un petit coup de main svp

IL-2 1946

Waroff
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#26

Message par Waroff »

Il y a aussi le problème du compensateur: on dirait que son amplitude est tronquée et que, plein réduit, à la vitesse d'atterrissage on se retrouve le trim à fond à cabrer, avec encore un effort au manche et donc sans défense.
ça supposerait que l'on est passé en dessous d'une vitessse où l'action du compensateur n'est plus suffisante.

Les approches au moteur, sont, de nos jours plus "sécurisante" lorsqu'on ne vole pas souvent avec un modèle particulier et puis il y a aussi les contraintes dûes à l'environnement,


extrait de la notice du MS 406 pour le plaisir de comparer
Pièces jointes
Atterro080.jpg

Chrival
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#27

Message par Chrival »

Hé, merci pour cet extrait de doc.
D'autant plus interessant que ça crédibilise assez le MDV du 406 dans IL2:

- Evolution volets 0 à 200 km/h (à peu près 1,5 fois la vitesse de décrochage en lisse)
- Finale à 160.
- Ils préconisent de ne pas laisser passer la vitesse en dessous de 140; effectivement le 406 d'IL2 devient très dangereux à cette vitesse avec une tendance à s'écrouler sur la piste et passer sur le nez après le 1er rebond.
- Couple à cabrer à la sortie des volets : c'est très franc sur le 406 d'IL2. C'est tant mieux d'ailleurs parce que du coup, ça redonne une petite marge de trim.
- Plan fixe plein à cabrer avant l'atterro : c'est ce qu'ils disent dans la doc et ça correspond finalement avec le fait qu'on se pose en 406 dans IL2 en butée de trim à cabrer.

Je ne sais pas qui a fait le MDV du MS406 mais je trouve que c'est du bon boulot. Si ce n'est pas 100% historique et comment ça pourrait l'être d'ailleurs, c'est très convaincant, très cohérent et puis, moi je m'y crois et ça me suffit!:Jumpy:
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-=COS=-LeBorgne
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#28

Message par -=COS=-LeBorgne »

C'est bizare car généralement quand un avion dans il2 ne fait pas ce qu'on veut , on remet en cause la crédibilité du modèle de vol ! :D
Image

Chrival
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#29

Message par Chrival »

-=COS=-LeBorgne a écrit :C'est bizare car généralement quand un avion dans il2 ne fait pas ce qu'on veut , on remet en cause la crédibilité du modèle de vol ! :D
Peut être et c'est bien dommage.
Il ne faut pas oublier que dans la réalité ces oiseaux là (je parle des avions) faisaient tout sauf ce qu'on voulait. Il n'y a qu'à voir le taux d'accidents de l'époque ; la Navy a perdu plus d'avion par accidents que du fait des japonais durant toute la guerre.
Et même aujourd'hui le nombre de warbirds qui vont au tas est assez impressionant.

Je pense que c'étaient des engins pointus, délicats et assez vicieux, si on les compare au standard d'aujourd'hui.

bmushu
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#30

Message par bmushu »

Sinon, le pifomètre ça marche bien aussi! :) C'est un peu moins beau qu'en suivant toutes ces procédures, mais tout aussi efficace! Bon ok, les mécanos ont un peu plus de boulot à ton retour, mais c'est leur boulot non? lol
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scapin51
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#31

Message par scapin51 »

je pense qu 'il est difficile de comparer des appareils en situation de conflits avec le rythme somme toute peinard en comparaison avec les aviateurs d'aujourd'hui même en afghanistan
aujourd'hui un pilote est un invrstissement qui coute cher donc priere de faire gaffe
en cas de conflit le pilote est consommable tout comme le mareriel
quant a la navy oui sans doute est il difficile de poser un appareil sur un PA apres des heures de vol et de combat avec des amateurs aux commandes ce qui nous lrs rend d'autant plus heroiques
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Ozone
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#32

Message par Ozone »

bmushu a écrit :Sinon, le pifomètre ça marche bien aussi! :) lol
Pour réussir ses atterrissages, mieux vaut éviter le pifomètre.:)

D'abord, il faut s'habituer à placer l'avion correctement face à la piste. On ne connait pas toujours l'altitude du terrain, donc on utilise les angles et non pas l'altimètre pour se repérer. Le tour de piste, cela donne en général cela (pour les avions à aile basse):
Vent arrière : placer la piste en bout d'aile, maxi milieu de l'aileron
Etape de base : pour virer en étape de base, attendre que le début de piste soit passé derrière l'aile, à un angle d'environ 45°. Puis, après le virage, s'assurer que le début de piste soit en bout d'aile ou milieu de l'aileron
Finale : aligner l'avion face à la piste en anticipant le dernier virage pour éviter d'overshooter
Chaque avion a ses propres repères, c'est pour cela qu'il faut s'entrainer un peu. Le milieu de l'aileron correspond en général à l'angle 2 alpha, qui est 2 fois la distance de planée de l'avion. Ca sert surtout en cas de panne moteur pour être sûr d'atteindre le terrain. Un bon atterrissage c'est d'abord une bonne approche, car cela permet d'avoir les bons paramètres pour la final (distance, vitesse, et taux de descente).

Ensuite, il faut respecter une pente d'approche. La plupart des avions se posent avec une pente de 5% (3°). Pour vérifier sa pente il y a plusieurs indicateurs :
. la vitesse verticale : vitesse horizontale en Kt x pente = vitesse verticale en centaine de pied minute. Exemple, un avion en approche à 60kt sur une pente de 5% doit afficher sur son vario -300ft/mn
. l'écart entre le début de piste et l'horizon : pendant la finale, la piste se rapproche et devient plus large, mais l'écart entre le début de piste et l'horizon doit rester le même si la pente ne change pas. 5% cela correspond à peu près à 3 doigts. Si l'écart réduit c'est que la pente est trop faible, s'il s'agrandit s'est que la pente est trop forte
. le régime moteur : pour une vitesse d'approche (souvent 1.3 fois la vitesse de décrochage) et une pente donnée, correspond un régime moteur. Si le moteur est au bon régime et que les autres paramètres semblent bons c'est que la pente est correcte.

Enfin, lorsqu'on passe au dessus des peignes en début de piste, couper les gaz et effectuer un arrondi. Puis mettre l'avion en pallier au dessus de la piste et le laisser s'enfoncer. Juste avant de toucher, tirer sur le manche pour cacher le bout de piste avec le capot. Là aussi il faut un peu d'entrainement avec chaque appareil, car les nez d'avion sont tous différents donc les repères capot aussi. Tirer sur le manche trop tôt et l'avion ne descendra pas et risque ensuite de décrocher. Tirer trop tard, pas bon pour le train. En ayant les bons repères on évite aussi les rebonds, qui peuvent mal se terminer.

J'espère que ces quelques explications pourront en aider certains. Au début cela paraît difficile et compliqué d'atterrir, mais avec l'habitude tous ces repères deviennent naturels.lol
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