Accident Rafale sur le CDG ?
#26
Les quelques éjections "planifiées" dont j'ai entendu parlé ont été effectuées près d'un navire, de manière à sortir le(s) pilote(s) de l'eau rapidement.
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#27
Je vais qund meme temperer ton propos car si chaque siege a bien son domaine d'ejection, ca ne veut pas dire que tu as toutes les chances d etre en vie et indemne.SEG a écrit :Chaque siège à son domaine d'éjection. Si on s'y trouve, on a toutes les chances d'être en vie. Quand à maitriser l'écrasement de son appareil...
(Quand on maîtrise la situation, il existe des zones préférentielles d'abandon de bord à l'écart des zones habitées, industrielles, etc...)
En effet, le siege est prevu de s'ejecter à 600kt, perso jamais je le ferai au risque de me retrouver démembré...
Il y a donc le domaine humain aussi et le mieux est de s'ejecter à moins de 300kt
#28
Oui. J'aurais du dire un maximum de chances dans le cœur du domaine du siège
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#29
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#30
c'est sur qu'à sec ca vole beaucoup moins bien
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"Tant que l'on n'a pas tout donné, on n'a rien donné." Georges Guynemer
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#31
C'est une panne 40 ?" a écrit :http://www.marianne2.fr/blogsecretde...seche_a48.html
Nous recrutons des pilotes :
Forum JG300
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"Personne n'a jamais gagné une guerre en mourrant pour sa patrie. On gagne la guerre en faisant en sorte que le type d'en face meurt pour la sienne." Gen. George S Patton
#32
Non, une erreur 404 : "kerozen not found".crow86 a écrit :C'est une panne 40 ?
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#35
C'aurait été un Bi, on aurait pu croire à une tentative de draguer la demoiselle en backseat, mais là même pas!
#36
ben pas tant que ça, ça a failli m'arriver un jour en MIVA.VireVolte_benj a écrit :C'est quand même limite la ...le coup de la panne sèche...
A l'époque les C135 étaient étalonnés en gallons et nous en tonnes.
Une erreur de conversion de la part du Boeing a fait qu'il nous a lésé de plus de 2t de pétrole.
C'est une fois une partie de la mission effectuée qu'on s'est aperçu de l'erreur, au moment de la fin de transfert d'un des reservoirs qui permettait à coup sûr de savoir combien il y a de pétrole exactement dans l'avion.
Retour d'urgence sur St Dizier, notre terrain d'appartenance car, merci Mr Murphy, tous les terrains avoisinants étaient rouges ce jour là.
Résultat : le pétrole mini du MIVA à St Dizier était de 2.4t, on avait 250kg une fois posé... soit 1mn de PC
Voilà Ric fin de la petite histoire...
#38
lollol, je croyais qu'on avait touché le fond de la simu "hardcore-de-niche" avec le simulateur de SAM de ghostrider... mais alors là! lollolDeeJay a écrit :http://ejectionseat.com.ne.kr/
Merci Cat_plomb.cat plombe a écrit : Voilà Ric fin de la petite histoire...
Mais je suis sur que l'histoire ne s'arrête pas là . 250kg de kéro ça doit être suffisant pour brûler un C135, non?
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#40
Quelqu'un a réussi a faire tourner le simu?
L'install se passe bien, mais impossible de le lancer derrière.
L'install se passe bien, mais impossible de le lancer derrière.
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#42
Plusieurs post concernant l'accident du M18 sur le site du Mamouth. :sad:
Petites questions (qui peuvent éventuellement fâcher ) :
[EDIT]
P.S. : Le Rafale M31 vient d'être livré à l'Aéronavale (hier, à Lann-Bihoué vu qu'à Landi il y avait de la neige...). Dommage que ça ne fasse qu'équilibrer la perte du M18, sans faire croître la flotte...
Petites questions (qui peuvent éventuellement fâcher ) :
- Lorsqu'un pilote militaire annonce XXX heures de vol, qu'est-ce que ça totalise : heures sur avion d'armes ? heures sur avion à réaction ? heures tous avions (incluant les différents types d'avions utilisés pendant la formation, y compris formation de base) ?
- Combien d'heures de vol (au minimum, ou en moyenne) a un pilote de la Marine qui revient de sa formation aux Etats Unis, à son arrivée en unité (cursus normal) ?
- Combien d'heures de vol a un pilote qui passe du SEM au Rafale ?
- Combien d'heures de vol a un Sous-Chef de Patrouille ? un CP ? (si ça s'appelle comme ça dans l'Aéronavale...)
