Et il etait loin d'etre le seul, pour ceux qui savait s'approcher d'assez près et tirer juste. Car en fait il y a peu de moyen de descendre ces avions, qui ont peu de points sensibles, et sans obus explosif il faut que les balles atteignent un endroit vital.en flinguant spécifiquement les pilotes plutôt que les avions?
Les balles incendiaires ensuite on bien aidées. Elles étaient soi-disant interdites, mais bon l'usage en a été fait rapidement par nécessité, ballon et avion, car avec du 7.62 a 450 coups min descendre l'un ou l'autre c'est du sport.
Si on regarde les première victoires aériennes, (au pistolet, au mousqueton, a la mitrailleuse etc..) les gars se visaient et essayaient de buter l'autre, ceci avant fonck.
Non je pense que bcp de pilotes ont "tué" sciemment a l'époque car c'etait quasi obligatoire (et jubilatoire, faut pas rever les citations du genre " mon capot et mes lunette etait couvert de sang tellement j'ai tiré de près", "la gars est tombé vivant de l'avion 1500 m de chute, servez chaud ", ""il a prit feu, je ne cache pas que j'ai pris plaisir a le voir chuter" etc.. on en trouve et pas que par Fonck")
Je suppose que cette réputation, mérité, mais qui ne lui appartient pas en propre (si ce n'est qu'il visait vraiment bien et donc plus de réussite) lui a été collé par des aigris.
Surtout qu'a la finale, faudrait expliquer la différence, a cette époque, se faire avoir a 4000 m, c'etait soit on meurt sur le coup (balle), soit pendant la descente (feu), soit en s'ecrasant (ce qui pouvait prendre très longtemps pour tomber de 4000 m)
Il me semble que dans son bouquin (je ne l'ai pas sous les yeux) il raconte comment il a penser laisser filer un biplace d'observation, peut être l'allemand etait endommagé ou le mitrailleur mort ou blessé, je ne sait plus. Puis il se ravise en se disant que c'est un comble, c'est la guerre et cela est un peu stupide sous prétexte de chevalerie ou autre, de laisser un avion, un pilote, des photos de reconnaissance destinées aux bombardiers ou a l'artillerie, s'en retourner chez l'ennemi.Ben oui, Fonck faisait la guerre, pas de la voltige aérienne.
C'était un tireur hors pair. Il avait compris qu'il n'était pas là pour jouer au héros mais privilégiait l'efficacité à la virtuosité. En gros, il privilégiait la "productivité".