Rob1 a écrit :Un truc marrant avec la lumière c'est certaines propriétés de constance de sa vitesse.
Par exemple, quelqu'un sur un bateau qui avance jette un ballon vers l'avant. La vitesse du ballon par rapport au sol est la vitesse du bateau + la vitesse donnée par le lancer.
Par contre une particule qui se balade à 100 000 km/s se désintègre en émettant de la lumière, ben la lumière, elle va à 300 000 km/s par rapport au sol.
Pas vraiment, elle va à 300 000km/s par rapport à l'observateur (c'est important pour la suite)
C6_Hellcat a écrit :
Faut que je vérifie ( c'est plus très frais ^^ ), mais il me semble que si un rayon de lumière est émis, dans un train par ex. Un passager, dans le train, verra passer le rayon à 300 000 km/s. Et ceux quelque soit la vitesse du train. Par contre une personne à l'extérieur du train qui voit passer le rayon dans le train, devrait voir le rayon passer à 300 000 km/s + la vitesse du train. Hors la vitesse de la lumière est fini, et ne peut être dépasser.
Il y a donc clairement un paradoxe. Ca fait partie des mystères de la lumière
Le paradoxe a été résolu par la théorie de la relativité restreinte.
mek a écrit :
Si la base de l'emission de lumière est dans le train ainsi que le passager assis, la vitesse est 300 000 km/s, il n'y a pas d'addition ou de soustraction de vitesse puisque la distance entre la base de l'emission de lumière et le passager est fixe.
Si la base de l'emission de lumière est fixe et est à l'extérieur du train et que l'emission rattrape le train ainsi que le passager assis, on soustrait la vitesse du train à celle de la lumière: faire convertion 300 000 km/s - 250 km/h(le train) ou alors on ajoute au temps de reception.
Et inversement si l'emission rencontre le train ( vitesse de rapprochement ), on additionne les 2 vitesses.
C'est entièrement faux, prenons par exemple le phare d'un train, si je suis sur un autre train en face avant que l'on ne se croise les photons m'arriveront dessus à 300 000 km/s et ce qu'elle que soit ma vitesse de rapprochement si je suis sur le quai je vois les photons du train arriver à 300 000km/s, si je suis dans un train qui avance à 100 000 km/s (oui il va vite le train) ben je verrais toujours les photons du train d'en face arriver à 300 000 km/s, idem si je m'éloignais du train (si je le fuis à 100000km/s, les photons de son phare me rattraperaient à 300000km/s)
mek a écrit :
Pour la particule il y a 4 choses: A) la vitesse de la particule à 100 000 km/h, B) la base de l'emission de lumière "transporté" par la particule elle meme, C) le recepteur (le passager assis) et D) l'observateur de A B C.
-Si la particule de 100 000km/h s'éloigne de toi et qu'une émission de lumière est généré de celle ci , un nouveau facteur va entrer en ligne de compte: la distance à parcourir: A la meme vitesse donc 300 000 km/h, la lumière mettra simplement plus de temps à arriver jusqu'à toi.
-Pour celui qui observe A B C , il est lui aussi recepteur de ce qu'il perçoit.
L'observateur extérieur va simplement recevoir l'emission lumineuse à un moment donné en tenant compte de la vitesse du train s'éloignant ou se rapprochant et de la vitesse de la lumière émise de la source lumineuse depuis la vitesse du train:
La base d'émission lumineuse est fixe et est dans le train, elle se déplace à la meme vitesse que le train. La vitesse du train est inférieure à la vitesse de la lumière, la vitesse lumière n'est donc pas dépassée par la vitesse du train et donc de la base d'émission lumineuse.
Par conséquence, la lumière est vue en premier, puis le train. Le principe de vitesse d'éloignement/rapprochement s'applique également.
La vitesse lumière est une variable, elle n'est pas fixe.
ps: merci Matt pour la courbure de l'espace temps.
Ben justement si, elle est invariable c'est une constante (c, pour célérité)
C'est le temps qui varie selon les observateurs mais jamais la vitesse de la lumière
(et c'est là qu'est levé le paradoxe que l'on a vu au début)