[EDIT]
P.S. : Le Rafale M31 vient d'être livré à l'Aéronavale (hier, à Lann-Bihoué vu qu'à Landi il y avait de la neige...). Dommage que ça ne fasse qu'équilibrer la perte du M18, sans faire croître la flotte...
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#43
Le film des evenements. Qu'en pensez-vous ?
(source europe1)
Un Rafale, basé sur le porte-avions Charles de Gaulle,s’est abîmé en mer dimanche, au large du Pakistan. Selon les informations recueillies par Europe 1, c'est une série de facteurs techniques et humains qui serait à l'origine du crash. Le pilote est sain et sauf mais la carcasse de l’appareil gît entre 2.500 et 3.000 mètres au fond de la mer.
L’appareil avait décollé pour une mission de guerre, en soutien à des troupes au sol déployées en Afghanistan. Le pilote, un militaire chevronné, aurait vu moins de dix minutes après son décollage un voyant s’allumer, pour signaler une anomalie de carburant, un incident qui n'aurait jamais dû conduire à la perte de l'avion. Mais le pilote aurait alors préféré par précaution mettre fin à sa mission et faire demi-tour en direction du Charles de Gaulle.
Les réservoirs supplémentaires n'auraient pas été largués
Pour une raison inconnue, l’avion n’aurait cependant pas eu la possibilité d’apponter immédiatement. Comme la procédure l'exige avant un appontage, le pilote se serait débarrassé d'une bonne partie de son carburant, à commencer par celui contenu dans les réservoirs supplémentaires, en utilisant un bouton spécial "vide-vite". Une vidange rapide entraînée par l’ouverture de clapets sur les bidons, des clapets qui ne sont pas conçus pour se refermer après utilisation. Le circuit du carburant de l’avion ne redevient hermétique que si on largue ces fameux réservoirs supplémentaires, ce que le pilote n’aurait pas fait.
Mais peu après, dysfonctionnement ou mauvaise interprétation des données, le pilote se serait finalement rendu compte qu'il était quasiment à sec. Comme prévu dans ce cas-là, il aurait alors reçu l'assistance d'une "nounou", un Super Etendard utilisé comme ravitailleur en vol.
Sauf que les clapets étant restés ouverts, tout le kérosène transféré se serait aussitôt écoulé hors de l'avion. En panne sèche et voyant ses moteurs s’éteindre, le pilote n’a alors pas eu d’autre possibilité que de s’éjecter. Il a été retrouvé sain et sauf.
La balise acoustique de l'avion repérée ?
Une enquête a été lancée pour déterminer les circonstances exactes de cet accident qui s’est déroulé à une dizaine de kilomètres du porte-avions Charles de Gaulle. Une équipe du Bureau enquêtes accidents Défense-air doit notamment venir sur place. Selon nos informations, la balise acoustique du Rafale aurait été entendue par une des deux frégates du Groupe aéronaval.
Cet incident intervient alors que la France est toujours engagée dans des négociations pour vendre à l’étranger le Rafale, fabriqué par Dassault Aviation. Le nouveau ministre français de la Défense, Alain Juppé, avait espéré la semaine dernière de "bonnes nouvelles" en provenance du Brésil où un contrat portant sur 36 avions est toujours sur la table.
(source europe1)
Un Rafale, basé sur le porte-avions Charles de Gaulle,s’est abîmé en mer dimanche, au large du Pakistan. Selon les informations recueillies par Europe 1, c'est une série de facteurs techniques et humains qui serait à l'origine du crash. Le pilote est sain et sauf mais la carcasse de l’appareil gît entre 2.500 et 3.000 mètres au fond de la mer.
L’appareil avait décollé pour une mission de guerre, en soutien à des troupes au sol déployées en Afghanistan. Le pilote, un militaire chevronné, aurait vu moins de dix minutes après son décollage un voyant s’allumer, pour signaler une anomalie de carburant, un incident qui n'aurait jamais dû conduire à la perte de l'avion. Mais le pilote aurait alors préféré par précaution mettre fin à sa mission et faire demi-tour en direction du Charles de Gaulle.
Les réservoirs supplémentaires n'auraient pas été largués
Pour une raison inconnue, l’avion n’aurait cependant pas eu la possibilité d’apponter immédiatement. Comme la procédure l'exige avant un appontage, le pilote se serait débarrassé d'une bonne partie de son carburant, à commencer par celui contenu dans les réservoirs supplémentaires, en utilisant un bouton spécial "vide-vite". Une vidange rapide entraînée par l’ouverture de clapets sur les bidons, des clapets qui ne sont pas conçus pour se refermer après utilisation. Le circuit du carburant de l’avion ne redevient hermétique que si on largue ces fameux réservoirs supplémentaires, ce que le pilote n’aurait pas fait.
