Petite question que je me suis posé tout à l'heure :
Imaginons Air Force One ou tout autre avion d'un chef d'état. Pour une raison X, le pilote estime qu'il est plus prudent de se dérouter. Mais le chef d'état lui dit : "non il faut aller à destination".
Est ce que le "commandant, seul maitre à bord" est une réelle règle internationale, ou juste un truc qui date du "16ème siècle" ?
Si oui et que le commandant décide de passer outre, il va forcément avoir des ennuis et se faire virer. Pourra-t-il utiliser cette règle s'il porte plainte pour licenciement abusif ?
PS : je parle bien sûr d'un état démocratique bien sûr, car dans une dictature, le pilote sera probablement fusillé dès qu'il sera revenu dans son pays
le commandant, seul maitre à bord ?
#2
Le dernier à qui ont a dit "il faut vraiment se poser là", c'était à Smolensk et ça a fait du bruit, même plus de bruit que celui de l'impact du Tu154 !
C'est au Commandant de bord de ne pas plier si il estime que la sécurité du vol est engagée, car légalement il est dans son droit, mais c'est un voeux pieux. Je n'ose imaginer ce qu'il peut parfois se passer dans certains avions d'affaires.
C'est au Commandant de bord de ne pas plier si il estime que la sécurité du vol est engagée, car légalement il est dans son droit, mais c'est un voeux pieux. Je n'ose imaginer ce qu'il peut parfois se passer dans certains avions d'affaires.
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SpruceGoose
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#3
Mon avis :
Dans le cas de Air Force One ou tout avion d’état civilisé et démocratique, je pense que les choses ne vont pas se passer de manière aussi brutale ou aussi autoritaire que ta question semble faire ressortir.
Si c’est un problème météo, l’équipage connaît normalement les conditions prévues à l’arrivée (c’est une condition pour le décollage – sans rentrer dans les détails techniques), et si c’est limite, il aura déjà prévenu les passagers des risques encourus, donc la probabilité assez élevée d’un déroutement aura déjà été envisagée et acceptée par tous au départ.
Scénario possible : (un peu contrarié)
CdB : « Hey Barack, la météo est archie pourrie à la maison. On aura tout juste de quoi se poser réglementairement. Mais si ça s’aggrave, faudra dérouter à Langley ! Et c’est très probable !
Obama : « Hey mec, c’est vraiment pas mon jour. J’avais prévu une partie de jambe en l’air avec Michou.
CdB : « Hey Barack, j’suis sûr qu’à Langley tu sauras bien te consoler avec une belette qu'a de l'appétit !
Obama : « Hey mec, t’as raison. Après tout j’peux pas être pire que JF !
CdB : « Hey Barack, life is good anyway !
Si c’est un problème purement technique uniquement lié à l’avion/au vol et son/leur environnement, le CdB saura expliquer sans problème à la présidence, qui, intelligemment comprendra la décision d’une telle nécessité et se conformera gentiment aux initiatives de l’équipage.
Scénario possible : (plutôt perturbé)
CdB : « Hey Barack, on a une fuite kéro pas dégueulasse et on arrivera pas à la maison avec les réserves de pétrole réglementaires FAR Part121 Section645 ! Faut se dérouter!
Obama : « Hey mec, qu’est-ce que tu me chantes là. Je veux être dans mon pieu avec Michou cette nuit !
CdB : « Hey Barack, ce que je veux te faire comprendre, c’est qu’on pourra pas remettre les gaz et dégager si y'a un pépin à Andrews. T’es bourrin ou quoi ?
Obama : « Hey mec, tu fais chier. Tu pouvais pas le dire en langage clair dès le début ? Fait donc comme bon te semble après tout, puisque c’est toi Superman et que je te paie pour ça !
CdB : « Evidemment que c’est moi Superman ! Alors tu me laisses faire OK !
Maintenant si c’est réellement un impératif étatique avec enjeu extrêmement important survenu en cours de route, je pense que la présidence l’expliquera clairement à l’équipage, qui lui, exposera à son tour son point de vue sur les risques liés à une arrivée au terrain de destination.
Et à ce moment là je reste persuadé que seule la présidence prendra la décision finale.
L’équipage de Air Force One est militaire, et qui dit militaire dit sacrifice possible à la nation.
Si réellement la présidence est prête à courir un risque très élevé pour raison d’état, alors les militaires dévoués à son service le courront d’autant plus.
Scénario possible : (franchement agacé)
CdB : « Hey Barack, Damas Airport vient de m’annoncer que la piste principale est fermée et qu’il ne reste plus que la piste des avions de l’aéroclub de disponible ! Faut se dérouter !
Obama : « Hey mec, joue pas au con, faut te poser coûte que coûte à Damas afin que je puisse foutre mon poing dans la gueule à Bachar. Sinon c’est la guerre mondiale nucléaire et on sera tous réduits à l’état de guimauve !
