendras que ça puisse faire grincer des dents
Az'
Entierement d'accord, là où je ne te rejoins pas c'est dans le tout automatique, il faudra à mon avis toujours un gars à même de pouvoir ramener la machine en manuel, rien que politiquement parlant, je pense que ce n'est pas possible autrement. Comment expliquer à la presse qu'un drone à fait 25 morts en se crashant parce que le pilote automatique ne voulait plus rien savoir et que l'opérateur derrière les écrans n'était pas capable de le ramener car lui son taf, c'était d'appuyer sur le bouton qui fait aller le drone du point A au point B façon Iphone 5 ?Azrayen a écrit :Zuma, tu mélanges deux notions :
1/ le fait d'être considéré "pilote" (i.e. responsable de) la machine par l'administration : ça, c'est le cas pour toi, pour tout pilote "dans sa machine" et pour l'opérateur de drones.
2/ le fait d'avoir un ressenti "pilotage" sur les machines pilotées à distance : je te fais confiance pour que ce soit le cas dans "ta" branche (encore que limité aux canaux visuels et sonores, puisque tu n'es pas le c** dedans) ; c'est sans doute encore en partie vrai pour le(s) premier(s) vol(s) du nEUROn ; en revanche, cet aspect va s'estomper devant l'automatisation. Lorsque tu en arrives à "simplement" indiquer à l'appareil où se rendre et que faire, et à laisser sa logique interne se débrouiller pour faire ce que tu lui demandes, ce n'est plus du pilotage au sens premier du terme (notion de maitrise de l'élément aérien), c'est de la tactique.
Az'