Mais peu après, dysfonctionnement ou mauvaise interprétation des données, le pilote se serait finalement rendu compte qu'il était quasiment à sec. Comme prévu dans ce cas-là, il aurait alors reçu l'assistance d'une "nounou", un Super Etendard utilisé comme ravitailleur en vol.
Sauf que les clapets étant restés ouverts, tout le kérosène transféré se serait aussitôt écoulé hors de l'avion. En panne sèche et voyant ses moteurs s’éteindre, le pilote n’a alors pas eu d’autre possibilité que de s’éjecter. Il a été retrouvé sain et sauf.
La balise acoustique de l'avion repérée ?
Une enquête a été lancée pour déterminer les circonstances exactes de cet accident qui s’est déroulé à une dizaine de kilomètres du porte-avions Charles de Gaulle. Une équipe du Bureau enquêtes accidents Défense-air doit notamment venir sur place. Selon nos informations, la balise acoustique du Rafale aurait été entendue par une des deux frégates du Groupe aéronaval.
Cet incident intervient alors que la France est toujours engagée dans des négociations pour vendre à l’étranger le Rafale, fabriqué par Dassault Aviation. Le nouveau ministre français de la Défense, Alain Juppé, avait espéré la semaine dernière de "bonnes nouvelles" en provenance du Brésil où un contrat portant sur 36 avions est toujours sur la table.
#44
C'est quand même c.. de prévoir un système comme le délestage (vide-vite) de manière irréversible. Je ne sais pas comment il fonctionne sur le SEM, mais sur Jaguar c'était un robinet situé en parallèle à l'alimentation moteurs (donc il était possible de vidanger aussi bien les bidons que les réservoirs internes) manœuvrable à volonté.
La Marine va certainement revoir ces procédures, et sans doute que Dassault va sortir une modif. (qu'ils factureront).
@+
La Marine va certainement revoir ces procédures, et sans doute que Dassault va sortir une modif. (qu'ils factureront).
@+
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#45
Il y a un vide-vite sur les bidons de Mirage 2000 ? de Mirage F1 ?
Si oui, est-il également "tout ou rien" ?
(je sais, il n'y a pas de vide-vite sur les réservoirs structuraux de ces machines !)
Si encore oui, c'est arrivé souvent qu'on ait à les utiliser ?
Si oui, est-il également "tout ou rien" ?
(je sais, il n'y a pas de vide-vite sur les réservoirs structuraux de ces machines !)
Si encore oui, c'est arrivé souvent qu'on ait à les utiliser ?
#46
Le "vide-vite" du Mirage F1 c'est:
- largage bidon.
- PC avec les AF sortis pour cramer le pétrole.
@+
- largage bidon.
- PC avec les AF sortis pour cramer le pétrole.
@+
#47
Il y a un vide-vite sur les bidons des 2000, qui ne vide que les bidons, pas les réservoirs internes.
On ne peut effectivement pas le refermer en vol, mais si l'avion doit ensuite ravitailler, le plein en interne se fera normalement, ce n'est qu'en continuant le plein jusqu'aux bidons que là effectivement les bidons ne se rempliront pas puisque le vide-vite est toujours ouvert, mais pour l'interne il n'y a aucun problème. Ce qui laisse pas mal d'autonomie quand même.
Pour le Rafale je ne sais pas, mais j'aurais supposé que c'était le même principe.
Mais comme il a une panne carburant au départ, il ne faut pas l'oublier, que ce soit de transfert ou n'importe quoi d'autre, la procédure qui fonctionne en temps normal n'a pas aidé dans ce cas...
On ne peut effectivement pas le refermer en vol, mais si l'avion doit ensuite ravitailler, le plein en interne se fera normalement, ce n'est qu'en continuant le plein jusqu'aux bidons que là effectivement les bidons ne se rempliront pas puisque le vide-vite est toujours ouvert, mais pour l'interne il n'y a aucun problème. Ce qui laisse pas mal d'autonomie quand même.
Pour le Rafale je ne sais pas, mais j'aurais supposé que c'était le même principe.
Mais comme il a une panne carburant au départ, il ne faut pas l'oublier, que ce soit de transfert ou n'importe quoi d'autre, la procédure qui fonctionne en temps normal n'a pas aidé dans ce cas...
Les chasseurs font les films, les bombardiers écrivent l'Histoire.
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#49
Maintenant le plus dur ( est je pèse mes mots ) c'est d'aller récupérer le bestiau au fond .. et là .. sa va être une autre paire de manche !
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