CdB : « Hey Barack, joue pas au con toi-même putain. On risque grave une méga sortie de piste avec notre grosse vache. Tu piges, bordel, t’as fait l’université non ?
Obama : « Hey mec, si je t’ai pistonné à ce poste, c’est bien parce que je pensais que t’étais Superman. Ne me déçois donc pas et pose ta bouse sur ce putain de terrain, piste d’aéroclub ou pas. T’es pilote ou t’es pas pilote bordel?
CdB : « Hey Barack, t’as raison, je vais poser cette vache à Damas et on va lui botter le cul à ce moustachu… comme au premier en 45. God bless America !
* * *
Dans le cas de Air Force One ou tout avion d’état civilisé et démocratique, je pense que les choses ne vont pas se passer de manière aussi brutale ou aussi autoritaire que ta question semble faire ressortir.
Si c’est un problème météo, l’équipage connaît normalement les conditions prévues à l’arrivée (c’est une condition pour le décollage – sans rentrer dans les détails techniques), et si c’est limite, il aura déjà prévenu les passagers des risques encourus, donc la probabilité assez élevée d’un déroutement aura déjà été envisagée et acceptée par tous au départ.
Scénario possible : (un peu contrarié)
CdB : « Hey Barack, la météo est archie pourrie à la maison. On aura tout juste de quoi se poser réglementairement. Mais si ça s’aggrave, faudra dérouter à Langley ! Et c’est très probable !
Obama : « Hey mec, c’est vraiment pas mon jour. J’avais prévu une partie de jambe en l’air avec Michou.
CdB : « Hey Barack, j’suis sûr qu’à Langley tu sauras bien te consoler avec une belette qu'a de l'appétit !
Obama : « Hey mec, t’as raison. Après tout j’peux pas être pire que JF !
CdB : « Hey Barack, life is good anyway !
Si c’est un problème purement technique uniquement lié à l’avion/au vol et son/leur environnement, le CdB saura expliquer sans problème à la présidence, qui, intelligemment comprendra la décision d’une telle nécessité et se conformera gentiment aux initiatives de l’équipage.
Scénario possible : (plutôt perturbé)
CdB : « Hey Barack, on a une fuite kéro pas dégueulasse et on arrivera pas à la maison avec les réserves de pétrole réglementaires FAR Part121 Section645 ! Faut se dérouter!
Obama : « Hey mec, qu’est-ce que tu me chantes là. Je veux être dans mon pieu avec Michou cette nuit !
CdB : « Hey Barack, ce que je veux te faire comprendre, c’est qu’on pourra pas remettre les gaz et dégager si y'a un pépin à Andrews. T’es bourrin ou quoi ?
Obama : « Hey mec, tu fais chier. Tu pouvais pas le dire en langage clair dès le début ? Fait donc comme bon te semble après tout, puisque c’est toi Superman et que je te paie pour ça !
CdB : « Evidemment que c’est moi Superman ! Alors tu me laisses faire OK !
Maintenant si c’est réellement un impératif étatique avec enjeu extrêmement important survenu en cours de route, je pense que la présidence l’expliquera clairement à l’équipage, qui lui, exposera à son tour son point de vue sur les risques liés à une arrivée au terrain de destination.
Et à ce moment là je reste persuadé que seule la présidence prendra la décision finale.
L’équipage de Air Force One est militaire, et qui dit militaire dit sacrifice possible à la nation.
Si réellement la présidence est prête à courir un risque très élevé pour raison d’état, alors les militaires dévoués à son service le courront d’autant plus.
Scénario possible : (franchement agacé)
CdB : « Hey Barack, Damas Airport vient de m’annoncer que la piste principale est fermée et qu’il ne reste plus que la piste des avions de l’aéroclub de disponible ! Faut se dérouter !
Obama : « Hey mec, joue pas au con, faut te poser coûte que coûte à Damas afin que je puisse foutre mon poing dans la gueule à Bachar. Sinon c’est la guerre mondiale nucléaire et on sera tous réduits à l’état de guimauve !
CdB : « Hey Barack, joue pas au con toi-même putain. On risque grave une méga sortie de piste avec notre grosse vache. Tu piges, bordel, t’as fait l’université non ?
Obama : « Hey mec, si je t’ai pistonné à ce poste, c’est bien parce que je pensais que t’étais Superman. Ne me déçois donc pas et pose ta bouse sur ce putain de terrain, piste d’aéroclub ou pas. T’es pilote ou t’es pas pilote bordel?
CdB : « Hey Barack, t’as raison, je vais poser cette vache à Damas et on va lui botter le cul à ce moustachu… comme au premier en 45. God bless America !
* * *
#4
Hors Air Force One, j'ai lu quelque part que le service de protection présidentiel avait reçu une menace de bombe lors d'une visite de Clinton aux Philippines. Le chef du service de protection a voulu changer de trajet, mais Clinton râlait que le convoi était déjà en retard, mais le chef a réfléchi 5 secondes avant de dire : vous allez être encore plus en retard monsieur de président.
