Des emports embarrassants…

IL-2 1946

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Edward Von Bluth
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Des emports embarrassants…

#1

Message par Edward Von Bluth »

Bonjour à tous,

Je me suis toujours demandé comment s’effectuaient les retours de mission des chasseurs-bombardiers ou des bombardiers lorsque les objectifs ne pouvaient être atteints (météo défavorable, dégâts ou pannes survenus en cours de route).
Les appareils avaient-ils pour consigne de rejoindre leur base avec leur chargement ? L’atterrissage devait alors être particulièrement dangeureux.
Ou bien les bombes étaient-elles tout simplement larguées à la mer, dans le meilleur des cas, ou dans la campagne, en espérant ne pas raser un village trop discret ?
Peut-être existait-il une zone spéciale, à proximité des aérodromes, destinée au largage des emports inutilisés ?

Je suppose que les ordres variaient selon les nations et l’évolution du conflit.

Merci par avance aux historiens de l’Aviation. :notworthy

Edward
La légèreté d'une plume sous une grêle de plomb ...

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Obelix
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#2

Message par Obelix »

Dans les bombardiers à soutes accessibles, les bombes n'étaient armées qu'à l'approche de l'objectif. Je suppose qu'en cas d'absence d'objectifs secondaires le retour et le posé se faisaient soutes pleines.

J'ai déjà vu des appareils sur PA se poser "armés"!!


Sinon, la Mer du Nord ou la Manche font de bonnes zones de larguage!
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Gaston
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#3

Message par Gaston »

Et merci la pollution, Obé...
Lorsque le sage lui montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt

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fred 41
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#4

Message par fred 41 »

Il y avait des largages au retour au dessus de la Manche ...demandez à Glenn Miller !!!
A la chasse ...bordel !!

FAFG
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FAFG les enclumes volantes !
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Corktip 14
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#5

Message par Corktip 14 »

Gaston a écrit :Et merci la pollution, Obé...
Je crois qu'a l'epoque, ils avaient d'autrs preocupations, ey que la pollution, ils s'en tamponnaient allegrement le coquillard :sweatdroplol
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Milos
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#6

Message par Milos »

Il y avait aussi des cibles secondaires en cas de largage impossible sur la principale
(\_/)
(_'.')
(")_(") "On obtient plus de choses avec un mot gentil et un pistolet qu'avec le mot gentil tout seul" Al Capone.

Mon pit
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BlackStaff
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#7

Message par BlackStaff »

Corktip 14 a écrit :Je crois qu'a l'époque, ... la pollution, ils s'en tamponnaient allègrement le coquillard
Donc rien n'a changé depuis... :innocent:

Pour le reste, j'avais toujours entendu parlé de zone de largage de sécurité avant attéro (mer, lac...)... parce que atterrir avec 2 ou 3 ou + tonnes de bombinettes même non-armées... pas cool !
Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances, dis-toi que le grand chêne aussi a un jour été un gland...

Quelques bricolages ici !

J.j.
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#8

Message par J.j. »

Cette question trouve une multitude de réponses très variables...

Par exemple, je m'étais intéressé à la campagne de Suez pour les flotilles 14F et 15F de l'Aéronavale en 1956.
Si au début des vols sur l'Egypte les appareils avaient l'ordre de se délester des roquettes HVAR avant d'apponter, très vite du fait du grand nombre de patrouilles ne trouvant aucune cible, les Corsair ont reçu l'autorisation d'apponter avec leurs roquettes. Car au retour de certaines missions, il y avait plusieurs dizaines de roquettes qui finissaient à la baille à cause des premiers ordres...
Du coup, plus de risques pour le pilote (et le PA), mais moins de gaspillages...
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