:Jumpy:
#6
On a eu le cas dernièrement, l'avion de notre cher Président de la République lors de son voyage Officiel en Allemagne a prit la foudre au décollage.
Il a été dit que le Président aurait insisté pour continuer mais que le pilote a décidé tout de même de faire demi-tour pour changer d'avion et c'est lui qui a eut gain de cause.
@+
Zuma
Il a été dit que le Président aurait insisté pour continuer mais que le pilote a décidé tout de même de faire demi-tour pour changer d'avion et c'est lui qui a eut gain de cause.
@+
Zuma
#7
le commandant de bord EST responsable de la totalité de la mission (quelque soit le passager) - Règles de l'Air, Ch 2 §3&4.moi1000 a écrit :Est ce que le "commandant, seul maitre à bord" est une réelle règle internationale, ou juste un truc qui date du "16ème siècle" ?
il commande son avion, et prend ses décisions en fonctions des impératifs. de toutes facons, si on estime qu'il a tord, il ramassera... là est toute la dificulté du boulot de CDB ...
-tirer = monter;
-pousser = descendre...
okay, jusque là, j'comprends
-pousser = descendre...
okay, jusque là, j'comprends
-
Corktip 14
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#8
Oui voilà, ça reste la version officielle. Après, si le mec derrière est un chef d'état un peu grognon, c'est sur que ça doit influencer la décision du gars aux commandes aussi.jakive a écrit :le commandant de bord EST responsable de la totalité de la mission (quelque soit le passager) - Règles de l'Air, Ch 2 §3&4.
il commande son avion, et prend ses décisions en fonctions des impératifs. de toutes facons, si on estime qu'il a tord, il ramassera... là est toute la dificulté du boulot de CDB ...
#9
Le général Leclerc aussi est mort parce qu'il s'est "imposé" contre l'avis de son CdB
"Tu as peur, Boyington, tu refuses le combat" (Tomio Arachi).
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SpruceGoose
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#10
D'après ce que j'en sais (certes peu), malgré les manières toujours un peu "brusques" du général, il ne me semble pas que ce jour là, il soit intervenu dans les décisions du lieutenant Delluc (le pilote) concernant le vol...jeanba a écrit :Le général Leclerc aussi est mort parce qu'il s'est "imposé" contre l'avis de son CdB
(Mais le sujet est intéressant)
* * *
#11
Je pense que le CdB comme les passagers ne sont pas cons.
Un dialogue posé sur les prises risques et les aboutissant dans les avions de nos politiciens adorés doit être la meilleurs solutions.
Comme expliqué c'est le CdB qui décide .. ce qui n'empêche pas la négociation.
Ensuite pour répondre précisément à la question : le CdB fait autorité dans son avion. C'est décision son souveraine sans son avion. Mais rien n'empêche une fois l'avion posé et les moteurs coupés de remettre en cause les décisions prises. Le CdB devra justifié et répondre ces décisions et ces actes. Ce qu'il fait en vol n'est pas impuni.
Comme le dit le réglement de l'avia civil : il est responsable de ce qu'il fait.
Un dialogue posé sur les prises risques et les aboutissant dans les avions de nos politiciens adorés doit être la meilleurs solutions.
Comme expliqué c'est le CdB qui décide .. ce qui n'empêche pas la négociation.
Ensuite pour répondre précisément à la question : le CdB fait autorité dans son avion. C'est décision son souveraine sans son avion. Mais rien n'empêche une fois l'avion posé et les moteurs coupés de remettre en cause les décisions prises. Le CdB devra justifié et répondre ces décisions et ces actes. Ce qu'il fait en vol n'est pas impuni.
Comme le dit le réglement de l'avia civil : il est responsable de ce qu'il fait.
Tout travail mérite son dû, n'est-ce pas "Oui Oui" ?
(Vainqueur de la Boulet's Cup Démo Team C6 en 2011 et 2013)
→ [F.A.Q.] Bien paramètrer ses forums Checksix ←
(Vainqueur de la Boulet's Cup Démo Team C6 en 2011 et 2013)
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#12
Le President n'a pas la connaissance technique de CDB.
Aussi, il peut tres bien mal juger une situation, ne pas comprendre les arguments du CDB et mettre en danger tout le monde sans s'en rendre compte.
Dans le cas de Leclerc et à Smolensk c est le CDB qui a laché l affaire.
Ca servira de lecon.
Aussi, il peut tres bien mal juger une situation, ne pas comprendre les arguments du CDB et mettre en danger tout le monde sans s'en rendre compte.
Dans le cas de Leclerc et à Smolensk c est le CDB qui a laché l affaire.
Ca servira de lecon.
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Amigalopin
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#13
Et tu crois que bisounours fait le poids ? .......InaZuma a écrit :....
Il a été dit que le Président aurait insisté pour continuer mais que le pilote a décidé tout de même de faire demi-tour pour changer d'avion et c'est lui qui a eut gain de cause.
... comparé à la hargne du .. de .... euh .... .....
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